Quelqu'un d'autre

Qui a tué Oriana di Pietro, riche éditrice italienne ? Alors qu'elle faisait escale au large des îles de Lérins, elle s'est fait violemment agresser et décédera 10 jours plus tard.

L'enquête n'a rien donné et un an plus tard, c'est la Commandante Justine Taillandier de la brigade criminelle de Nice qui vient arrêter son mari, Adrien Delaunay, pour le mettre en garde à vue. Celle-ci espère bien le faire avouer le meurtre de sa femme.

L'enquête nous balade donc entre passé et présent et on découvre petit à petit les secrets des uns et des autres et les quelques personnages qui jalonnent ce roman.

Au départ le rythme est un peu lent mais petit à petit le récit devient prenant. Les chapitres courts donnent alors un excellent rythme à l'histoire et l'intrigue est riche en surprises.

Difficile de prêcher le vrai du faux et Guillaume Musso est fort pour nous manipuler. Cette fois encore il ne nous ménage pas et c'est vraiment d'ailleurs à la fin que se dessine ce qui est arrivé et que je n'ai pas vu venir. Mais alors vraiment pas du tout.

Et alors justement l'orientation qu'a prise l'histoire à ce moment là m'a laissée un peu perplexe, simplement parce que c'est pour moi un thème qui devient un peu trop récurrent dans les thrillers ou romans noirs ces derniers temps. Juste une question de goût personnel 🤷🏻‍♀️.

L'épilogue m'a laissée sur ma faim mais je reconnais qu'il donne lieu à beaucoup de débats 😂. Ici donc encore c'est une question de goûts personnels mais je ne peux pas vous en dire plus au risque de spoiler.

Cela reste cependant une très bonne lecture, que je vous encourage à découvrir si vous êtes vous aussi fan de l'auteur 😉

Comment habiter Antibes pendant dix huit ans et ne pas lire Guillaume Musso ?! Impossible ! Alors que je passais mes vacances à Antibes, la sortie de ce nouveau roman (que j'attendais avec impatience) battait son plein. Je tenais à me rendre à La joie de Lire, célèbre librairie d'Antibes où javais d'ailleurs fait mon stage de 3ème, pour acquérir ce nouveau roman. Et comme l'école de Juan-les-Pins venait d'être inaugurée du nom de l'auteur, j'en profitais pour y faire un tour... Une amorce très courte ici pour ne rien vous divulgacher...

Oriana di Pietro est une riche italienne. Alors qu'elle flâne sur son yacht près des Îles de Lerins au large de Cannes, elle ressent une présence...

Un roman qui se lit en une matinée tant il est impossible de s'arrêter ! On tourne les pages, avide de connaître la suite. On mène tantôt l'enquête auprès de Justine, en se croisant les pistes (les siennes, les nôtres), on a de l'empathie pour Oriana, de la méfiance pour Adrien et du dégoût pour Adèle... A moins que tout cela ne soit renversé... à la dernière ligne...
Native de la Côte d'Azur, quel plaisir de se promener dans ce livre en visualisant les endroits réels !

Un roman de Guillaume Musso comme on les aime, délicieux, à la plume délicate et à l'enquête ténébreuse !

Une enquête incroyable, limite interactive, où le lecteur va attraper des cheveux blancs.

Une riche héritière, Oriana, est gravement blessée alors qu'elle passe un peu de bon temps seule sur son yacht, au large d'Antibes. Elle succombera à ses blessures quelques jours plus tard. Premier soupçonné, bien entendu : son mari, Adrien.

« Qu'on le veuille ou non, le début d'un amour porte toujours en lui les germes de sa fin. C'est triste, mais c'est comme ça. Il y a une lassitude du couple. Ce que tu gagnes en confort et en prévisibilité, tu le perds en intensité. »

Quatre personnes nous livrent leur vérité sur cette histoire, chacun ayant un point de vue différent. Adrien, sa maîtresse, Adèle Keller (l'homme n'est pas irréprochable), Justine Taillandier, l'enquêtrice que nous suivons dans ses déductions et récolte d'indices, et Oriana elle-même, que nous accompagnons durant les derniers mois de sa vie.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Beaucoup de détails au départ m'ont noyée, la succession d'articles de presse m'a ennuyée. Mais cela n'a pas duré, ouf, et j'ai pris un certains plaisir à me plonger dans ce récit.

Justine est un personnage intéressant. Son mari l'a quittée pour une femme plus jeune, et elle passe sa vie sur les réseaux a espionner ce nouveau couple nageant dans le bonheur. Justine, vit dans le passé et n'arrive pas à tourner la page. Adèle est la parfaite maîtresse, femme de l'ombre et pourtant indispensable. Mais dans chaque triangle amoureux, quelqu'un y laisse des plumes…

« le regard des autres était le plus grand poison de l'existence. Elle avait toujours essayé de ne pas en être l'esclave. «

La plume de Guillaume est fluide et accessible. Il maintient l'intérêt du lecteur grâce au mystère entourant son arc narratif. Il joue avec nos nerfs et nos certitudes.

La construction est élaborée, Musso nous propose beaucoup d'articles de presse relatant l'agression (une manière succincte de présenter les faits), des extraits du journal d'Adèle, où il emploie le « Je », alors que les autres chapitres sont relatés à la troisième personne du singulier. Cela implique un rythme soutenu, j'étais impatiente de connaître le coupable.

Les chapitres sont courts, les rebondissements nombreux, les fausses-pistes également. le lecteur tente bien de deviner le noeud de l'intrigue, sans succès. L'auteur nous manipule, c'est certain. En tous cas, moi, je n'ai rien vu venir. Il faut dire que je m'attendais à un dénouement plus élaboré. Je cherchais une fin « Wouah », et j'étais loin de m'imaginer ça…En effet, la fin m'a déçue. C'est vraiment le point noir de Guillaume Musso, je trouve. A chaque fois, la fin me déçoit et me laisse sur une note négative. L'impact est vraiment significatif sur mon expérience de lecture. Pourtant, tout le roman était impeccable pour moi. le rythme, l'intrigue, la construction, j'étais accrochée au roman. Et puis, pof, cette fin alambiquée, trop simpliste, trop surfaite. Une pirouette de plus pour clore un bon roman.

Je ne peux pas vous parler du sujet du livre, sinon je vous dévoile tout, mais il aurait pu être un peu plus développé et creusé.

Dommage…Musso reste sur ses acquis et ne fait plus vraiment d'efforts pour étonner et surprendre son lectorat. Je ne retrouve plus l'auteur que j'appréciais tant à ses débuts. Ah oui, autre point négatif que j'ai relevé : trop de citations parsèment le récit, et au bout d'un moment, ça devient lourd…

Une lecture qui avait bien débutée, qui ne s'est pas super bien terminée, mais ce n'est que mon avis personnel. N'hésitez pas à découvrir « Quelqu'un d'autre » si vous êtes fan de Musso et si le résumé vous tente.

« À ses côtés, je n'ai plus peur de rien. Car là où l'on s'aime il ne fait jamais nuit. «

#Quelquundautre #GuillaumeMusso #CalmannLevy
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« Il y a trois vérités : ma vérité, ta vérité, la vérité ».

Guillaume Musso sait nous raconter des histoires, nous embrouiller la tête, nous faire vibrer, nous perdre dans les méandres des esprits de ses personnages. Dans son dernier roman « Quelqu'un d'autre », roman choral, tout commence avec le sauvage assassinat d'Oriane di Pietro sur son yacht, au large de sa superbe villa de la côte d'azur. Qui a bien pu tuer cette éditrice de talent issue d'une célèbre famille italienne, héritière d'une grande fortune, mariée à un pianiste de renom, Adrien, mère de deux enfants ? A travers le prisme du récit des principaux protagonistes, Musso nous emmène sur les chemins des différentes vérités, celles de chacun, toutes crédibles. Laquelle est la vraie ? Celle d'Adrien, le mari ? Celle d'Adèle sa jeune maitresse ? Celle d'Oriane elle-même que l'auteur fait parler rétrospectivement au fil de la narration des derniers mois de sa vie et de son enfance ? Et puis il y a aussi l'enquête menée par la policière française Justine qui essaie de s'y retrouver, miroir de nous, lecteur perdu. La fin est surprenante, mais non sans rappeler un autre roman que j'ai lu il y a quelques années, et qui abordait le même sujet en pitch final. On comprend le titre dans les dernières pages. Juste un petit bémol sur le « happy end » pas forcément nécessaire à mon goût, pour clore le livre.

Un bon roman, qu'on lit avec plaisir, d'une écriture fluide, agréable, bien construit, avec une intrigue maitrisée. Un bon opus, à ne pas bouder. Je recommande.

27//2024

Le dernier Musso, malheureusement en dessous des derniers romans "à suspense" qu'il a entamé il y a une dizaine de livres maintenant :(

On est dans une histoire policière pour savoir ce qu'est arrivé à une riche héritière, et on découvre la vérité à travers différents personnages, entre le mari, la maîtresse, l'amante et la victime elle-même.

L'écriture de l'auteur fonctionne toujours, on retrouve sans cesse les mêmes gimmicks (articles de presse, tweets, page wikipédia, marques de luxe à foison...), mais ici malheureusement on a l'impression que cela sert uniquement à dépasser la barre des 350 pages :/

Mais surtout la grosse déception vient de la résolution, usée tellement de fois qu'on la voit venir à des kilomètres à l'avance, avec en plus ici une scène qui ne peut avoir lieu si on suit le raisonnement scientifique :/

Quant à la chute finale, entre la partie eau de rose et la scène finale, là c'est un flop total à mes yeux, qui finit d'achever une lecture agréable mais clairement décevante au vu des réussites passées de l'auteur. Mais les fans de Et après ou Parce que je t'aime l'auront compris depuis bien longtemps :(

En lisant Quelqu'un d'autre, j'ai passé un moment agréable. G. Musso est un auteur connu que je n'avais pas lu depuis longtemps. La lecture est fluide, l'histoire bien construite, et je me suis rapidement laissée embarquer dans cette enquête. Nous suivons une commandante, qui malgré les difficultés rencontrées dans sa vie personnelle, décide de persévérer dans ses recherches. Son objectif est de trouver l'assassin de la célèbre et riche maman italienne. Les preuves font défaut, l'enquête est longue, plus d'un an, mais cela en vaut la peine puisque j'ai été surprise par le dénouement.
Je recommande vivement et je vais lire davantage de livres de ce célèbre auteur français.

Comme à chaque fois, je me laisse prendre et me retrouve à avaler les chapitres les uns après les autres. En moins de 24 heures, le roman est plié... Comme je varie les genres de lectures, je suis plutôt bon public. Ce qui du coup, justifie mes 4 étoiles. le début du roman est prenant et on ne s'ennuie pas. Les personnages sont sombres, appartenant à la sphère des ultra-riches, bien éloignés de notre monde à nous, et il faut le dire, pas très sympathiques. L'intrigue se passe à Cannes, mobile de mon achat car je passe quelques jours de vacances dans le coin ! J'apprécie d'y retrouver les lieux visités. Oriana di Pietro est une riche héritière et femme d'affaires, ancienne reporter de guerre. Elle est agressée très violemment sur son yacht au large des îles de Lérins. Elle succombera à ses blessures à l'hôpital. Un an après, l'enquête n'est toujours pas bouclée mais aujourd'hui, Justine, commissaire de police à Nice, a du nouveau : un coup de téléphone anonyme signale la présence de l'arme du crime au domicile du mari d'Oriana, le célèbre et charismatique pianiste de jazz, Adrien Delaunay. Débute la garde à vue et le face à face entre la trentenaire désireuse de se démarquer dans cette affaire et le suspect n°1 qui a toujours nié. Un troisième personnage va nous raconter sa version de l'histoire : il s'agît de la maîtresse cachée, Adèle qui nous délivrera bien des secrets dans son journal intime. Tous les ingrédients sont là pour un thriller somme toute assez classique, peut-être même un peu trop facilement ficelé dans son dénouement. L'attente du revirement en dernière ligne promis dans la quatrième de couverture m'a tenue en haleine mais j'avoue être un peu restée sur ma faim... J'avais payé pour un page turner et de ce côté-là, le contrat est rempli. Par contre, ce petit dernier de Guillaume Musso ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Très déçue par ce nouveau Musso. le thème m'inspirait vraiment et le roman démarrait plutôt bien avec des personnages intéressants et attachants, un bon rythme, une plume fluide... Jusqu'à environ la moitié de l'histoire je n'avais pas envie de le lâcher et d'un coup j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs que ça n'avançait plus dans ce thème du dédoublement de la personnalité, que cela manquait d'analyses, d'approfondissement pour finalement finir par une fin tirée par les cheveux... Si on peux appeler ça une fin ?!? Que signifie cette fin inaboutie ? Pourquoi terminer ainsi sur un doute une histoire dont le thème du dédoublement de la personnalité pouvait être largement plus développé avec un intérêt profond. Je rejoins donc bon nombre de lecteurs sur le fait que l'auteur reste sur ses acquis et ne développe plus vraiment du nouveau et de l'originalité dans ses romans. J'attendais beaucoup sans doute de ce dernier car j'avais adoré Angélique. Avec Angélique, j'avais retrouvé l'auteur que j'avais tant apprécié ses 6 premières années et plus vraiment retrouvé après. Il est vrai que je continue à lire presque tous ses romans car je n'arrive pas à oublier ses débuts... 😊

J'ai lu!


"Quelqu'un d'autre" de Guillaume Musso aux éditions Calmann Levy


" Il est humain de mentir, la plupart du temps nous ne sommes même pas capables d'être honnêtes avec nous-mêmes"


Bien avant la fin de ma lecture, persuadée d'avoir compris comme une petite maline le dénouement de l'intrigue, je m'étais dit que je ne mettrai pas les 5 étoiles synonymes de livre à lire AB-SO-LU-MENT puisque l'issue était trop simple...Quelle ne fût pas ma surprise d'avoir vu mon petit scénario balayé peu avant la fin!


Des années que je n'avais pas lu Musso et la satisfaction est à la hauteur de mes attentes: l'histoire est prenante dès le départ, les alternances de chapitres avec différentes temporalités et voix de protagonistes donnent corps à l'intrigue et nous permettent d'élaborer différentes possibilités. On a très envie de comprendre dès le départ qui est coupable, qui ment ou pas . le soucis c'est que chaque personne semble dire la vérité. Et cela pourrait nous permettre de philosopher longtemps autour du concept de vérité, car au fond quelle valeur a la vérité dès lors qu'elle est propre à chaque personne et peut donc être subjective?

Les faits, Sherlock, rien que les faits! Et bien malgré tout, je me suis laissée bernée totalement par les illusions de MES vérités et en refermant ce livre, j'ai l'esprit embrumé comme si je n'étais pas certaine d'avoir réussi à démêler tous les fils.

Car la toute dernière phrase du livre me laisse pantoise, prières pour ceux et celles qui l'ont lu de me dire leur raisonnement, je suis perdue!

En bref, c'est tout ce que l'on peut attendre d'un (très) bon polar, une écriture fluide, entraînante, addictive, une action tout le long qui ne laisse pas de place à l'ennui, des billes posées ça et là qui nous questionnent, et des dénouements whaouuu!

Si ce n'est pas un coup de coeur absolu, force est de constater que ça a totalement pris sur moi! J'ai passé un super bon moment de lecture et je vous recommande donc cette belle nouveauté!

Un meurtre, un suspect.
Tout semble évident, mais...

Ce thriller psychologique, lu en quelques heures, doublé d'une enquête qui patauge un peu, m'a fait passé un excellent moment de lecture !
C'est fluide et terriblement addictif.

À 40 pages de la fin, je me doutais que quelque chose allait me tomber dessus. Mais quoi ?
J'ai tout imaginé, l'idée de ce twist final m'a effleurée sans que je m'y attarde, et l'auteur a donc réussi à me surprendre même si l'épilogue m'a laissée perplexe...

Une chose est sûre, c'est un très bon cru et je vous invite à le découvrir rapidement !