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Christine Hammarstrand (Traducteur)
EAN : 9782070406395
458 pages
Gallimard (18/06/1999)
3.61/5   227 notes
Résumé :
Un voilier vogue au large de l'Écosse. Bravant les rigueurs de la mer du Nord en plein hiver, ses deux passagers se dirigent vers des périls sans nom. Car plus effrayants que la nature déchaînée sont les dangers dont les hommes les menacent. Poursuivis sur les mers par des inconnus, volés, espionnés, ils n'en sont pas moins déterminés à découvrir la clef de la malédiction qui pèse sur MacDuff et Mary, amoureux en fuite. À percer surtout le secret du Cercle celtique,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 227 notes
J'ai adoré ce périple qui nous embarque sur un voilier, à bord du Rustica, du port de Dragor au Danemark jusqu'aux côtes sauvages, et accidentées de l'Ecosse...
Le souvenir d'une lecture très sensitive, au milieu de l'Océan, de la mer du Nord entre brisements et déferlantes, partageant les peurs, les visions ou hallucinations des principaux protagonistes, Ulf le skipper et son compagnon Thorben.
Un roman qui parle d'amour, d'amitié, de trahison, de rêves....et pour pimenter le tout un bain obligé dans les croyances celtiques.
Si vous n'avez pas le pied marin, allongez-vous dans un lit bateau, munissez-vous d'une carte maritime et laissez voguer votre imagination sur les flots et les mots...l'aventure n'en sera que meilleure.
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Alors la voile, c'est pas mon truc. J'ai rien contre, mais c'est pas pour moi. Je ne connais pas les termes, et je "saute" quand je les rencontre au hasard des lectures.

Et puis les polars scandinaves (à part Wallander/Mankell), j'y vais encore prudemment, comme dans la Baltique en hiver : mettons d'abord juste un orteil pour voir à quoi ça ressemble.

Bref, ça partait pas gagnant. Et pourtant... ce polar m'a enchanté.

Il exalte la navigation et ce n'est jamais ennuyeux. Je me suis même surpris à chercher sur internet à quoi ressemble un Rustler 31, le voilier du narrateur.
Le secret : suivre le parcours sur Google Maps et ne pas hésiter à regarder les photos. C'est une collection de paysages magnifiques, ça donne vraiment envie de larguer les amarres et d'y aller aussi.

L'intrigue policière proprement dite est plutôt un fil conducteur qu'un premier plan. On suit plus le périple que les rebondissements. Les dangers de l'enquête succèdent aux dangers de la navigation, et vice versa. Mais côté polar, c'est finalement plutôt paisible, le narrateur ne tranche pas toujours entre réel danger ou sa douce paranoïa et ça, c'est plutôt une réussite. Il y aura quand même du mouvement, mais il aura été longuement amené.

La connection celtique est prégnante sans être omniprésente, ni caricaturale. Cela donne une couleur un peu exotique à l'ensemble, une justification à l'intrigue, sans pour autant phagocyter le reste. Et donne envie, là aussi de creuser (après tout, on ne nous enseigne pas grand chose de cette civilisation qui a dominé l'Europe de l'Ouest à l'âge du fer).

Bref, ce n'est clairement pas à recommander aux amateurs de hard boiled ou de rebondissements et cadavres tous azimuts, mais c'est un chouette roman varié et gentiment polar-isé.

Un beau voyage. Une réussite.
(Surtout si l'on ne s'offusque pas de ne pas y trouver tout ce que laisse penser la quatrième de couverture, qui dramatise un peu à outrance.)
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Le Cercle celtique était un excellent thriller sur fond de navigation. L'auteur a vécu plusieurs années à bord de son propre bateau, et cela se sent : les détails concernant la navigation et les difficultés de la vie en mer sont légion.

Certains passages ne sont d'ailleurs consacrés qu'à cela. Cela pourrait sans doute décourager certaines personnes mais, pour ma part, ça ne m'a pas gêné. Les auteurs de polars et thrillers scandinaves écrivent souvent comme cela : plus qu'une intrigue policière, ils créent une véritable ambiance.

La navigation n'est pas le seul sujet de ce thriller, qui est consacré, en majeure partie, à la culture et aux peuples celtes. Ulf et Torben, les deux héros de ce roman, traversent la Mer du Nord afin de visiter l'Ecosse, à la poursuite d'une histoire qui a intrigué Ulf : celle du Cercle celtique. le skipper se demande ce qu'est ce Cercle et à quoi il sert : est-ce une espèce d'association secrète ? Des terroristes qui souhaitent revendiquer (éventuellement en utilisant des armes) l'indépendance de l'Ecosse et de l'Irlande ?
A partir de là, l'auteur développe de nombreux détails sur les druides et leurs pratiques, sur la survivance des pratiques celtiques ancestrales.

Pour lire le Cercle celtique, il faut prendre son temps. Ne pas être pressé. Respecter le rythme de narration, qui peut parfois sembler assez lent. Mais le récit le mérite. Car, en plus d'être excessivement bien écrit, ce thriller nous raconte des histoires passionnantes. Celles d'hommes et de femmes qui vivent en accord avec la nature et avec les éléments (les marins et les navigateurs). Celles de peuples qui veulent vivre selon les valeurs de leurs ancêtres, et non selon des politiques qui leur sont imposées par les pouvoirs en place.
Le Cercle celtique est un roman pour ceux qui sont épris de liberté.
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Mais quel périple que cette lecture !!! Un embarquement à bord du Rustica, au port de Dragor au Danemark, qui nous mènera aux côtes de l'Écosse. La traversée de la mer du Nord ne se fera pas sans heurts... D'une part, à cause de cette mer immense, houleuse, dangereuse, où les vagues sont plus grandes et plus fortes que tout... Et d'autre part, la peur, la tension crée par des visions, des hallucinations... En plus de voguer sur des déferlantes, les protagonistes devront nager entre des mythes celtiques, rites et meurtres... Un roman qui dépayse, qui nous fait voyager, qui parle d'amour, d'amitié, de croyances... Un roman d'aventure, qui capte et tient en haleine.

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Simultanément un roman policier, un roman d'aventure, un roman d'amour et d'amitié et un roman maritime ; avec, pour retrousser le tout, une perspective d'étude ethnologique et historique qui regarde du côté des Celtes,
le récit d'un Suédois qui vit sur un bateau baptisé « Rustica » et qui explore les mers d'Europe du Nord. Quand on saura que Björn Larsson est un Suédois qui vivait sur un bateau baptisé « Rustica » et qui sillonnait les mers d'Europe du Nord,
De meurtres en tempêtes, de dangers humains aux risques de la mer, d'amour ou d'amitiés trouvés à ceux que l'on perd, d'arcanes et labyrinthe en recherches, de trouvailles en exploits marins, ce bateau là nous emmène où il veut. Et c'est avec plaisir que nous nous livrons à son voyage, se délecter les terres méconnues et inexplorées, les personnages déconcertants
Notre skipper, Ulf Berntson, s'adresse donc à nous les lecteurs pour nous raconter ce qu'il a vécu. C'est un récit sans fioriture, ornée de commentaires du genre « Je ne savais pas encore à quel point j'avais raison (ou tort)… ». Cette façon de raconter, d'une part oriente pas mal notre compréhension de la narration et d'autre part, est vivante, avec un aspect naturel. Je l'ai bien appréciée.
Pour ce qui est du récit, je dois avouer que j'ai été tout de même un peu gênée par la surabondances de termes marins dont je ne pigé pas le sens. ., mais cela n'empêche pas, par contre, de suivre tout à fait clairement tout ce qui n'y a pas trait. A côté de cela, je dois avouer également, que j'ai été parfois saisie par la beauté de certaines images, aussi belles que les paysages sauvages ou les étendues marines évoquées : « L'horizon paraissait infini, comme si on voyait au-delà de ce que l'on regardait.
Comme enseignement J'ai passé un bon moment, sur la mer du nord
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Citations et extraits (128) Voir plus Ajouter une citation
Dans la pâle lueur des étoiles et du brasillement de l'eau, les paquets de mer semblaient briller d'eux-mêmes, comme des des créatures vivantes qui montaient et descendaient, disparaissaient et renaissaient dans un chaos désemparé. J'avais l'impression d'être dans un autre monde, et je pensais comprendre comment il avait dû être facile pour les Celtes d'autrefois de supprimer la frontière entre la réalité et la fiction. Pour eux, les animaux et les êtres humains, la nature et la civilisation étaient deux facettes d'une même chose. Même leurs outils avaient une âme. Les artisans habiles étaient considérés comme des dieux. Pour nous, qui ne pouvons vivre sans tracer de limites entre la vérité et le mensonge, entre la certitude et la croyance, il est difficile de comprendre un peuple qui peut vivre seulement de vérité et de certitude. Dans les dizaines de milliers de vers conservés dans les anciens manuscrits irlandais, il n'est nullement fait référence à quelqu'un qui profère un mensonge. Le mot n'existe pas; de même les Celtes n'avaient pas de mot qui couvre la notion de conte.
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Torben m'avait raconté que les Celtes, tout comme les Groenlandais, organisaient des compétitions de poésie. Ils se défiaient mutuellement et, avec les mots comme armes, ils combattaient jusqu'aux larmes, aux cris et à la sueur. Ce n'était pas un jeu pour épater la galerie, mais quelque chose de terriblement sérieux, qui pouvait pousser le perdant au suicide. Le vainqueur gagnait pouvoir et influence, le vaincu, humiliation et mépris.
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Peu de temps après, je reconnus le bruit caractéristique des brisants. Si je devais donner une explication rationnelle à la capacité de Mary à s'orienter sans aucune aide dans l'obscurité et le brouillard, je dirais qu'elle devait se fier au bruit. Je sais qu'il y a des Esquimaux qui naviguent d'après le cri des oiseaux sur la terre et que les Polynésiens se dirigent d'après le bruit que font les brisants. Il n'était pas impossible que Mary en fit autant pour trouver sa route. Dans ce cas, son ouïe était particulièrement fine, bien au-delà des limites habituelles.
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L'identité n'existe pas dans les yeux. On ne la retrouve qu'au moment où l'on détourne le regard.
En même temps, le fait de se laisser aller dans les yeux de quelqu'un d'autre, de disparaître et d'être englouti par eux, présente un charme et une fascination illimités.
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Un optimiste n'est jamais totalement agréablement surpris. Un pessimiste a déjà tellement anticipé ses malheurs futurs que la joie suffit à peine à regagner le terrain perdu, si son pessimisme se révèle infondé.
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