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4,21

sur 1490 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des lecteurs U.
Je n'avais jamais lu cette autrice.
Malheureusement ça ne l'a pas fait

Malgré le thème très intéressant et bien traité, je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans le récit.
J'ai vraiment peiné à aller au bout de ma lecture.
Tout se mélangeait dans ma tête entre les personnages et les histoires.
Je pense aussi un manque de concentration pendant la lecture.

Une lecture que je n'ai pas pu apprécier autant qu'elle l'aurait mérité.

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Je suis déçue par cette lecture, j'en attendais peut-être trop vu les bonnes critiques ! Dans le même registre j'ai lu "La Carte Postale" d'Anne Berest, que j'avais beaucoup aimé. Ici trop d'histoires dans l'histoire, le fil conducteur n'est pas clair, le récit passant d'un personnage à l'autre, on doit chaque fois se remémorer qui est ce personnage, le fils ou le frère d'un tel... C'est déroutant. Dommage le sujet traité étant intéressant !
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Je viens de finir ce roman de Gaelle Nohant Ce n'est pas un mauvais livre , le sujet ne le permets pas mais cela reste confus à mes yeux.
Les personnages sont attachants mais la construction ne m'a pas convaincue.
Peut être ai je trop lu sur le devoir de mémoire, sur la difficile reconstruction après la Shoah, ces parts de vie brisées , perdues à jamais qu'on ne doit jamais oublier
peut être est ce à cause de ce PLUS JAMAIS qui ressurgit dans notre quotidien depuis le 7 octobre dernier
il a y des passages touchants , tellement justes qu'ils résonnent en nous comme une infime part de vérité sur l'indicible, ces petits papiers , ces milliers d'objets qui ont perdus leurs propriétaires , ces voix réduites au silence au seuil d'un destin sauvagement assassiné ou qui miraculeusement survivent et n'osent parler après guerre.
J'ai été au bout , les enquêtes sur ces objets nous montrent l'ampleur des pertes, les opportunités pour certains dans bien des pays ( les spoliations ne concernent pas que les collectionneurs nantis combien de maison, terrain , entreprise...) les découvertes sont toujours un basculement pour ceux qui les vivent et ne s'y attendent pas
je regrette que cela soit romanesque , il y a tant de témoignages réels dont on aurait pu s'inspirer
Cela dit , je reste mitigée.

















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Ce roman donne envie pour son rôle historique : expliquer l'International Tracing Service. Vous n'en avez jamais entendu parler ? Moi non plus. Pourtant, c'est passionnant et nécessaire.

Nous suivons Irène qui y travaille depuis des années. Elle est chercheuse d'individus. Ceux qui ont été happés par la tuerie nazie, ceux dont les enfants cherchent des réponses aujourd'hui. Irène dédie sa vie à son métier, malgré sa vie de famille. Elle accepte une nouvelle mission, celle de remettre des milliers d'objets détenus par le centre aux familles des victimes. Pour cela, il faut dépoussiérer des centaines de dossiers, des centaines d'histoire personnelle.

Nous l'accompagnons donc, dans cette aventure touchante. J'ai été ralentie par quelques longueurs. Je dois dire que l'histoire du centre m'intéresse plus que les histoires individuelles en elle-même. Dès qu'il y avait des faits sur la création, les enjeux de l'époque et son organisation, j'étais captivée. Je suis frustrée qu'il n'y en ait pas eu plus !!!

J'étais moins motivée par la mission principale d'Irène ... C'est triste mais j'aurais voulu que l'on passe plus de temps sur les missions premières de ce centre. Bref. Je n'ai aucun regret d'avoir lu ce livre, il est bien ! Malgré le travail de l'autrice pour nous faire découvrir un pan passionnant de l'histoire, j'avais envie d'en savoir davantage !
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Le point de départ de ce roman est intéressant, et j'avoue que j'ignorais tout à fait l'existence de l'International Tracing Service. On sent que l'auteur a fait un très gros travail de documentation que je ne peux que saluer, mais j'ai été très gênée par le personnage d'Irène et l'aspect romanesque un peu trop cousu de fil blanc. le mélange des genres est quelque chose de très délicat, et ici je ne le trouve pas réussi.
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Juif, enquêtes, famille.
Irene travaille pour un organisme "International Tracing Services" qui sert à restituer des objets aux familles des victimes de la Shoah. C'est un travail titanesque. C'est une femme qui donne corps et âmes pour ce travail. Elle laisse de côté sa vie de femme (divorcée) et de mère et elle s'en veut.
J'ai appris encore des choses avec cet organisme sur cette période mais la structure du roman ne m'a pas convaincu.
Je n'ai pas eu d'empathie pour Irène et je me suis sentie parfois un peu perdue.
Un livre en demi-teinte qui pourtant me tentait énormément.
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La restitution d'objets extirpés aux juifs dans les camps de concentration impose la reconstitution de destins brisés et enfouis.

Lu en version audio, cet ouvrage intéressant a une teneur un peu particulière à la frontière entre le roman historique, documentaire, ou littérature blanche. Mon jugement sera mitigé à cause de ce mélange assorti d'un scénario décousu. Pourtant, l'écriture agréable, et le fond du récit présentent un aspect insolite de l'holocauste, c'est-à-dire le devenir des camps à la libération.

Ainsi,  Irène, notre héroïne française embauchée à l'International Tracing Service. L'existence de Bureau installé en Allemagne est tout à fait étonnante. Un travail de fourmi s'y effectue des décennies après les violences de la guerre, et de l'épuration organisée en parallèle des conflits armés. Pour remplir une mission inédite, Irène s'y improvise enquêtrice. En décortiquant les archives, elle identifie les propriétaires d'objets de toutes sortes. Ce sont des babioles, ou autres, emportées par des juifs déportés dans les camps de concentration, puis confisqués par les gardiens nazis. 

Ces exemples montrent la frivolité des babioles en apparence anodines, anoblie d'une valeur sentimentale. En effet, ces objets représentent l'ultime réconfort apporté à leur propriétaire dans leur dernière heures. Ainsi, par son intermédiaire et de millions d'objets extirpés aux victimes de ces camps, des juifs dépouillés vont reprendre vie. Par exemple, celle-ci recherche le propriétaire, par exemple, d'un Pierrot miniature en tissu. Alors elle s'adonne à un véritable jeu de piste pour remettre ce jouet à un enfant d'alors. Où se situe cet enfant devenu adulte  ? Est-il mort ? Vivant ? Et donc, ces investigations révèlent des passés enfouis, des identités dissimulées, ou des secrets insoupçonnés. Mais cela, après de laborieuses consultations d'archives. 
Effectivement, certains rescapés ont pu survivre à un enfer innommable. Alors, ils ont dû se reconstruire une autre destinée à partir de rien, parfois seuls, avec une famille alors écartelée aux quatre coins du monde. Pour d'autres objets, ce sont les membres de familles reconstituées ou déracinées après des vies réorientées qui en hériteront.

Pour sa tâche, pour le même objet, Irène traverse l'Europe. Avec ces récits familiaux, la réalité d'un conflit mondial et moral met en lumière certains pans ignorés de l'histoire. Ils nous renseignent sur les histoires de l'Histoire que la plupart des manuels scolaires écartent -en tout cas, ma mémoire les a évincées aussi-.

Personnellement, j'ai eu du mal à finir ce livre très long. Et même la version audio ne m'a pas aidée. Plusieurs histoires s'imbriquent et les affaires se juxtaposent. Mais peu familiarisée avec tous ces prénoms et noms, j'ai peiné à retenir les prénoms pour faire le lien entre toutes ces personnes. C'est parfois difficile de les remettre dans le bon sens dans leurs généalogies.

J'ai regretté

Les apartés de vie personnelle d'Irène qui se mêlent au récit. Cette idée n'apporte rien du tout au roman à part un peu alourdir le sujet traité. 

Par ailleurs, savoir que les exemples cités n'étaient que fictifs a rendu le récit un peu fade. de plus, j'admets la nécessité du devoir de mémoire, mais ici j'ai trouvé beaucoup de lieux commun dans la description de la vie des camps de concentration.

Cette reconstitution de destins brisés a le mérite de nous rappeler que beaucoup de familles ignorent porter des traces de séparation et de la torture de l'Holocauste.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Je pense que je vais devoir apprendre à me méfier des romans qui recueillent une grande majorité d'avis positifs et même dithyrambiques, en effet je suis de plus en plus souvent déçue et perdue, ayant l'impression de n'être pas "normale".

L'idée d'aborder le thème de la shoah d'une façon inédite est originale; Je ne connaissais pas non plus l'existence de l'ITS et j'avoue que c'est toujours agréable de découvrir quelque chose.

Hélas, je n'ai pas réussi à entrer dans la réalité de cette Irène, pas plus que dans celle de ces personnages fictifs.
Irène m'a semblé froide et détachée.
Quant aux différents personnages, outre le fait que je me suis parfois perdue dans leurs histoires, je n'y ai pas cru, probablement parce qu'ils sont inventés.

Pour moi, l'autrice a raté sa mission, émouvoir avec des personnages inventés qui auraient pu être réels.
J'ai trouvé l'écriture froide, sans émotion, trop détachée.

Je suis déçue, clairement.

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Encore un. Encore un livre sur le nazisme et l'extermination juive. Mais, encore une fois, on apprend pas mal de choses. Ici, particulièrement, notre narratrice est une enquêtrice au sein du Centre d'archives d'Arolsen. Métier remarquable qui consiste à restituer aux survivants et/ou à leur famille les objets et souvenirs pillés, perdus, abandonnés, etc. Roman tiré de faits réels et rempli de témoignages. Et, une fin qui boucle joliment la boucle.
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Irène travaille en Allemagne pour l'ITS, centre de documentation sur les persécutions nazies créé par les alliés au lendemain de la guerre. Elle est chargée de restituer aux survivants ou, le plus souvent, quand elles sont retrouvées, aux familles des victimes, les objets récupérés à la libération des camps. Elle-même est française et a fondé une famille avec un Allemand.
Un jouet pour enfant, un médaillon, un mouchoir, chaque objet porte sa part de mystère et de tragédie. Elle mène les enquêtes, rencontre des témoins, des proches des disparus.
Si le cadre historique est bien respecté, les recherches ont tendance à s'empiler sans véritable lien entre elles ce qui nuit un peu à la construction du roman. Sur le drame absolu que fut la persécution des Juifs et autres minorité, l'auteur fait cependant preuve d'une belle et touchante sensibilité.
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