AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Lacy Stoltz, avocate tome 2 sur 2
EAN : 9782709667821
400 pages
J.-C. Lattès (04/10/2023)
3.86/5   99 notes
Résumé :
Éreintée par son travail pour le Bureau de l’Inspection Judiciaire, Lacy Stoltz s’apprête à changer de voie lorsqu’elle rencontre une femme mystérieuse. Jeri Crosby se présente sous un faux nom depuis l’assassinat de son père vingt ans plus tôt. L’affaire, jamais élucidée, est désormais classée. Elle pense connaître l’identité du meurtrier, qu’elle traque depuis deux décennies.
Jeri n’a cependant aucune preuve tangible. Le tueur a toujours une longueur d’avan... >Voir plus
Que lire après Son nom sur la listeVoir plus
Roy Grace, tome 1 : Comme une tombe par James

Roy Grace

Peter James

3.70★ (7938)

18 tomes

Le Women Murder Club, tome 1 : Premier à mourir par Patterson

Le Women Murder Club

James Patterson

4.22★ (4763)

22 tomes

Douze secrets par Gold

Ben Harper

Robert Gold

3.63★ (150)

1 tomes

Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 99 notes
5
8 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
Lacy Stoltz, avocate et enquêteuse du Board on Judicial Conduct de Floride, héroïne de « L'informateur » (la lecture de ce Tome 2 est indépendante du Tome 1) est alertée par une lanceuse d'alerte : le juge Ross Bannick serait un serial killer qui aurait plusieurs meurtres à son actif.

La mystérieuse lanceuse d'alerte, Jeri Crosby, est une afro-africaine, professeur de droit dans une université ; son père serait une des victimes du juge. Lacy Stoltz et son équipe sont démotivés par les coupes budgétaires des dernières années. Plusieurs crimes du juge ne relèvent pas de leur juridiction. Mais Jeri Crosby est tenace, en 20 ans elle a accumulé beaucoup de données, et finit par les mobiliser.

Commence alors une course contre la montre car il faut éviter de nouveaux assassinats et protéger Jeri et Lacy qui sont peut être les noms suivants sur la liste des cibles du tueur. Et il faut démontrer que les soupçons de Jeri sont étayés sur des indices et des empreintes digitales.

Enquête originale, car il est peu banal de soupçonner un magistrat, où John Grisham montre qu'il est difficile de lier des crimes commis dans des états différents, sur un espace temps de deux décennies.

Excellent thriller dont la conclusion laisse espérer un tome 3 associant Lacy et Jeri ou Lacy à Allie, son compagnon ?
Commenter  J’apprécie          787
+++++++ LA LISTE DU JUGE ++++++

Avec 58 titres sur Babelio et 1134 critiques, point besoin de présenter le maître américain des romans judiciaires, John Grisham, dont plusieurs livres ont été portés à l'écran avec succès comme notamment : "La firme" de Sydney Pollack avec Tom Cruise, Gene Hackman et Holly Hunter ; "Le droit de tuer" de Joel Schumacher avec père et fils Sutherland et Sandra Bullock ; "L'Affaire Pélican" d'Alan J. Pakula avec Julia Roberts et Denzel Washington... pour me limiter à seulement 3 blockbusters.

Le dernier John Grisham "The Judge's List", qui est sorti le 19 octobre dernier à New York, a l'étoffe d'un nouveau best-seller, qui sera sûrement disponible en Français incessamment.

Lacy Stoltz, 39 ans, est officier au "Board on Judicial Conduct" BJC (conseil sur la conduite judiciaire) de l'État de Floride, où des plaintes peuvent être introduites contre un des quelque 1000 juges des à peu près 600 salles d'audience du district.

Le plus souvent des plaintes contre un juge ont trait à une accusation de partialité, de corruption, de manque de discipline, de connivences inadmissibles etc.

La plainte que Lacy reçoit cependant un beau jour est d'un tout autre ordre : meurtre, s'il vous plaît !

Dans les annales du BJC Floride, créé en 1968, une plainte sans précédent, pourtant la plaignante est une dame instruite et intelligente. En effet, Jeri Crosby, est professeur titulaire de droit à l'université de Mobile en Alabama, elle a 46 ans et est une afro-américaine qui fait penser à Michelle Obama.

Jeri demande à Lacy une rencontre hors du bâtiment du BJC dans un coffeeshop anonyme parce qu'elle a manifestement peur. L'histoire qu'elle y raconte à Lacy a de quoi défier l'imagination. Selon elle, un juge - elle hésite à décliner son nom - aurait tué, en 1992, son père, Bryan Burke un respecté professeur de droit à la retraite.

Il s'est agi d'un meurtre parfait que la police a classé faute de témoins, d'indices utiles, de traces, de motif. Et ce n'était pas son premier crime, car se juge avait déjà trucidé, un an avant, un responsable des scouts du nom de Thad Leawood.

À la grande stupéfaction de Lacy, Jeri poursuit sa plainte orale en accusant le même juge de 4 autres meurtres. Selon elle la preuve réside dans la façon d'opérer qui est identique dans les 6 cas : enfoncement du crâne de la victime, et étranglement au moyen d'une corde en nylon fermée par un noeud marin rarissime.

Rentré à son bureau, Lacy découvre par élimination relativement vite que le juge en question s'appelle Ross Bannick, a 49 ans et jouit de l'estime de son entourage.

Pour Lacy la démarche de Jeri pose un grave cas de conscience, car le BJC ne dispose ni de moyens ni de personnel pour se lancer dans l'enquête d'un tueur en série d'une part et d'autre part cet assassin risque de frapper à nouveau, comme le craint la plaignante.

Et Jeri Crosby a raison : 2 nouveaux meurtres sont commis de façon absolument identique !

Pour mobiliser le FBI (la police fédérale) et la police d'État, Lacy n'a aucune preuve formelle de la culpabilité du juge Bannick, uniquement le "modus operandi" qui est identique dans les 8 cas plus son motif maladif de vengeance.

Suit une enquête passionnante riche en rebondissements et dangers car le juge Ross Bannick est un adversaire redoutable, un homme intelligent, fanatique et sans scrupules qui joue sa vie.

Avec cette histoire John Grisham se hisse au niveau de ses ouvrages cités au début de mon billet et les 2 dames au centre de cette aventure à vous geler le sang, Jeri et Lacy, sont des héroïnes comme on les aime.
Commenter  J’apprécie          584
Je n'ai pas lu de roman de John Grisham depuis longtemps. Très longtemps. Tellement longtemps que je ne me souviens plus à combien de temps cela remonte. Dix ans ? Peut-être. Qu'à cela ne tienne, je me suis plongée dans cette oeuvre que j'ai vraiment beaucoup apprécié.
Lacy Stolz a été très marquée par sa précédente affaire au Bureau de l'Inspection Judiciaire, une affaire qui ne s'est pas terminé comme il l'aurait fallu : son collègue, Hugo, est mort, elle-même a été brièvement blessée lors d'un accident de la circulation provoqué par leurs adversaires. A l'approche de la quarantaine, elle se questionne sur son avenir professionnel, dans un bureau qui a de moins en moins de moyen, avec des chefs qui ne font que passer, la dernière en date ne fera certainement pas exception à la règle. Lacy se questionne aussi sur son avenir sentimental, elle est en couple depuis deux ans avec Allie, leur relation est-elle amenée à durer ? Elle ne veut pas d'enfants, elle en est certaine, Allie non plus n'en veut pas, et ce non-désir ne questionne ni l'un ni l'autre.
Bref, tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des questionnements quand Lacy est contactée par une mystérieuse femme qui tient à garder l'anonymat. celle-ci souhaite en effet que Lacy enquête sur un juge de Floride, mais pas pour corruption, pour meurtre. Cette femme est en effet certain que le juge a assassiné son père, vingt ans plus tôt, et qu'il est aussi responsable d'une demi-douzaine de meurtres, dans l'ensemble des Etats-Unis. Problème : elle manque de preuves, même si les meurtres ont des points communs certains. Que faire ? Lacy acceptera-t-elle d'enquêter, puis d'engager une procédure contre ce juge ? C'est quasiment une question rhétorique, parce que si Lacy ne tentait rien, il n'y aurait pas de livres !
Nous suivons pas à pas la procédure judiciaire, stricte, et nous suivons aussi Jeri, l'informatrice, et ses tourments. Elle a cherché pendant vingt ans la justice, elle regarde, aussi, ce qu'elle a sacrifié pour mener sa croisade personnelle – sa carrière, qui aurait pu être plus brillante, et sa fille, qui certes, mène de belles études, mais avec laquelle les liens sont plutôt relâchés. Elle se demande aussi quelle sera sa vie maintenant, maintenant qu'elle est allée au bout des choses, maintenant qu'elle a l'espoir que la justice soit rendue.
En effet, le thème central est là, pour moi : la quête de justice. C'est ce qui opposent Jeri et aussi Lacy à l'homme qu'elles cherchent à confondre : ce n'est pas la justice qui l'animait, sauf pour son parcours professionnel, c'est son désir de vengeance. Il a eu tout son temps pour l'accomplir, il a pris tout son temps pour l'accomplir, et cela a rempli sa vie à lui aussi. Comment se terminera l'affrontement ?
Cette intrigue nous permettra aussi de lire de très belles pages, parce que John Grisham est un très bon auteur, parce qu'il sait jouer avec les codes du polar et du thriller juridique, parce qu'il sait, aussi, à quel point il est difficile de coordonner une enquête à travers plusieurs états.
Si vous cherchez un bon polar, avec des personnages humains, très humains (mention spécial pour le frère de Lacy), n'hésitez pas.
Commenter  J’apprécie          160
John Grisham réutilise une héroïne qu'il avait conçu pour L'informateur, Lacy Stoltz, avocate au Bureau de l'Inspection Judiciaire de Floride, pour ce nouveau roman qui entraîne un peu plus loin cette enquêtrice un peu fatiguée des dossiers à répétition et plongée dans une histoire d'amour avec un agent du FBI aussi peu présent qu'elle peut l'être.

Lacy est contactée par une informatrice anonyme qui souhaite lui parler d'un juge du vingt-deuxième district de Floride qui aurait … tué. Et pas une personne, mais une série de victimes. Un tueur en série. Et qui ne choisirait pas ses cibles au hasard, mais qui au contraire réglerait ainsi avec eux quelques comptes du passé.

Cela semble incroyable, un juge élu qui serait aussi un tueur. Mais la dénonciatrice met en avant une série de coïncidences troublantes. Effrayée, craignant d'être placée par le tueur sur sa liste, elle tient à conserver son anonymat. Sa fragilité fait douter Lacy, qui commence malgré tout à étudier le dossier. Sachant que n'étant pas policière, elle ne peut rien faire, juste procéder à quelques vérifications avant de transmettre le dossier à la police locale ou au FBI.

La mise en place de l'intrigue pêche un peu par sa faible vraisemblance, que Grisham explique par l'espèce de crise de la quarantaine qui atteint Lacy. Puis, petit à petit, l'auteur ajoute des événements et des détails qui finissent de happer le lecteur. le thriller est en marche et ne s'arrêtera que quand… la fin surviendra. Aux lecteurs de découvrir les rebondissements que d'ici-là le spécialiste du polar de prétoire aura su distiller avec talent.

Son nom sur la liste n'est pas le meilleur Grisham, mais le livre tient bien la route, ces deux héroïnes principales ont de la personnalité, la tension monte en continu, donc tous les standards du page-turner sont réunis. L'auteur connaissant sur ses dernières production des hauts et des bas, ce roman entre dans la première catégorie.
Commenter  J’apprécie          190
John Grisham n'a plus à faire la preuve de son talent dans l'écriture de polars ou de thrillers mais d'un autre côté, l'enjeu pour lui est grand de continuer à surprendre et attirer les lecteurs ! Dans ce roman, dont j'ai découvert qu'il était un second tome (sans que cela ne gêne ma lecture !), l'auteur met en scène Lacy Stoltz, une avocate travaillant pour le Bureau de l'Inspection Judiciaire, en charge des plaintes émises à l'encontre des magistrats de l'État de Floride. Son quotidien un brin routinier se voit bouleversé lorsqu'une femme mystérieuse, Jeri Crosby, la contacte pour lui faire part de plusieurs meurtres commis sur plusieurs années par un Juge réputé siégeant en Floride.

Donc, dans ce thriller, pas de véritable suspens autour du coupable : il nous est livré dès les premiers chapitres ! C'est notamment ce qui fait l'originalité de ce roman qui va donc s'articuler autour des différents meurtres qui sont progressivement dévoilés et expliqués, de l'enquête qui va être menée pour apporter les preuves nécessaires à inculper notre magistrat - serial killer, et la traque que va mener en parallèle l'assassin pour apprendre qui l'a découvert et dénoncé et quels sont les éléments à charge contre lui. Les chapitres vont alors alterner entre les points de vue des différents protagonistes, les 2 enquêtes et leur progression parallèle.

C'est un roman original et habilement construit, qui entraîne le lecteur, avec ce qu'il faut de tension, de suspens, de rebondissements ; mais je n'ai pas été complétement séduite ! Peut-être le fait d'introduire régulièrement dans le récit des passages de vie, plus personnels, en totale déconnexion avec l'intrigue ? Peut-être aussi la fin, ou plutôt les fins, qui donnent l'impression que Grisham s'est ravisé sur l'issue, la morale qu'il souhaitait donner à son roman ? Je ne sais pas vraiment ce qui m'a donné ce sentiment d'insatisfaction ! Mais, pour être honnête, ce roman n'en reste pas moins une lecture sympathique et distrayante, entre 2 romans plus sombres ou profonds !
Commenter  J’apprécie          154


critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
22 mars 2024
Tout ce qu’on peut dire, c’est que Grisham connaît vraiment son métier parce qu’il suffit de lire trois ou quatre pages pour tenir mordicus à connaître la suite.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le sumom de « Cléopâtre » la suivait depuis le Tourism Council, une agence gouvernementale importante, où elle avait travaillé plusieurs années comme avocate. Avant cela, elle avait fait de brefs passages dans des institutions publiques qui œuvraient pour la santé mentale, la qualité de l'air et l’érosion des plages.

On ne saurait jamais qui l'avait appelée « Cléopâtre ». Et il n'était pas certain, du moins pour les employés du BJC, que Charlotte soit au courant du petit nom que lui donnaient ses subordonnés. Il lui collait à la peau parce qu'il lui convenait parfaitement, ou parce qu'elle leur faisait penser à Elizabeth Taylor.

Des cheveux longs et raides d'un noir corbeau ; une frange qui chatouillait ses sourcils épais et devait nécessiter une coupe régulière ; une épaisse couche de fond de teint pour masquer les rides que le Botox n'avait pu gommer ; et suffisamment d'eye-liner et de mascara pour maquiller une douzaine de prostituées à Las Vegas. Dix ou vingt ans plus tôt, Charlotte aurait pu passer pour jolie, mais des années de travail acharné avaient eu raison de son éclat.

Une avocate dont la réputation tournait plus autour de son maquillage et de ses tenues outrancières que de ses compétences juridiques était condamnée à trimer dans les limbes de la profession.
Commenter  J’apprécie          200

Videos de John Grisham (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, John Grisham vous présente son ouvrage "Le Réseau" aux éditions JC Lattès.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3048100/john-grisham-le-reseau
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (280) Voir plus



Quiz Voir plus

La dernière récolte de John Grisham

En quelle année se déroule cette histoire ?

1932
1942
1952
1962

11 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière récolte de John GrishamCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..