Le grand méchant renard

GRRAOUUU !! Qui a peur du Grand Méchant Renard ?

Ben... euuuhh... personne...
Faut dire que « Maître » Renard sous son arbuste recroquevillé, avec ses graou moins effrayants que des ronronnements de chaton, ne parvient même pas à faire sursauter un moineau perché. Il serait plutôt du genre à se faire déchiqueter la truffe à coups de bec pour avoir traité l'oisillon de « fils de coucou dégénéré ». La honte de sa race, quoi.
Et donc, faute de volatiles, Renard mange des navets. Mais bon, un renard vegan, ça fout quand même un peu la gêne, alors il ramasse son courage à quatre pattes et va se faire coacher par Loup, un vrai dur, celui-là.
Las, le cas est désespéré, et pour enfin arriver à manger une bonne poule au pot, il faut passer au plan B : à défaut d'attraper la volaille de la ferme voisine, on attrapera ses oeufs... Ni une ni deux, Renard s'exécute, et pour une fois, réussit sa mission.
« Oui mais...comment faire éclore les poussins ? » demande Renard.
« Bah... faut couver les oeufs, tiens », dit Loup.
« Ah... »
Voilà Renard non pas marchant, mais assis sur des oeufs. Pas très glorieux, tout ça, pour un Grand Méchant Renard. Et ça ne s'arrange pas à la naissance des poussins, qui croient dur comme fer que Renard est leur mère. Et ça s'aggrave encore quand Renard, converti malgré lui en mère poule le temps que les poussins engraissent, finit par s'attacher à ses rejetons adoptifs et se retrouve coincé entre un Loup affamé et son instinct « maternel ». Seule solution : rendre les poussins à leur poulailler, dans lequel s'est entre-temps organisé un club d'extermination des renards, animé d'un désir cruel et hystérique de vengeance...

Quel bon moment de lecture que cette BD, aux dessins si expressifs ! Elle vous colle un sourire aux lèvres de la première à la dernière vignette. Renard est un pleutre maladroit et pathétique mais on s'attache à lui autant qu'il s'attache à ses poussins.
Un ton décalé, drôle et tendre, avec en plus un clin d'oeil au dévouement (voire à l'esprit de sacrifice) maternel, et un petit message de tolérance. Un peu de douceur et de légèreté dans un monde qui n'en montre pas assez...:-)

J'avais bien sûr entendu parler du phénomène « le grand méchant renard » lors de sa sortie, mais j'avoue que je ne suis plus tellement attirée par les bandes dessinées depuis quelques années. J'ai donc laissé passer. Et puis le film d'animation a commencé à faire parler de lui. Mon frère m'en avait même touché deux mots et j'avoue que je suis ses conseils les yeux fermés. du coup, lors de mon dernier passage chez mon libraire, j'ai pris la BD.

Je m'attendais à des suites d'histoires courtes dans le genre des bandes dessinées humoristiques et j'ai été agréablement surprise de voir que l'auteur a préféré nous raconter une histoire de A à Z. Un choix pertinent qui appuie beaucoup plus l'histoire et son déroulement. On prend le temps de voir l'évolution de notre héros, on s'attache beaucoup plus facilement. le rythme est aussi très bon. Il y a quelques sauts dans le temps mais cela évite de trop s'attarder et de perdre l'intérêt pour l'intrigue.

L'histoire est d'ailleurs très amusante. Je savais à quoi m'attendre mais il n'empêche que j'ai passé un bon moment. J'ai particulièrement apprécié la lecture à deux niveaux, qui permet de toucher un plus large public. Les personnages sont drôles et attachants, les situations rocambolesques, le texte percutant, mais en même temps, il y a la difficulté d'être parent, apprendre à apprécier les différences, s'accepter tel que l'on est… Des petits messages qui toucheront peut-être plus les plus grands mais qui permettront aussi un dialogue avec les plus jeunes.

Un petit mot sur les personnages. Mis à part les poules que j'ai trouvé détestables, j'ai adoré tous les autres. Une jolie palette avec des caractères pas toujours flatteurs mais qui donnent tout leur charme aux protagonistes.

La mise en page est aussi au top. Très aérée, il n'en reste pas moins que l'émotion passe. On va à l'essentiel avec une expressivité très bien travaillée. le design sort aussi de l'ordinaire. le genre aquarelle sans trop de détails est juste parfait. Je trouve que cela donne un côté naturel, animal qui se prête à l'environnement et aussi à l'histoire. Pas de chichi.

En bref, je comprends l'engouement et j'irai voir le film ne serait-ce que pour prolonger l'expérience.

Le Grand Méchant Renard est bien embêté... Malgré ses expéditions répétées dans la ferme voisine pour effrayer les poules et trouver de quoi agrémenter ses repas ordinairement constitués de pauvres navets, personne ne le prend au sérieux. Ni la poule caractérielle qui lui met une véritable raclée à chaque fois qu'il pointe le bout de son nez dans son poulailler. Ni le chien de garde paresseux censé protéger la-dite ferme. Ni le cochon faisant office de jardinier, ou le lapin du coin, ou même les moineaux des environs. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé ! Mais même les conseils de son voisin le loup n'y font rien : le Grand Méchant Renard n'a de méchant que le nom ! Bien décidé à s'imposer malgré tout comme prédateur, l'animal met au point un nouveau stratagème : voler des oeufs et élever lui-même les poussins dans la peur du terrible Grand Méchant Renard ! Benjamin Renner signe avec ce roman graphique un vrai petit bijou plein d'humour et d'inventivité. Car bien évidemment les choses ne vont pas se passer comme prévu... Premier atout : des dessins simples mais qui sortent de l'ordinaire et qui rendent aisé l'attachement du lecteur pour les personnages, à commencer par ce petit renard qui se découvre un véritable instinct maternel pour les trois poussins kidnappés.

Difficile de ne pas s'amuser des raclées assénées au pathétique chasseur, mis KO aussi bien par un loup que par une poule en furie ou un moineau. Difficile aussi de ne pas sourire de ses vaines tentatives pour se montrer indifférent aux élans d'affection de ses poussins adoptifs qui l'amadouent à coup de câlins, bisous, pleurnicheries et adorables déclarations d'amour en chanson. Les dialogues sont eux aussi désopilants et feront tout autant travailler les zygomatiques du lecteur. La force de l'ouvrage est qu'il a l'avantage de pouvoir être compris et apprécié aussi bien par de jeunes lecteurs que par un public d'adultes : les plus petits se raviront des expressions rigolotes adoptées par ces animaux anthropomorphes au comportement souvent peu conforme à leur réputation ; quant aux adultes, ils ne manqueront pas de relever le traitement subtil par l'auteur de certains thèmes de société comme l'éducation, la monoparentalité, l'identité et bien sûr la maternité. A noter qu'une édition spéciale a dernièrement été publiée à l'occasion des fêtes et qu'on y trouve une histoire inédite (« Il faut sauver Noël ») mettant en scène certaines des personnages du roman graphique. Un récit d'une quarantaine de pages lui aussi très réussi et qui nous rappelle l'importance de préserver la magie de Noël.

Benjamin Renner signe avec « Le Grand Méchant Renard » un joli conte animalier dont il serait dommage de passer à côté sous prétexte que l'intrigue et les personnages mis en scène paraissent davantage réservés à un public plus jeune. Une lecture idéale pour se mettre de bonne humeur !

J (euphorique): - J'ai trouvé !
F: - Tu as trouvé quoi ?
J : - le cadeau de C.
F : - Et donc ?
J : - Ça s'appelle le Grand Méchant Renard
F : Fou rire. C., la quarantaine, n'étant soit disant plus en âge d'apprécier les histoires de renard, loup et autres bestioles.
J (désemparée) : - Mais si, si, je te jure, il y a des super critiques sur babelio. Les adultes adorent.
F : - Ahahah
Bravant tous les préjugés, J. commande le livre. Verdict : en fait C. l'a déjà, aime beaucoup et du coup l'offre en retour à J.
Bilan : cadeau = catastrophe / le grand Méchant Renard = Une réussite.

Alors voilà,c'est l'histoire d'un renard qui voudrait être méchant mais qui n'y parvient pas.Et puis, il y a le loup, qui lui,est un vrai méchant.Et enfin,il y a les poules (pas si gentilles que ça), les poussins et le chien de garde qui ne s'investit,mais alors pas du tout, dans son job! Mais finalement,le renard n'a pas tant que ça envie d'être méchant,il a juste faim; et lorsqu'on manque de l'essentiel on peut se laisser manipuler par les méchants.Et c'est cette triste aventure qui nous est contée avec une fin qui laisse notre petit gentil renard dans la faim! mais nourri de tant d'amour qu'il n'y pense plus!
J'ai beaucoup aimé l'histoire, la bouille de tout ce petit monde, les répliques ,l'humour qui s'en dégage mais aussi la tendresse!
Si je deviens grand mère, je lirai un petit morceau chaque soir à mes petits enfants en me régalant!!!

♪ "Promenons dans les bois,
pendant que le renard n'y est pas
Si le renard y était ...
il nous ferait bien marrer !" ♫

Ce renard là a tout pour plaire : maladroit comme pas deux, loufoque et gentiment pétochard, faux-méchant mais vrai coeur tendre : impossible de ne pas craquer ! Chacune de ses incursions dans le poulailler est l'occasion d'une bonne partie de rigolade, et se solde immanquablement par un échec cuisant.
Un jour toutefois, sous les conseils malveillants du loup, son vilain mentor, notre Pierre Richard des sous-bois réussit miraculeusement à s'emparer de trois oeufs. C'est le début d'une chouette complicité entre le "redoutable" prédateur (infiniment plus risible que nuisible !) et les trois petits poussins (trop mignons, au demeurant) qu'il avait prévu de dévorer.
Le reste de la ménagerie est tout aussi poilante, du chien de garde pantouflard au lapin crétin, sans oublier les furieuses galinacées et leur "club d'extermination des renards", ou le gentil cochon cultivateur de navets, offerts gracieusement à mister Renard puisque celui-ci est incapable de se sustenter seul...

Voilà donc une basse-cour joyeusement délurée, et une fable pleine d'humour et de légèreté, très joliment illustrée dans les tons pastels et pas cucul pour deux sous ! Les trognes de nos amis les bêtes sont très expressives, leurs réparties sont toujours amusantes et les situations, pourtant rocambolesques, dépassent la simple cascade de gags : on peut aussi y lire entre les lignes quelques petites leçons de tolérance et de vie en collectivité.
Le dessin est très agréable, les pages sont aérées, sans bulles et sans bordures, et le texte va à l'essentiel : nous faire rire !

Le Grand Méchant Renard, c'est du Tex Avery à la française ("Cocorico !" pour rester dans le thème), plus fin et plus sobre - en un mot meilleur ! - que le cartoon made in USA.
Un vent de fraicheur et un scénario de qualité, pour une super BD à dévorer à tout âge et sans modération !

Cette bande dessinée est ce que j attend d'une bande dessinée:être étonné par le sujet,le dessinateur et la composition de l'ouvrage.Ici pas de cases,pas de bulles et cela apporte quelque chose en plus à ces dessins que l'on pourrait croire naïfs.Un drôle de roman de Renard .....Lu à la bibliothèque municipale il y a quelque temps,le plaisir de l'avoir dévoré fut si fort que je n'ai pas résister à l'avoir dans ma collection ,l'éditeur ayant ressortit une édition augmentée de l'ouvrage avec une seconde histoire tout aussi décapante!!!

J'ai moi aussi lu ce roman graphique que l'on voit beaucoup et partout depuis quelque temps et je dois avouer que j'ai passé un bon moment.

Renard est un prédateur mais le problème de celui-ci est qu'il n'a aucun charisme et il ne faut vraiment peur à personne, preuve en est le poulailler qu'il essaye d'attaquer régulièrement et ou les animaux de la ferme le maîtrise avec une facilité déconcertante.

Un jour après une énième tentative raté Renard va tomber sur un vrai prédateur en la personne de Loup qui va vouloir faire de lui un vrai méchant, il va donc lui confier une mission simple ramener des oeufs du poulailler.

Renard ne s'attend pas à la suite qui l'attends suite à ce simple vol et surtout il espère toujours devenir un grand méchant et un super prédateur.

Mais la tâche s'avère plus compliqué que prévu pour Loup, un roman graphique qui parle autant au grand qu'aux petits avec ce Renard totalement à la ramasse mais tellement attachant au final.

Une jolie découverte.

Le grand méchant renard n'est pas si méchant ... on se demande même si c'est un renard ... d'autant que les petits renards ressemblent à des poussins ... des poussins qui deviendront des poules,ce qui fait très peur ... même au loup ... et je passe sur les animaux de la ferme dont le chien de garde ... qui se garde bien ... de faire son travail ... Perdez vos certitudes et dévorez cette BD !

Bon, ce joli bouquin, bd, manga, ne m'était pas destiné à l'origine.
C'est le cadeau d'anniversaire pour mon grand méchant loup à moi.
On a de la chance à la maison, le grand méchant loup et sa poule (moi-même, en personne) on a élevé une portée de petits malins qui nous offrent pour les Noël et chaque anniversaires, les bédés, les mangas, les bouquins qu'eux mêmes liront tranquillement avachis dans la balancelle déglinguée du jardin, cet été.
P'tits malins va !
Pour en venir au Grand méchant renard, je vous le conseille, on le lit avec un sourire con aux lèvres, on ricane de la bêtise sommes toute bien humaine d'un chien de ferme fainéant, d'une poule qui psychote, d'un lapin crétin, d'un cochon grognon, d'une bande de poussins adorables qui rêvent de bouffer de la poule, d'un loup qui ressemble à Poutine et... bien sûr de la honte de la forêt, costaud comme une huître, avec un charisme de limace séchée dans un pot de sel, aussi féroce qu'une tortue anémique à la retraite(c'est pas moi qui le dit c'est le loup), j'ai nommé:
Le grand MECHANT renard ! GRAouUUU (tousse t-il))
Il va avoir l'idée, poussé par le loup, d'enlever des oeufs de poules, afin de gober les petits dés la sortie de la coquille, le plan sans risque aucun, pour un renard qui se fait botter les fesses par une bande de poules hystériques et syndiquées dés qu'il met le bout d'un coussinet sur la barrière de la ferme, va rapidement tourner au cauchemar pour le renard.
C'est terrible trois poussins, ça peut faire de sacrés dégâts autant psychologiques que physiques, demandez au renard, il vous en dira des nouvelles...
De l'aquarelle, un trait pointu et très expressif, une mise en page agréable et un texte d'un humour ravageur,.
C'est le nouveau roman de renard.
Graouuuu (tousse t-il)