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Daredevil - 100% Marvel tome 3 sur 13

Jeph Loeb (Autre)Tim Sale (Autre)
EAN : 9791039120784
184 pages
Panini France (10/04/2024)
3.91/5   49 notes
Résumé :
Comment le jeune Matt Murdock a-t-il perdu la vue puis acquis des pouvoirs incroyables, faisant de lui le héros connu sous le nom de Daredevil ? Qu'est-ce qui l'a conduit à devenir à la fois justicier et avocat ? Découvrez les premiers pas de l'Homme sans Peur, ses premiers ennemis et ses premiers amours dans une saga mythique.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai toujours eu une sympathie prononcée à l'égard de Daredevil. S'il navigue dans un univers de héros dotés de super-pouvoirs ce personnage, un peu à l'instar du Punisher, n'a pas à proprement parler de dons surnaturels. Étant aveugle il a développé ses autres sens à l'extrême, et il bénéficie d'une condition physique supérieure à la moyenne. En ce sens Daredevil est très humain, c'est un justicier plus proche des lecteurs.

Cet album, absolument soigné dans les moindres détails, prend la forme de lettres rédigées par Daredevil à l'intention de sa défunte secrétaire, Karen, à l'égard de laquelle il a développé un amour passionnel.

On découvre ici le passé de Matt Murdock (aka Daredevil), ses liens avec son paternel, son installation dans un cabinet d'avocats, sa toute première tenue, les liens parfois compliqués qui l'unissent à son collègue et ami, et les motivations qui l'ont poussé à devenir un justicier anonyme. Bien sûr en trame de fond il y a une véritable fascination pour Karen Page, dont la disparition hante les pensées du personnage principal.

Ce Daredevil Jaune oscille entre enquête policière, ambiance thriller, livre de super-héros, roman noir, histoire d'amour.

Si le scénario (Jeph Loeb) est bon, prenant, il reste cependant assez convenu dans son déroulé. On y découvre certains détails bienvenus sur la construction du justicier masqué, sur l'évolution de Matt Murdock, sur certaines des émotions qui l'habitent. Il n'en reste pas moins qu'à titre personnel j'aurais apprécié une approche encore plus intimiste de ces aventures, des plongées encore plus profondes dans les sentiments des protagonistes. Je n'en dis pas plus afin de laisser la pleine surprise aux futurs lecteurs, mais en voyant ce que réserve le destin à Matt Murdock on aurait pu envisager un scénario un peu plus brutal, un peu plus sombre. Il n'en reste pas moins qu'on se situe tout de même au-dessus de la moyenne, c'est vraiment sympa. Il y a quelques confrontations avec des super-vilains (Electro, M.Hibou, l'Homme Pourpre) qui valent le détour, mais rien d'extravagant non plus.

Là où, en revanche, ce Daredevil Jaune relève de l'excellence c'est quand on se plonge dans le dessin, dans la mise en scène et dans la mise en page. C'est sublime ! Un travail considérable a été réalisé (technique du lavis, colorimétrie en post-production façon peinture à l'aquarelle), qui permet de passer en mode contemplatif sur de nombreuses planches. Dieu que c'est beau ! L'agilité de Daredevil est terriblement bien détaillée. Les décors sont riches. Les expressions faciales sont très expressives. Un grand bravo à Tim Sale (RIP bro) et à Matt Hollingsworth pour ce boulot admirable.

J'aime bien cette ambiance un peu rétro, ces gueules façon cinéma qui habillent le moindre personnage secondaire, et cette action distillée aux lecteurs avec parcimonie mais toujours avec efficacité.

Un grand merci à Panini Comics, à Marvel, et à Babelio pour m'avoir fait parvenir un exemplaire de cet excellent Comic Book lors d'une Masse Critique. Il me tarde de découvrir les trois autres volumes "The Color Books" qui sont a priori dédiés à d'autres super-héros.

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Le tandem Jeph Loeb + Tim Sale s'est rendu célèbre pour avoir réalisé de mémorables histoires de Batman (par exemple Un long halloween). Après ces histoires chez DC, ils viennent mettre en oeuvre leur magie chez Marvel. Cela donnera 3 histoires : celle-ci de Daredevil (en 2001), Spider-Man bleu (en 2002) et Hulk gris (en 2003).

Déprimé par le décès de Karen Page, Matt Murdock rebondit sur une idée de Foggy Nelson et il rédige une lettre à sa défunte amoureuse. Dans cette missive, il revient sur les premiers jours de leur relation. le lecteur est donc amené à plonger dans les débuts de Daredevil : le partage d'une chambre d'étudiant avec Foggy, le dernier combat de boxe de son père, la séance de couture qui lui a permis de réaliser son joli costume rouge et jaune, l'installation du cabinet d'avocats Nelson & Murdock, jusqu'à la première apparition de Zebediah Killgrave (Purple Man) et au coup de foudre de Karen pour CENSURÉ.

La première chose qui saute aux yeux, c'est le soin que Tim Sale a apporté aux illustrations. Il n'y a pas une seule planche de bâclée. Dans la mesure où Matt Murdock se souvient de ses jeunes années, Tim Sale a abandonné les grands à-plats de noir qu'il affectionnait pour Batman pour des dessins plus clairs et plus aérés pour transcrire l'optimisme propre à la jeunesse et le brillant avenir qui s'ouvre pour ces brillants avocats. Pour autant cela n'implique pas qu'il a sacrifié les décors. Que ce soient les briques des façades d'immeubles ou les lattes de parquet, il n'en manque pas une. Sale sait doser les cases sans décors et les celles avec des décors très détaillés. Et il faut dire que Matt Hollingsworth effectue un travail de mise en couleur d'une qualité exceptionnelle. le résultat donne l'impression que chaque case a été peinte à l'aquarelle dans des tons majoritairement pastel, en cohérence avec ces sentiments de première fois et de période dorée.

La composante d'actions superhéroïques n'est pas oubliée. Tim Sale ne tombe pas dans le piège du décalque des acrobaties de Batman ; Daredevil possède son propre langage corporel et ses acrobaties spécifiques, très conformes à ses premières aventures. On peut d'ailleurs observer ici et là quelques hommages discrets à Bill Everett, à Gene Colan et même à Jack Kirby lors de l'apparition d'Electro. Il s'agit bien d'hommages et non de plagiat.

Enfin pour renforcer l'aspect nostalgique du récit, Tim Sale a choisi de doter ses personnages de vêtements qui évoquent les années 1950. À ce titre, les toilettes de Karen Page sont une franche réussite et un plaisir à contempler. Il est évident que Sale a effectué un travail de recherche particulier pour établir une gamme vestimentaire cohérente et pleine de charme. Et chaque visage est soigneusement composé pour des traits à la fois épurés et expressifs. Là encore, Sale a pris soin d'amoindrir l'aspect caricatural et parfois presque abstrait qu'il employait pour les habitants de Gotham. Et ce style plus en retenu fait d'autant mieux ressortir sa capacité à rendre les nuances. Tim Sale perfectionnera encore ces points forts de son style pour Catwoman à Rome.

Jeph Loeb a donc choisi la forme d'une histoire dans laquelle le héros évoque ses débuts et sa relation avec une femme qui a marqué à jamais sa vie. L'histoire est racontée au présent, avec parfois des commentaires du Matt Murdock plus âgé qui donne une perspective à une scène ou une autre. Ce qui frappe de prime abord, c'est le ton du récit qui évite la nostalgie larmoyante pour mettre en avant le plaisir de vivre des personnages, sans pour autant être mièvre. Ce délicat équilibre rappelle le plaisir simple des comics des débuts de Marvel où les aventures étaient destinées à un public plus jeune. Et Loeb réussit aussi à éviter d'être simpliste. Il refuse simplement de se vautrer dans une noirceur factice, ce qui lui évite la redite avec Daredevil, l'homme sans peur.

Jeph Loeb et Tim Sale nous ramènent à une époque où les héros n'étaient pas tous des schizophrènes en puissance, jouissant secrètement de la souffrance physique qu'ils infligent aux criminels en les tabassant. Matt Murdock était capable de sublimer la douleur du deuil de son père autrement qu'en se lançant dans une ratonnade aveugle de tous les malfrats croisant son chemin. le scénario fait la place belle aux relations naissantes dans le triangle amoureux de Matt, Foggy et Karen, et Tim Sale accorde une large place aux grandes cases, aux vues de rues de New York sous le soleil et aux acrobaties de Daredevil.
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C'est la première fois que je lis un comics Marvel et ce fût une belle découverte pour moi.
Concernant Daredevil je connais surtout les adaptations, notamment la série que j'ai très appréciée.
C'est donc avec un certain intérêt que j'ai lu ce comics,histoire de voir les différences. J'ai trouvé très intéressant le contraste entre Matt et daredevil.
Ici Matt est sûre de lui, optimiste, confiant de même que le Daredevil du passé. Celui qui écrit les lettres n'est plus comme ça....
J'ai aimé rentrer un peu dans la peau du personnage, avoir son ressenti et savoir ce qu'il ressent.
Concernant la mise en page: j ai adorée!
Je ne connaissais pas la technique du lavis et c'est sympas d'expliquer pour les néophyte comme moi en quoi ça consiste durant l introduction. de même j ai bien aimé le "making off" à la fin.
Bref ce comics est pour moi une vrai réussite, très agréable au touché et à l oeil.
Si l'occasion se présente j' en lirais d'autres.
Pour finir merci à Babelio et au édition panini pour l'envoi de ce comic.
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Ma première BD Daredevil! Je connaissais déjà le personnage à cause de la série Netflix. Ici, l'histoire ressemble d'ailleurs un peu à la première saison. On apprend les origines et les débuts du super-héros.

Le style de dessins m'a moins plu cependant. Je crois qu'ils ont voulus lui donner un aspect vieille BD. Pour moi, ce n'est pas quelque chose qui me plaît particulièrement.

Après, les quatre histoires sont toutes bonnes. Il n'y a pas beaucoup de texte alors la lecture est rapide. Peut-être trop rapide selon moi. J'aurais aimée un peu plus de détails sur la vie de Matt Murdock et ses amis.
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Ce troisième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe six épisodes publiés aux Etats-Unis entre août 2001 et janvier 2002 (Daredevil Yellow V.1 à 6). Après deux premiers tomes dans cette collection scénarisés par Kevin Smith et dessinés par Joe Quesada, ce sont maintenant Jeph Loeb et Tim Sale qui vont revisiter les origines de ce super-héros.

Comme file conducteur pour cette rétrospective, qui emballera certainement plus les néophytes comme moi que les fans assidus de Daredevil, les auteurs utilisent une lettre posthume de l'homme sans peur à sa bien-aimée Karen.

Et, il est vrai que le titre de l'album a beau être «Jaune», faisant référence à la couleur initiale qu'arborait le démon d'Hells Kitchen en hommage à son père, le contenu est plutôt noir. En plus d'une narration en voix-off à l'amie décédée de Matt Murdock et de Froggy Nelson, ce récit nostalgique va également remémorer la mort du père de Matt.

D'un autre côté, on va pouvoir assister à la naissance de ce nouvel héros qui vient arpenter les rues de Hells Kitchen, avec un Daredevil encore jeune et fougueux, ainsi qu'à une apparition amusante des "Fantastic Four" et à la première intervention du Hibou.

Le graphisme plus sombre de Tim Sale, par rapport à celui de Joe Quesada, colle parfaitement à la mélancolie qui se dégage du scénario. de plus, de nombreuses double-pages splendides viennent, par moments, accélérer la lecture de ce récit en voix-off.

Bref, un tome très intéressant pour ceux qui, comme moi, n'ont jamais connu Daredevil en tenue jaune.
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critiques presse (4)
CNLJ
11 mars 2024
Empreinte de douceur et de nostalgie, elle dévoile ainsi une facette plus tendre du héros, sublimée qui plus est par un graphisme particulièrement efficace, très proche d’une esthétique de film noir.
Lire la critique sur le site : CNLJ
BDGest
26 mai 2021
Une oeuvre marquante proposée en album indépendant pour la première fois depuis près de vingt ans.
Lire la critique sur le site : BDGest
LesComics
06 mai 2021
Les deux auteurs nous font revivre les débuts du héros, nous présentent ses premiers amis et ennemis et nous plongent dans une passionnante aventure qui met en vedette le Daredevil des origines dans son fameux costume jaune et noir.
Lire la critique sur le site : LesComics
Sceneario
21 avril 2021

Une bonne occasion pour découvrir le personnage. Ce serait idiot de passer à côté d'un récit considéré comme l'un des meilleurs autour du personnage de Daredevil.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'étais, je suis et je serai toujours comme mon père.
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- Monsieur Nelson... Comment fait-il pour...
- Il peut le faire, c'est tout. Tout comme vous pouvez m'appeler "Froogy".
Commenter  J’apprécie          00

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À l'occasion de ses 60 ans, l'Homme sans peur dévoile tous ses secrets à Aurélien & Émile dans ce nouvel épisode du Panini Cast !
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Je suis Daredevil - Edition 60ème anniversaire (Marvel Anthologie) - Collectif
Les épisodes de Daredevil avant Miller sont à retrouver dans la collection intégrale
Daredevil par Frank Miller (Marvel Omnibus) - Frank Miller, David Michelinie, Roger McKenzie
Daredevil par Frank Miller : Companion (Marvel Omnibus) - Frank Miller, Bill Sienkiewicz, David Mazzucchelli & John Romita Jr.
Daredevil : En disgrâce (Marvel Epic Collection) - Collectif
Daredevil Jaune (Marvel Hors collection) - Jeph Loeb & Tim Sale
Tout Daredevil par Brian Michael Bendis & Alex Maleev est disponible en 4 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Ed Brubaker est disponible en 3 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Mark Waid est disponible en 2 volumes dans la collection Marvel Omnibus
Daredevil T01 : Connaître la peur (Marvel Deluxe) - Chip Zdarsky & Marco Checchetto
Daredevil T01 (Marvel 100%) - Saladin Ahmed & Aaron Kuder
LE titre par lequel débuter selon nous : Aurélien : Daredevil : Sous l'aile du Diable (Marvel Must-have) de Kevin Smith & Joe Quesada Emile : Daredevil : Renaissance (Marvel Must-have) de Frank Miller & David Mazzucchelli
Notre histoire préférée : Aurélien : Daredevil : L'homme sans peur (Marvel Must-have) de Frank Miller & John Romita Jr. Emile : le Décalogue (histoire disponible dans le 4ème et dernier tome du Daredevil de Brian M. Bendis)
Merci à Emmanuel pour le montage et ClemB pour l'habillage sonore.
+ Lire la suite
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