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EAN : 9791021021150
258 pages
Tallandier (18/08/2016)
2.38/5   13 notes
Résumé :
Dans le Paris de l'Occupation, réduit au périmètre douteux qui va des bureaux du Majestic à l'Omnibus de chez Maxim's, ce livre brosse une galerie de portraits de femmes vénales et exotiques, qui ont fait grand bruit aux heures sombres de l'Occupation allemande. Dans la grisaille ambiante, elles ont vécu pendant quatre ans un étrange conte de fées qui se terminera souvent en cauchemar... Elles sont russes comme la comtesse Tchernycheff, mannequin et actrice de ciném... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour moi, ce fut une véritable découverte de ce que fut vraiment le marché noir, une véritable braderie de nos usines, de nos biens et du racket organisé pour dépouiller les juifs de leurs biens sans oublier la délation, souvent utilisée par vengeance.
Ces réseaux ont souvent été mis en place par des femmes appartenant à l'aristocratie étrangère ou aux compagnes de truands qui étaient également utilisées en qualité de dénonciatrices par la Gestapo.
Tout ce joli monde vit dans une fête perpétuelle
Ses forttunes fabuleuses ont été constituées, alors que la majorité des Français n'avaient quasiment rien pour se nourrir.
Un livre fort intéressant pour celui qui souhaite découvrir l'envers du décor durant cette guerre.
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C'est pour une fois un livre d'histoire que j'ai reçu de Babelio, ce qui est toujours agréable. Ce rappel très documenté des années noires et de l'adaptabilité remarquable de certains hommes, et, surtout, de certaines femmes, croule sous les références, les noms et les pseudonymes si fréquents. Ainis l'on perd vite pied (enfin moi) devant tant de titres souvent faux, de fonctions dans telle structure ou tel bureau d'achats véreux qui firent florès durant l'Occupation. A un tel point que j'ai peiné à aller au terme de cette lecture.

On a vite compris que ces périodes troublées sont idéales aux traffics en tout genre, devises, stupéfiants, influences, marché noir. Que la collaboration horizontale se portait bien. Que des festins voisinaient avec les files d'attente et les jours sans. Mais ce livre s'adresse plus aux chercheurs qu'aux lecteurs. Les Comtesses de la Gestapo et leurs princes consorts, qui auront eu des fortunes diverses, ne m'ont pas convaincu. Plus catalogue de turpitudes vénales que créatures de chair et de sang. Mais c'est sûrement normal pour un livre d'historien.
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Voici un sujet que je connaissais peu et que j'ai eu l'occasion de découvrir grâce à la Masse Critique.
J'appréciais l'idée d'en apprendre plus sur cette sombre période à travers le destin de femmes ayant trempés dans des histoires louches... même si je pensais que j'allais lire toute une série de vies et non juste 4 ou 5.
De plus, les textes ne sont pas consacrés qu'à elles, on s'en éloigne pour nous remettre le contexte, nous parler des hommes de l'époque mais cela fait perdre de l'intérêt au récit d'une certaine manière.
Je trouve aussi qu'elles sont présentées comme des femmes dépendantes de leurs amants, vénales, parfois "ridicules" et non comme des femmes "fortes" qui ont voulu tirer leur épingle du jeu et profiter de la situation.
J'ai été contente de voir qu'il ne s'agissait pas d'un pavé parce que je pense que j'aurai eu du mal à le terminer...
Pour finir, le gros point négatif pour moi est l'abondance de notes de bas de page (notamment sur des personnages secondaires) qui nous fait perdre le fil.
J'aurai aussi apprécié quelques illustrations afin de pouvoir me représenter ces femmes et hommes.
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Contrairement à "Diaboliques" de Meletta, le petit bouquin de Cyril Elder est épatant ! Factuelle mais agrémentée d'un style aimable, cette plongée dans le marigot de la Collaboration constitue également une submersion dans les vapeurs méphitiques du bourbier modianesque.

On y croise outre une poignée de demi-mondaines corrompues, de salopes intégrales, ou de tantes délatrices, quelques silhouettes croisées au hasard de romans chéris (La Ronde de nuit, Les Boulevards de ceinture, de si braves garçons, Dimanches d'août ou La Petite Bijou).

On suit les dégueulasses Eddie Pagnon et Henri Lafont rue Lauriston, on vend au plus offrant avec Sylviane Quimfe, on s'expose dans Ciné-mondial avec Marie Olinska et sa petite Bijou, on drague les mauvais garçons avec Philippe de Bellune : un régal de découvrir le parcours de ces faisans que je n'imaginais jusqu'alors que sous leur identité de papier.

On déterre aussi de noires indiscrétions au cours des aventures de ces porteuses de particules d'occasion : Elder nous invite à danser au Baccara chez Ginette Leclerc, à espionner avec Gabrielle Chanel, à croiser Monsieur Joseph dans ses officines ou à fumer de l'opium avec la Princesse Mourousi (maman dépravée du célèbre journaliste).

Il clôt son ouvrage avec le bottin du Tout-Paris Collabo et c'est encore du Modiano.

Épastrouillant ! (et glaçant quand on réalise que le "chacun pour soi" des années d'Occupation est une devise toujours unanimement partagée de nos jours...)
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Petit voyage parmi les turpitudes de quelques profiteuses –et quelques « agents doubles » en matière sexuelle –, amorales, déséquilibrées, droguées, qui ont louvoyé entre collabos, nazis et marché noir entre 1940 et 1944. Les informations ont été abondamment recueillies dans les archives mais de façon brouillonne et sans tri pertinent : l'intéressant est perdu dans le détail anecdotique, les notes de bas de page fusent… à chaque page et le style est des plus chaotiques. Cela aboutit à un livre insipide et sans perspectives alors que le sujet est riche et méconnu (surtout en France !), un livre de scribouillard plutôt que d'historien.
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