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EAN : 9782959059223
312 pages
Sandrine Meilland-Rey (30/11/-1)
4.65/5   13 notes
Résumé :
11 novembre 1918.
Dans son village isérois, Rose fête la fin de la guerre en famille avec l’espoir de connaître enfin des jours heureux. Dès le lendemain, son mari est alité par la grippe espagnole qui fait des ravages. Emporté par la maladie, il laisse Rose effondrée et sans ressources. Grâce au soutien de ses voisins et de son frère revenu du front, elle parvient à se faire embaucher au château du village qui reprend son activité thermale après la guerre. P... >Voir plus
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Quel bonheur de lire la plume de Sandrine Meilland-Rey ! ❤
Troisième roman, troisième thème et toujours autant d'émotions à la lecture !

Avec "L'audacieuse", l'auteure s'attaque au roman historique avec brio. L'histoire débute le jour de l'Armistice de la 1ère Guerre Mondiale en Matheysine, dans le sud de Grenoble. Tout au long de la lecture, on ressent son amour pour cette région, tout comme on ressent son travail de recherche puisqu'elle rend hommage aux "Fusillés de Vingré", ces hommes oubliés de la mémoire collective et c'est un pan d'histoire que je ne connaissais pas.

Ses deux héroïnes, Rose et Elena sont deux femmes fortes, courageuses, travailleuses, combatives, attachantes et on vibre avec elles tout au long de la lecture. Ce roman est le premier tome d'une série "Au fil de la vie" et j'attends avec impatience de retrouver Rose, Elena, leurs familles et amis.

Mention spéciale pour la couverture qui est tout simplement magnifique ! 🌹🌺

Je vous invite à découvrir ce roman au plus vite, ainsi que ses romans précédents si vous ne l'avez déjà fait ! La plume de l'auteure saura vous séduire !


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L'audacieuse: Où l'on voit une jeune femme créative faire face à l'adversité et inventer son destin en suivant son intuition.

J'ai retrouvé avec un très grand plaisir la plume de Sandrine Meilland-Rey. Son troisième roman très réussi et abouti,  confirme un talent indéniable de conteuse et la capacité à créer des personnages forts ainsi qu'à ancrer son histoire dans une région en s'appuyant sur une solide documentation.

Cette fois-ci, elle nous entraîne dans la région de la Matheysine, au sud de Grenoble,  au sortir de la Grande Guerre. Entre mine (on y  extrayait de l'anthracite de qualité) et univers de la ganterie,  l'autrice nous  propose une histoire passionnante avec de très beaux portraits de femmes et d'hommes. Une histoire de deuil, de courage, de ténacité, de solidarité, d'amitié et d'amour. Une histoire d'audace car l'héroïne va sortir de la place assignée par sa condition pour en conquérir une autre.
Un roman  qui se lit comme un roman d'aventures, totalement addictif ( je verrais bien cette histoire adaptée en mini série !)dont on voit arriver la fin avec dépit tout en se consolant à l'idée que c'est un premier tome et qu'il va y avoir une suite. J'ai déjà hâte de la lire !

L'histoire commence avec l'armistice  et la liesse de tout un village. Joie de courte durée car si le spectre de la guerre s'est éloignée, la grippe espagnole est là...
Rose, qui coud et brode des gants avec sa belle-mère , va devoir trouver un travail à plein temps pour nourrir ses enfants.
Elaine, elle,  revient après plusieurs années à la ville, dans le village voisin. Avec Elaine et son histoire, vous apprendrez peut-être un fait historique peu connu, celui des fusillés pour l'exemple( Il y en a eu plus de 600 !).
Les routes de Rose et d'Elaine vont se croiser...
Autour d'elles gravitent de nombreux personnages, hommes et femmes, la plupart terriblement attachants, et d'autres détestables...

Pas besoin de vous en dire plus, plongez dès demain 15 février dans cette histoire follement romanesque !
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Si vous avez déjà dévoré "Le Choix du Bonheur" et "Le Chant de la Grenouille," vous savez à quel point Sandrine Meilland-Rey excelle dans l'art de raconter des histoires captivantes et émouvantes.

"L'Audacieuse," premier tome de la série "Le Fil de la Vie," nous transporte au 11 novembre 1918, dans un petit village isérois. Après la célébration de l'armistice, Rose voit son monde s'effondrer avec la perte de son mari, emporté par la grippe espagnole. Sans ressources, elle trouve un emploi au château du village, où elle croise le chemin de Marguerite Cottin, propriétaire d'une maison de ganterie renommée à Grenoble.

Inspirée et encouragée par cette femme forte et influente, Rose décide de reconstruire sa vie en se consacrant à sa passion pour la couture et la broderie de gants. Et là, commence une aventure pleine d'audace, de résilience, et d'espoir.

Ce roman est une merveille du début à la fin ! La fluidité de l'histoire, la narration impeccable, les dialogues bien menés, tout est parfaitement maîtrisé. Comme toujours, l'autrice nous régale avec une documentation riche et précise qui donne vie à chaque page. Les personnages, tout en nuances, sont d'une profondeur émouvante.

"L'Audacieuse" parle de deuil, de résilience, de solidarité, d'amitié, d'amour, avec une justesse et une sensibilité qui touchent en plein coeur. L'émotion est au rendez-vous à chaque page.

Bravo à Sandrine Meilland-Rey, merveilleuse conteuse. Trois romans, trois thèmes différents, mais une plume magnifique qui nous transporte à chaque fois. Après la dernière page de "L'Audacieuse", une seule pensée m'est venue : "Non, ça ne s'arrête pas là ! Je veux la suite !"

Si vous recherchez une lecture qui mêle subtilement l'histoire, l'émotion, et l'espoir, je vous recommande chaleureusement ce roman.
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11 novembre 1918. Dans son village isérois, Rose fête la fin de la guerre en famille avec l'espoir de connaître enfin des jours heureux. Dès le lendemain, son mari est alité par la grippe espagnole qui fait des ravages. Emporté par la maladie, il laisse Rose effondrée et sans ressources. Grâce au soutien de ses voisins et de son frère revenu du front, elle parvient à se faire embaucher au château du village qui reprend son activité thermale après la guerre. Parmi les clients fortunés qui viennent faire une cure, Rose fait la connaissance de Marguerite Cottin, propriétaire d'une maison de ganterie grenobloise mondialement connue. Sous l'influence de cette femme de tête, Rose se décide à prendre sa destinée en mains à partir du seul talent qu'elle se reconnaît : coudre et broder des gants. du fil et une aiguille suffiront-ils à lever les doutes qui assaillent Rose quant à son aptitude à entreprendre dans un monde en pleine transformation ? Malgré les obstacles qui se dressent contre elle, parviendra-t-elle à reconstruire sa vie ?

Sandrine a le don pour écrire un “coup de coeur” à chaque nouvelle histoire.
J'ai eu le privilège de lire son nouveau roman en exclusivité, quel bonheur !

Vous aller suivre le parcours de Rose, une femme courageuse, qui ne perd pas espoir pour sa famille.
Veuve depuis la fin de la première guerre mondiale, elle va lutter pour les siens, en travaillant sans relâche mais aussi en faisant preuve d'audace et il en faut du courage pour avoir de l'ambition, surtout quand on est une femme …
Comme dans les grandes épopées familiales, chaque personnage joue un rôle essentiel dans la continuité de l'histoire.
On a vraiment envie de les accompagner jusqu'au bout et il est difficile une fois la lecture commencée de poser le livre !
J'ai été particulièrement touchée par Elena et son combat pour rétablir un honneur bafoué.

Je compte sur vous pour réserver l'accueil qu'il mérite à " l'audacieuse" dès le 15 février !
Sandrine, rendez-vous au tome 2 !!
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11 novembre 1918 - Fin de la guerre - le village de la Motte Saint Martin où vivent Rose, Baptiste, Suzanne la grand-mère et leurs 3 enfants va enfin revivre ! Mais, Rose va devoir faire face au décès soudain de son mari, victime de la grippe espagnole. Pour compléter son revenu de couturière, elle trouve du travail au château du village et rencontrera ainsi Marguerite Cottin...

Elena revient dans son village dans le Vercors après 4 ans d'absence. Que s'est-il passé ?

Ce livre nous fait vivre l'histoire de 2 femmes fortes qui vont se dépasser, prendre conscience de ce qu'elles sont capables d'entreprendre dans cette période difficile de l'après guerre. Je les ai admirées toutes les deux, leur résilience, leur combat, leur volonté.

C'est un ouvrage qui m'a fait sortir de ma zone de confort, puisqu'il se déroule de 1918 à 1921. Une période inconnue pour moi. Celle-ci est parfaitement documentée. L'auteure relate aussi bien le quotidien des familles à cette époque là (les briques chauffées dans le poêle puis glissées dans le lit, la difficulté de se fournir en alimentaire, l'attente des lettres des proches partis à la guerre....) que les horreurs vécues par les soldats, leur difficulté de reprendre une vie normale après ce qu'ils ont vécu, marqués à jamais.

Le travail de la mine à travers Baptiste, Théo ou Léon est parfaitement décrit. le travail de ganterie effectué par Rose et Suzanne, important à cette époque là, est mis à l'honneur.

Des thèmes forts sont abordés : la guerre, ses conséquences, la détresse des hommes survivants, le deuil, la reconstruction, l'entraide, la résilience...

Les personnages secondaires sont parfaitement travaillés : Augustin, Théo, Léon, Jean, Yvonne...

Dès les premiers chapitres j'ai été emportée par la plume de l'auteure et le destin de Rose. Dès le début, Sandrine a réussi à me faire pleurer, comme cela avait été le cas pour ses ouvrages précédents. Elle a un talent fou pour décrire les émotions....

Ce livre est une pépite qu'il convient de découvrir ! J'ai déjà hâte de retrouver Rose et Elena dans le tome 2.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu’ils prirent place devant l’autel, Rose eut l’impression de revenir douze ans en arrière. Le souvenir restait encore vif dans son esprit : Baptiste s’était retourné vers elle avec un sourire éclatant, tandis qu’elle remontait la travée centrale au bras de son père. Ils s’étaient promis de s’aimer, de prendre soin l’un de l’autre, jusqu’à la mort. Elle n’avait pas compris que le temps passait si vite. Que leurs vœux ne dureraient que douze années. Qu’elle serait seule ensuite. Comme si ces années ne constituaient qu’une parenthèse, un rêve évanoui. Elle devait maintenant rester debout, même si le fil de sa vie avait été coupé net.
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Je veux vous parler d’un gars de la Matheysine qui est parti faire son devoir pour défendre la France. Il n’est pas revenu. Non pas à cause des balles ennemies ! Non, mes amis. Mais à cause d’un commandement militaire qui est devenu aveugle et fou. Car oui, il faut être aveugle et fou pour passer par les armes ses propres soldats en temps de guerre. Vouloir mener ses hommes par la terreur, c’est la pire erreur stratégique de notre armée.
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« Elena inspira profondément. Il était temps de reprendre sa vie en main. Se faire recruter à la mine tout d’abord, pour gagner son pain. Ne dépendre de personne. Ensuite, elle poursuivrait les démarches qu’elle avait engagées ces derniers mois à Grenoble avec d’autres veuves pour réclamer justice.
Elena saisit sa valise et avant de repartir vers l’entrée du cimetière, elle cracha sur la tombe de son père. » (p. 24-25)
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Les maisons de ganterie de Grenoble, mondialement connues, mettaient un point d’honneur à confectionner leurs modèles de gants à la main dans les règles de l’art. Pour ce faire, elles faisaient travailler de nombreuses femmes des communes environnantes de Grenoble en leur fournissant des peaux de chevreaux prédécoupées qu’elles devaient assembler ou broder.
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Tout ceci était absurde. Baptiste n’avait pas pu mourir. Un moment, elle s’était dit qu’ils payaient peut-être le fait d’avoir été épargnés ces quatre dernières années. Dieu ou quelqu’un d’autre là-haut avait peut-être estimé qu’ils avaient été assez heureux comme ça. Chacun son tour, merci bien.
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