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C'est un petit livre jubilatoire. Je suis fan de Caryl Férey mais je n'ai jamais lu de livres de Tim Willocks avant ce roman et je vais m'empresser d'acheter un de ses romans. Nous sommes ici entre le road movie et le polar, c'est drôle, sanglant, tendre et violent tout à la fois. Les protagonistes sont d'attachants doux-dingues à la fois fleur bleue et ultra violents. J'ai un peu eu l'impression de "lire" un Tarantino ou un film des frères Cohen
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Je me faisais un plaisir de retrouver mister Ferey après l'avoir découvert avec Okavango, et découvrir son acolyte du moment en la personne de T. Willocks qu'on ne présente plus

L'intrigue, intéressante au début, menée façon Tarantino, retombe vite pour moi. Ça "défouraille" à tout va, avec un arsenal hétéroclite. Les amateurs du genre vont se régaler
Côté personnages, j'ai beaucoup aimé Sheryl et Jada, qu'il faut avouer, faut pas les faite chier ces deux là

Pour le reste, j'ai trouvé ce livre assez pauvre, sans âme, avec un style par moment mécanique qui pourrait faire penser à du ChatGPT (je ne dis pas que ça l'est, attention...). Ce ne sera pas celui de l'année, et une question me vient à l'esprit.
Un livre fait uniquement pour une occasion précise ne serait-il pas pour un but commercial au détriment de la qualité ? Un coup marketing ?
J'aimerais votre avis, merci.
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Collaboration issue de la rencontre des auteurs Ferey et Willocks aux Quais du Polar, ce roman à quatre mains est une histoire de voyou menée sur un train d'enfer.
Mettez votre casque et tentez d'évitez les balles (âmes sensibles s'abstenir!).

Pitch (4ème de couv):
"Ged Mackie, ex-soldat de la Légion étrangère, rentre chez lui, à Manchester, pour la première fois en vingt ans. Les retrouvailles avec sa mère Sheryl, une vraie dure à cuire, et avec sa fille Jada ne sont pas de tout repos, mais ce n'est rien à côté des soucis qui l'attendent avec le gang le plus violent de la ville. Serait-ce en rapport avec ce braquage en Hollande pour le compte de Vogel, un impitoyable mafieux basé à Lyon? Quand Sol, son meilleur ami, son frère d'armes, est kidnappé, la guerre semble bel et bien déclarée…"

Des gros bras, des flingues et de la torture amènent forcément au versement de quelques litres de sang. Voilà le programme de cette chevauchée fantastique auprès de Ged, homme de main couillu accompagné de sa fille non moins couillu Jada.

En postface, on comprend que l'écriture de ce roman s'est faite à la façon cadavre exquis, les deux auteurs Caryl Ferey et Tim Willocks se relayant dans l'écriture, chapitre après chapitre. le rythme est frénétique, la violence versée à grande louche, que cela mette le lecteur mal à l'aise ou pas… Mais pas le temps de rebrousser chemin que les auteurs envoient déjà le bouquet final.

Les romans de voyous qui se butent entre eux n'est pas franchement ma tasse de thé (je préfère les sérial killer) et je n'ai donc pas vécu un immense kiff de lecture. Mais on ne peut pas nier l'efficacité de ce duo dans ce genre. Pour ceux qui aiment ça, foncez!

Lien : https://www.facebook.com/unl..
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Deux énormes plumes: Caryl Ferez et Tim Willocks se répondent chapitre par chapitre dans une écriture jubilatoire. 24 heures de la vie d'un ancien de la légion à la recherche de diamants, poursuivi entre Manchester et Lyon par une bande de gangsters un peu demeurés mais tellement drôles, .
Un autre légionnaire, qui se trimablle nu ou en robe dans le roman et qui ne laisse pas son assiette quand il faut être méchant et taper un peu plus fort que l'adversaire tant verbalement qu'avec les poings.
Et deux personnages féminins dont l'une que nous aurons aimé mieux connaitre "Mam" et sa petite fille Jada.
Beaucoup de morts, beaucoup de folie, beaucoup de dialogues ciselés comme on aime pour un roman court, bien trop court que j'ai dévoré en 2 heures.
Revenez pour écrire un grand roman entre Lyon et Manchester.
Revenez avec ces 4 personnages pour une nouvelle aventure
Revenez pour redécouvrir ces dialogues et cet argot mancunien.
Oui revenez pour nous faire encore plaisir.
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Ce bouquin écrit à quatre mains, issue d'une idée émise par le du quai du polar, est un thriller Franco-britannique.
Les auteurs associés, Willocks et Ferey ont écrient les chapitres en alternance, impairs pour l'anglais, et pairs pour le français.

L'ensemble relate une sorte de chasse à l'homme survenue à la suite d'un braquage, et c'est Ged Mackie, personnage principal et ex légionnaire, qui en fait les frais. Evidemment, l'énergumène expérimenté, exempt de toute peur, pro de la gâchette et des armes blanches, ne va pas se laisser faire.
S'en suivra donc un périple ensanglanté qui débutera à Manchester et se poursuivra en France jusqu'à Lyon.

Rien qui n'a vraiment su m'exalter en fait, si ce n'ai un titre aguicheur accompagné de cette magnifique couverture et l'espoir de passer un bon moment grâce à ces deux ténors de l'écriture. Malheureusement dès l'introduction, le soufflé retombe, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire, les premiers chapitres au rythme saccadé sont à la limite de la compréhension lors de la première lecture, j'ai du revenir dessus à la fin, une fois que j'ai eu tous les éléments pour bien les comprendre.

l'histoire est menée tambour battant, ça pétarade dans tous les coins mais rien qui n'ait réussi à me transcender, pas vraiment de suspense, pas vraiment d'intrigue, juste de l'hémoglobine tout azimuts avec certains passages qui pourraient faire sourire tellement l'ensemble est téléphoné.
On s'emmêle même parfois les pinceaux dans l'histoire, mais bon, dans le carnage général, la finalité reste la même.
Et le Steve Mc Queen, la dedans, juste une relique pour laquelle on aurait aimé qu'il y ait plus de sens.

Une chance, l'ouvrage se lit rapidement mais franchement je m'attendais à nettement mieux de la collaboration de ces deux pointures de l'écriture


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Un petit bonbon acidulé ce roman !

Ce petit livre au look sympa et de belle qualité papier attire l'oeil et les mains comme un aimant. Encore une couverture qui ne m'a pas laissée insensible ! Et l'image colle avec l'histoire. Quant au titre : aussi. Mais n'allez surtout pas croire que vous trouverez le beau Steve dans les pages de ce livre. Il s'agit d'autre chose...

Deux auteurs pour ce roman. Deux cerveaux pétillants qui se sont amusés à fabriquer une histoire courte et récréative, aussi détonnante que... détonante. Ça file à toute vitesse, ça pétarade, ça mitraille sec. Les cadavres tombent comme des petits pains.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman, j'ai découvert un tas de noms d'armes blanches et d'armes à feu (ça peut servir :-))), j'ai souri et même ri aux jeux de mots ou bons mots dont le récit est truffé, j'ai aimé les personnages y compris les plus... « Le Brochet suait de violence, un con supérieur ». J'ai même trouvé dans cette galerie colorée une Ma Dalton revisitée :) Une histoire à ne pas prendre au sérieux donc, mais qui offre tout de même 2 ou 3 petits moments suspendus, des paragraphes plus profonds qui se posent là subitement comme en surbrillance du texte ou comme des bulles de pensée. Bon j'admets, petites les bulles, mais bulles quand même !

Petite information complémentaire aux futurs lecteurs : il m'a fallu 2 chapitres pour entrer dans l'histoire et m'habituer au style saccadé. Après quelques lignes du 3e chapitre, arrivée à un stade où la déception prenait vraiment le pas sur ma lecture, j'ai décidé de reprendre depuis le début. Et là, miracle, lumière blanche au bout du tunnel... Ayant absorbé quand même les événements et les noms lors de ma 1ère lecture, j'ai de suite mis les pieds dans le plat. Un plat délicieusement épicé, dont j'aimerais un peu de rab...

« Je l'échangerais sans même y réfléchir, dit Jed (en parlant de l'otage), mais Vogel ne nous laissera jamais vivre. Il va falloir que j'utilise une nuisance extrême. »

Merci Jérôme (974JerLab34) pour cette découverte, merci également Agnès (aa67) pour ton billet qui m'a fait mettre des patins avant d'attaquer cette histoire, ce qui m'a permis de la savourer pleinement. Car moins on en attend, plus on est ouvert à la surprise !
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Polar à quatre mains imaginé lors du Festival Quais du Polar de Lyon.

Petit bouquin de 165 pages des éditions du Points et écrit par le Britannique Tim Willocks et le Français Caryl Férey.
Ayant apprécié Caryl Férey dans plusieurs de ses polars dont le dernier ayant pour titre Okavango et n'ayant pas encore lu ceux de Tim Willocks notés dans ma PAL, je me suis dit que ce pourrait être plaisant de le lire d'autant qu'elle est présentée comme une épopée rock et tendre. Plaisant cela l'a été mais sans plus.

L'histoire se défend d'autant qu'elle se passe sur deux continents, essentiellement entre Manchester et Lyon.
Ged Mackie, ex-soldat de la légion étrangère rentre à Manchester après vingt ans d'absence passés en France. Il avait quitté sa ville natale à 17 ans, laissant Sheryl « Mam » sa mère et Jada sa fille âgée de 21 ans. Les deux femmes qu'il retrouve vingt ans plus tard, ne sont pas faciles de caractère, c'est le moins qu'on puisse dire. Un autre personnage est très présent en fond c'est Sol, son meilleur ami, kidnappé lors de leur séjour en France.
On se ballade entre différentes situations et lieux : un braquage en Hollande commandité par Vogel, un mafieux basé à Lyon et cette titanesque ville qu'est Manchester. Lorsque que l'on sait que cette ville ne compte pas moins de 176 groupes criminels organisés, on comprend vite l'imbroglio dans lequel tout ce petit monde peut se trouver. Des morts à gogo et encore bien plus d'armes à feu et couteaux. Heureusement que le ton de dérision et de folie choisis par les auteurs fait passer cette masse de sang et de morts.

Du point de vue traduction, rien à redire. A mon sens, Benjamin Legrand a fait ce qu'il a pu pour concilier les deux écritures. L'histoire est assez louftingue et reflète les tempéraments des auteurs : une belle dose de folie comme Férey les apprécie, une température chaude dans pas mal de situations, mais aussi du charme et de la tendresse. Amitié, amour, vengeance, plusieurs thèmes sont abordés en toile de fond ; ça sauve le petit livre.
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Ged récupère à Manchester sa fille Jada, 21 ans, qu'il n'a pratiquement jamais vue, pour se rendre à moto venir en aide à son meilleur ami Sol, séquestré près de Lyon. Ils veulent récupérer leur part d'un butin en diamants, l'autre partie est dans son casque, un Steve MacQueen…Il y a tant de morts, de noms d'armes -à feu ou couteaux -, de sang versé et de munitions tirées que ça en est comique. Malgré son charme pour les connaisseurs, trop violent pour moi
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Lecture pour une recharge conséquente d'adrénaline, l'aventure franco anglaise est riche d'objets qui servent à tuer, à aller vite et pour montrer sa richesse. Une seule pause dans ce récit court, un petit déjeuner sur une aire d'autoroute dans le pays de la gastronomie, le guide Michelin de la bouffe industrielle est né... Les personnages sont nombreux, certains sont déjà morts, et font des retours post traumatiques, d'autres passent de l'autre coté de manière chorégraphiée. Je suis allé boire le thé chez la mamy anglaise, et j'ai reçu une leçon de combat rapproché couteau contre arme à feu. J'ai l'impression d'avoir vécu un match de rugby, pour l'intensité physique partagée.

Lien : https://lessablesrouges.blog..
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L'association des ces 2 auteurs était prometteuse ; le résultat est un très court roman, bourré d'actions et de dialogues qui claquent. Pour le reste, ce n'est pas la meilleure intrigue de ces 2 écrivains, mais le format et le mode d'écriture ne s'y prêtent probablement pas.

Pour ceux qui qui n'ont pas peur de l'hémoglobine, la lecture se révélera plaisante. Et mention spéciale pour le personnage de Sheryl, la mère du héros…
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