J'ai toujours adoré l'histoire et j'ai rapidement compris qu'elle était écrite par les vainqueurs.
Les histoires de deuxième guerre mondiale n'y font pas exception. Des que mon esprit critique a été suffisamment développé, il a refusé de croire bêtement tout ce qui était écrit ou diffusé sur les différents médias. C'est pourquoi j'ai été tenté par ce roman.
La quatrième couverture nous annonçait une suite romanesque entre Bertrand Renaud de Torrence et Geneviève Villars. Il y a bien eu une histoire d'amour entre les deux mais elle a été largement éclipsée par l'ensemble des événements.
J'ai failli arrêter après une centaine de pages. On aurait dit que les faits servaient de prétexte pour nous décrire les différents courants d'opinion qui régnaient à l'époque. Au cours de cette lecture, un mot me trottait dans la tête : "verbeux". Mais, comme cette partie m'apprenait quelque chose que j'ignorais complètement, j'ai fait ma propre synthèse et j'ai continué.
Les Français ne voulaient rien savoir d'une éventuelle guerre. Ils ne s'étaient pas encore remis de la première guerre et, le communisme communisme leur semblait encore plus dangereux qu'Hitler. Pire encore, Hitler leur semblait le rempart idéal contre ce fléau. Ils n'étaient pas prêts à se sacrifier pour Dantzig, La Tchécoslovaquie ou La Pologne. Enfin, les stratèges avaient plus confiance dans la ligne Maginot que dans les blindés ou l'aviation.
C'est avec l'attaque allemande que l'action commence enfin mais l'opinion publique, loin de subir l'occupation reprochaient à leurs dirigeants, aux rouges et aux Juifs de leur avoir fait subir les problèmes de cette guerre voulue et inutile. Nous voyons la France avec les yeux de Thorenc et ce dernier n'est pas tendre pour ses compatriotes.
Les débuts de la résistance sont très timides et il faut craindre autant ses voisins que les allemands. C'est le 11 novembre 1940 que l'on voit un groupe imposant de manifestants qui osent manifester leur patriotisme.
Je ne connaissais cette partie de l'histoire et ce roman me donne le goût d'en apprendre plus.
J'hésite maintenant entre le deuxième tome de cette serie et le premier tome du récit de cette deuxième guerre.
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11 novembre 1940 contre toute attente les allemands
contourne la ligne Maginot
et malgré le courage de soldats français privé de commandements qui lutte,
ils vont occupé paris.
c'est la ou on va faire la
commaisance de Bertrand
Renaud de thorenc un journaliste qui avait prédit la guerre, et de Geneviève Villars. a travers des personnages de fiction max
gallo va nous raconter l histoire de la résistance
depuis les années 40 avec les premières imprimeries
clandestine, et les premières manifestations d,
étudiants, mais aussi c'est
premiers collabos, jusqu'à la libération.
passionnant et instructif pour les amoureux d, histoire et d,aventures.👍
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Pris à la BB et je ne suis pas déçue. Un vrai plaisir à lire même si c'est une période très sombre de notre pays avec ses vieux crocodiles et ses crapauds baveux mais heureusement il y avait ceux qui croyait à la victoire.
Bertrand de Thorenc est un journaliste très coté car il a fait des articles sur Hitler et Mussolini mais il sait que la guerre va arriver. Et c'est ce qui se passe. Les allemands débarquent à Paris en fanfare et bien sur comme toute armée d'occupation au début sont assez corrects dirons nous mais cela ne dure pas. Ils volent tout et bien sur les français n'ont plus grand chose à manger sauf au marché noir.
Bertrand lui papillonne de Geneviève a Isabelle ou la belle Lydia Trapani mais il a intérêt à faire attention car certaines pourraient lui bruler les ailes.
Voilà pour le premier tome. Je vous en dirais plus quand j'aurai fini le 2ème tome.
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A l’exception de l’un d’eux…les autres sont tous légèrement penchés, la tête tournée vers le centre de la tablée, avec cette expression de soumission admirative et d’approbation enthousiaste qu’ont souvent les subalternes quand ils écoutent leur chef
Soyez sans pitié, agissez avec une implacable brutalité. Il ne s'agit pas de savoir si nous avons le droit pour nous. Il s'agit de gagner La guerre, et l'on ne demande jamais de comptes au vainqueur.
Hitler
Il aurait aimé emprisonner ce sein, s’arrêter au creux de la hanche, glisser ses doigts entre ses cuisses. Il avait songé que rien n’est plus beau qu’un corps de femme, que rien ne peut davantage donner envie de continuer à vivre. Il avait même eu peur d’aller jusqu’à conclure qu’à côté de cela tout le reste n’était que gesticulations, illusions que se donnaient les hommes, incapables d’oser s’abandonner à l’essentiel.
Et puis il y les communistes, mais eux agissent pour le compte de Moscou, qui a en effet intérêt à ce qu'Allemands et Français s'entr'égorgent. L'URSS comptera les cadavres et le communisme s'installera à Paris et à Berlin.
Ce qu'on à souhaité n'arrive jamais comme on aurait voulu.
Cléa - Des livres qu'on n'oublie pas