À peine plus loin que le soleil

C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je retrouve la plume si belle et si sensible de Sophie Rouvier.

Adèle a besoin d'air, besoin de faire le point sur sa vie et elle part donc se ressourcer quelques jours sur les terres de son enfance auprès de sa grand-mère Agustina. Adèle espérait un peu de tranquillité, un peu de calme afin de réfléchir au sens de sa vie mais elle va faire une rencontre qui va tout remettre en question.

Son retour aux sources va réveiller chez elle des souvenirs enfouis et qui vont encore davantage la perturber mais n'est-ce pas justement le bon moment pour remettre les pendules à l'heure et repartir de zéro ?

La relation qu'entretiennent Adèle et Agustina est très touchante, cette grand-mère hyper dynamique et plutôt dans le vent pour son âge m'a en plus beaucoup fait rire. Adèle va prendre conscience de beaucoup de choses et elle va redécouvrir sa grand-mère qu'elle avait mise un peu de côté ses dernières années.

Au fil des pages, on apprend à mieux connaitre Adèle et les traumatismes qu'elle a vécus. On s'attache beaucoup à elle, à sa sensibilité, à son mal-être, à son besoin de retrouver une foyer réconfortant et chaleureux.

L'autrice aborde des thématiques très importantes et très touchantes comme le deuil, les regrets, les secrets de famille qui peuvent parfois gâcher une vie, les non-dits et la peur d'avancer dans un futur qui reste incertain.

J'ai été très touchée par cette lecture qui fait beaucoup réfléchir à sa propre existence, ce roman permet de remettre en perspectives certains maux et de se dire qu'il n'est jamais trop tard pour se dire les choses et pour voir l'avenir sous un jour nouveau.

Je ne peux que vous conseiller ce très joli roman où les émotions sont sans nul doute au rendez-vous.

Après la foudre, vient le soleil…C'est un peu comme après la pluie, vient le beau temps… quel beau dicton! Bref, revenons à nos moutons !

C'est un roman bouleversant que nous offre Sophie. Un voyage au coeur d'une complicité entre petite fille et sa grand-mère. Un roman qui parle de la vie, d'amour, de famille et surtout de deuil. le deuil d'un proche qui est parti trop tôt, ou le deuil d'un lien familial abandonné. le deuil dans tous ses termes. C'est un roman qui offre une vraie ode à la vie, malgré tout. Un bol d'air frais, avec pour fin d'histoire un sourire aux lèvres. Une fin d'une suite logique, rempli d'amour, comme on les aime.
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Adèle, 30 ans, a presque perdu la vie. C'est pour cela qu'elle décide de quitter Paris et de revenir dans la région de son enfance, là où subsistent ses racines.
C'est là-bas que sa grand-mère, Agustina, l'accueille à bras ouverts. Une grand mère pleine de joie, de vitalité avec une pointe d'humour. Mais quelle octogénaire cette Mina !
Lors d'une promenade en bord de mer, Adèle rencontre une femme qui va bouleverser sa vie… entre bonnes et mauvaises rencontres, comment Adèle va changer sa vision des choses? Va-t-elle réussir à faire table rase du passé et enfin pardonner ?

C'est à vous de le découvrir !
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J'ai adoré cette relation entre Adèle et Mina. Une relation saine, forte et d'une complicité sans failles. C'est une relation remplie d'amour, de tendresse et de confidences. J'avoue, cela me fait penser à ma relation similaire avec ma chère mamie.
C'était des moments hors du commun que j'ai passé à leurs côtés pendant ma lecture. Je me suis attachée aux personnages et à ce groupe de théâtre du mardi soir (rire). J'en suis sûre qu'ils nous accueilleront tous les bras grands ouverts !
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Conclusion : Je vous le recommande à 1000% !

Il y eut un une première rencontre avec Adèle. Une rencontre qui marque. Elle a été à « un bus » de rencontrer la faucheuse.

Il y eut un premier voyage vers ses souvenirs. Vers son enfance. Vers sa grand-mère Agustina, qui m'a beaucoup plu.

Il y eut de l'apaisement. Des questionnements. de la peur. Des doutes. Des rires.

Il y eut un nouveau chapitre dans la vie d'Adèle. Elle aime la solitude. Elle dit à haute voix ce qu'elle pense tout bas. le chemin la mène vers diverses personnes (et animaux). Elle a besoin d'ouvrir les yeux. Elle a besoin de creuser dans ses souvenirs.

Il y eut un roman signé par Sophie Rouvier. Un nouveau dévoré comme une promenade pour réfléchir à l'avenir sans oublier le passé et le présent.

Il y eut des moments de partages qui rendent ce roman fort. Encore une fois, je suis conquise par la plume et l'humour de Sophie.

Mal être, routine, raz le bol, Adèle ne va pas très bien...
Un banal accident devient l'élément déclencheur qui la pousse à revenir sur les terres de son enfance après 10 ans d'absence. Mais trouvera-t-elle le courage de pousser la porte de ses souvenirs?

J'avoue, j'ai eu un peu peur au départ... Peur de m'ennuyer, peur de tomber sur du déjà vu, peur des clichés...mais au final j'ai été embarquée par cette histoire douce et poétique.

Un chouette voyage au pays basque qui m'a dépaysé!!
J'ai pris plaisir à suivre son retour au pays.
Au fil des pages on découvre un parcours difficile, on comprend les fêlures, les faiblesses...
Plus rien ne va quand le passé hante notre quotidien...
Des rencontres pour le moins inattendues, l'amèneront à une prise de conscience et la guideront pour prendre sa vie en main en affrontant enfin ce qui l'a fait tant souffrir.
Une quête de vérité difficile mais nécessaire.

Deuil, abandon, maladie, secret de famille... A travers l'histoire d'Adèle, l'auteur aborde des thématiques lourdes mais toujours avec légèreté et bienveillance.
J'ai apprécié la plume fluide, rafraîchissante, touchante et parfois drôle qui nous embarque dans un voyage plein d'émotions.

Les personnages sont drôlement sympathiques et en particulier Augustina, la grand mère joyeuse, solaire, moderne et authentique !!!
J'ai eu un peu plus de mal avec Adèle que j'ai trouvé un poil trop égocentrique 😬 Mais ce n'est qu'un détail !!!!

Coup de coeur pour "Fichtre" mais je n'en dis pas plus, à vous de découvrir #merde #putain 🤣

Bref en résumé, c'est une jolie lecture!!
Une histoire douce, lumineuse et émouvante qui fait du bien !!!

J'ai découvert la plume de Sophie Rouvier et j'ai aimé sa manière d'aborder des thèmes si différents : le mal-être profond, le suicide, la maladie, le deuil, les secrets de famille et l'amitié, l'amour, l'entraide…
Un livre qui aborde tous ces thèmes et plus encore avec douceur, sans pathos.
Un roman bien construit où je n'ai deviné aucune des situations apparues!
Et même si je n'ai pas vraiment accroché avec le personnage d'Adèle, j'ai passé un très bon moment avec Agustina et sa troupe de théâtre. Et découvrir l'histoire de cette famille et les liens qui unissent tous ces amis.

Parfois, il ne faut pas grand-chose pour réaliser que la vie est fragile.
En une fraction de seconde, la vie d'Adèle aurait pu s'arrêter. Un stupide accident, une succession d'événements et peut-être l'envie inconsciente d'en finir. S'impose alors en elle le besoin de se ressourcer. Quoi de mieux que la maison de son enfance, au Pays basque, où vit toujours sa grand-mère pour reprendre racine. Si les odeurs de l'enfance sont les mêmes, elle a du mal à les reconnaître totalement. le monde a continué de tourner durant son absence, même sa pétillante mamie est différente, et tout cela, Adèle a du mal à l'accepter. Peut-être est-il temps pour elle d'affronter le passé pour renouer avec le présent et construire un nouvel avenir dans lequel elle aurait pleinement sa place.

J'avais lu Vous prendrez bien un dessert, publié alors sous le nom de Sophie Henrionnet, et je n'ai pas fait le rapprochement quand je l'ai rencontrée au salon du livre de Bondues. Je lui ai même dit n'avoir jamais lu ses livres... J'ai encore raté une occasion de me taire. C'est promis, au prochain salon du livre, je me préparerai un peu plus... En fait non, je n'en ferai rien, car j'aime l'imprévu des rencontres.

Il y a des événements qui bouleversent tout le quotidien bien lisse, voire insipide, qu'on s'est construit. Il y a des rencontres qui chamboulent tout. On s'efforce de construire des murailles impénétrables autour de notre existence par peur de souffrir, et puis une personne ouvre en grand les rideaux, des flots de couleurs éclatent et un jour le beau semble bien plus beau. On apprend à faire la paix avec son passé, on fait le deuil de ce qui n'est plus pour jouir de ce qui est bien réel. Si la lune est difficile à décrocher, le soleil est souvent plus proche que ce que l'on croit.

Merci Sophie Roulier d'avoir créé le personnage éclatant de bienveillance qu'est Agustina. J'ai aimé ce personnage au-delà de ce que je peux écrire ici.