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EAN : 9782020263719
192 pages
Seuil (17/01/1996)
3.24/5   46 notes
Résumé :
Une jeune femme s'arrête brusquement sur le trottoir.
L'effluve d'un parfum, mélange doux et féerique, lui évoque le passé. Sans cesse rattrapée par les souvenirs protecteurs de son enfance, Cyrille vit dans l'ombre de sa soeur, cantatrice à succès.
Sensible et cinglante, elle dévoile son quotidien de sage-femme, sa vie partagée entre la quête et la fuite de l'amour.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Tout ça pour ça ? Dès le début, le lecteur s'attend à ce qu’il se passe quelque chose. L'histoire d'une femme sage-femme, de sa collègue, de sa soeur chanteuse. Les deux vont se marier, alors qu'elle ne trouve personne, snif ! Il y ait aussi question de chiffons, de coiffure, du quotidien. Tout ce que je fuis dans la lecture.
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Un livre gentillet, qui se lit très rapidement mais qui n'apporte pas grand chose.
A réserver après des journées harassantes au travail, lorsqu'on veut se détendre avant de dormir.
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"admirer les changements de paysage"
Depuis la découverte de ce roman, je reste à l'affût de toute publication de cet auteur, y compris les romans écrit pour la jeunesse, trop rapidement lus, je reste toujours à sec, en manque. Peut-être est-ce son humour délicat mâtiné d'un léger désespoir ? Cette interrogation de son personnage, Cyrille, sur la capacité à vivre qu'ont les autres, et de le faire avec facilité. Elle est en quête de cette insouciance, elle qui, la plupart du temps, se contente d'exister, en se sentant comme une étrangère, comme "à-côté" de ce bouillonnement qui l'entoure, sans qu'elle parvienne à s'y mêler. Elle n'a pas une bonne image d'elle-même, et pourtant elle est sage-femme ; mais cette proximité avec ce grouillement permanent de vie est avant tout, pour elle, un rappel constant que tout cela suit son chemin vers la mort. Un premier roman, court, mais d'une force incroyable, et qui a fait qu'Agnès Desarthe s'est durablement nichée dans mon paysage littéraire.
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Il y a des écritures face auxquelles je sais être relativement hermétique, des écritures qui n'ont pas la clé pour m'accrocher, m'émouvoir, me séduire, m'intéresser, me surprendre, me retenir, etc... Ce texte en fait partie. Pour autant je n'ai pas refermé le livre et j'ai repéré des moments, des passages qui m'ont retenue, ainsi quelques passages qui concernent le travail de Cyrille, sa vie quotidienne. Par contre j'ai trouvé factice et forcée la description de ses rapports avec sa famille, sa soeur et ses parents.
J'ai eu la sensation de demeurer à la surface des choses, on touche du bout des doigts, on effleure. Pourquoi pas? Personnellement j'ai besoin de plus de matière, de plus de teneur et de saveur! J'ai eu trop présente à l'esprit une impression d'histoire factice et creuse. Dommage. Vous l'avez peut-être lu. L'avez-vous apprécié?
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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une héroine sage-femme qui se sent hors des clous: elle se remet depuis longtemps d'une rupture, reçoit les confidences d'une patiente (pour qui elle a un véritable coup de foudre), du compagnon de cette dernière (qui n'aurait rien contre une petite aventure avec elle), de sa soeur diva de l'opéra et fiancée (toujours complice malgré leurs vies très différentes), de sa collègue prête à se marier aussi, de sa mère petite bourgeoise coincée...Cyrille va-t-elle enfin se mettre à vivre elle-même? fin un peu décevante mais point de vue intéressant
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elle connaissait ce sourire. Elle l'avait vu sur les visages petits et vaguement dessinés des nourrissons après la tétée. Les parents s'extasiaient : "Regardez, il sourit déjà. Il n'a que trois jours et il sourit déjà !" disaient-ils en la prenant à témoin. Ensuite, quand la famille ou les amis arrivaient, c'était moins agréable. "Je vous dis qu'il a souri. Je vous jure. Mais pas du tout, je ne suis pas gâteuse. Vas-y mon coeur, souris à Tante Rosette." La tante Rosette prenait le corps tendre et nerveux dans ses bras, en maintenant bien la tête, histoire de montrer qu'elle s'y connaissait en bébés. "Gouzi, gouzi, fais risette à tante Rosette, mon chat. Fais risette, mon petit lapin." Le petit lapin se mettait alors à hurler, non parce qu'il n'aimait pas tante Rosette, comme elle ne pouvait pas s'empêcher de le croire, ni parce qu'il n'avait pas envie de sourire, mais juste comme ça, parce qu'un bébé pleure. Tante Rosette l'aurait volontiers jeté contre le mur. Ce n'est rien, disait la jeune mère. Il a un rot coincé. Je vais le prendre." Le bébé s'endormait et la maman se sentait coupable et flouée. Ce sourire était magique. Un sourire aux anges, comme on l'appelait, mais Cyrille n'aimait pas cette expression. Elle avait l'impression qu'il y avait quelque chose de morbide dans cette histoire d'ange.
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Il n'y avait plus aucune rancoeur en elle. Elle avait l'impression d'être dans le même sac qu'eux, un sac absurde qui roulait lentement vers la disparition. Il n'était plus question de nostalgie. Tous les gens rassemblés dans cette salle n'étaient que des poussières brièvement animées qui allaient déformer imperceptiblement le drap des siècles placides. Il n'y avait pas de quoi s'énerver, le repose se trouvait au bout de tous les chemins. On n'avait qu'à faire du mieux possible, afin de donner une petite couleur individuelle, une lueur pure et humble au morceau de temps qui nous portait sur son dos.
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Une partie d'elle-même restait toujours en arrière ou au-dessus à l'observer, à rire bêtement en lui donnant des coups de coude dans les côtes. Comment pouvait-elle être avec quelqu'un, alors qu'elle était déjà avec elle-même, soeur siamoise, paire de jumelles condamnées à la solitude par le constant dialogue intérieur ?
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- Sûrement dit Cyrille. C’est juste le mot boîte qui me fait bizarre. Sortir en boîte, ça ne donne pas vraiment l’impression qu’on va sortir. Tu ne trouves pas ?
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Elle n'aimait pas qu'on ajoute systématiquement l'adjectif sublime après Noire, comme si on sentait obligé de faire remarquer au passage qu'on n'était pas raciste, comme si le simple fait de dire "Noire" était déjà une honte.
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Vidéo de Agnès Desarthe
Par l'autrice & Louise Hakim
Rue du Château des Rentiers, 13e arrondissement de Paris : c'est là que se trouve une tour impersonnelle et peuplée d'habitants tout sauf riches. Là vivaient les grands-parents de la narratrice, Juifs originaires d'Europe centrale, et leur phalanstère, point de départ d'une réflexion superbement libre sur la beauté de ceux qu'on nomme les « vieux » et sur le fait de vieillir soi-même. Ce récit, en forme de déambulation toute personnelle, est à l'image de son autrice : aussi drôle, lumineux que surprenant.
À lire – Agnès Desarthe, le Château des Rentiers, L'Olivier, 2023.
Lumière : Patrick Clitus Son : William Lopez Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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