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EAN : 9782072969676
192 pages
Gallimard (03/03/2022)
3.47/5   18 notes
Résumé :
Au terme d'une carrière scientifique hors du commun, le professeur Éric Roman a reçu le prix Nobel. Il accepte d’accompagner une tournée présidentielle en Afrique, revenant ainsi, pour la première fois depuis cinquante ans, au pays de son enfance. Il est escorté par l'équipe du Grand Magazine chargée de saisir sur le vif ce ‘‘ voyage sentimental ’’ : Ben Ritter, un photographe de renom, et Irène, une journaliste débutante. Mais tout sépare le grand savant de la jeun... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le grand Eric Roman, Prix Nobel de Médecine pour ses travaux sur l'onchocercose, une maladie parasitaire aussi appelée cécité des rivières, s'est laissé convaincre, à l'occasion d'une tournée présidentielle en Afrique, de revenir sur les lieux de son enfance, à la frontière entre Cameroun et Centrafrique, pour s'y prêter à un reportage réalisé pour Grand Magazine par Irène, une jeune journaliste, et Ben Ritter, un photographe de renom.


Le voyage, qui ne doit durer que deux jours et deux nuits, a pour destination Petit-Baboua, à peine une bourgade autrefois rassemblée autour d'un hôpital de brousse et d'une léproserie tenue par des religieuses belges. C'est là qu'entre douze et quinze ans, le scientifique aujourd'hui presque septuagénaire a vécu auprès de son père médecin-capitaine, ancien engagé des guerres coloniales : un homme traumatisé et violent qui lui a mené une vie si dure que l'adolescent avait sauté avec soulagement sur l'occasion de ses études pour revenir seul en France.


Si Ben Ritter est le parfait baroudeur sans chichis ni états d'âme, la jeune journaliste végane, pleine de clichés sur l'Afrique et son passé colonial, vit l'aventure avec d'autant plus de préventions que tout la heurte chez l'homme ambitieux et arrogant qu'elle voit en Eric, lui-même beaucoup plus à l'aise dans ses relations cordiales et viriles avec les autres membres de l'expédition que face à cette donzelle bien-pensante et volontiers critique. Pourtant, au fur et à mesure que leur imposant 4x4, escorté par quelques gendarmes en raison de troubles latents dans la région, s'enfonce dans la brousse par d'interminables pistes poussiéreuses, et qu'au gré d'hébergements de fortune, tous se retrouvent sur le même pied face à l'inconfort et aux imprévus, masques et a priori se fissurent peu à peu, laissant apparaître, parfois au détour de quelques mots seulement, les facettes d'une réalité autrement plus complexe que ne l'avait imaginée Irène.


C'est ainsi que, lui-même surpris par l'assaut douloureux des souvenirs, l'impressionnant Eric Roman finit par laisser deviner en lui le petit garçon désespéré et à jamais marqué, tant par la souffrance et la brutalité de son père, que par sa découverte sans ménagements de la terrible mortalité africaine - « pour deux générations chez nous il y en a quatre ici » -, entre lèpre, maladies tropicales, puis plus tard Ebola et sida. du dévouement, souvent impuissant, du personnel de l'hôpital de brousse et des religieuses de la léproserie d'antan, au combat du chercheur sa vie durant, voilà peu à peu de quoi ébranler les jugements manichéens d'une jeune femme juchée sur les hauteurs diabolisantes d'un anticolonialisme vertueux.


Pudeur et art de la suggestion président dans ce récit où se superposent l'Afrique coloniale de la propre enfance de Paule Constant, fille de médecin militaire dans les anciennes colonies françaises, et celle d'aujourd'hui, polarisée entre rejet de la France, radicalismes islamistes et emprise économique chinoise. Un roman tout en nuances, porté par une écriture magnifique, à la saveur subtilement douce-amère.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La cécité des rivières
Paule Constant
roman
Gallimard, 2022, 178p


Court roman où l'on retrouve à coup sûr des traits du père de l'autrice dans celui d'Eric. Ce dernier a reçu le prix Nobel, et accompagne le Président de la République dans un de ses voyages en Afrique, revenant ainsi sur ce continent qu'il a quitté il y a plus de cinquante ans.
S'il est allé à la frontière de la Centrafrique et du Cameroun, c'était pour suivre son père, un médecin militaire, qui s'est porté volontaire pour ce petit poste de brousse, un homme défait après sa guerre d'Indochine, les tortures qu'il y a subies. Ce père est né d'une mère algérienne, et ne fut pas reconnu par son père. A 17 ans, il est entré à l'école de santé militaire à Lyon.
Eric a une douzaine d'années quand il arrive à Petit-Baboua. Son père est amer et violent, très violent. IL bat son fils avec haine. Eric en garde une blessure au crâne qu'il essaie de dissimuler, mais qui se rappelle constamment à lui. Il est seul. Sa mère est restée à Lyon avec sa petite soeur. Il achète un jeune singe qu'il ne sait nourrir et qui meurt. Il trouve du réconfort auprès des religieuses de la léproserie et du gardien de la maison, un Gbaya dont il apprend la langue. C'est un gamin surdoué qui rédige en anglais un livre qu'il se remémore. Curieux, il s'ouvre à la magie de la terre africaine, en assistant aux pratiques extraordinaires des guérisseuses, et en écoutant les légendes qui courent sur un crocodile monstrueux. Cependant son père l'enverrait en prison pour médiocrité, et aime à converser avec une Vietnamienne qui tient un restaurant.
Eric raconte à la jeune journaliste, avec qui il a d'abord du mal à parler, écart de génération, genre de caractère dont il se méfie, des expériences qu'elle ne peut comprendre d'emblée, les préjugés qu'elle a, ce qu'elle veut savoir de son enfance pour comprendre pourquoi aujourd'hui il est ce qu'il est, et même plus, au mépris de toute pudeur, par exemple, le pétainisme de son grand-père maternel . Sa mère lui demande de ne pas dire qu'il est son fils, son père lui dit que la médecine n'est pas faite pour lui. Il fera une brillante carrière aux Etats-Unis.
Il l'informe des différentes épidémies qui viennent de l'eau, dont notamment la cécité des rivières, l'onchocercose. Avec le photographe, à peu près de son âge, fasciné par Rose Lawrence et sa compréhension des grands singes, le contact passe mieux. Avec les Noirs, le chauffeur, les policiers qui les escortent, il apprend comment le pays a évolué ou involué, avec la présence des Chinois, les nouveaux colons, les islamistes, le rejet de la France, qui est aussi celui d'Eric. Son père a laissé un excellent souvenir aux lépreux.
La journaliste est déçue : qu'est-ce que l'Afrique ? Un lever de soleil l'a éblouie. Sinon, cette poussière, la chaleur, le voyage en voiture l'incommodent. Pour le photographe, ce sont les Chinois. Pour Eric, l'Afrique, c'est l'attente, mais surtout l'éblouissement qui déforme.
La narratrice, subtilement, fait son sort à De Gaulle et ses guerres coloniales, aux rapports entre l'Afrique et la France. Elle compare au cours de son récit la vie des filles d'hier et celle des filles d'aujourd'hui, le sort de l'Afrique et celui des femmes, cette espèce de paternalisme qui maintient dans l'enfance ceux qu'on a peur de voir grandir. Au reste, le livre est très marqué par la libération de la parole des femmes. La langue est très fluide, sensible, élégante, profonde, et l'atmosphère précisément rendue avec des visions aussi effrayantes que mystérieuses et envoûtantes. le point de vue est ironique et oscille entre tendresse et amertume. L'Afrique reste fascinante, avec les inquiétudes qu'elle suscite et la beauté de ses forêts et de ses rivières.
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Unité de temps, de lieu, et d'action, ou plutôt d'inaction, car il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. Preuve que l'on peut faire un excellent livre avec trois fois rien.

Voilà donc un éminent médecin qui revient sur un coin d'Afrique où il a passé son adolescence. Célèbre, nobelisé même. Accompagné pour l'occasion d'une jeune journaliste et d'un photographe expérimenté. Avec leur chauffeur, dans le huis-clos de ce 4x4 à peine interrompu par quelques arrêts dans des restos et des logements improbables. Ni douche ni w.-c., il faut aller pisser dehors, dans le noir, à l'image de l'obscurité où patauge la journaliste. Par quel angle attaquer son reportage, comment trouver les clés pour décrire le personnage?

Au début, le médecin et le photographe semblent tous deux écraser la jeune femme par leur auras respectives, mais bientôt le vernis craque et elle va découvrir petit à petit l'histoire pas si folichonne de ce docteur, lui-même fils d'un autre docteur, militaire qui plus est. A-t'il pris sa revanche sur ce père au caractère difficile - et c'est un euphémisme ici? le père eût-il été différent s'il n'avait vécu l'enfer de Diên Biên Phu?

Il faut aussi parler des personnages secondaires, les gendarmes qui les escortent, Goodluck le chauffeur, Mme Tong, finement esquissés, et plus subtils que l'on ne pourrait s'y attendre.

L'écriture est parfaite, puissante, entre introspection des personnages, et évocation de ce monde aussi luxuriant qu'incompréhensible pour nous, où la beauté côtoie la sensation d'étouffement et d'inquiétude. La situation politique actuelle n'est pas oubliée: présence des Chinois, tactique de vaccination... ou encore, difficultés pour la jeune femme de faire sa place dans ce monde très masculin.
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La Cécité des Rivières nous parle de confrontations : celles d'un homme avec son enfance douloureuse, avec les lieux de son passé; celle d'un savant reconnu face à une journaliste égocentrée; celle de l'ouverture d'esprit face aux oeillères idéologiques; celle de l'homme face à la guerre; celle de la France face à l'Afrique...
Paule Constant manie l'ironie pour notre plus grand plaisir pour mettre en évidence l'absurdité de notre monde, hier et aujourd'hui. Il est bon de suivre son regard sur l'humanité, regard féminin et sensible, regard assez tendre, même dans la critique, regard sensé surtout.
Ce court roman est riche en pépites et vaut le détour.
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Je n'avais jamais eu l'occasion de lire Paule Constant, le mal est réparé. Écriture à déguster lentement, sans vouloir avaler goulûment les phrases, paragraphes et chapitres.
J'ai apprécié les failles, les non-dits et les confidences du héros, un fragile colosse, moins la greluche un peu stupide qui l'accompagne dans son périple de mémoire, dont je ne vois pas trop l'utilité.
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critiques presse (4)
LePoint
29 avril 2022
Un voyage sentimental conduit le heros du Cameroun en Centrafrique, ou resurgit le fantôme d'un père violent..
Lire la critique sur le site : LePoint
RadioFranceInternationale
19 avril 2022
Paule Constant nous offre avec « La cécité des rivières », un voyage au cœur de l'Afrique. Elle raconte la plongée d'un prix Nobel de Médecine dans son enfance africaine.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
LeFigaro
24 mars 2022
Un médecin retourne en Afrique, où il a grandi. Une magnifique géographie de la douleur.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
21 mars 2022
"La Cécité des rivières", un prix Nobel de médecine replonge dans son enfance africaine ; "Un homme sans histoires", les péripéties picaresques d'un meurtrier par inadvertance ; "Alba Nera", un roman noir ultra-réaliste dans une Rome sombre à souhait.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
— Les histoires de défaite nous poursuivent, continua Éric, car il n’existe pas de cérémonies de consolation. La consolation, il faut la trouver en soi-même. Et la meilleure des consolations, c’est de devenir fou.
Les familles avaient été priées de venir chercher ces carcasses mutilées et ces esprits définitivement blessés qui se mettraient à haïr leurs propres enfants. Il aurait mieux valu récupérer un cercueil.
— Je suis une séquelle de la guerre, dit Éric en s’adressant les yeux dans les yeux à Irène, pas un pupille de la Nation que le pays adopte et honore, simplement ce bâillon de tissu que sur les champs de bataille on glisse entre les dents du blessé pour l’empêcher de hurler. 
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L’ampoule nue du plafond se mit à clignoter en éclairant par à-coups une chambre immense, cent mètres carrés au jugé, au centre de laquelle trônait un lit protégé par une moustiquaire. Elle chercha la salle de bains. Elle était par là, dans l’ombre, derrière une porte qui ne fermait pas. Cinquante mètres carrés de carreaux blancs et noirs qui donnaient le vertige, un grand lavabo qui n’avait plus de robinet, une baignoire sur pattes de lion avec en guise de douche un seau installé en hauteur. À la place des toilettes encore un seau avec un couvercle.
Elle battit en retraite et retourna vers la chambre qui, en plus du lit, comprenait une chaise et une table sur laquelle elle remarqua une boîte d’allumettes et une bougie bien entamée dont les coulures signalaient que la panne d’électricité ne devait pas être exceptionnelle. Elle fut prise de panique. Tous les objets lui semblaient tour à tour dangereux. Comment se laver les dents ? Elle ne prendrait jamais une douche sans savoir ce qui se trouvait dans le seau. De l’eau, elle voulait bien mais quelle eau ? Depuis quand croupissait-elle là-dedans ? À propos de seau, elle ne se voyait pas chevauchant le seau hygiénique pour renouveler sa misérable expérience de la soirée. La bougie signifiait qu’elle passerait la nuit dans le noir. Quant aux allumettes, dans cette moiteur, étaient-elles encore susceptibles d’allumer quoi que ce soit ?
C’est alors qu’elle remarqua les quatre boîtes de conserve qui protégeaient les pieds du lit et qui disaient que si la moustiquaire arrêtait les volants, les boîtes de fer réglaient en les noyant le sort des rampants. Elle se vit la proie d’une faune ailée, velue, couverte d’écailles, avec des pattes, des trompes, des dards, tout le bestiaire infectieux sorti du grand livre d’images des frayeurs ancestrales qui illustraient les travaux d’Éric Roman.
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Comment un lien peut-il se briser entre une mère et son fils et ne pas se créer entre un frère et sa sœur ? Ce fut la dérive des continents. Ils appartenaient à deux mondes inconciliables. Après les trois années passées à Petit-Baboua, Éric se mit à errer dans l’appartement lyonnais où pourtant il avait vécu ses premières années comme dans un monde étranger dont il avait perdu les codes et dont la langue servait à cacher ce que l’on ne pouvait pas dire, or rien n’était dicible. Devant les fenêtres face à la Saône, de lourds doubles rideaux cachaient la rivière. Les lampes qui avaient remplacé la lumière du jour brillaient sous des abat-jour qui en feutraient l’intensité. La baignoire se remplissait à déborder d’eau tiède et le réfrigérateur recelait une masse de nourriture qu’il ne savait pas identifier. Mais il n’y avait aucun mot pour expliquer la rencontre comme la séparation de ses parents. Aucun mot pour expliquer sa présence aux bridgeurs qui s’installaient le jeudi après-midi dans le salon autour de quatre tables et pour lesquels un goûter était dressé et servi dans la salle à manger par une bonne en robe noire et tablier blanc. Ce fut très simple, sa mère le prit entre quatre yeux. Elle n’avait jamais dit à ses nouveaux amis qu’elle avait un fils aîné, non qu’elle en eût honte, mais cela ne s’était pas trouvé. Maintenant ce serait du réchauffé et il faudrait raconter l’Afrique où elle n’était pas allée, le père dont elle était séparée sans en être divorcée, « toute la mélasse », conclut-elle. Éric n’en fut pas blessé, le point de vue de sa mère était défendable.
— Alors ? demanda-t-il.
— Alors tu me vouvoies et tu me dis Madame. Le plus simple étant que tu ne te montres pas.
Comment en arrive-t-on à ne plus rien ressentir pour une personne qui a tout été pour vous ?
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Il était arrivé avec son père à la fin des années 60 dans le poste de Petit-Baboua aux confins du Cameroun et de la Centrafrique, après des années difficiles qui avaient vu la naissance de la petite sœur puis la séparation du couple de ses parents. La mère gardait la fille, le père prenait le fils et partait loin avec ce côté desperado qu’il avait déjà montré en sautant avec les derniers volontaires sur Diên Biên Phu : « Donnez-moi ce que les autres n’ont pas voulu ! » Le ministère ne contrariait jamais ces accès suicidaires, au moins masochistes. Il les prenait au mot. Il y avait toujours un endroit maudit qui attendait son médecin et qu’on n’arrivait pas à pourvoir. C’est donc la bouche gourmande que le préposé aux affectations proposa Petit-Baboua, entre deux rivières, à la frontière de deux pays, brousse, chasse et pêche. Question équipement : un hôpital très familial et une grande léproserie. Il lui montra Petit-Baboua sur la carte, puis les divers hôpitaux et les postes sanitaires qui l’entouraient. Vus sur la carte de l’AOF, ils donnaient l’impression d’un maillage serré qui prenait la maladie comme le filet le poisson. À une autre échelle, évidemment, les postes étaient éloignés les uns des autres et le plus proche, l’hôpital amiral, Ouregano, était à cent kilomètres.
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L’Afrique ? Regarde toi-même. Tu ne vois rien ? Parce que tu n’es rien. Ou plutôt parce que ce que tu vois ne correspond pas aux images que tu trimballes. Pauvreté ? Où ça ? Luxuriance ? Où ça ? Non, tu vois une simple route dans une végétation que tu n’identifies pas entre deux nuages de poussière rouge que les Range Rover soulèvent.
— Et toi, Ben, qu’est-ce que tu vois ?
Le photographe rit :
— Des Chinois.
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https://www.librairiedialogues.fr/livre/14694728-l-insomnie-tahar-ben-jelloun-gallimard Lors de la rencontre avec Tahar Ben Jelloun, du 1er mars 2019 à la librairie dialogues à Brest, l'auteur nous propose sa sélection de livres coups de c?ur ! En l'occurrence : - la poésie française du XXe siècle. - Deux s?urs de David Foenkinos (Gallimard) - Maîtres et esclaves de Paul Greveillac (Gallimard) - La vérité sort de la bouche du cheval de Meryem Alaoui (Gallimard) - La Maison Golden de Salman Rushdie (Actes Sud) - Nouvelles de William Faulkner (Gallimard, Pléiade) - Les Mille et une nuits - Don Quichotte de Cervantès - Mes Afriques de Paule Constant (Gallimard) Entretien mené par Laure-Anne Cappellesso. Réalisation : Ronan Loup.
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