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EAN : 9782377319077
344 pages
Sarbacane (01/06/2022)
3.94/5   67 notes
Résumé :
Un road-trip forcé avec un surfeur raté, ce n’est pas l’été glorieux que Prudence, aspirante photographe, avait prévu. Mais fuyant un concours raté, un amoureux qui l’évite, et une sœur qui voudrait faire d’elle une baby-sitter à vie pour ses bambins baveux, l'hypersensible Prudence attrape le premier prétexte venu pour tout larguer et se retrouver… coincée dans un van avec un daron aux pecs impeccables nommé Denis qui tient à ce qu’on l’appelle Dylan. Il fait du su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai su dés les dix premières lignes qu'il y avait de grandes chances pour que j'adore ce roman. Pourquoi ? Grace au style ...
C'est une plume vive d'esprit, tonique, fraiche, marrante, piquante, inventive, juste, poétique et moderne.
Tout ça ...
Et ça raconte quoi ?

C'est l'histoire d'une étudiante de 21 ans, en licence d'histoire ( mais pas convaincue) ,qui se ramasse coup sur coup trois échecs. Les deux premiers sont d'ordre professionnel, elle aimerait devenir photographe et n'est pas choisie pour une expo dans une galerie, puis n'est pas retenue pour le concours d'entrée à l'école Louis Lumière. Et le troisième, est d'ordre amoureux, son Manek joue avec elle comme un chat avec une souris et elle n'y comprend rien, à part qu'elle l'aime à en crever, comme on aime à vingt ans, comme un premier amour. Veut-il d'elle ou pas ?
C'est que Prudence est une gamine fragile, elle a perdu sa mère très jeune et a pleins de "tocs" (?) , comme celui de voir le monde à travers les chiffres et la couleur bleue.
Bleue comme l'été, l'océan, et la côte basque qui se présentent à elle sous forme d'une petite annonce à laquelle une amie "l'oblige" à répondre positivement : elle devra suivre un surfeur pendant 3 mois et prendre des photos de lui ,afin d'alimenter son compte Instagram.
Lui c'est Denis, qui préfére qu'on l'appelle Dylan, parce que ça fait plus californien. La quarantaine, ou la trentaine, ou la fin de la vingtaine, Prudence ne sait pas trop évaluer . Un "vieux" quoi...I ls habiteront son van, elle en haut sur le toit, lui en bas, et en avant Guingamp ! Ça , c'est le genre de plaisanteries débiles et ringardes qu'il fait à longueur de temps. Un cliché sur pattes, le Dylan...
Ça, c'est ce que pense , Prudence au début, mais Denis-Dylan va s'avérer bien plus complexe , bien moins stupide que ce qu'elle croit.
Cet été va réparer toutes les blessures de cette toute jeune fille.
Road trip, mais pas que...

C'est plus qu'un livre pour adolescents, car certaines réflexions sont très matures, je pense aux dialogues de la soeur de Prudence sur la maternité, sa fatique de devoir gérer des faux jumeaux, ( ce qu'on appelle un retour de couche, ) qu 'on voit très peu dans la littérature jeunesse.
Prudence apparait au début comme une fille un peu excessive , bordélique, un peu drama queen et auto centrée, elle va mûrir .
Coup de coeur pour le personnage de Denis-Dylan qui a un grand potentiel comique et qui va s'avérer profond, fidéle et solide en amitié.
J'ai été très surprise par les raisons qui poussent Manek à éviter Prudence, je m'attendais à pire ... Leur histoire m'a parue très réaliste, très juste.
On est dans un roman fort bien écrit, (je l'ai déjà dit), mais aussi très réaliste, et c'est sa force. Rien n'est manichéen. Prudence peut agacer, tout comme elle peut toucher, et le tout dans la même phrase. On passe sans arrêt du rire aux larmes, au sensible , comme le caractère de ce jeune personnage, en montagnes russes, qui n'a pas été épargnée par la vie. Heureusement Prudence est très entourée, par son père et sa soeur d'abord, et puis par une bande de copines , les 3 mousquetaires . il y a de jolis passages sur le confort de cette amitié. [ " Elles s'en fichent, elles sont bien. C'est comme être seules, mais en mieux." ]

Joli roman, très amusant, intelligent, distrayant et positif...
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Rien ne va plus pour Prudence, une jeune étudiante qui rêve de devenir photographe professionnelle. Non seulement elle vient d'apprendre son échec à l'école de photo qu'elle rêvait d'intégrer ainsi qu'au concours de photo local où elle avait présenté ses oeuvres mais en plus son amoureux, le beau Maneck, passe de la passion transie à l'indifférence la plus totale. Poussée par sa meilleure amie, Prudence finit par répondre à l'annonce d'un surfeur cherchant une photographe pour l'accompagner dans sa tournée estivale... et se retrouve embarquée dans un road trip en van (elle qui déteste le camping) en compagnie de l'insupportable Denis-appelle-moi-Dylan. Cet été va être long... ou pas ?

J'ai craqué pour Bleue comme l'été pour sa couverture pleine de peps et de promesses estivales (un peu de soleil et de plages en hiver ça fait toujours du bien) en pensant me lancer dans un roman Young adult sans prétention plutôt orienté humour voire romance. Bonne pioche, non seulement ma lecture a été à la hauteur pour ce qui concerne l'humour et le peps mais en plus ce roman s'est avéré beaucoup plus que cela. La caricature du début avec ce Denis-Dylan beau surfeur sur le retour qui ne pense qu'à son flux Instagram et contraint Prudence à le mitrailler de photos (prises avec son téléphone - horreur pour une photographe professionnelle !) auxquelles il associe les filtres et hashtags les plus ringards, laisse vite la place à un personnage beaucoup plus profond qui va aider Prudence à mettre de l'ordre dans sa vie et dans ses idées. Cela permet à l'auteure de remplir le cahier des charges initial avec quelques scènes franchement drôles tout en livrant de belles réflexions sur l'amitié, l'amour et l'engagement, les personnages qu'on se construit et ceux qu'on est vraiment.

Côté pile, on a donc un roman très facile à lire, plein d'humour et dans lequel on ne s'ennuie jamais, l'auteure ayant un vrai talent pour croquer scènes et portraits avec des personnages hauts en couleurs. Mention spéciale pour le petit couple d'amoureux transis qui s'appellent Mon poussin et Ma poussinette et partagent tout, vraiment tout, mêmes vêtements, mêmes idées et mêmes phrases, au point de provoquer l'exaspération de Prudence la râleuse ! Côté face, on découvre petit à petit Dylan et sa bande, ces surfeurs qui ont choisi de se mettre en dehors du monde et de la "vraie vie" ou de leur profession plus sérieuse le temps d'un été ou plus pour arpenter la côté atlantique dans un confort précaire à la recherche de LA vague parfaite et en allant de compétition en compétition. L'auteure nous fait éprouver une vraie tendresse pour ses personnages, cette petite bande si diverse et qui pourtant partage tout, ces amitiés indestructibles fondées sur le respect et la confiance. Petit bémol, j'ai parfois eu un peu de mal avec le personnage de Prudence, qui dépasse quand même parfois franchement les bornes, toujours en train de se plaindre, de courir après son Maneck qui ne veut pas d'elle, de râler et bouder sans raison. Heureusement l'auteure réussit à la rendre attachante malgré tout et fait en sorte qu'elle se remette petit à petit en question au fil des pages.

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce roman qui brasse plusieurs thèmes forts, comme celui de la maternité, de l'envie ou pas d'avoir des enfants (la soeur de Prudence pouponne ses jumeaux tandis que Prudence jure que les enfants ne l'intéressent pas), de l'amitié (magnifique bande des 4 mousquetaires, les amies de Prudence), de l'amour (avec le secret enfin révélé du beau Maneck)... mais le mieux est de plonger la tête la première dans cet été bleu pas comme les autres. Si vous aimez (ou pas) le surf, si vous avez envie d'un rayon de soleil et d'un bon moment, d'un roman qui fait réfléchir sans prise de tête, c'est pour vous !
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J'ai eu l'occasion de lire Bleue comme l'été dans le cadre de la Masse critique jeunesse, je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Sarbacane de m'avoir permis de le découvrir.

Après avoir vu passer des critiques assez divisées concernant ce roman (certaines le désignant comme ayant été un coup de coeur quand d'autres l'avaient simplement abandonné ou n'avait du moins pas du tout aimé), j'avais quelques appréhensions avant de le commencer. Je ne savais pas de quel côté j'allais tomber, mais j'espérais vraiment apprécier cette lecture.

Finalement, j'ai été agréablement surprise, et je suis heureuse de faire partie des gens qui ont apprécié ce roman.

La principale raison qui m'avait donné envie de le lire, c'était l'aspect road-trip sur fond de compétition de surf (en été, j'adore lire des histoires qui parlent de surf ^^), et je n'ai pas été déçue !

L'ambiance plage/« camping » et vie qui tourne autour du surf pendant trois mois est vraiment bien retranscrite, c'était rafraîchissant et parfait pour la période ! J'avais l'impression de suivre Denis-Dylan dans sa tournée avec Prudence, et c'était à chaque fois un plaisir de revenir à ma lecture.

De plus, la plume est fluide et plaisante, ce qui fait que le livre se lit très facilement.

J'ai beaucoup aimé l'histoire. Outre son côté plaisant, avec les séances photos, les entraînements et compétitions de surf, les soirées sur la plage à chanter au coin de feu, elle aborde également beaucoup de sujets différents : l'anxiété, le manque de confiance en soi, le côté factice et mis en scène des réseaux sociaux, le non désir d'enfant, les difficultés à savoir ce qu'on veut faire de sa vie, les complexes… le tout avec justesse.

En ce qui concerne les personnages, je les ai trouvé vrais, réels. Ils sont imparfaits, ont leurs défauts, leurs particularités, mais c'est ce qui fait leur charme et les rend d'autant plus réalistes.

Je sais que certaines personnes n'ont pas réussi à apprécier Prudence, l'ont trouvée insupportable, trop ego centrée, qui se plaint tout le temps… Mais personnellement, même si je comprends pourquoi elle n'a pas fait l'unanimité auprès des lecteurs, j'ai fini par vraiment l'apprécier. C'est une jeune femme un peu perdue, qui ne sait pas très bien ce qu'elle veut faire de sa vie, qui jusqu'ici à toujours un peu laisser les autres décider de ce qu'elle devait faire, de qui elle devait être, à sa place. Elle n'a aucune confiance en elle, et tente de compenser ce manque de confiance grâce à toutes sortes de superstitions et rituels censés influer positivement sa vie et l'aider à obtenir ce qu'elle désire.

Elle est dans une relation amoureuse complexe avec Maneck, qui durant la majeure partie du roman donne l'impression de ne pas être très impliqué dans leur relation et de se moquer d'elle, voire de se servir d'elle quand il a envie, avant de l'ignorer pendant des semaines. Il la fait tourner bourrique et occupe 90 % de ses pensées, allant jusqu'à l'obséder complètement.

Je dois reconnaître que leur relation m'a un peu agacée par moment, notamment l'attitude de Prudence, prête à tout pardonner pour pouvoir rester avec lui, alors que leur relation ne semble pas fonctionner. Elle refuse de lâcher l'affaire même quand tous autour d'elle lui dise de laisser tomber, et on en vient à se demander si elle réussira un jour à ne plus être autant éprise de lui.

En revanche, Prudence a un groupe d'amies formidables, qui est toujours là pour elle et la soutient dans tout ce qu'elle peut traverser et dans toutes ses névroses. Elle peut notamment compter sur Meï, sa meilleure amie, qui la connaît par coeur, connaît sa façon de fonctionner, et sait toujours trouver les mots pour la rassurer ou la consoler lorsqu'elle en a besoin.

Sans oublier Denis-Dylan ! Les trois mois qu'elle passe à ses côtés et aux côtés de ses amis surfeurs font un bien fou à Prudence et l'aide à voir la vie autrement, à être plus détendue, à apprendre à être plus sûre d'elle, à accorder moins d'importance à ses rituels et à se laisser davantage vivre sans tenter de maîtriser chaque seconde de sa vie. On ne parierait pas sur le duo Denis-Dylan/Prudence à leur rencontre, mais finalement, aussi improbable que cela puisse paraître, une véritable amitié, profonde et sincère, naît entre eux, ce que j'ai beaucoup aimé.

D'ailleurs, j'ai particulièrement aimé Denis-Dylan, qui est bien différent de la première image que l'on a de lui. Être à son contact fait un bien fou à Prudence. C'est un personnage très intéressant, plus complexe qu'il n'y paraît, et auquel on s'attache très vite. Il a toujours une attitude positive, il est encourageant, patient, compréhensif, il ne juge jamais, et c'est le genre de personne qui met de bonne humeur et donne de l'énergie.

D'une manière générale, j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de Prudence, qui se révèle vraiment au fil des pages, qui devient moins stressée, qui prend confiance en elle, devient plus positive. Elle ne change pas radicalement comme je m'y attendais en commençant le roman (j'avais l'impression que ce serait ce genre de roman ou le personnage a une révélation grâce à une nouvelle expérience dans sa vie et change du tout au tout sa façon de penser et de fonctionner), mais c'est d'autant mieux, car je trouve ça plus réaliste. C'est très difficile de changer, de rompre avec des habitudes ancrées en soi depuis des années, et le fait qu'elle le fasse progressivement, petit à petit, m'a semblé plus proche de la réalité que si elle était devenue une autre personne du jour au lendemain.

En résumé, Bleue comme l'été a vraiment été une bonne lecture pour moi. C'est une histoire à la fois légère et dépaysante, mais qui aborde également des sujets plus profonds, et dont les personnages sont attachants et plaisants. Sans oublier l'ambiance, idéale pour la saison !
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En premier lieu, merci beaucoup à Babelio et aux éditions Sarbacane pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique ♥

« Bleue comme l'été » fait partie de ces romans inclassables. Tu signes pour un truc que tu imagines barré, et en fait... tu te retrouves avec une tranche de vie où, durant tout un été, tu partages les émotions à vif de Prudence. le surf n'est qu'un élément de décor ; ici, c'est la psychologie qui prime.

Étant autiste, je me suis demandé à plusieurs reprises si Prudence ne l'était pas aussi... Et si l'on referme le livre sans le savoir, peu importe son étiquette, Prudence est sans le moindre doute neuroatypique. Ce n'est pas le sujet de l'histoire, mais ça l'influence à tout moment, car Prudence ne peut pas faire taire ces sons et ces odeurs qui l'assaillent, son ressenti du monde puissance 12, son incompréhension du fonctionnement parfois obscur des personnes qui l'entourent. Pas de fausse note à déplorer de ce côté-là : même si Prudence est beaucoup plus autonome que je ne le suis, de nombreuses situations familières jalonnent le bouquin. Parfois, c'est même dur à lire, lorsque d'autres personnages lui expliquent sans ménagement que « ça, ça ne se fait pas ». Effectivement, parfois, Prudence est en tort. Mais comment aurait-elle pu deviner ? Sans oublier l'injonction silencieuse de s'adapter aux autres qui va avec. Bref, ça, c'est moyen. Heureusement, ces passages sont peu nombreux et ne durent jamais longtemps. C'est même moins pire que dans la vraie vie, finalement. Par contre, le gloom de la rupture, lui, c'est tout au long du truc. Mais non, malgré tout, ça n'est pas déprimant. Parce qu'il y a de l'espoir au bout du tunnel ; que l'entourage de Prudence, à commencer par Denis-Dylan, est là pour la soutenir et l'aider à braver la tempête.
Dans la rubrique des sujets très bien traités, il y a l'absence de désir de maternité de Prudence, ainsi que les galères de sa soeur avec ses nouveaux-nés. Marie-Lenne Fouquet te défonce les tabous à grands coups de pompe dans le derrière, et ça fait du bien à lire. Sans oublier l'activité de photographe de Prudence, joliment mise en avant.

A ce stade, normalement, vous avez pigé : « Bleue comme l'été » n'est absolument pas le livre léger qu'il avait l'air d'être, mais mérite néanmoins son étiquette feel-good.

Quant à la plume de l'autrice, elle est très jolie, très poétique par moments, sans jamais être lourde. Parfaite pour retranscrire la vision d'artiste de Prudence sur le monde.

Un livre qui n'est peut-être pas pour tout le monde, mais qui mérite d'être découvert.
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Ce roman est une réelle bouffée d'air frais. J'ai adoré ma lecture du début à la fin. La plume de l'auteur nous plonge directement dans son univers pour notre plus grand plaisir. Comme son nom l'indique, ce roman est fait pour être lu en été, sinon, je trouve que la saveur en est moindre, c'est pour cela que j'ai attendu d'être maximum en été pour le lire.
Les personnages quant à eux sont adorables malgré leurs faiblesses respectives. L'évolution que l'on peut constater en fin de parcours donne une certaine satisfaction à la fin du livre, car nous avons l'impression d'avoir vécu toutes ces choses avec eux. L'ambiance road trip est merveilleusement bien retranscrite, c'est impossible de ne pas s'y croire.
Il s'agit ici d'une histoire facile d'accès pour les adolescents et même pour les adultes qui veulent quelque chose d'un peu plus léger.
Je recommande bien évidemment cette lecture dont la couverture est magnifique à l'image de son contenu.
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critiques presse (1)
Ricochet
27 septembre 2022
Marie Lenne-Fouquet signe un roman estival, tour à tour profond et léger, sur une rencontre entre deux individus qu'a priori tout oppose. Passé les préjugés, l’héroïne en a une quantité, arrive ensuite le plaisir d’être ensemble. Véritable page-turner, ce road-movie psychologique et sensible sent bon le sable chaud, les fous rires et la grande bleue.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Et puis... j'ai pas envie, tu vois. Ma seule envie, c'est dormir. Mon corps est encore plein de bébés, je sue la maternité par tous les pores. J'ai été trop auscultée, visitée, interrogée, avant, pendant, après la naissance, souvent devant lui. Ce n'est pas simple de retrouver du désir quand tu as dû répondre tous les matins pendant cinq jours devant ton mec à la sage-femme qui te demandait si tu étais "allée à la selle", ou si tu voulais une autre ordonnance pour tes hémoroïdes, et comment allait ta crevasse du sein gauche.
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enfin, c'est pas un type pour toi. (...)
Alors ça, tu vois, c'est vraiment des conneries ! Personne n'est fait pour personne, on s'adapte, on prend, on accepte, on bricole et puis c'est tout.
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La bande termine la soirée en dansant très mal et en chantant en yaourt, Prudence avec eux. Elle hurle Bang bang, he shot me down, bang bang, I hit the ground...
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Ce qu’elle aime ça, être secouée par le beau ! C’est toujours plus grand qu’elle. C’est comme si toutes les émotions qui la traversaient en permanence, avec lesquelles elle parvient à vivre avec plus ou moins de facilité, avaient, face à l’art, le droit d’exister toutes ensemble, d’exploser sans dégâts sous la peau. Le beau a toujours aidé Prudence à prendre des décisions.
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Les surfeurs et les surfeuses rient, les dents blanches et parfaites, les abdos sculptés. Elle a l'impression d'un tournage de teen-movie. Elle se demande comment ils font. Peut-être suivent-ils les bonnes règles ? Le jus de citron au réveil, les grimaces au miroir pour éviter les pattes d'oie, les cinq fruits et légumes par jour (sans la banane), les deux litres d'eau, le footing quotidien, les abdos, les fessiers, les obliques, les intercostaux, les dix heures de sommeil, les gommages aux noyaux d'abricot qui vous arrachent les cuisses, l'huile de ricin sur les cils, le lait d'ânesse sur les seins, les masques, les douches écossaises, le repoussage des cuticules, les poils traqués, le vert anti-rougeurs, le beige anti-cernes, les détartrages semestriels, les graines de chia, les graines de lin, les graines de courge, les graines de tout, la méditation pleine conscience. le développement personnel, Ie déo maison, la lessive maison, le shampooing maison.
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Videos de Marie Lenne-Fouquet (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Lenne-Fouquet
Le livre devient-il le nouvel accessoire du luxe ? Rendez-vous littéraires Chanel, Exposition de livres au Bon Marché, galeries de livres à Saint Laurent Babylone ou chez Ruptures, de Paris à Tanger en passant par Marseille. Est-ce une lubie ? Pourquoi le luxe continue-t-il de s'accrocher à l'édition, marché a priori si peu rentable ? Sean Rose, journaliste à Livres Hebdo, nous raconte les coulisses de son enquête sur les liens discrets voire secrets entre le luxe et l'édition. Dans la deuxième partie de l'épisode, Lauren Malka nous emmène à la librairie La fleur qui pousse à l'intérieur à Dijon, ville de gastronomie et de culture, à la rencontre de Clémentine, Clémence et Audrey, qui goûtent les livres comme autant de gourmandises. Enfin, les journalistes de Livres Hebdo se réunissent pour présenter leurs coups de coeur littéraires et les tendances fortes de la saison. Au programme : Vallée du Silicium, d'Alain Damasio publié au Seuil ; Amy pour la vie, de Sophian Fanen, coédité par Novice et Les Jours ; La fermière tuée par sa vache, de Christophe Boltanski, coédité par Autrement et Zadig ; Parfois l'homme, de Sébastien Bailly, publié aux éditions du Tripode ; Jours de sang, de Sue Rainsford, publié aux Forges de Vulcain.Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.Cet épisode est réalisé en partenariat avec les éditions Gallimard Jeunesse, qui publient ce mois-ci le grand final de la saga romanesque Alma, une trilogie magistrale de Timothée de Fombelle sur l'esclavage et le combat pour l'abolition. En librairie, vous pouvez déjà découvrir les deux premiers tomes d'Alma, plébiscités par la critique et les lecteurs : Prix Gulli, France Télévisions, Meilleur livre jeunesse selon le magazine Lire en 2020 et Prix Sorcières en 2021 ! Dans le grand final à paraître le 30 mai, vous retrouverez Alma et Joseph, happés par la tornade de la Révolution, alors que Paris bouillonne dans la chaleur de Juillet 1789.Ont participé à cet épisode :Sean Rose, Marie Fouquet, Pauline Gabinari, Jacques BraunsteinSont mentionnés dans cet épisode :ArléaLVMH“Vallée du silicium” d'Alain Damasio Editions du Seuil, (12 avril 2024) “La Horde du Contrevent” d'Alain Damasio, éditions La Volte (2004)“La zone du dehors” d'Alain Damasio, La Volte (2007)"La fermière tuée par sa vache", de Christophe Boltanski premier livre de la collection Zadig (revue fondée par Eric Fottorino) - Autrement, le 15 mai et "Amy pour la vie" de Sophian Fanen publié par Les Jours et les éditions Novice.“Parfois l'homme” de Sébastien Bailly, Tripode, (paru le 8 février 2024 et lauréat du prix RTBF La première 2024)Le Tripode, dirigé par Frédéric Martin, a reçu plusieurs prix les dernières années : le Prix RTBF La première en 2021 pour "Le Démon de la Colline aux Loups” de Dimitri Rouchon-Borie, puis à nouveau en 2022 pour “Watergang” de Mario Alonso. Mathieu Belezi a aussi obtenu le prix du Livre inter 2023 avec “
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