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Les enquêtes de Julie tome 1 sur 9
EAN : 978B087JM9BZG
220 pages
(12/05/2020)
3.49/5   196 notes
Résumé :
Julie a tout quitté pour revenir à Beldoc, son village natal en plein cœur de la Provence. Sa pâtisserie (sans gluten, s’il vous plaît) a ouvert il y a peu : entremets,
génoises et cannelés affichent leur plus beau sourire pour appâter gourmets et touristes. Hélas, des grumeaux font leur apparition quand l’un des participants à l’atelier macaron s’écroule raide mort sur le plancher du labo. Si la gendarmerie conclut rapidement à un banal infarctus, le mal est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 196 notes
Voilà une petite frenchy qui se lance dans le cosy mystery... A ce jour, il existe 6 tomes de cette série, pas tous publiés au même endroit (auto édition ...)

Une intrigue en Provence, non loin de la ville de Arles, l'héroine, Julie la petite trentaine, est divorcée, elle est revenue vivre et lancer son commerce dans la ville de son enfance après de longues années à Paris et le moins qu'on puisse dire c'est que son idée de patisserie sans gluten, ne convaint pas tout le monde, mais de là à ce qu'un client meure en direct dans son salon de thé, il y a un pas, que Julie n'acceptera pas. Elle en est sûre , ce monsieur n'a pas eu une crise cardiaque dûe à la perfection de ses macarons, il a été assassiné et elle va chercher à qui profite le crime, quitte à marcher sur les plates bandes du beau gendarme qui ne croit pas une seconde à cette théorie.

Alors on a une jeune héroine qui ne connait rien aux enquêtes mais qui fouine partout, accompagnée, de son employé, de sa petite soeur et de sa grand mère. La petite soeur est étudiante en art, et nous délivre des informations sur le marché qui élève le niveau ! La grand-mère pourrait avoir un potentiel comique ( elle est prof de yoga pour personnes accompagnées de leurs, chiens), mais non ! (et c'est bien dommage...). L'employé n'a pas retenu mon attention, et le beau gendarme est le beau mec de l'histoire qui aurait dû pétiller davantage, grace à cette petite attirance...
L'originalité de cette série , c'est que Julie voit dans le passé ( ce qui pourra être pratique pour résoudre des enquêtes) et sa soeur jumelle (qu'on ne voit pratiquement pas dans ce tome) voit le futur. Ça a du potentiel pour les tomes à venir, même si ça éloigne du style cosy mystery pur et dur.

C'est le premier tome d'une série qui peut évoluer, l'auteure se garde quelques cartouches sous le coude. Elle manque un peu de "pétillement" et d'humour, pour l'instant, mais le cadre de la Provence fait qu'on se sent ( bien ) chez soi (enfin, moi...)
Le sujet de la jeune femme propriétaire d'un salon de thé ressemble à deux autres séries : celle très anglaise, des "Thés meurtriers d'Oxford" en moins bien , moins marrante.
Et la série américaine, des "Enquêtes d' Hannah Swensen," en moins gourmande mais plus moderne.

- Et sinon, un petit macaron au café , ça vous dit ?
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L'excès de sucre n'est pas bon pour la santé mais la fabrication de macaron lors d'un atelier pâtisserie peut entraîner des crises cardiaques ! Attention les gourmands vous êtes prévenus 😉

Alors que Julie a ouvert il y a peu de temps une pâtisserie à Beldoc, village provençal de son enfance, elle était loin d'imaginer que l'un des participants ne pourrait pas déguster sa création à la fin de l'atelier. Et pour cause, celui-ci est subitement décédé dans la cuisine de la boutique avant même d'enfourner sa plaque de macarons. Même si tout laisse à penser que Maurice Sauve est mort de mort naturelle, Julie va être envahie d'un doute. Et si cette mort n'était-elle pas en fait un crime déguisé ?

La jeune pâtissière, accompagnée de plusieurs de ses proches va alors quitter son tablier pour mener l'enquête et lever le voile sur cette affaire...

Friande de ce genre de littérature, j'ai été contente pour une fois qu'un cosy mystery se passe dans le sud de la France. Et pour cause, généralement ceux-ci se déroulent en Angleterre. Lors de cette lecture j'ai senti les douces odeurs de lavande et le soleil me réchauffer la peau.
J'ai trouvé cette enquête aussi légère que la coque d'un macaron et amatrice d'art, j'ai aimé les anecdotes savoureuses relatées par Flo, la petite soeur de Julie.
Ayant eu l'occasion de rencontrer Ana. T. Drew lors du salon de Saint-Maur en poche, j'ai trouvé que ce roman était à son image : un macaron coloré à la ganache acidulée 😀
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Bonjour mes bookaholics j'espère que vous allez bien 💓

Retour aujourd'hui sur une de mes lectures de cet été avec le #cosymysterybookclub

Le macaron meurtrier est le premier tome des Enquêtes de Julie de la charmante Ana T.Drew que je remercie pour l'envoi de son livre ❤️

Il s'agit d'un cosy mystery qui se passe en France, ce qui nous change un peu de nos Costwolds préférées 😊

Julie vient d'ouvrir dans son petit village une boutique de macarons et pâtisseries sans gluten... L'affaire démarre tranquillement et elle doit composer avec une curiosité pour cette "mode" du sans gluten et l'animosité d'une frange de la population

Un peu de pub serait la bienvenue... Mais elle n'en demandait pas tant quand l'un de ses clients meurt après avoir participé à un cours de cuisine dans son atelier !

Évidemment Julie va vouloir enquêter sur cette mort suspecte, ce qui ne sera pas au 𝘎𝘖𝘜𝘛 de tout le monde !

Et toi tu connais cette série ?

Ana était auto éditée mais ses premiers tomes ont été repris par Harper Collins

Bon dimanche 😎

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Bon ben voilà, le cosy mystery pour le challenge multi défis, c'est fait... Ouf !

Le Macaron meurtrier raconte comment Julie, boulangère-pâtissière, après avoir ouvert sa boutique sans gluten dans son village d'enfance, enquête sur la mort de Maurice Sauve, décédé... Dans sa boulangerie !!!

Donc un roman plutôt policier, avec un soupçon de surnaturel - Julie a des flashes du passé, un soupçon d'humour - la grand-mère de Julie, Rose, donne des cours de "doga", yoga pour chiens, et une dose d'amour - ah le bel inspecteur Adanian...

L'intrigue est cohérente, il y a ce qu'il faut de rebondissements, ceci dit, je n'ai vraiment pas accroché. J'ai trouvé ça gnan-gnan et plan-plan.

Bref, ce qui est fait n'étant plus à faire, je crois que je ne replongerai pas de sitôt dans Les Enquêtes de Julie... La prochaine fois que je dois lire un cosy mystery, je piocherai plutôt chez Agatha Raisin !
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Certainement à cause du don de voyance un peu loufoque de Julie qui ne m'a pas véritablement convaincue alors que c'est le point de départ de l'intrigue. Mais une fois le côté surnaturel avalé, la lecture m'a semblé plus fluide.

Un cosy mystery français, avouez que ça aussi ce n'est pas commun. Et quand il est provençal et sent bon la lavande, on a l'impression de toucher encore au « surnaturel » ! Pour satisfaire mes sens, se sont ajoutées au odeurs de lavande, les images colorées de toutes les pâtisseries dont Julie nous fait la réclame. Seul le goût a ressenti la frustration de ne pouvoir déguster une pâtisserie ou un petit macaron….

J'ai bien aimé l'esprit petit village qu'on retrouve évidemment chez ceux qui y vivent et qui savent toujours ce qui se passe chez le voisin. Julie quant à elle, a une certaine propension à imaginer et dérouler une multitude de scénarios pour corroborer son idée de meurtre. Et à chacune de ses démarches auprès des proches de la victime, elle m'a donné l'image d'une concierge à la curiosité outrancière. Il m'a manqué à ce moment là l'humour qui permet d'avaler plus facilement ces scènes plutôt lourdes et cocasses.

Dommage aussi de ne pas avoir développé l'histoire d'attirance entre Julie et le gendarme. de ce côté on reste un peu sur notre faim.

En résumé, un roman original et sympathique malgré mes critiques. Je me hasarderais bien à lire le 6eme volet de cette série car, fort de l'expérience et de la maturité d'écriture de l'autrice, je l'imagine plus abouti.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Effrayée par cette pensée, je me fige.
C’est à ce moment-là qu’arrive le cinémagraphe, une photo mouvante qui envahit ma tête.
Mon corps est toujours dans le magasin mais mon esprit est transporté dans un autre lieu, un autre temps. Une partie de moi reste ancrée dans la réalité, comme les fois précédentes. Je suis semi-consciente de mon hallucination, mais la scène qui se joue a l’air si réelle que j’ai du mal à ne pas me laisser emporter par le rêve.
J’aperçois Maurice Sauve dans une cuisine. Est-ce que c’est la sienne ?
Je me trouve à côté de lui, juste en-dessous du plafond, quelque part entre le luminaire et les armoires. Je ne suis pas sûre de savoir ce que je suis censée être dans ce délire, mais je suis complètement invisible. De là où je suis, je vois clairement Maurice servir un verre de vin à quelqu’un de l’autre côté de l’îlot de la cuisine, puis un pour lui.
Avec qui est-il ? La seule chose que j’arrive à distinguer, c’est une main floue posée sur le comptoir de granit.
Je me secoue et me tords comme je peux mais je n’arrive pas à me déplacer. Franchement, à quoi ça sert d’être un fantôme dans un rêve si je ne peux pas me déplacer à ma guise ?
Maurice porte un chandail de laine verte et son visage est encadré par une belle petite barbe. Lors du cours d’hier soir, il n’avait pas de barbe.
Est-ce que cette scène se passe en hiver ? L’hiver dernier peut- être ?
Hé, petit génie ! C’est une hallucination, ce n’est pas censé être cohérent.
Maurice porte une barbe et un chandail vert parce que mon subconscient a trouvé drôle de l’imaginer comme ça. Il attrape son verre. La scène est si saisissante que toute l’autodérision du monde ne pourrait diminuer son impact. Tout mon être est concentré sur cette situation on ne peut plus banale, et qui semble tout de même avoir son importance.  « Sois mignon et va nous chercher un truc à grignoter pour accompagner le vin », dit son invitée.
Sa voix est tellement distordue qu’on dirait qu’elle sort tout droit d’un vieux gramophone perdu au fond d’une grotte.
Maurice s’approche d’une étagère accrochée au mur. La femme – je suis presque sûre que c’est une femme – tire une petite fiole de son sac et la verse dans son verre.
C’est quoi ce truc ? Est-ce qu’elle vient juste de verser de la drogue dans son verre ?
De retour à ses côtés, Maurice place un bol de cacahuètes et un bol d’olives en face d’elle.
– Pardon, ça fait négligé.
Appelle-la par son nom, mec ! J’ai besoin d’un nom !
– C’est bon, dit-elle. T’en veux pas.
Ils trinquent et boivent.
Mon moi désincarné retient son souffle spectral.
La scène vacille, se transforme en une onde qui crépite et se désintègre, comme les fois précédentes. L’intégralité de mon esprit revient au lieu et à l’instant présent, accompagné d’une pensée : Maurice Sauve a été empoisonné.
Non, non, non ! J’vais pas replonger maintenant !
J’ai passé des années à me persuader et à payer des psys dans le but de me convaincre que j’étais normale. Je me suis disputée avec ma sœur jumelle parce qu’elle insistait sur le fait que quelque chose de surnaturel s’était produit après notre accident et que ses visions du futur étaient vraies. Elle n’est pas au courant de mes visions du passé – ce que j’appelle « mes cinémagraphes » – personne n’est au courant. Je les garde pour moi parce que j’ai choisi la raison, et la raison me dit que cet accident ne nous a pas donné d’aptitudes spéciales. La triste vérité, c’est que cela a endommagé notre relation.
Éric sort de la cuisine et me pose une question. Je réponds « oui » mécaniquement. Ça ressemblait à une question à laquelle on pouvait répondre par oui ou par non. Mais mes neurones étaient absorbés par autre chose :
Est-ce que tous les efforts mis en thérapie se sont envolés en un claquement de doigts ?
Le cinémagraphe que j’ai eu m’a-t-il fait soudainement changer d’avis ? Est-ce que j’y crois maintenant ? Suis-je en train de remettre en cause les conclusions d’un spécialiste concernant la mort de Maurice Sauve, juste parce que j’ai reçu une bizarre carte postale du passé ?
Impossible.
Personne ne change d’avis et personne n’est en train de se transformer en médium à moitié dingue. On se ressaisit, et on tient le coup.
La cloche d’entrée tinte comme pour marquer ma résolution. Une femme rondelette d’âge moyen, vêtue d’un pantalon bleu marine et d’un t-shirt, entre dans la boutique.
Éric tend l’oreille.
– Bonjour madame !
– Bonjour.
La femme scanne les lieux du regard.
– Donc c’est ici que le pauvre Maurice a fait sa crise cardiaque.
Éric et moi échangeons un regard. Les mauvaises nouvelles vont vite.
J’ignore son commentaire et d’un sourire optimiste, je lui indique la vitrine qu’Éric a arrangée ce matin.
– Quel délice ferait plaisir à madame aujourd’hui ?
– Oh, rien, dit-elle ignorant ma maladroite tentative marketing, je ne peux pas me permettre vos délices.
– Nos ingrédients sont de première qualité et tout est fait maison, madame, dit Éric en redressant ses épaules, visiblement piqué. Vous seriez surprise de voir à quel point nos marges sont faibles.
Aussi tentant que soit l’étude détaillée de nos bilans comptables, je m’abstiens et lui tends un petit cannelé à la place.
– Offert par la maison.
Elle hésite.
– Cela ne vous engage à rien, dis-je. Je n’attends pas de vous que vous achetiez quelque chose en retour. Mangez donc et dites-moi ce que vous en pensez.
Elle ne veut toujours pas prendre la pâtisserie. C’est là que je réalise que son hésitation n’a rien à voir avec le piège de la réciprocité, mais plutôt avec ce qui est arrivé à Maurice.
Oh non, non, non, non, non ! C’est la dernière chose dont j’ai besoin en ce moment !
À l’instant où je commence à retirer ma main, la femme saisit le petit cylindre et l’enfourne dans sa bouche.
– Mmm... Délicieux...
A-t-elle su apprécier à la fois l’intérieur doux et crémeux et l’extérieur croquant à souhait ? A-t-elle remarqué l’absence totale de poche d’air ? Les cannelés sont un peu ma fierté, je les réussis quasiment à coup sûr.
– Notre but, dit Éric, est d’offrir des pâtisseries sans gluten qui ont un meilleur goût et un plus bel aspect que les plus traditionnelles.
Le regard de la femme se vide en entendant l’expression « sans gluten ».
– Nous nous spécialisons dans les pâtisseries sans farine de blé, expliqué-je.
– Fantastique, fantastique, marmonne-t-elle, tout en surveillant le magasin. Merci pour le cannelé, jeunes gens ! Bon bah, je vais y aller.
Je lui souhaite un bon week-end et la regarde se diriger vers la sortie. Mais au lieu de quitter le magasin, elle s’écarte sur la gauche et scrute les étalages de marchandises.
– Je m’appelle Pascale, dit-elle. J’habite à côté des Sauve depuis les années soixante-dix.
Éric répond avec un sourire fugace. Il se tourne vers la porte pour signifier à Pascale la sortie.
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Seulement , au fil des années, j'ai appris que les gens étaient profondément conservateurs. Ils adorent VOIR des saveurs exotiques et des mariages improbables en vitrine, mais quand il est question d'ACHETER des macarons, ils restent attachés à ce qu'ils ont goûtés et re-goûté : vanille, caramel au beurre salé, pistache, chocolat , café... rarement betterave et encore moins wasabi !
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Sur ce, elle quitte ma boutique avec un petit salut de la main.
Suivant les encouragements discutables de ma jeune sœur, je saisis une boîte de macarons à la pistache et je commence à l’emballer.
La porte d’entrée tinte, annonçant un nouveau client.
Je m’efforce de redresser les coins de ma bouche afin d’orner mon visage d’un sourire que j’espère professionnel, mais ceux-ci retombent immédiatement lorsque j’aperçois qui rentre dans la boutique. L’homme sur le seuil n’est pas un client, mais un flic : c’est le capitaine Gabriel Adinian de la gendarmerie de Beldoc. Et accessoirement, celui qui enquête sur la mort de Maurice Sauve.
Les bras serrés autour de moi, je tente de contenir le frisson soudain qui me parcourt en ce doux après-midi de juin.
Ce pauvre homme !
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En pratique, la question de sa beauté est plus compliquée.
La structure globale de son visage compense les défauts des traits individuels. Son nez proéminent et sa bouche sont assortis à sa mâchoire ferme et carrée qu’une barbe de trois jours ne parvient à masquer. Ses sombres yeux bruns sont magnétiques. Il dégage une virilité naturelle et désinvolte.
Du calme, Julie !
C’est juste la réaction viscérale d’une trentenaire qui trouve un gars sexy. Ҫa passera dans un instant. En plus, je ne le trouve même pas sexy. Son attitude lors de notre première rencontre hier soir me rappelle d’ailleurs que je ne l’apprécie même pas.
Le capitaine Adinian s’arrête en face de moi au niveau du comptoir.
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Il avait déclaré s’être embarqué dans la quête d’un sens à sa vie, après avoir réalisé il y a deux ans que trier du courrier à la Poste n’était pas son truc. Un an de bénévolat auprès de la Croix Rouge en Asie du Sud-Est le convainquit que cela ne lui convenait pas non plus. De retour à Beldoc, il avait touché un peu à tout, de la musique en passant par le boursicotage. Récemment, il avait découvert l’art de la pâtisserie.
Je me souviens comme il s’enthousiasmait en concluant sa présentation : « J’ai un bon feeling, là ! »
Vingt minutes plus tard, il grimaçait et s’effondrait sur le sol, sans vie.
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