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Le réseau zéro.

Je n'ai jamais voulu lire John Grisham, n'étant pas un grand fan de thrillers et me méfiant de cet auteur mainstream pourtant si adulé. Bref, pas envie. Et puis Lyon, Quai du polar, une rencontre, la suite de la Firme, toussa, toussa : j'ai craqué. J'aurais pas dû !

Alors on me dira que son p'tit dernier, le Réseau (traduit par Dominique Defert) est loin d'être son meilleur – ça, j'avais vite compris – et qu'il faut absolument réessayer avec tel ou tel autre best-seller du maître. Mais non.

Parce qu'à ce niveau de vide d'intrigue et de pauvreté de style (je m'en tiens là sinon je vais m'emballer), Grisham est manifestement devenu une marque qui se suffit à elle-même, une licence éditoriale comme nos amis américains savent si bien les exploiter, une machine à cash dans laquelle je ne remettrai pas un euro.

Et si bercé par le souvenir de Mitch et Abby dans La Firme, l'aventure vous tente de savoir ce qu'ils sont devenus, attendez la sortie poche. La déception aura un prix moins amer…
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John Grisham est connu pour être un des maîtres du thriller judiciaire et il ne faillit pas à sa renommée avec le réseau. le héros de la firme, Mitch Mcdeere, réapparaît en 2005, soit 15 ans après les faits immortalisés par Tom Cruise dans le film éponyme. Cet avocat, désormais quarantenaire, est devenu associé dans un très grand cabinet new-yorkais. Il est chargé de représenter une société turque dans un litige qui l'oppose à la Libye dirigée par Kadhafi. Alors qu'il se rend sur place, sa collaboratrice est enlevée. John Grisham nous entraîne dans une haletante course contre la montre pour réunir les fonds nécessaires à la rançon. le cabinet d'avocats comme les différents états concernés par cet enlèvement ne sont pas prêts à desserrer les cordons de leur bourse, d'autant qu'on ne sait pas qui sont les ravisseurs.
Avec John Grisham la partie juridique est, comme toujours, très détaillée. Sans doute un peu trop pour moi, mais ça n'a pas nui au plaisir de ma lecture. Les personnages sont parfois stéréotypés et je dirais très américains. Les nombreux associés d'un gros cabinet, toujours à la recherche du profit maximum, sont décrits avec mordant. Les politiques ne sont pas épargnés et l'auteur n'est particulièrement pas tendre avec certains diplomates britanniques. Avec le réseauJohn Grisham dresse, une fois encore, un constat à charge de notre société.
Malgré des invraisemblances, comme dans tous les thrillers, j'ai dévoré avec beaucoup de plaisir celui-ci. Je pense que le réseau, suite si l'on veut de la firme puisque le personnage principal est le même, mérite, lui aussi, une suite. Je l'attends avec impatience car, John Grisham comme moi, nous ne pouvons pas attendre 30 ans pour élucider les points restés dans le flou.
#Leréseau #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Il y a de bons et de mauvais crus des livres de John Grisham.

Celui-là n'est pas bon, malgré la référence à son premier grand succès, La Firme. Il n'y a en vérité aucun rapport entre les deux livres, dont l'intrigue est totalement différente. La référence au héros du premier livre est purement artificielle. Elle ne semble avoir été faite que pour séduire ceux qui auront aimé la firme et qui seront déçus par le Réseau et n'y retrouveront pas le plaisir qu'ils ont pu connaître à la lecture de ce succès du début des années 1990. le dénouement est décevant.
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● L'auteur, le livre (496 pages, 2024, 2023 en VO) :
John Grisham a beau être un auteur particulièrement prolixe, voilà bien longtemps qu'on n'avait pas tenu en mains un de ses bouquins. C'est chose faite avec le réseau qui, cerise sur le pompon, se veut être une suite à La firme, l'archétype du thriller juridico-politico-financier.
Mais pour les extra-terrestres récemment débarqués qui n'auraient pas lu ce livre culte, ni vu le film avec Tom Cruise, Grisham prend gentiment soin de rappeler les enjeux de la firme dans un prologue plutôt élégant. Faut dire que cette histoire date quand même de plus de 30 ans !
Le réseau raconte une autre aventure de Mitch McDeere supposée se dérouler 15 ans plus tard, donc au début des années 2000.

● On aime :
❤️ Bien sûr Grisham ne fait pas dans le subtil : ses personnages sont stéréotypés, parfois à la limite de la caricature. On pourrait le déplorer sans doute, mais reconnaissons que ces stéréotypes font partie intégrante de notre culture occidentale. On a grandi avec, on en connait tous les codes, toutes les clés de lecture, et le job de l'auteur est de les mettre en scène avec professionnalisme et si possible, un peu de panache et d'élégance. Un métier où Grisham, ancien avocat, n'a plus rien à prouver ... pour notre plus grand plaisir coupable.
❤️ On redoute de découvrir les arcanes des négociations pour la libération des otages : l'impuissance de la boîte de mercenaires que le cabinet d'avocats a recrutée à grands frais mais qui brasse surtout du vent ou bien encore les nombreux obstacles à franchir pour convaincre les gouvernements italien et britannique de mettre la main au portefeuille, eux qui "officiellement" ne versent jamais de rançons aux terroristes. Tout cela décrit un tableau peu reluisant des coulisses du pouvoir (c'est un peu la spécialité de Grisham) et le lecteur se félicite à chaque page de ne pas être à la place des otages.

● L'intrigue :
Quinze ans après La firme, Mitch McDeere est devenu un avocat très performant dans un très grand cabinet (ici tout est "très" évidemment), il est chargé de défendre les intérêts d'une très grande société turque de BTP qui a construit en Libye un très grand ouvrage pharaonique à la démesure de Khadafi, travaux que la Libye n'a plus très envie de payer.
Une fois sur place, une jeune et très jolie collaboratrice de Mitch (c'est la fille d'un de ses collègues) est enlevée par des très affreux et ses gardes du corps décapités à la tronçonneuse.
Le compte à rebours est lancé, la vie des otages ne tient qu'à un fil, Abby et Mitch McDeere vont devoir se démener comme des beaux diables.
Pour info, le projet d'aqueduc pharaonique de Khadafi (La Grande Rivière Artificielle) n'est pas une invention de l'auteur.
Pour celles et ceux qui aiment les avocats.
Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions JC Lattes.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Décevant du début à la fin! j ai dû vérifier le nom de l'auteur maintes fois pour m'assurer que je lis bien un J. Grisham!! Totalement ridicule de le comparer à la Firme, insensé de comparer l'incomparable! Je vous le dis comme je le pense ! C'est d'une nullité absolue! il n'y a pas de littéraire là-dedans mais l'esprit mercantile est bien là !! Je me demande ce qui est arrivé au mental de notre juriste romancier pour pondre un truc aussi rabaissant! il aurait été mieux pour lui de savoir s'arrêter et tirer sa révérence en beauté avec Son nom sur la liste et le droit au pardon ! Pourtant il semble bien décidé à ''écrire chaque jours'', comme il dit ! .. Je veux bien et nous aimerons bien ...Mais si c'est pour accoucher d' un truc aussi vide que The exchange (Le Réseau), Please STOP ! Toutes mes pensées vont finalement aux pauvres lecteurs qu'ils apercevront, hélas !, trop tard que leur argent a été jeté par la fenêtre ..pour finalement atterrir dans les poches de l'éditeur grand (et seul !)gagnant dans l'affaire !
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John Grisham vient de faire son entrée dans la catégorie des auteurs auxquels je devrai accorder une nouvelle chance.
Ce réseau aura été pour moi d'un ennui sans fin. Il avait pourtant un beau potentiel si on se réfère au succès et à la popularité de son prédécesseur: La Firme.
Il ne s'agit là que d'un prétexte pour reprendre les deux "héros" du premier opus afin de les mêler à une affaire sans trop d'intérêt ni beaucoup de suspense. Une histoire cousue de fil blanc qui fait la part belle à la bonne morale et au désir indéfectible des américains à vouloir sauver le monde.
Je ressors de cette lecture avec l'envie de redonner sa chance à l'auteur et aussi de lancer un appel aux auteurs à ne pas ressusciter les personnages disparus depuis trop longtemps.
Peut-être que ces personnages devraient ils bénéficier de la mention DNR: Do Not Resuscitate. J'en veux pour exemple la publication en 2020 de la suite de Angel Heart, L'ange de l'enfer qui ne bénéficia en aucun point de la tension et de la verve de son ainé de 42 ans!
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Bon c'est la claque !
Ne vous fiez pas à l'astuce marketing (bandeau jaune) très trompeuse, c'est bien 'La Firme' le plus grand succès de John Grisham ; pas ce roman ci.

Je suis un grand fan de John Grisham et en particulier de la 'Fiction procédurale', j'ai lu presque tous ces livres
(et j'en garde même certains non lus juste pour le plaisir de les découvrir) mais je ne m'attendais pas à un tel vide scénaristique pour cette suite.
Il n'y a peu d'intrigue et ce roman laisse penser que Mitch et Aby ont réellement existé et que l'on fait un article dans un magazine people pour donner de leurs nouvelles.
Quelle déception !

J'ai même entendu récemment des interviews de John Grisham où les journalistes lui demandaient si Tom Cruise avait été contacté pour jouer à nouveau son rôle dans une suite au cinéma.
Ils n'avaient -bien sûr- pas lu le livre. Quel producteur pourrait parier un dollar sur ce scénario.
On se demande même comment son éditeur a pu lui laisser sortir ce manuscrit.
Et dire qu'il a fait relire 'La Firme' par un stagiaire pour vérifier qu'il n'y avait pas d'incohérence ou de doublon ; Bref à oublier très vite.

Je ne voulais pas critiquer cet auteur que je vénère mais eu égard aux nouveaux lecteurs qui commenceraient par ce livre, il faut éviter.
Lisez n'importe quel autre de lui mais pas celui-là. ("L'affaire Pélican", "Non coupable", "Le client", ""Le dernier juré" etc...)

Comme je n'avais pas envie de terminer sur cette note négative, je conseillerais de lire "l'accusé", le seul roman de John Grisham qui n'est pas un roman
(dont Netflix a fait une série remarquable [l'accusé : Meurtre Et Injustice Dans Une Petite Ville (The Innocent Man )])
qui caractérise ce qu'est ce Grand Monsieur qui est très investi dans les causes perdues et les grandes injustices aux USA (et dans le monde) via "Innocence Project".
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J'ai vraiment des doutes quant à l'auteur réel de ce roman. John Grisham m'avait habitué à beaucoup mieux. Dans LE RESEAU, jusqu'à la dernière page, on se demande à quel moment l'intrique va enfin se révéler; en vain ! Insipide, sans aucune morale, sans aucun lien avec la Firme. Vraiment déçu
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Ayant lu La firme, j'ai voulu lire la suite des aventures de Mtichell McDeere. J'avais bien aimé le premier roman, je l'ai trouvé intéressant, et j'avais hâte de voir ce que nous avait concocté John Grisham comme suite. Je m'attendais un peu à une histoire de revanche, retrouver des anciens personnages comme l'agent du FBI, je m'attendais à un énorme retournement de situation.
Dans ce roman, nous retrouvons Mitch, quinze ans plus tard, qui vit avec sa femme Abby à Manhattan, où il travaille dans le plus grand cabinet international d'avocats. A la demande d'un associé, Mitch accepte de partir en Libye et se retrouve au centre d'un sinistre complot aux implications mondiales qui met en danger ses collègues, ses amis et sa famille. Va-t-il réussir à contrer de nouveau ses adversaires ?
Finalement, c'est une toute autre histoire que nous avons là, rien à voir avec le premier roman. Ca se lit plutôt bien, mais il ne faut pas s'attendre à quelque chose de grandiose non plus. Des fois même, j'ai trouvé que c'était un peu tiré par les cheveux, certaines scènes sont un peu trop évidente. Je n'ai pas ressenti de grandes émotions en lisant ce livre, moi qui m'attendais à un énormément rebondissement, finalement, rien de tout cela. Après, je me suis plus attachée à Abby, sa femme, à son manière de penser, de voir les choses, sa manière d'être. C'est vrai, qu'en réfléchissant, je me suis plus intéressée par les protagonistes féminines. Comme l'otage en question, une belle italienne aux atouts charmeurs. On a un petit chapitre où elle prend la parole, où elle exprime ce qu'elle ressent pendant sa prise d'otage, et je pense que j'aurais aimé en savoir un peu plus sur elle. En fait, je trouve qu'il manquait plusieurs éléments accrocheurs pour que l'on soit réellement dedans. Mais dans tous les cas, ce n'est que mon avis, et si l'envie vous dit de le lire, je vous laisse donc le bénéfice du doute. Mais je vous conseille de lire la Firme en premier si vous ne l'aviez pas lu, pour tout bien comprendre et ne pas être déçu en premier lieu.
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