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EAN : 9782845635579
160 pages
XO Editions (13/10/2011)
2.95/5   11 notes
Résumé :

"Chaque année, lorsque je retourne en Namibie, je rends visite à la tombe de Mathilda Schloss. J'aide les pisteurs namibiens qui m'accompagnent à arracher et nettoyer les broussailles pour dégager les bougainvillées qui l'entourent, j'attends qu'ils s'éloignent, et je dépose sur elle le bouquet maladroit des fleurs que j'ai pu rassembler. Quand je ne serai plus là pour l'accomplir, me demandai-je, qui viendra le fai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'être humain est confronté à des choix. Dure loi de la vie. Certains sont plus douloureux, d'autres sont impossibles et la mort s'avère alors inéluctable.
Tel est (à mon avis) le sujet poignant de ce livre (sans doute tiré d'un fait divers véridique et romancé) qui remue de par le très large registre émotionnel abordé. Mathilda présente un intéret littéraire: Valéry Giscard d'Estaing "de l'Académie française" ne faillit pas à son titre, un intéret psychologique: les portraits sont brossés avec soin et un intéret historique: période de pré-guerre puis de deuxième guerre mondiale où les Allemands, loin de leur pays, voulaient coûte que coûte soutenir leur patrie.
Valéry Giscard d'Estaing, dans ce livre dédié " A l'Afrique continent maternel", situe l'action de son récit au tout début du XX° siècle,sur le plateau namibien, "alors que la Namibie était constituée de petits territoires tribaux", que "l'administration allemande attribuait des terres aux colons" pour l'élevage bovin, que "le crédit coopératif" permettait la construction de fermes, que les Allemands estimaient la ville d' Otjiwarango allemande, qu'ils communiquaient en Afriquaner avec les Africains considérés comme "des êtres inférieurs".
Le lecteur suit avec intérêt tout d'abord, puis avec angoisse la vie de Mathilda Dürtingen qui devient la superbe jeune femme aux allures "d'actrice californienne" d'Helmut Schloss, puis la presque veuve militaire du même soldat Schloss, femme à poigne qui manie la carabine comme un pro pour chasser l'antilope et va inspirer, à son employé 0useb, "un mélange de désir,de respect et de haine" source du choix et noeud de l'histoire dont je tairai les tenants et les aboutissants.
A lire, cinq étoiles !
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Très court roman, teinté d'érotisme et d'exotisme, dans lequel un drame associé à la paranoïa se transforme en tragédie.
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critiques presse (2)
LeMonde
25 novembre 2011
La principale qualité du roman est sa brièveté. Nous n'aurons pas besoin cette fois d'un septennat pour en venir à bout. Il faudrait en revanche un courage qui me manque pour en résumer la pâlotte et falote intrigue. La phrase est d'un classicisme à périr d'ennui, émaillée de rares audaces métaphoriques systématiquement calamiteuses
Lire la critique sur le site : LeMonde
LePoint
21 octobre 2011
Prouvant que le souffle romanesque peut s'accommoder d'une économie de mots, VGE restitue ce destin marqué par l'immensité du ciel et la petitesse des hommes, finalement brisé à la suite d'un drame dont on taira la teneur. Avec cet hymne charnel et intime à "l'Afrique, le continent maternel", l'ancien fauve politique a sans nul doute trouvé son territoire de chasse littéraire le plus fructueux. Pour un peu, on l'entendrait murmurer à l'oreille de son lecteur, d'une voix tremblante de nostalgie : "J'avais une ferme en Afrique..."
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Oui, elle me méprise, se répétait-il, parce que je suis Africain, parce que je suis Noir. Elle pense qu'elle peut me faire travailler, qu'elle peut même m'exploiter, sans que je sois jamais son égal."
Et cette haine, cette vindicte qui le rongeait, flambait au feu de son désir.
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Quand Elisa lut la lettre de son fils et qu'elle réalisa, avec le même instinct qu'ont sans doute les oiseaux, qu'elle ne le reverrait jamais, elle se mit à pleurer comme elle ne l'avait jamais plus fait depuis l'enfance,versant des larmes qui déposaient sur le bois de la table des taches rondes et salées.
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Comme le font tous les Africains devant le mystère de la mort,ils paraissaient habités par une solidarité angoissée,qu'ils exprimaient par leur immobilité absolue et leurs regards lourds.
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On n'entendait pas siffler le passage du temps.
(...)
Alors elle éclata en sanglots, des sanglots saccadés, comme des vomissements de larmes.
(...)
Le jour n'était pas encore levé, mais les fenêtres laissaient passer cette pâte gris pâle qui constitue la première annonce de l'arrivée du soleil.
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Il éprouvait pour elle un sentiment confus,mélange de désir,de respect et de haine.
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Videos de Valéry Giscard d'Estaing (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valéry Giscard d'Estaing
19 mai 1981 Battu par François MITTERRAND à l'élection présidentielle, Valéry GISCARD D'ESTAING fait des adieux solennels aux Français puis se lève et quitte la pièce, avec un certain goût pour le théâtral et la dramaturgie. Après un mémorable "Au revoir", il ne reste alors plus à l'écran que sa chaise vide !
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