AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290377215
256 pages
J'ai lu (11/10/2023)
3.93/5   40 notes
Résumé :
Pilar aurait préféré s'appeler Stéphanie. Ou Pilar Valdès Ibañez comme une héroïne d'Almodovar, rude et sensuelle. Mais elle s'appelle Pilar Mouclade, est originaire de Limoges, gère une agence immobilière en banlieue parisienne, et ne doit son prénom espagnol qu'à une lubie de sa mère, de passage à Benicàssim quand elle était enceinte.

À l'aube de ses quarante ans, malgré les radiateurs qui ronronnent dans son bel appartement, malgré son homme-bouil... >Voir plus
Que lire après Valsez, regretsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 40 notes
5
7 avis
4
0 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Valsez regrets ou la chronique de la vie d'une femme "ordinaire" de 40 ans.
Une lecture sans prise de tête mais ... il m'a manqué un zeste de peps et surtout, une histoire.
L'auteure m'a perdue à la moitié du roman quand j'ai trouvé que cela devenait "n'importe quoi". Bien sûr, ce n'est que mon ressenti, mais je n'ai, malheureusement, que des regrets...
Commenter  J’apprécie          160
Petits bonheurs

Il y a des livres qui, dès le choix de la couv, ont déjà tout bon. C'est le cas de ce roman qui a fini de me convaincre dès les premières lignes.

Il faut dire qu'avec l'actualité, j'avais clairement besoin d'une lecture légère et drôle pour me réchauffer le coeur. Pilar Mouclade, avec son nom d'actrice d'Almodovar au rabais, a parfaitement fait le job.

A tout juste 40 ans, Pilar n'est pas malheureuse. Elle a de charmants enfants, un homme réconfortant, un bon job et un toit sur la tête. Pour autant, il lui manque ce petit quelque chose pour se sentir complète et épanouie. Certainement pas comme sa charmante voisine à la vie si parfaite, son ancienne camarade devenue star internationale ou encore son amie d'enfance, la superbe Stella, qui elles, à n'en pas douter, doivent être si heureuses ! Stella qu'elle n'a pourtant plus revue depuis des années et qui au fil des jours devient une obsession, au point de se lancer à sa recherche.

✨On pourrait croire à un énième roman sur la crise de la quarantaine qui n'apporterait pas grand-chose de plus que la traditionnelle morale : ne vous encombrez pas avec des regrets, la vie est si courte, carpe diem ! Ça y ressemble en effet, mais traité sous un angle différent qui apporte tellement plus.

😉Je ne veux pas vous en dire trop au risque de vous gâcher la découverte de ce roman somme toute assez court (250 pages), mais je serai ravie d'échanger en MP si vous le lisez !

Un grand merci Marion Michau pour cette magnifique histoire qui arrive à point nommé pour moi (passage de dizaine fatidique en approche) ! En grande insatisfaite (mon chéri si tu me lis, saches que j'en suis parfaitement consciente !), je suis certaine que Pilar saura me souffler les bons mots dans le creux de l'oreille à la prochaine crise.
Commenter  J’apprécie          10
C'est un roman dans lequel j'ai embarqué dès les premières pages, j'ignore pourquoi, mais il y a des romans comme ça où on a le sentiment qu'on va s'y sentir "bien".

Le style actuel et direct de l'écriture, l'humour, l'émotion, le style de narration, l'empathie avec l'héroïne dès les premiers instants.

La description du quotidien , notre quotidien somme toute assez "normal", assez "banal", en tant que fille, femme, maman, qui est raconté dans toute sa réalité.

Femme au boulot, les amies "mamans d'école", les amies d'adolescence, les anniversaires dont on dit qu'on ne veut rien mais pour lesquels on espère tout, des morceaux de vie...

Et puis, ce petit bout de nostalgie "d'avant", de l'adolescence, ce sentiment que l'herbe est plus verte ailleurs, que la vie n'est pas parfaite même si elle est pourtant normale et qu'il n'y manque rien.

Pilar m'a émue, je l'ai comprise, j'ai eu envie de faire ce bout de chemin avec elle dans son quotidien, mais aussi dans les regrets de ce passé qu'elle embellit peut-être (comme nous avons tous tendance à le faire?), dans les regrets de ces autres vies qu'elle idéalise (aaah, les fameux voisins d'en face, la famille si parfaite comme on rêverait d'en avoir une où rien ne dépasse du cadre).

J'ai lu ce roman comme si j'accompagnais Pilar dans sa quête.
Mais, finalement, sa quête de quoi?

Sa quête, peut-être, du bonheur, de son bonheur, en se confrontant à la réalité, en envoyant valser les regrets. Enfin.

C'est un roman dont il ne faut pas trop en dire, sinon qu'il faut se laisser doucement porter par Pilar et par cette lecture, à la fois nostalgique, pleine d'humour et d'émotions 🙏

Allez! Valsez, tourbillonnez, envolez vous les regrets! ✨
Commenter  J’apprécie          00
Est-ce qu'un éclat de rire vaut cinq coquillages, j'ai décidé que oui car franchement quand j'écris cet article il n'y a pas grand chose qui me porte à rire.
Alors surtout que tous ceux et toutes celles qui ne veulent lire que des oeuvres qui passeront à la postérité, évitent cette lecture. Les autres chercheront dans leur bibliothèque préférée s'il ne trouve pas ce roman de Marion Michau. Elle y conte la vie de Pilar Mouclade, oui c'est vrai son prénom aurait été plus facile à porter avec un nom de famille espagnol et puis Mouclade ce n'est pas terrible non plus. Tout va bien dans sa vie : son mari, ses enfants, son métier.
Elle sait nous raconter le métier d'agent immobilier et nous le rendre très sympathique. Je me souviens à quel point une femmes m'avait aidée à acheter ma maison à Dinard, je la retrouve dans le portrait de Pilar, donc je peux en témoigner il existe des agents immobiliers (désolée je ne connais pas le féminin du nom « agent ») agréables et qui vous aident vraiment à choisir un bien où vous pourrez vivre confortablement.

Pilar est originaire de Limoge, ville souvent choisie pour décrire l'ennuie de la vie en province, cela vient de loin puisque le mot limogeage vient de l'envoie, dans cette ville, des hauts gradés militaires dont on voulait se débarrasser en les faisant « mourir » d'ennuie à Limoges. Elle est élevée par une mère compliquée qui change d'amants et de boulots très souvent, elle est aussi l'amie de Stella un fille dont la beauté éblouit les garçons et attire les filles. Pilar va avoir quarante ans et son anniversaire la perturbe beaucoup, elle veut retrouver Stella avec qui elle s'est fâchée à l'adolescence. Cette quête vers son passé va permettre aux lecteurs de comprendre qui est Pilar : une femme formidable que l'on a très envie de connaître pour partager un moment de sa vie.
Rien que pour ça j'irai bien dans son agence immobilière : mais oui, je le sais, ce n'est qu'un roman, plus exactement un éclat de rire et cela je le garde en moi, en pensant à Pilar Mouclade.
Lien : https://luocine.fr/?p=15117
Commenter  J’apprécie          20
L'histoire : Pilar a grandi sans père, avec une mère pas mal absente. Désormais elle est mariée avec bonheur, a deux garçons en bonne santé, un bon boulot puisqu'elle gère une agence immobilière, habite en banlieue, et... va bientôt avoir 40 ans. L'occasion de faire un bilan de cette vie qu'elle juge médiocre. Les péripéties de la vie autour de son anniversaire lui feront-elle changer d'avis sur son jugement ?



Mon avis : un excellent roman de détente, une tranche de rigolade sans prise de tête. Au-delà de l'histoire (extra), c'est le ton de ce roman qui lui donne tant d'intérêt. Beaucoup d'humour et d'autodérision de la part de Pilar, héroïne et narratrice. Une pensée qu'on devine en permanence rebondissante comme la balle du même nom, ce qui permet de ne pas s'ennuyer une seule page, des clichés en veux-tu-en-voilà pour mieux les démonter, des aventures échevelées. Et, de la part de l'autrice, un formidable sens de la formule, concise et juste, parfois convenue, parfois surprenante, toujours enjouée et drôle. J'ai dévoré très vite ce roman en rigolant d'un bout à l'autre, parce que même dans les scènes qui, sous d'autres plumes, auraient été émouvantes voire poignantes ou tragiques, les mots trouvent le moyen de faire rire, de dédramatiser, de nous être familiers, sans complexe. Je me suis régalée de ce petit bijou de bonne humeur. Sans prise de tête. Toute tentative d'analyse sérieuse s'autodétruira, alors je n'essaie même pas, même si au final, il y a quand même un fond qui n'est pas creux du tout, bien au contraire. Car Pilar aborde son anniversaire avec quelques failles, et des regrets qui la travaillent un peu, là tout de suite. Tout le monde devrait vivre comme ça la fameuse (et prétendue) crise de la quarantaine !

En tout cas, j'ai tellement ri que je ne suis pas près d'oublier Pilar Mouclade, ni certaines scènes qui mériteraient de figurer dans un film comique. Clairement un coup de coeur pour moi.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ma mère m’appelle alors que je remonte en voiture la rue Sadi-Carnot. En voyant son nom s’afficher, je me gare sur une livraison. Quelques secondes, j’espère qu’elle appelle pour s’excuser d’avoir oublié mon anniversaire… Décidément, rien ne me sert de leçon.
- Pilar ! Ah quand même ! Tu aurais pu m’appeler ! Tu as bien vu que j’étais en train d’oublier ton anniversaire ! T’aurais pu me passer un petit coup de fil au lieu de prendre un malin plaisir à me mettre le nez dans le caca !
- Bonjour, maman.
- Je vais même te dire vu ce que j’ai souffert le jour de ta naissance, c’est toi qui devrais m’appeler chaque année !
Parfois je me demande pourquoi je descends rarement la voir, et parfois je ne me le demande plus du tout.
-De toutes façon, je ne sais pas pourquoi je m’étonne encore ! Tu n’appelles jamais, tu ne descends jamais !
Bah non , maman, parce que chaque fois que je viens, dans les deux minutes qui suivent mon arrivée, j’apprends que j’ai grossi et qu’on ne va pas passer la soirée ensemble parce qu’un « ami » t’a invitée à dîner et tu n’as pas osé dire non. C’est drôle comme avec moi tu oses.
Commenter  J’apprécie          00
Je vivais dans le désordre de ma mère. On passait de studio en appartement et d’appartement en chambre de bonne au gré de ses licenciements ou de ses ruptures amoureuses (les deux affaires étaient souvent liées). J’ai eu un nombre parfaitement traumatisant de beau-père. aujourd’hui, je les confonds tous. Il faut dire que ma mère s’est longtemps spécialisée dans le tocard à moustache.
- Qu’est-ce que tu veux, Pilar, je ne supporte pas d’être seule.
J’ai mis des années à comprendre cette phrase. elle n’était pas seule, puisque j’étais là…
Toute mon enfance je l’ai entendu parler de valises et d’aller simple pour le bout du monde.
-Qu’est-ce qui nous retient ?
J’ai grandi avec cette idée dans un coin de ma tête, et un grand sac en toile rose et bleu dans un coin de ma chambre. Les années ont passé, et on ne s’est jamais éloigné a plus de vingt kilomètres de Limoges, ou elle vit encore. Ma mère m’a toujours fait penser à une mouche contre une vitre : elle dépense une énergie folle à se cogner.
Commenter  J’apprécie          00
Elle jette un regard pétillant à son homme. Elle est très amoureuse et très enceinte. Double ration de dopamine. En ce moment, elle doit penser que le conflit au Proche-Orient pourrait se régler avec des cupcakes.
Commenter  J’apprécie          30
Dans toutes les familles normalement constituées, le père aurait mis son veto (pourquoi pas Dolores tant qu’on y est ? ?), mais mon père n’a pas eu son mot à dire puisqu’il se résume à « un homme qui dansait très bien » au Calypso Club de Limoges en juillet 1979.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Marion Michau (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marion Michau
« Je m?appelle Marion. Je ne suis pas très grande, contrairement à ce qu?essaie de me faire croire Christian Louboutin. J?ai les cheveux bouclés et les yeux verts (marron-verts) (surtout marron). Avant de trouver l?homme de ma vie, j'ai eu pas mal d?histoires ? je dis ça sans me vanter, elles ont toutes mal fini ? le célibat, je connais donc. Je suis passée par là, et repassée et rerepassée en cherchant mon chemin. Je pensais que le grand amour m?apporterait toutes les réponses. Devinez quoi ? Il pose de nouvelles questions. »
Entre ses romans et ses chroniques, Marion Michau creuse comme un percheron le sillon de l?amour. À l?aube de la quarantaine, elle nous transmet son expérience avant d?avoir le cerveau complément ramolli par le bonheur.
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/si-le-verre-est-a-moitie-vide-ajoutez-de-la-vodka-9782226400208
Retrouvez Lili Bouquine sur sa chaîne : https://www.youtube.com/user/drawinthecity
+ Lire la suite
autres livres classés : quarante ansVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (96) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20328 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}