L'être humain est confronté à des choix. Dure loi de la vie. Certains sont plus douloureux, d'autres sont impossibles et la mort s'avère alors inéluctable.
Tel est (à mon avis) le sujet poignant de ce livre (sans doute tiré d'un fait divers véridique et romancé) qui remue de par le très large registre émotionnel abordé.
Mathilda présente un intéret littéraire:
Valéry Giscard d'Estaing "de l'Académie française" ne faillit pas à son titre, un intéret psychologique: les portraits sont brossés avec soin et un intéret historique: période de pré-guerre puis de deuxième guerre mondiale où les Allemands, loin de leur pays, voulaient coûte que coûte soutenir leur patrie.
Valéry Giscard d'Estaing, dans ce livre dédié " A l'Afrique continent maternel", situe l'action de son récit au tout début du XX° siècle,sur le plateau namibien, "alors que la Namibie était constituée de petits territoires tribaux", que "l'administration allemande attribuait des terres aux colons" pour l'élevage bovin, que "le crédit coopératif" permettait la construction de fermes, que les Allemands estimaient la ville d' Otjiwarango allemande, qu'ils communiquaient en Afriquaner avec les Africains considérés comme "des êtres inférieurs".
Le lecteur suit avec intérêt tout d'abord, puis avec angoisse la vie de
Mathilda Dürtingen qui devient la superbe jeune femme aux allures "d'actrice californienne" d'Helmut Schloss, puis la presque veuve militaire du même soldat Schloss, femme à poigne qui manie la carabine comme un pro pour chasser l'antilope et va inspirer, à son employé 0useb, "un mélange de désir,de respect et de haine" source du choix et noeud de l'histoire dont je tairai les tenants et les aboutissants.
A lire, cinq étoiles !