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EAN : 9782362317507
512 pages
Fibs (04/10/2023)
4.16/5   487 notes
Résumé :
Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d'un de ses meilleurs amis... un meurtre qu'il n'a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l'a fait condamner. Le commissaire Colborne prend sa retraite ; mais il veut savoir ce qui s'est réellement passé, dix ans plus tôt.

A l'époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (105) Voir plus Ajouter une critique
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Aujourd'hui on lit, « If We were Villains » – de M. L. Rio (USA – On l'applaudit pour son Premier Roman) - 2017 – Titan Books LTD --
Plaisir de découvrir une plume féminine et assez jeune.
Je m'excuse pour ce style de critique un peu « particulier » que j'essaie en ce moment. A base de citations des passages les plus pertinents de la première moitié, donnant ainsi plus de parole à l'auteur et moins à mon ressenti personnel… J'espère que ça vous plaira.
« Assis, les poignets menottés à la table, je songe : S'il ne m'était pas interdit de dire les secrets de ma prison, je ferais un récit dont le moindre mot te ravagerait l'âme. le garde posté près de la porte m'observe fixement, comme s'il attendait quelque chose. »
« — Oliver, ce n'est pas le fait de punir quelqu'un qui m'intéresse. Plus maintenant. Une peine a été purgée… et c'est déjà trop rare de voir ça, quand on fait ce boulot. Mais je n'ai pas envie de rendre mon tablier et de gâcher dix années de plus à me demander ce qui s'est vraiment passé, à l'époque. »
« Répondez-moi franchement, dit-il. Ça vous arrive de regarder le plafond, allongé dans votre cellule, en vous demandant comment vous avez fait pour atterrir ici ? de ne pas réussir à dormir, obsédé par la pensée de ce qui s'est passé ce jour-là ? »
Y a rien que je n'apprécie plus qu'une bonne punchlines qui à elle seule te fait lire les dix prochaines pages.
« — Elle est plus tenace que nous. C'est peut-être pour ça que Gwendolyn s'amuse à la torturer.
— Juste parce qu'elle est assez forte pour tout encaisser ? m'exclamai-je en jetant mes propres habits en tas sur le sol. C'est de la cruauté.
Il haussa les épaules.
— C'est Gwendolyn. »
Des Teen font du théâtre (Bedo, alcool, amitié et amour)… Je ne suis ni Théâtreux ni Teen… Je préférais l'histoire sur le relâché de prison juste avant… Ils se parlent de qui pourrait jouer tel personnage, inversent les rôles, etc…
C'est vraiment porté sur le Théâtre.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Plongez dans ce one-shot thriller Dark Academia à la narration déroutante.

L'histoire se divise en cinq actes, chacun entamé par un prologue succinct. Vous découvrirez la version adulte d'Oliver, notre protagoniste désormais libre après avoir purgé sa peine de prison. À la demande du commissaire Colborne, chargé de l'enquête qui l'avait incriminé à l'époque, Oliver revenant sur les lieux du crime, révèlera ce qui s'est réellement produit dix ans plus tôt au sein de Dellecher, ce conservatoire élitiste, lors de sa quatrième année d'étude, lui qui rêvait de devenir comédien.

Dès le premier acte, j'ai été hameçonné tel un poisson, par cette histoire qui se déploie comme une tragique pièce de théâtre. Les sept étudiants, tous passionnés par Shakespeare et rêvant de briller sur les planches, se retrouvent pris au piège, oscillant entre réalité et fiction , au sein de ce campus à l'architecture gothique.

L'amitié qui les liait de manière inébranlable s'érode lentement. Et cette division est l'oeuvre d'un protagoniste : Richard ! Il incarne le mâle dominant, l'homme toxique à la présence imposante et au caractère écrasant. Il est l'étoile montante destinée à un brillant avenir dans les rôles les plus prestigieux. Son physique, son charisme et sa confiance en soi suscitent admiration et jalousie. L'autrice a fait un travail remarquable de caractérisation autour de cet "antagoniste", qui se révèlera être l'un des personnages les plus mémorables de l'histoire.

J'ai secrètement ressenti de la peur à son égard en observant ses actions, ses paroles et ses comportements abusifs envers ses camarades sur la scène ou en dehors. Au début, il était tolérable, mais peu à peu, il sombrait dans un délire paranoïaque exacerbé par l'alcool, perturbant constamment l'harmonie au sein du groupe. L'atmosphère qu'il instaurait était malsaine, comme si chacun de ses mots était empreint de malveillance. Cependant, je me suis souvent demandé, lors de ma lecture quelle pouvait être l'élément déclencheur de son comportement. D'où venait cette violence ? D'où venait cette colère envers ses amis ? Peut-être avait-il caché des problèmes personnels ? Ce changement d'humeur, était si brutale que j'étais désireuse d'en connaître la cause. J'avais l'impression d'avoir manqué une étape cruciale dans son obscure évolution.

Le changement d'atmosphère entre l'acte 2 et l'acte 3 devient singulièrement macabre. En effet, avoir été témoins de la mort d'un ‘ami' et être contraints de dissimuler ce crime (non-assistance à personne en danger), pèse lourdement sur la conscience de nos protagonistes, qui, jusqu'alors, n'avaient pas été confrontés à de tels dilemmes moraux. Ils se voient obligés de se prêter mutuellement assistance pour établir leurs alibis et maintenir la fragile cohésion du groupe, tandis que l'enquête suit son cours et que chaque individu présent sur le campus est considéré comme suspect.

Dès lors, nos 5 théâtreux tourmentés et tourmentants, doivent continuer d'interpréter les pièces de Shakespeare (choix judicieux de l'autrice d'avoir choisi les + emblématique, pour que la majorité du lectorat saisisse les références), dans le cadre de leurs cursus scolaire lors de leurs ateliers/répétitions/représentations mais également face aux forces de l'ordre, sans laisser transparaître la moindre culpabilité.

Une question demeure toutefois persistante, créant un climat de méfiance : Qui, et pourquoi ? Cette interrogation centrale ne m'a pas paru difficile à élucider, car dès le début, en cernant la personnalité et le caractère d'Oliver ainsi que ses rapports avec les autres protagonistes, il devenait évident qu'il serait prêt à se sacrifier, pour une seule et unique personne.

La véritable surprise qui a failli me pousser à jeter mon livre par la fenêtre, le déchirer en morceaux, le passer au mixeur, l'offrir à mes chiens comme jouet, c'est le dénouement ! Jamais une conclusion ne m'avait laissée dans un état de sidération, de destruction interne et de frustration aussi immense, j'étais en larmes devant mon bouquin.

Lors du dernier chapitre, dernière page, dernier paragraphe. Il faut lire entre les lignes et interpréter la fin comme on le souhaite. Pour ma part, je garde, espoir et imagine un avenir paisible pour Oliver et ??????? !

En Bref : L'oeuvre de M l'Rio est une véritable danse littéraire, où les personnages se meuvent au rythme des tragédies, insufflant une atmosphère shakespearienne au récit. Nous sommes immergés avec passion au coeur des états d'âme, les plus tumultueux : la jalousie, les querelles enflammées, les amours dévorants, l'angoisse de l'échec, une compétition malsaine, la culpabilité, les mensonges et les secrets.

À tous les lecteurs/lectrices qui cultivent une passion pour les mots, la poésie, le théâtre, ce livre vous est destiné.
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Du théâtre, de l'alcool, un meurtre, des amours passionnées, une peine de prison, un secret.
Un cocktail qui a bien fonctionné pour moi, puisque dévoré en quelques jours je l'ai. Maître Yoda, sors de ce clavier !
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If we were villains est le récit d'une confession, d'une tentative de mettre en mots la passion qui a régi notre petit groupe d'étudiants en ces années de représentations théâtrales.
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Déjà, mention spéciale pour ces personnages qui réussissent à porter leurs stéréotypes au delà du stéréotype.
Bizarre cette analyse ? Pas tant que ça :
A force de dire à quelqu'un qu'il est un crétin, il finit par se comporter comme un crétin. (Coucou Perceval de Kaamelott ! Tu n'es pas un crétin, tu es un grand chevalier, nous on t'aime ! Fin de la digression.)

Ici c'est cette idée qui est posée sur le papier : à force de se voir affilier les mêmes rôles à longueur de temps, les héros se fondent dans leur personnage, et ce qui était un trait de caractère certes présent en eux s'en retrouve exacerbé, au point d'occulter le reste...
Mais les gens, quand ils sont vrais, ne sont pas limités comme le sont les stéréotypes utilisés au théâtre (ou dans les romans), ils sont plus complexes, ils sont pluriels, ils ont droit à l'évolution.
Et finalement, quelque chose qui aurait pu passer pour simple (la disposition des perso) s'avère plus travaillé que prévu, et amène à la beauté du roman ci nommé, et finalement, le sujet.
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Alors je suis d'accord avec les détracteurs : il ne se passe pas grand chose.
Si vous êtes en quête d'une lecture qui décoiffe, avec du sang qui éclabousse les murs et des explosions, passez votre chemin.
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Mais pour dire vrai, je n'aurais pas lu les critiques négatives pointant ce fait que je ne m'en serais pas rendue compte.
A-t-on besoin d'actions pétaradantes pour en prendre plein les mirettes ? Pour apprécier la beauté du verbe, de l'ambiance, du lieu et du son ?
Pour moi, la réponse est non.
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J'ai adoré prendre mon temps, flirter avec les mots de Shakespeare, attendre que les perso se dévoilent et découvrir le château. (Oui, le château ! Ami de Poudlard, de Dracula ou des Highlands, vous n'aurez pas le piquant magique du premier, non plus le piquant sanglant du second, et encore moins le piquant du kilt du troisième, mais les vieilles pierres, oui, ça vous aurez ! Avec la bibliothèque immense et ses meubles en bois lustré, une foultitude de canapé douillets, un feu de cheminée et l'heure du thé !)
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Alors oui, on y trouve un décorum parfait propre à l'imaginaire, mais quel joie de le voir se craqueler au fil des pages ! Quelle joie de réfléchir sur la notion de culpabilité et quelle joie d'entrer dans les coulisses d'un monde somme tout particulier ! Quelle profondeur quand on part explorer la psyché humaine avec des personnages si cassés qu'ils préfèrent la compagnie des mots à celui du monde...
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Je me suis laissée bercer par Shakespeare et je me suis laissée prendre au jeu (théâtral) et c'était très bien ainsi.
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J'ai vu beaucoup de très bon avis sur ce récit vanté comme un dark academia, quand je vois la mention thriller psychologique sur ce livre, je manque de m'étouffer, des personnes ayant déja lu des thrillers psyschologique peuvent-ils seulement pensé que ce livre en fait partie?

Dans cette lecture je me suis ennuyée de bout en bout, quand j'ai vu qu'il était question de quelqu'un sortant de prison après des années d'enfermement je me suis dit chouette enfin un peu de rythme dans ce récit, malheureusement ce ne fut pas le cas.

Il y est question beaucoup de théâtre et de Shakespeare mais la plume est tout sauf fluide et agréable à lire, j'ai trouvé le style pompeux, je n'ai eu aucun affect pour aucun des personnages.

Je crois sincèrement ici qu'il s'agit de ma lecture la plus indigeste et avec laquelle j'ai le plus perdu mon temps cette année, je suis souvent dubitative devant les recommandations des réseaux sociaux cependant quelques belles surprises peuvent arrivées, ce ne fut pas du tout le cas ici.



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De quoi ça parle ?

Lever de rideau : scène d'ouverture. Oliver sort de prison après dix années passées à expier un crime qu'il n'a peut-être pas commis. le commissaire en charge de son enquête à l'époque n'a jamais été convaincu de sa culpabilité, mais son jeune accusé, en véritable martyr shakespearien n'en a jamais démordu. À présent, de l'eau a coulé sous les ponts et le détective Colborne part à la retraite : il vient réclamer son dû, la vérité. Voici venue l'heure fatale de la pièce tragique car maintenant que Colborne n'a plus aucune influence sur cette affaire, Oliver accepte de lui livrer son histoire, ou pourrait-on dire, la mise en scène qu'a toujours été son existence.

***

Ils étaient sept, tous un archétype de théâtre :

Richard : le meneur, le chef
Meredith : la femme sensuelle
James : le bon
Wren : l'ingénue
Alexander : le méchant
Filippa : le bouche-trou ; dans un rôle tantôt féminin, tantôt masculin, elle comblait les vides en assumant les rôles secondaires moins importants
Oliver : le passe-partout, le non-genré qui, comme Filippa, était condamné à errer dans les limbes inextricables des petits rôles secondaires, voire tertiaires

Ils étaient sept, proches, très proches… trop assurément – je dirais comme les doigts d'une main si seulement nous possédions sept doigts. Bref : reprenons… – et tous étudiants dans une école d'art élitiste qui garantissait, sous réserve de l'obtention du diplôme, de vous ouvrir les portes dans tous les domaines du monde artistique concerné (théâtre, philosophie, arts plastiques, musique, etc.).

Mais une place dans une telle école ne s'obtient pas sans efforts : il faut être compétitif, assidu et impitoyable.

Alors Richard, Meredith, James, Wren, Alexander, Filippa et Oliver, étudiants en dernière année de théâtre, sauront-ils faire face à la pression ? Comment réagiront-ils aux embuches si, par exemple, leurs professeurs décident d'inverser tous les rôles auxquels ils sont habitués et d'organiser une pièce de théâtre complètement chamboulée. Juste pour rire bien sûr. Un héros tragique n'échappe jamais à son destin et tandis que les tensions montent, un crime est commis. Les amis restants s'en sortiront-ils indemnes ? Beaucoup de choses peuvent encore se passer jusqu'au dénouement de cette pièce macabre ; des personnes peuvent finir en prison comme Oliver. le meurtrier sera-t-il démasqué ? Doit-il l'être ? Hâtez-vous ! Toutes ces questions devront être résolues avant que le rideau ne tombe à nouveau…

Mon avis :

Parmi les romans non traduits relevant de la Dark Academia, If We Were Villains de M. L. Rio est sans doute l'un de ceux qui fait/a fait le plus parler de lui : sa sortie a donné lieu à beaucoup de publicité et il a remporté un grand succès. On en vantait l'amour de la langue et le côté poignant de son récit.

Pourtant, j'ai été déçue. Selon moi, l'auteure a fourni le service minimum, l'effort strictement nécessaire à la construction d'un roman qui puisse tenir la route. Autrement dit : des personnages à peu près crédibles, qui nous font ressentir quelques émotions (mais pas trop), et une dose de mystère censée pousser le lecteur à poursuivre sa découverte de l'ouvrage.

Toutefois, il m'a semblé que rien de nouveau n'avait été amorcé : les personnages et les relations qu'ils entretiennent, bien qu'apparemment violentes et intriquées, sonnent creux. Les émotions et les passions, qui règnent et dominent le récit, partent dans tous les sens et n'ont aucune réelle signification.

La langue est fleurie et plutôt jolie mais, au fond, le quart du roman ne fait que reprendre mot pour mot des paragraphes entiers des pièces de Shakespeare.

En soi, le livre ne se détache guère du roman policier : crime avec victime dont l'identité n'est pas révélée (on sait que l'un des personnages sera tué, mais lequel ?), héros incriminé à tort et récit rétrospectif permettant d'identifier le véritable coupable. de plus, je me suis rendu compte au cours de ma lecture que, comme le genre de la Dark Academia est destiné aux lecteurs de la Young Adult (ce qui est relativement logique étant donné que toutes les intrigues se déroulent dans un cadre scolaire mettant en scène des étudiants entre 18 et 25 ans), ceci peut avoir des conséquences pernicieuses sur le récit : dans If We Were Villains, l'auteure met en scène les fameuses « quêtes d'identité » personnelles, émotionnelles, sexuelles, etc. qu'elle exploite jusqu'au ridicule. Tout geste ou action anodine sont amplifiés et distordus afin de générer de nouvelles crises existentielles

Pour conclure, If We Were Villains est un roman qui se lit bien, avec un style précieux et fluide. Cependant, je n'y ai rien trouvé qui casse trois pattes à un canard.

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2021/08/08/if-we-were-villains-de-m-l-rio/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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critiques presse (1)
Syfantasy
11 octobre 2023
Ces étudiants agissent comme les personnages qu'ils incarnent, citant Shakespeare à tout bout de champ [...]. Par conséquent, ils ont parfois des réactions aberrantes par leur immoralité, se rendant tous complices du meurtre de l'un des leurs.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
Je tentai de parler mais aucun son ne sortit : il s’était perdu dans le vacarme des souvenirs qui m’encombraient l’esprit.
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Le temps suit diverses allures avec diverses personnes.
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« 𝑩𝒊𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕, 𝒋𝒆 𝒎'é𝒕𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅é 𝒔𝒊 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 é𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒇𝒍𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒕é, 𝒐𝒖 𝒔𝒊 𝒄'é𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒍'𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆. »

Le première chose qui me vient l’esprit pour décrire cette lecture est : troublante .

Elle nous emporte dans une ambiance étrange , à la intrigante et angoissante.
La frontière entre le personnage et l’être humain se confond au point de ne plus savoir si les actions sont commises par leurs jeu d’acteur ou bien soumis à leurs propre volonté .

Oliver qui est le personnage principal de son histoire nous délivre enfin les secrets qu’il a gardait pendant ces dix ans de prison.

L’histoire basculent entre les révélations du présent et les flashbacks du passé pour arriver petit à petit au soir ou tout à basculé.

Par moment on peut trouver que l’histoire traîne un peu en longueur , notamment à cause des nombreux dialogues en vers ( très Shakespirien ) qui est leurs secondes langues .
J’ai moi même éprouvé ce sentiment mais je dois avouer que sans cela il m’aurait été impossible de comprendre comment ils en arrivent à ce point de non retour .

Entre amitié , amour et ambiguïté , cette petite troupe de sept acteurs n’ont malheureusement pas réussi à m’émouvoir, leurs excentricités m’ont dépassées bien souvent .
Heureusement l’intrigue et l’enquête criminel sont les deux choses pour lesquelles je me suis senti très impliqué et qui m’a permis de terminer ma lecture sans mal .

Je ne dirais pas que je n’ai pas apprécié ma lecture étant donné que j’avais envie de connaître leurs histoires et leurs secrets mais elle ne me laisse pas un souvenir transcendant non plus .

À vous de vous faire votre propre avis évidemment..

Du livre aux larmes

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« — Elle est plus tenace que nous. C’est peut-être pour ça que Gwendolyn s’amuse à la torturer.
— Juste parce qu’elle est assez forte pour tout encaisser ? m’exclamai-je en jetant mes propres habits en tas sur le sol. C’est de la cruauté.
Il haussa les épaules.
— C’est Gwendolyn. »
Commenter  J’apprécie          130
Les acteurs sont, par nature, instables ; des créatures alchimiques composées d’éléments explosifs… l’émotion, l’amour-propre, la jalousie. Quand on les chauffe et qu’on mélange, il arrive qu’on obtienne de l’or. Et parfois… un désastre.
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Video de M. L. Rio (1) Voir plusAjouter une vidéo
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