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EAN : 9782070319183
192 pages
Gallimard (08/12/1971)
4.44/5   62 notes
Résumé :
" Base et sommet, pour peu que les hommes remuent et divergent, rapidement s'effritent. Mais il y a la tension de la recherche, la répugnance du sablier, l'itinéraire non pareil, jusqu'à la folle faveur, une exigence de la conscience enfin à laquelle nous ne pouvons nous soustraire, avant de tomber au gouffre. Pourquoi me soucierais-je de l'histoire, vieille dame jadis blanche, maintenant flambante, énorme sous la lentille de notre siècle biseauté ? Elle nous gâche ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
À l'exception de quelques poèmes en vers isolés, La recherche de la base et du sommet n'est pas à proprement parlé un recueil de poésie. Divisé en cinq parties, cet ouvrage regroupe un grand nombre de textes épars écrits entre 1933 et 1981 et qui reposent sur des sujets très variés.

Les trois premières parties (Pauvreté et privilège, Alliés substantiels et Grands astreignants ou la conversation souveraine) se concentrent pour l'essentiel sur la Résistance (on se rappelle que René Char fut très engagé dans la Résistance), la Libération, mais aussi sur l'évocation de nombreux peintres (Braque, Miro, Picasso, De Staël, Vicira Da Silva, Ernst...) et écrivains (Rimbaud, Camus, Artaud, Eluard, Crevel....) qui ont beaucoup marqué le poète. Les deux dernières parties (Sérénité crispée et L'Âge cassant) sont elles des recueils d'aphorismes.

L'expérience de l'engagement dans la Résistance, le regard porté sur les oeuvres de peintres et d'écrivains ou encore l'écriture d'aphorismes, sont un moyen pour René Char de relater l'expérience qu'il a eu de moments particuliers, de rendre hommage à des hommes et à des femmes qu'il a côtoyés de près ou de loin mais aussi de faire part de ses impressions sur le monde qui l'entoure, sur l'attitude de ses contemporains, sur la création artistique, plus particulièrement la poésie.

Tous ces textes rassemblés portent en eux toute la personnalité singulière de René Char. L'esprit du poète est imprégné du manque et de l'excès, va entre le but et le passé, entre la pensée et l'action. Il vitupère contre le monde, désespère de ses contemporains, de tous ceux qui se laissent déposséder d'eux-mêmes, qui renoncent à s'engager par crainte du péril, à penser hors des convenances... Ce caractère intransigeant n'empêche cependant pas René Char de s'émouvoir du monde qui est le sien, du courage des hommes, de l'amitié qu'il partage, de la compagnie des gens simples mais aussi du génie artistique, de la nature environnante,...

C'est ce qui rend la lecture de la Recherche de la base et du sommet particulièrement fascinante. L'écriture de René Char ne cessera jamais d'être la plus belle et la plus actuelle manière de voir et de comprendre en poésie le monde.
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René Char est, de mon point de vue, l'un des grands écrivains du XXe siècle. Une prose tenace, belle et imposante comme la corpulence de son auteur. Dans Recherche de la base et du sommet, ce qui peut surprendre est l'inévidence d'unité. de nombreux thèmes (la Résistance, la Libération, des propos sur l'art poétique et la peinture, des hommages aux artistes et écrivains qui accompagnèrent René Char dans ses références, ses appuis et ses réflexions) sont abordés et regroupés dans des écrits qui ne donnent pas l'impression d'avoir été composés dans le but de former un recueil. C'est alors que l'on peut tenter (car il faut faire abstraction de toute certitude avec Char) de comprendre le titre : la recherche est une action que la poésie a pour but de mettre en route. Poésie pour rechercher et, occasionnellement, apercevoir l'indicible. Enfin, l'élément marquant de cet incertain recueil est l'analyse assurée de René Char sur la poésie, sa vision très pessimiste du monde et sa célébration du secret.
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Jamais oh grand jamais je ne lasserais de ces lectures.....
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
EN 1871
Arthur Rimbaud jaillit en 1871 d'un monde en agonie, qui ignore son agonie et se mystifie, car il s'obstine à parer son crépuscule des teintes de l'aube de l'âge d'or. Le progrès matériel déjà agit comme brouillard et comme auxiliaire du monstrueux bélier qui va, quarante ans plus tard, entreprendre la destruction des tours orgueilleuses de la civilisation de l'Occident.
Le romantisme s'est assoupi et rêve à haute voix : Baudelaire, l'entier Baudelaire, vient de mourir après avoir gémi, lui, de vraie douleur ; Nerval s'est tué ; le nom de Hölderlin est ignoré ; Nietzsche s'apprête, mais il devra revenir chaque jour un peu plus déchiqueté de ses sublimes ascensions (Hugo, le ramoneur sénestre, ivre de génie autant que de fumée, sera demain massivement froid comme une planète de suie) ; soudain, les cris de la terre, la couleur du ciel, la ligne des pas, sont modifiés, cependant que les nations paradoxalement ballonnent, et que les océans sont sillonnés par les hommes-requins que Sade a prédits et que Lautréamont est en train de décrire.

L'enfant de Charleville se dirige à pied vers Paris. Contemporain de la Commune, et avec d'analogues représailles, il troue de part en part comme une balle l'horizon de la poésie et de la sensibilité. Il voit, relate et disparaît, après quatre ans d'existence, au bras d'une Pythie qui n'est autre que le Minotaure. Mais il ne fera que varier de lieu mental en abdiquant l'usage de la parole, en échangeant la tornade de son génie contre le trimard du dieu déchu.

Il n'a rien manqué à Rimbaud, probablement rien. Jusqu'à la dernière goutte de sang hurlé, et jusqu'au sel de la splendeur.

(1951)

III. GRANDS ASTREIGNANTS
OU
LA CONVERSATION SOUVERAINE
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AVÈNEMENT DE LA LIGNE.

Sur la surface intacte, la ligne pointe la première. Trait qui portera jusqu'au bout son apparition et ne s'interrompra que l'ayant circonscrite, à l'endroit précis où la fin s'annule dans le commencement, il sera d'emblée ligne continue, mise au jour progressive d'une liberté et en même temps jouissance de cette liberté et en même temps désir de confondre jouissance et liberté, de cerner leur commune substance et leur commune subversion. Ainsi la ligne de Miro a-t-elle chaque fois un désir, qu'elle suit tout en le découvrant. Et c'est elle, cette direction entrevue, qui fera le partage entre la liberté et le geste arbitraire, entre la jouissance et le signe sans faveur. Que le parcours ainsi créer soit enjoué à loisir, il a toutes les chances de rester éblouissement devant la découverte, et non pas redondante satiété. Ce qui doit se livrer attire et provoque la ligne de Miro. Ce qui l'attend au bout, l'appelle. L'approcher sans tarder - mais, selon l'appel, d'un trait rapide ou sinueux - telle est la condition du retrait de l'oeuvre. Jet ou inflexion, la ligne de Miro bannit le repentir, fait de la justesse sa règle et la spontanéité sa conduite.
Or, spontanéité est concurrente du temps. Sur l'espace où le premier trait s'offrira à l'espoir, à la même seconde et par son truchement s'inscrira une fraction de temps qui se prolongera en durée tout au long de la ligne, cette ligne continue de Miro, réversible en durée, toute axée sur la durée, ductile à souhait, installée dans le temps à la manière, peut-être, de la musique, ayant pour achèvement le laps qui s'écoule pendant qu'elle se réalise. Mais installée à la fois dans l'espace permanent de la peinture, vision fixe d'un mouvement, trajectoire d'une image lancée à sa propre et omniprésente poursuite.
Gardons-nous de songer à une graphie automatique. La totale passivité que celle-ci requiert, la main-aveugle outil, n'existe pas chez Miro. Pas plus que cette soumission au fortuit, seule arme de la graphie bringuebalante contre sa monotonie congénitale. Tout autre est la clairvoyance passive de la ligne de Miro. Tout autre est son lieu.
C'est à l'orée de la conscience qu'elle affleure, là où conscience et inconscient ne s'oppose pas encore, dans le ferme milieu qui les unit. Ainsi reste-t-elle gardienne de leurs propriétés contraires, ligne qui fait de sa volonté délaissement, de son tâtonnement lucidité et va jusqu'à faire de sa recherche , hasard. Combinaison provoquée, dont Miro non seulement aime la fécondité, mais l'exploite - insolite attitude qu'il est l'un des rares à tenir. Arrêtons-nous au passage sur l'une des multiples pierres d'attente qui ne sont pas des jalons célestes mais de menus droits à la faveur desquels nous apprendrons qu'une tête folle peut avoir des mains sages ou inversement, dialectique qui réussirait si bien au scarabée d'or d'Edgar Poe.
La main, déliée, suit l'outil. Mais elle guette cette présence concrète, chaque fois différente, plume, burin, pinceau, pour en épuiser les exigences, pour les fondre au geste qui a déclenché la ligne, qui la mène à ses fruits : accomplissement devenu aussitôt double, car dans sa démarche la ligne est désormais expression de l'outil autant que la conséquence du geste. Outil, geste, disparus l'un dans l'autre, enrichis l'un par l'autre.
En plus de cette double action que , de surcroît, le temps de l'exécution commande, au cours de l'irruption n'impose pas son bref sablier, afin que la spontanéité ne soit pas laissé à elle-même, Miro engage au plus près l'espace matériel sur lequel il travaille: le papier, le cuivre, le grain de la toile, la toile de sac rêche rôdent autour de l'outil comme pour l'assaillir, légitimant les esquives, puis l'insigne intérêt de ce dernier pour eux. L'élan de la ligne passera en s'élevant et provoquera des poursuites et d'étranges mêlées, en fugues d'anneaux palpitants. Ce risque proche - ce hasard provoqué - devient l'excitation suprême, la fortune imprévue, le secret enfin trahi au sommet, pour châtier sa propre vénération. Ce qui est salubre.
Telle est l'escrime de Miro. Geste replié puis lâché sur l'exigence de l'outil devenus ensemble cette durée qui rencontre la surface adverse et qui délaisse sa continuité brisée, pour que la tension ne soit plus qu'un filin de tension, qu'elle aille au bout de sa convoitise comme si elle avançait au niveau de l'inconscient. Sans Ariane. Sans autre prétention ou noblesse que de montrer l'inaccessible. Mais un "inaccessible" qui, à la différence de celui que délivre la franchise automatique, s'identifie dans la peinture de Miro à l'incriminable cerné de toutes parts.
Après vient la couleur et ses meutes de loups.
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BANDEAUX DE " CLAIRE "

1

Jeune fille, salut ! Si, l'on s'avisait de te dire, un jour, à l'oreille, que Claire, la rivière, ta confidente, le miroir de ton regard triste ou heureux, a cessé d'exister, n'en crois rien. Que cette alerte te soit plutôt un prétexte pour te rendre une nouvelle fois auprès d'elle, et recevoir son effusion. Au retour, ne sois pas pressée de quitter les champs qu'elle irrigue. Entre dans chaque maison où sa présence se laisse percevoir. Flâne en marchant, ici c'est possible. Où tiens-toi un moment sous l'arbre le plus vert, à proximité des roseaux. Bientôt, tu ne seras plus seule; une Claire bien vivante, jeune, passionnée, active, s'avancera et liera conversation avec toi. Telle est la rivière que je raconte. Elle est faite de beaucoup de Claires. Elles aiment, rêvent, attendent, souffrent, questionnent, espèrent, travaillent. Elles sont belles ou pâles, les deux souvent, solidaires du destin de chacun; avides de vivre.
En touchant ta main, jeune fille, je sens la douce fièvre de l'eau qui monte. Elle m'effleure, me serre en s'enfuyant, et chasse mes fantômes.
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AVENEMENT DE LA COULEUR

Le dessin à son tour devient support. Au sein de la surface se profilent les espaces partagés et retenus par la ligne. Tendus selon son déploiement, ils seront soudain amplifiés dès la première tache de couleur. La ligne cesse d'agir seule. Un mouvement autonome apparaît qui anime et excite l'espace là où la couleur s'est posée, le fait reculer ou avancer, l'étire, et au lieu de l'engourdir l'emplit d'air limpide. A son tour la couleur rend l'espace, l'étale en profondeur. Elle ajoute au dessin la nouvelle dimension. D'un bond, par sa franche entrée en contact avec la surface, elle affirme ce qui la sépare de la ligne : sa force médiane, instantanée, ce pouvoir qu'elle a de se hisser à son point culminant, prenant appui sur elle-même. Facultés que Miro mettra aussitôt en oeuvre. A la difficile tension de la ligne il ajoutera celle, opposée et aisée, de la couleur. Nous observons l'inracontable modernité de la délectation.
Complément de la ligne, la couleur cependant ne manifeste pas la forme, ni ne cherche à la recouvrir pour la mettre en vue - ce qui serait une circonscription assignée : elle accentue l'espace. C'est l'espace qu'elle vise ; et elle sera aussi bien une tache qui éclabousse (rarement), véritable percussion, refoulé par la ligne, donnant lieu à cette action, à cette interférence qui est l'analogie même entretenue par Miro entre lignes et couleurs. Sa densité, son énergie varieront, mais ce sera toujours un mouvement croisé, une vibration double, encore. Pas de paisible voisinage entre lignes et couleurs. Parfois un accompagnement, similitude de démarche qui révèle la nature contraire de la couleur, pour hausser la diversité. Comme pour la ligne, le tendeur sera toujours en action pour la couleur, qu'elle se déverse ou qu'elle s'infiltre, quelle que soit sa teneur. Combinaison d'équivalences, non de semblables : l'enjouement, saut de carpe pour la ligne, sera éclat pour la couleur. Et une seule condition : que le geste ait la même élection.
La couleur, qui prévoit l'espace à travers lequel elle s'unira à la ligne, doit prévoir aussi - comme la ligne, tout en le découvrant, avait prévu son parcours - sa multiplication, l'accord de valeur à valeur. Alors commence cette partie subtile - la grande joie dans la peinture de Miro - où une couleur s'apprête à être l'extrême point d'une lumière, une étoile volcanique à laquelle répond au loin une ombre terrestre, sphère feutrée, et cet éloignement entre les deux, cette respiration presque sensuelle de l'espace dans l'action simultanée des lignes, fait glisser l’œil flammé, de détour en détour, jusqu'au centre invocateur. De ce périple naît la forme, sol en paroi d'un tout volant qui se constitue. Volant et incandescent. Spectre et sceptre d'une main droite? Non : manade, monade.
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BOIS DE STAËL

Je lisais récemment dans un journal du matin que des explorateurs anglais avaient photographié sur l'un des versants extrêmes de l'Himalaya, puis suivi, durant plusieurs kilomètres, les empreintes de pieds, de pas plutôt, dans la croûte neigeuse, d'un couple d'êtres dont la présence, en ce lieu affreusement déshérité, était invraisemblable et incompréhensible. Empreintes dont le dessin figurait un pied nu d'homme, énorme, muni d'orteils et d'un talon. Ces deux passants des cimes, qui avaient, ce jour-là, marqué pour d'autres leur passage, n'avaient pu toutefois être aperçus des explorateurs. Un guide himalayen assura qu'il s'agissait de l'Homme des Neiges, du Yéti. Sa conviction et son expérience en admettaient l'existence fabuleuse.
Même si j'écoute l'opinion raisonnable d'un savant du Muséum qui, consulté, répond que les empreintes pourraient être celles d'un plantigrade ou quadrumane d'une rare espèce, grand parcoureur de solitudes, les bois que Nicolas de Staël a gravés pour mes poèmes (pourtant rompus aux escalades et aux sarcasmes) apparaissent pour la première fois sur un champ de neige vierge que le rayon de soleil de votre regard tentera de faire fondre.
Staël et moi, nous ne sommes pas, hélas, des Yétis ! Mais nous nous approchons quelquefois plus près qu'il n'est permis de l'inconnu et de l'empire des étoiles.

(1951)

II. ALLIES SUBSTANTIELS
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Vidéo de René Char
Les grands classiques du répertoire N°1 : René Char. “Claire”, suivi de “Fêtes des Arbres et du Chasseur” - Première diffusion sur la Radiodiffusion-Télévision Française : 14/05/1955. Réalisation : Alain Trutat. Musique originale : Pierick Houdy. Chef d'orchestre : Pierre Michel Le Conte. Avec Jacqueline Pagnol, Pierre Vaneck, Roger Blin, Madeleine Sylvain, Jean Mauvais, Pierre Leproux, Gaetan Jor, Jean-Jacques Morvan, Jean Péméja, Roger Pigaut, Jean Topart, Paul Emile Deiber, Lucienne Bogaert, Pierre Larquey, Michel Dumur, Catherine Goetgheluck. Et Cyril Dives à la guitare et l’Orchestre National de la RTF. “Claire” Dans cette suite, René Char suit le cours d’une rivière à laquelle il donne le nom familier de Claire. Il imagine que dans les villages et les lieux qu’elle traverse vivent, participant de l’existence de tous, des jeunes filles et des jeunes femmes appelées également Claire. Mais elles ne sont que des personnifications vivantes de la rivière elle-même. Claire est celle que le poète attend, la “Rencontrée” qui seule lui permet de chasser ses fantômes et de continuer à vivre. Claire est une et plusieurs, toutes celles qui “aiment, rêvent, attendent, souffrent, questionnent, espèrent, travaillent”. À travers les personnages d’un chef d’opérations dans le maquis puis d’un chargé de mission de la Résistance, ce sont ses propres contradictions qu’interroge le poète des “Feuillets d’Hypnos”. Dans “Claire”, il poursuit sous une forme dramatique son analyse à la fois poétique et politique du réel, avoue ses déceptions face à l’hostilité d’un monde qui aurait dû changer et s’est reconstruit, étranger à cette espérance. “Fêtes des Arbres et du chasseur” Poème pour voix et guitare. Deux joueurs de guitare sont assis en plein air dans l’attente du chasseur. Ils échangent des poèmes. Thèmes : Création Radiophonique| Radiodiffusion-Télévision Française| Grands Classiques| Poésie| France Culture| René Char
Source : France Culture
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