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Un petit bonbon acidulé ce roman !

Ce petit livre au look sympa et de belle qualité papier attire l'oeil et les mains comme un aimant. Encore une couverture qui ne m'a pas laissée insensible ! Et l'image colle avec l'histoire. Quant au titre : aussi. Mais n'allez surtout pas croire que vous trouverez le beau Steve dans les pages de ce livre. Il s'agit d'autre chose...

Deux auteurs pour ce roman. Deux cerveaux pétillants qui se sont amusés à fabriquer une histoire courte et récréative, aussi détonnante que... détonante. Ça file à toute vitesse, ça pétarade, ça mitraille sec. Les cadavres tombent comme des petits pains.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman, j'ai découvert un tas de noms d'armes blanches et d'armes à feu (ça peut servir :-))), j'ai souri et même ri aux jeux de mots ou bons mots dont le récit est truffé, j'ai aimé les personnages y compris les plus... « Le Brochet suait de violence, un con supérieur ». J'ai même trouvé dans cette galerie colorée une Ma Dalton revisitée :) Une histoire à ne pas prendre au sérieux donc, mais qui offre tout de même 2 ou 3 petits moments suspendus, des paragraphes plus profonds qui se posent là subitement comme en surbrillance du texte ou comme des bulles de pensée. Bon j'admets, petites les bulles, mais bulles quand même !

Petite information complémentaire aux futurs lecteurs : il m'a fallu 2 chapitres pour entrer dans l'histoire et m'habituer au style saccadé. Après quelques lignes du 3e chapitre, arrivée à un stade où la déception prenait vraiment le pas sur ma lecture, j'ai décidé de reprendre depuis le début. Et là, miracle, lumière blanche au bout du tunnel... Ayant absorbé quand même les événements et les noms lors de ma 1ère lecture, j'ai de suite mis les pieds dans le plat. Un plat délicieusement épicé, dont j'aimerais un peu de rab...

« Je l'échangerais sans même y réfléchir, dit Jed (en parlant de l'otage), mais Vogel ne nous laissera jamais vivre. Il va falloir que j'utilise une nuisance extrême. »

Merci Jérôme (974JerLab34) pour cette découverte, merci également Agnès (aa67) pour ton billet qui m'a fait mettre des patins avant d'attaquer cette histoire, ce qui m'a permis de la savourer pleinement. Car moins on en attend, plus on est ouvert à la surprise !
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Imaginez… Springsteen et Jagger décident d'enregistrer un disque ensemble… Vous faites quoi ? le jour de la sortie, vous vous précipitez pour… casquer !
Willocks et Férey, les Bruce et Mike du roman noir, assistés de Benjamin Legrand, traducteur et scénariste (le cultissime Transperceneige, c'est lui !), qui collaborent, ça promet du lourd ! Rarement le « cadavre exquis » n'aura aussi bien porté son nom. Tout au long de ce trop court roman la jubilation éprouvée par les auteurs est palpable. C'est un festival de dialogues qui claquent comme des balles, des balles qui claquent tout court, des flots d'hémoglobine, des puzzles anatomiques et un héros Mackie (comme les enceintes…) qui rejoint McCash et Cicero Grimes dans la galerie des Gueules (de roman) noires inoubliables. Et les seconds rôles ne sont pas mal non plus, Vogel (comme le méchant de Braquo ?), Sol l'Argentin (il en fallait bien un !), Sheryl, Jada, les aussi cons que redoutables frères Taylor et enfin, malgré son mutisme, le fameux « Steve McQueen ». Un seul bémol, Manchester vs Lyon c'était une belle affiche pour quelques balades urbaines comparatives. Sur ce point, la quatrième de couverture nous a un peu vendu du rêve. En revanche, le terme d'humour dévastateur ne provoquera pas de polémiques… Victor !
Si l'enchainement des violences physiques et verbales renvoie Tarantino dans les rayons de l'Ecole des Loisirs et impose donc une préconisation d'usage sur la possibilité de considérer cet ouvrage comme choquant, il est, par contre, à recommander vivement à ceux qui adorent Férey et encore plus Willocks. A ce sujet, mon cher Tim, si tu m'entends, il arrive quand ce dernier fucking tome des aventures de Mattias Tannhauser ?
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Polar à quatre mains imaginé lors du Festival Quais du Polar de Lyon.

Petit bouquin de 165 pages des éditions du Points et écrit par le Britannique Tim Willocks et le Français Caryl Férey.
Ayant apprécié Caryl Férey dans plusieurs de ses polars dont le dernier ayant pour titre Okavango et n'ayant pas encore lu ceux de Tim Willocks notés dans ma PAL, je me suis dit que ce pourrait être plaisant de le lire d'autant qu'elle est présentée comme une épopée rock et tendre. Plaisant cela l'a été mais sans plus.

L'histoire se défend d'autant qu'elle se passe sur deux continents, essentiellement entre Manchester et Lyon.
Ged Mackie, ex-soldat de la légion étrangère rentre à Manchester après vingt ans d'absence passés en France. Il avait quitté sa ville natale à 17 ans, laissant Sheryl « Mam » sa mère et Jada sa fille âgée de 21 ans. Les deux femmes qu'il retrouve vingt ans plus tard, ne sont pas faciles de caractère, c'est le moins qu'on puisse dire. Un autre personnage est très présent en fond c'est Sol, son meilleur ami, kidnappé lors de leur séjour en France.
On se ballade entre différentes situations et lieux : un braquage en Hollande commandité par Vogel, un mafieux basé à Lyon et cette titanesque ville qu'est Manchester. Lorsque que l'on sait que cette ville ne compte pas moins de 176 groupes criminels organisés, on comprend vite l'imbroglio dans lequel tout ce petit monde peut se trouver. Des morts à gogo et encore bien plus d'armes à feu et couteaux. Heureusement que le ton de dérision et de folie choisis par les auteurs fait passer cette masse de sang et de morts.

Du point de vue traduction, rien à redire. A mon sens, Benjamin Legrand a fait ce qu'il a pu pour concilier les deux écritures. L'histoire est assez louftingue et reflète les tempéraments des auteurs : une belle dose de folie comme Férey les apprécie, une température chaude dans pas mal de situations, mais aussi du charme et de la tendresse. Amitié, amour, vengeance, plusieurs thèmes sont abordés en toile de fond ; ça sauve le petit livre.
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Initié par le festival Quai du Polar de Lyon, ce roman en « cadavre exquis » est le fruit d'une collaboration entre deux pointures du roman noir qui ont écrit les chapitres en alternance.
Ged, Un ancien de la Légion étrangère, rentre chez lui à Manchester où habitent sa mère et sa fille de 21 ans qu'il ne connait pas. La réunion de famille est écourtée par la faute de Vogel, un mafieux lyonnais qui rêve de récupérer toutes les parts d'un braquage auquel Ged et son camarade Sol avaient activement participé.
Sol a été kidnappé par Vogel et Ged, après avoir éliminé les premiers tueurs lancés à ses trousses, traverse la Manche en compagnie de sa fille pour terminer le travail dans la région lyonnaise.
Dans cette histoire de truands menée à cent à l'heure, ça défouraille de tous les côtés, ça saigne à la chaine et les cadavres s'accumulent en quantité phénoménale. Malgré son passé de légionnaire et son présent de machine à tuer, on se surprend à aimer ce héros impassible, doté d'une mère flingueuse et d'une fille aux nerfs d'acier.
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Ce bouquin écrit à quatre mains, issue d'une idée émise par le du quai du polar, est un thriller Franco-britannique.
Les auteurs associés, Willocks et Ferey ont écrient les chapitres en alternance, impairs pour l'anglais, et pairs pour le français.

L'ensemble relate une sorte de chasse à l'homme survenue à la suite d'un braquage, et c'est Ged Mackie, personnage principal et ex légionnaire, qui en fait les frais. Evidemment, l'énergumène expérimenté, exempt de toute peur, pro de la gâchette et des armes blanches, ne va pas se laisser faire.
S'en suivra donc un périple ensanglanté qui débutera à Manchester et se poursuivra en France jusqu'à Lyon.

Rien qui n'a vraiment su m'exalter en fait, si ce n'ai un titre aguicheur accompagné de cette magnifique couverture et l'espoir de passer un bon moment grâce à ces deux ténors de l'écriture. Malheureusement dès l'introduction, le soufflé retombe, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire, les premiers chapitres au rythme saccadé sont à la limite de la compréhension lors de la première lecture, j'ai du revenir dessus à la fin, une fois que j'ai eu tous les éléments pour bien les comprendre.

l'histoire est menée tambour battant, ça pétarade dans tous les coins mais rien qui n'ait réussi à me transcender, pas vraiment de suspense, pas vraiment d'intrigue, juste de l'hémoglobine tout azimuts avec certains passages qui pourraient faire sourire tellement l'ensemble est téléphoné.
On s'emmêle même parfois les pinceaux dans l'histoire, mais bon, dans le carnage général, la finalité reste la même.
Et le Steve Mc Queen, la dedans, juste une relique pour laquelle on aurait aimé qu'il y ait plus de sens.

Une chance, l'ouvrage se lit rapidement mais franchement je m'attendais à nettement mieux de la collaboration de ces deux pointures de l'écriture


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L'association des ces 2 auteurs était prometteuse ; le résultat est un très court roman, bourré d'actions et de dialogues qui claquent. Pour le reste, ce n'est pas la meilleure intrigue de ces 2 écrivains, mais le format et le mode d'écriture ne s'y prêtent probablement pas.

Pour ceux qui qui n'ont pas peur de l'hémoglobine, la lecture se révélera plaisante. Et mention spéciale pour le personnage de Sheryl, la mère du héros…
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Voilà un roman complètement foutraque, à mon sens, écrit à 3 mains (6 s'ils sont ambidextres) : les 2 auteurs + traducteur -qui a réussi à faire du lien entre les 2 écritures pour n'en faire qu'1 , chapeau bas ! .
Lhistoire est loufoque, l'action est permanente et les personnages hauts en couleurs, tout comme le style d'écriture.
Les 100 pages se lisent vite.
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Un petit livre qui file à folle allure entre Manchester et Lyon en ne respectant aucune limitation de vitesse mais toutes les figures du genre version le Bon, les Brutes et les Truands. le Bon ne l'est pas tant que ça (on s'en doutait), le reste du casting est en revanche au top rapport à l'innommable et à la déglingue. le tandem Willocks-Férey, deux gâchettes, s'entendent à merveille dans cet exercice de style bref, sans surprise et (comme le veut la formule) jubilatoire... Et puis, il y a le titre tout de même : le Steve McQueen. Pas mieux.
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Deux énormes plumes: Caryl Ferez et Tim Willocks se répondent chapitre par chapitre dans une écriture jubilatoire. 24 heures de la vie d'un ancien de la légion à la recherche de diamants, poursuivi entre Manchester et Lyon par une bande de gangsters un peu demeurés mais tellement drôles, .
Un autre légionnaire, qui se trimablle nu ou en robe dans le roman et qui ne laisse pas son assiette quand il faut être méchant et taper un peu plus fort que l'adversaire tant verbalement qu'avec les poings.
Et deux personnages féminins dont l'une que nous aurons aimé mieux connaitre "Mam" et sa petite fille Jada.
Beaucoup de morts, beaucoup de folie, beaucoup de dialogues ciselés comme on aime pour un roman court, bien trop court que j'ai dévoré en 2 heures.
Revenez pour écrire un grand roman entre Lyon et Manchester.
Revenez avec ces 4 personnages pour une nouvelle aventure
Revenez pour redécouvrir ces dialogues et cet argot mancunien.
Oui revenez pour nous faire encore plaisir.
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Ged récupère à Manchester sa fille Jada, 21 ans, qu'il n'a pratiquement jamais vue, pour se rendre à moto venir en aide à son meilleur ami Sol, séquestré près de Lyon. Ils veulent récupérer leur part d'un butin en diamants, l'autre partie est dans son casque, un Steve MacQueen…Il y a tant de morts, de noms d'armes -à feu ou couteaux -, de sang versé et de munitions tirées que ça en est comique. Malgré son charme pour les connaisseurs, trop violent pour moi
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