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4,21

sur 740 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsque j'ai vu que Lizzie proposait en version audio sur Netgalley le dernier roman de Michel Bussi, je me suis dit qu'il serait intéressant de découvrir l'une des oeuvres de l'auteur sous ce format. Je suis très heureuse d'avoir tenté l'expérience car il n'a fallu que quelques minutes pour que je me retrouve plongé dans le récit.

On y rencontre le personnage d'Ophélie, une petite fille qui, du haut de ses sept ans va vivre un drame familial qui va la marquer à jamais. de celui-ci va naître un désir de vengeance qui ne la quittera plus et qui guidera ses choix, car au bout de celui-ci se trouve sûrement une vérité tant recherchée.

En débutant cette écoute en compagnie des voix de Laure Filiu Jean-Marc Coudert, je ne pensais pas être rapidement prise dans cette histoire aux multiples rebondissements. J'ai trouvé les intonations prises par nos deux lecteurs d'une grande justesse et, cela a pour effet que l'on éprouve beaucoup d'empathie pour nos personnages auxquels on ne peut que s'attacher.

J'ai trouvé très intéressant la manière dont Michel Bussi a abordé les thèmes très forts des violences familiales et du féminicide sous l'angle du prisme des travailleurs sociaux dont on ne connaît pas forcément le travail et qui pourtant ne peut être que félicité (avec une mention spéciale pour Béné).

Je tiens à remercier les Éditions Lizzie et Netgalley France pour m'avoir permis de découvrir le dernier roman de Michel Bussi que j'ai vraiment adoré et dont je décerne une mention spéciale pour sa couverture qui finalement évoque tant de chose en seulement une seule image.
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Lire Michel Bussi est presque incontournable pour un Rouennais désirant briller en société, souhaitant montrer qu'il s'intéresse à la vie culturelle locale...
Depuis quelques romans, hormis N.E.O et la littérature jeunesse, je trouvais qu'il poussait un peu loin l'extravagance des scenarii, ses "trois vies par semaine" en étant un bon exemple.
Ici, retour aux sources : il replace sa bonne ville de Rouen au centre de l'intrigue et les Normands déambuleront avec plaisir dans leur métropole et sa banlieue, de Darnétal à Saint Etienne du Rouvray...
En passant, c'est sur les hauteurs du mont Fortin de Bois-Guillaume, centre de l'intrigue, que des passionnés font actuellement pousser des vignes et produisent le seul vin de l'agglomération...
Retour à plus de réalisme également. Certes c'est un thriller et comme il se doit l'auteur nous promène de fausses pistes en fausses pistes mais reste dans le raisonnable. Attention divulgâchage ; il n'y aura pas de jumeau caché, de clone ou de faille temporelle...
On reste donc sur du factuel, des témoignages, des révélations des retournements qui feront ultérieurement de ce livre un bon thriller sur grand écran, en épisodes ou pas...
Un petit bémol, le lectorat idéal pour ce livre est sans doute un adolescent en quête de lecture haletante. Il est vrai qu'on ne lâche que difficilement le livre et qu'on s'interroge constamment sur l'évolution de l'intrigue. Mais la narratrice principale, l'héroïne Ophélie, est jeune, entourée de jeunes au demeurant sympathiques, avec des raisonnements de jeunes et un vocabulaire de jeunes, des émotions de jeunes. Son charmant duo avec Nina m'a un peu rappelé les Lollygirls du roman jeunesse cité plus haut...
Sinon, le côté attractif pour lecteurs plus âgés (moi en l'occurrence) est
fourni par une cure de jouvence mémorielle. On retourne avec saveur dans les années quatre-vingt quatre vint-dix du siècle précédent, avec des 103 SP, des minitels, des grèves obligeant les gouvernements (M. Chirac, M. Juppé) à tenir compte de la mobilisation des peuples... Nostalgie de démocratie...
Çà aussi, c'est à mettre au crédit de l'auteur, cet humanisme qui se dégage de ses lignes. Il fait du thriller, certes, mais ses éclairages ne sont bien sûr pas neutres, il met en lumière certains aspects de notre société, et à titre personnel, cela me sied parfaitement.
En résumé, une belle réussite qui nous tient en haleine jusqu'au bout et qu'on referme en pensant : "j'en étais... presque sûr. Presque..."
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Coup de Coeur ! "Mon coeur a déménagé" est un thriller psychologique captivant, mais aussi un récit initiatique et un roman d'amour et d'amitié !
Une couverture et un titre énigmatiques qui ne trouvent tout leur sens qu'aux dernières lignes du roman grâce à son twist inattendu !

Une exploration des thèmes de la vengeance, de la rédemption et de l'amour au travers d' une intrigue dramatique à la structure narrative magistrale !
A découvrir en version audio chez @Lizzie grâce à l'interprétation touchante de Laure Filiu et de Jean-Marc Coudert !

L'histoire commence par une déclaration poignante : « Papa a tué maman. » Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans (ou, du moins, le croit-t-elle !) Mais, elle pense que son père, alcoolique et violent, n'est pas le seul coupable. le soir du drame, un homme aurait pu sauver sa mère, Richard Vidame, le délégué à la tutelle de ses parents...

Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et se venger !

Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle. Mais, qui connait vraiment la vérité et qui la manipule ?

Je remercie @Lizzie et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir le dernier roman de Michel Bussi qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement... comme toujours !

La structure narrative est composée de 66 chapitres et de trois parties : dans la première, Ophélie est une fillette de sept ans qui se retrouve en foyer après la nuit du drame le 29 avril 1983 ; dans la deuxième, Ophélie est une adolescente rebelle de treize ans et dans la troisième, Ophélie est une jeune femme de dix-neuf ans qui décide de venger la mort de sa mère en croyant avoir enfin trouvé le coupable.

Mais, même si le coupable idéal semble désigné dès le début, l'intrigue se complexifie au fil des pages grâce à de nombreux retournements de situations, ce qui permet de préserver le suspense jusqu'au twist final.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est la finesse du portrait psychologique des différents personnages qui révèlent leur secrets et leurs non-dits peu à peu. Même le chat Bolduc joue un rôle important dans l'intrigue ! de même que la plume addictive, sensible, délicate et le style visuel, cinématographique de Michel Bussi qui est un auteur inimitable.

J'ai trouvé l'interprétation de Laure Filiu très touchante : elle change son timbre de voix en fonction de l'âge d'Ophélie, ce qui permet de ressentir la personnalité à fleur de peau de cette héroïne qui évolue au fil du temps. Son flux narratif convient parfaitement car il n'est ni trop lent, ni trop rapide, ce qui facilite la compréhension de l'intrigue.

Sa voix aiguë, fragile, contraste avec la voix grave, rocailleuse, de Jean-Marc Coudert qui interprète à la fois le personnage ambigu de Josselin, le père d'Ophélie, et de Richard Vidam, le travailleur social manipulateur. J'ai été transportée par cette écoute très agréable qui m'a fait passer un très bon moment. Je quitte à regret Ophélie et Bolduc avec un pincement au coeur... en espérant les retrouver sur grand écran !
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Avec mon coeur a déménagé on fait la rencontre d'Ophélie, petite fille de sept ans qui assiste à une dispute conjugale de plus, mais cette fois-ci ce sera la dernière…
Je n'en dirai pas plus, si vous voulez en savoir plus, le résumé est à découvrir sur la quatrième de page du livre.
Moi, comme d'habitude j'ai commencé ce livre en essayant d'en savoir le moins possible et je pense que c'est la meilleure façon de le commencer, parce qu'il démarre au quart de tour avec un fait qui marquera le personnage principal à vie !
Il s'agit d'Ophélie, ou Folette pour les intimes.
Qu'est-ce que j'ai adoré ce personnage, dès le début on ne peut pas faire autrement que de s'attacher à elle.
Et l'auteur fait en sorte qu'au fil des pages ce lien se renforce de plus en plus avec sa copine Nina, on les voit toutes les deux grandir et évoluer au fil de l'histoire… et j'adore ça !
Parlons de l'auteur maintenant, vous connaissez surement tous Michel Bussi ! Moi cela faisait un moment que je n'avais plus lu une de ces histoires, c'était donc le moment idéal de relire un de ces tout dernier livre, pour me re baigner dans une histoire avec cette plume que j'ai toujours beaucoup aimé.
Et avec ce livre-ci, je trouve que l'auteur a frappé fort, il nous présente ici une histoire qu'on ne peut pas lâcher, qui monte en puissance et quand on pensera que c'est enfin fini ou qu'on pensera qu'il n'y a plus moyen d'aller plus loin qu'il est enfin temps d'arriver à la conclusion, il nous livrera encore plusieurs rebondissements qu'on n'aura pas vu venir, enfin pas moi en tout cas.

Vous l'aurez compris, l'auteur a su me chambouler et j'ai énormément aimé cette histoire que je n'ai pas voulu lâcher ni refermer à jamais… encore un coup de coeur que je n'ai pas eu envie de terminer. Merci Michel Bussi pour cette excellente histoire !
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Quand Michel Bussi publie un nouveau roman, je le lis aussitôt mais j'avais un peu d'appréhension car les derniers romans de l'auteur m'avaient déçu. Mais ici, dès les premières pages, j'ai été captivé par Ophélie et son destin tragique. A ses sept ans, sa mère meurt assassinée et son père est envoyé en prison. On suit alors son histoire en foyer et sa soif de vengeance.

J'ai beaucoup aimé Ophélie, et sa quête de vérité. Elle est déterminée, fait souvent des mauvais choix mais cela la rend encore plus humaine. Son amitié avec Nina est très touchante.

J'ai aimé redécouvrir Rouen que j'ai visité il y a longtemps et comme toujours Michel Bussi décrit à merveille les lieux, qu'il affectionne.

Je me suis longtemps demandé pendant ma lecture ou l'auteur allé nous emmener et je dois dire que le twist final est incroyable. Je ne m'y attendais pas du tout. Chaque personnage fait une révélation inattendue et c'est vraiment réussi.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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29 avril 1983. Ophélie (Folette), âgée de sept ans, entend les appels de sa mère. Celle-ci supplie le travailleur social, administrateur de sa tutelle, de lui donner de l'argent. Elle lui dit que si son mari ne peut pas acheter d'alcool, il va la tuer. Richard Vidame reste sourd à ses prières. « Il SAVAIT. Et pourtant il n'a rien fait. » (p. 15) Après son départ, elle l'appelle à l'aide. Il ne décroche pas.

A 2 h 10 du matin, la petite fille est réveillée par des cris de dispute entre ses parents. Elle voit sa mère quitter l'appartement, puis son père la suivre. Elle tente de les rattraper, dans la nuit. Elle arrive trop tard : Maja a été tuée par son mari. Ce dernier est incarcéré et Ophélie intègre un foyer. Elle se fait une promesse : contacter les éventuels témoins de l'enchaînement des faits et se venger de la seule personne qui aurait pu sauver sa maman.

Sa quête imprègne toutes les étapes de sa vie. le récit est divisé en trois périodes : son enfance (1983), son adolescence (1995) et le début de sa vie d'adulte (1999). Les chapitres, au nombre de 66, sont courts et dans chacun, elle s'adresse à un personnage. L‘utilisation de la deuxième personne du singulier renforce le message. Il varie selon les interlocuteurs. Ce choix permet de livrer les véritables pensées d'Ophélie, mais donne, aussi, la sensation de connaître chacun aussi bien qu'elle.

Nina, son amie du foyer, est celle qui recueille le plus de confidences. Elle est un pilier pour elle et elle participe, activement, aux projets de justice de sa compagne d'infortune. Bien sûr, les deux copines cachent leurs projets à Béné, leur éducatrice, très investie auprès des enfants dont elle a la charge. Au fil des évènements et de la maturité d'Ophélie, ses plans évoluent ; notre interprétation et nos certitudes, également. Les renversements de situation, dont Michel Bussi a le secret, créent un doute antagoniste au précédent. Ils se produisent en douceur, comme pour respecter la douleur de Folette.

Le point de départ du roman est la mort d'une femme, provoquée par la violence de son mari. J'ai aimé que le coeur en soit les conséquences pour l'enfant du couple : son placement en foyer, son besoin de connaître le déroulé des faits, son désir de justice, sa volonté de punir ceux qui n'ont rien fait, les répercussions sur sa construction, les terribles drames nés de ses actions, etc. J'ai été très touchée par cette petite fille. J'ai compris ses actes, même si j'ai tremblé pour elle, et j'ai été ébranlée par de terribles retombées. J'ai adoré ce roman émouvant et surprenant. Même si je n'ai encore pas lu tous les livres de Michel Bussi, celui-ci est un de mes préférés.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Michel Bussi réunit dans Mon coeur a déménagé deux axes de son talent, le suspens et son empathie, ou plutôt sa tendresse pour les âmes cabossées par la vie. Cette humanité qui affleure, comme sa gentillesse et sa simplicité en interviews, elle éclate dans le récit de la vie de Poucette.

Dès les premières pages, le ton est juste, la problématique posée et la peur pour cette petite fille de sept ans, Ophélie, extrêmement présente. Elle vient de perdre sa joie, sa mère, après une dispute de ses parents. À la place, elle enferme son malheur dans un grand trou noir au plus profond d'elle-même, afin de le cacher aux yeux des autres.

Mais, un jour, tout va éclater. le lecteur ne sait ni quand, ni comment, ni sur qui, véritablement. Alors, il s'immerge dans le décryptage de signes, tout en accueillant cette haine qui consume la jeune Folette.

Appelée aussi Poucette, tant Michel Bussi lui témoigne sa tendresse, elle grandit et s'écorche aux griffes de l'adolescence, toute proche, certainement trop, du gouffre qui la consume. “Comment empêchez un gamin du foyer de jouer avec le feu ?”

Un bras tendu lui évitera la chute mais ne la guérira pas de sa soif de vengeance. Et tout au long des plus de quatre cents pages, le lecteur suit, impuissant, ce ressentiment qui ne quitte plus l'héroïne brûlant sa soif de vivre avant qu'elle ne s'exprime.

Récit d'une revanche
Michel Bussi dédie ce roman à tous les professionnels du social et c'est un juste retour, car les descriptions, à part l'éducatrice Béné, sont gentiment gratinées : un directeur encombré par la réputation de sa boîte, une déléguée de l'ASE dévoreuse d'espoir, un psychologue, vieux et trop fatigué pour défendre ses patients et un directeur général, n'en parlons pas !

Mais, Mon coeur a déménagé est une fiction avec une fin qui le rappelle parfaitement, même s'il fait penser à un conte ! Michel Bussi déroge à son petit fétichisme de donner des titres en rapport avec des chansons. Ici, c'est une série de contes de la collection Rouge et Or qui assurent le fil rouge.

Implanté dans les années 80, à Rouen, dans sa Normandie natale, Mon coeur a déménagé de Michel Bussi offre un thriller qui se démarque des stéréotypes du genre actuel, loin du côté sanguinolent et effrayant. Comme toujours, la psychologie est au centre de son récit, et son empathie est le moteur de l'histoire. Additif, impossible de le reposer avant de l'avoir fini ! Un si excellent roman !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Il y a longtemps que je voulais découvrir cet auteur mais je suis comme beaucoup noyée dans mon immense PAL, ce qui ne m'empêche pas de la rallonger sans hésiter, même si je sais qu'il y a peu de chance que j'arrive à lire tous mes livres un jour. Grâce à Netgalley et Lizzie, j'ai enfin pu réaliser ce vieux projet et ce fut un coup de coeur. J'ai beaucoup apprécié la performance des deux narrateurs, Laure Filiu et Jean Marc Couderc. La lectrice arrive à donner vie et consistance à Ophélie, de ses sept ans à sa vie de jeune adulte en modulant sa voix en conséquence.

Ophélie, surnomme Folette, entend sa mère appeler son assistant social au secours. Son mari est alcoolique et violent, s'il ne lui laisse pas plus d'argent à disposition, il va s'en prendre à elle. Ce n'est pas la première fois qu'elle tient ce langage à Richard Vidame, qui a autre chose à faire ce soir-là que de voler à son secours, pensant que le mari est juste menaçant et pas vraiment dangereux. Malheureusement, l'homme poursuivra sa femme dans la cité, provoquant sa mort. Il ne se souvient de rien et est condamné pour ce meurtre tandis qu'Ophélie est placée à la Prairie, un foyer. Elle a tout perdu, y compris son chaton Bolduc, sa grand-mère refuse de s'occuper d'elle mais peu à peu elle retrouve le goût de la vie, surtout grâce à sa compagne de chambre Nina et son éducatrice Béné. Elle n'a qu'un désir, retrouver les témoins du drame car elle a mémorisé quelles fenêtres de l'immeuble étaient allumées et surtout se venger de Vidame qu'elle tient pour le vrai responsable de la mort de sa mère. La vengeance est un plat qui se mange froid et Ophélie s'entêtera durant plusieurs années, mettant au point un plan plutôt diabolique.

J'ai adoré ce roman, pas forcément très réaliste sur la possibilité d'une enfant, même gravement traumatisée, d'élaborer un projet pareil avec une telle constance que rien ne viendra perturber, même pas la mort d'un ami. Mais ça ne m'a pas dérangée, j'ai été immédiatement prise dans l'intrigue. Nina et Ophélie sont très attachantes, on suit leurs joies et leurs peines avec émotion. Elles se soutiennent malgré le drame de leur enfance, puis deviendront des adolescentes toujours plus rebelles avant de devenir des adultes responsables à différents moments de leur vie, Ophélie restant longtemps bloquée sur son plan de vengeance.

Le roman aborde avec délicatesse la thématique de la violence conjugale et de la misère sociale qui peut conduire au pire. L'auteur met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs sociaux dont les actions ont été si déterminantes dans la vie de la famille d'Ophélie. Vidame avait bien quelque chose à se reprocher comme on le comprend dans le twist final, mais pas la mort de la mère. Certains sont désintéressés et entièrement investis dans leur travail comme Béné d'autres y voient un moyen comme un autre de devenir un notable.

Le suspense est haletant et on suit le plan d'Ophélie avec plaisir et parfois inquiétude face à son entêtement. Il y a de fausses pistes, des rebondissements et surtout un agréable voyage dans les années 1990 qui nous rappelle bien des souvenirs. L'amitié est le deuxième grand thème du roman, mais on y parle aussi d'amour, de résilience, de manipulation, le tout traité avec brio par l'auteur.

Le roman se divise en trois parties, dans la première Ophélie a sept ans et vit le pire drame possible : son père tue sa mère et elle se retrouve en foyer. Dans la deuxième, elle est adolescente, intègre le collège afin de peaufiner sa vengeance et dans la dernière, elle est étudiante et parvient à ses fins, mais pas comme elle le désirait.

Merci à Netgalley et Lizzie pour leur confiance.

#Moncoeuradéménagé #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
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29 Avril 1983, Ophélie, sept ans, assiste à une énième querelle entre sa mère Maya et son alcoolique de père...
Désemparée, Maya tente d'appeler à la rescousse son assistant social attitré mais ce dernier ne veut rien savoir et la laisse à son triste sort...
Le drame qui s'en suit va à jamais marqué la vie d'Ophélie...
Tels les contes d'Andersen qui accompagne Ophélie depuis son plus jeune âge, on est très loin du conte de fées, sa vie ressemble plus à un calvaire sans fin...
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J'adore me faire et même me laisser berner par un auteur de polars.
À mon humble avis, Michel Bussi excelle dans ce domaine.

Apres la déception et l'abandon de mon précédent livre, j'ai dévoré celui ci pour sa qualité narrative, sa construction redoutable.

Alors qu'il n'y a rien d'exceptionnel dans le sujet proposé plutôt banalisé par les faits divers et toutes les histoires écrites sur ce thème : l'alcool, violence conjugale et assassinat, dommage collatéral sur les enfants, manipulation.. oui malgré des thèmes éculés mais affligeants, c'est bien la qualité de l'écriture qui permet d'être complètement entrainé dans une histoire.

Et pour le coup, c'est pour moi, une réussite.
Merci Monsieur Bussi pour votre travail.
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