Je vais cultiver l'authenticité. Bien entendu et heureusement qu'il y a des des idées intéressantes, mais j'ai trouvé l'écriture trop empreinte de fausse modestie, trop d'exemples et de dialogues personnels. Certaines phrases sont à la limite du compréhensible, je pense faire preuve de courage et je n'ai pas honte de dire que je n'ai pas aimé cet ouvrage malgré l'intérêt du sujet.
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- Le perfectionnisme incarne un système de croyances autodestructeur et addictif qui nourrit cette réflexion première : Si j'ai une apparence parfaite, que je vis parfaitement et que je fais tout parfaitement, je peux éviter ou du moins minimiser les sentiments douloureux de la honte, du jugement et du blâme.
- Le perfectionnisme est autodestructeur pour la simple et bonne raison que la perfection n'existe pas. La perfection est un but inatteignable. De surcroît, le perfectionnisme est plus une question de perception : on veut être perçu comme étant parfait. Encore une fois, cela est inatteignable : il n'existe aucun moyen de contrôler la perception des autres, quels que soient le temps et l'énergie que nous investissons à y parvenir.
- Le perfectionnisme est addictif pour la raison suivantes : quand on fait invariablement l'expérience de la honte, du jugement ou du blâme, on croit souvent que c'est parce qu'on n'a pas été suffisamment parfait. On devient alors encore plus entêté dans l'idée fixe de la perfection dans notre vie, au lieu de remettre en question la fausse logique du perfectionnisme.
- Se sentir honteux, jugé ou blâmé (et la peur de se sentir ainsi) est une simple réalité de l'expérience humaine. Le perfectionnisme augmente les probabilités de vivre ces émotions pénibles et aboutit souvent à s'autoblâmer : C'est ma faute. Je me sens comme ça parce que "je ne suis pas à la hauteur."
On cultive l'amour quand on laisse voir et connaître son individualité la vulnérable et la plus forte, et quand on honore la connexion spirituelle qui germe de ce don avec confiance, respect, tendresse et affection.
L'amour n'est pas quelque chose qu'on donne ou qu'on reçoit; l'amour est une plante qu'on nourrit et qui grandit, une connexion qui peut seulement être cultivée entre deux personnes lorsqu'elle existe au plus profond de chacune : l'amour qu'on a pour les autres se mesure à l'amour qu'on a pour soi-même.
La honte, le blâme, l'irrespect, la trahison et l'absence d'affection endommagent les racines qui nourrissent l'amour. L'amour ne peut survivre à ces blessures que si elles sont reconnues, guéries, et rares.
Le perfectionnisme n'est pas synonyme de faire de son mieux. Ce n'est pas la même chose que de réussite saine et l'épanouissement. Le perfectionnisme est la croyance que si on a une vie parfaite, une apparence parfaite et un comportement parfait, on peut minimiser ou éviter la douleur des reproches, du jugement et de la honte. Le perfectionnisme est un bouclier. Mais c'est un bouclier de vingt tonnes que nous traînons en pensant qu'il va nous protéger alors que, en fait, il est ce qui nous empêche de prendre notre envol.
Comprendre la différence entre l'effort sain et le perfectionnisme est essentiel pour reprendre sa vie en main et déposer le bouclier de vingt tonnes. Les recherches nous montrent que le perfectionnisme entrave la réussite. Il est souvent, à vrai dire, le chemin de la dépression, de l'anxiété, de la dépendance et du blocage existentiel. Le terme blocage existentiel fait référence à toutes les occasions qu'on rate parce qu'on a trop peur d'exposer quelque chose qui pourrait être imparfait. Il fait référence à tous les rêves auxquels on renonce à cause de la peur profonde de l'échec, de faire des erreurs et de décevoir les autres. Lorsqu'on est perfectionniste, prendre un risque est terrifiant, car notre valeur personnelle est menacée.
Le perfectionnisme n'est pas l'amélioration de soi. Essentiellement, le perfectionnisme consiste à essayer d'obtenir l'approbation et l'acceptation. La plupart des perfectionnistes ont grandi en était félicités pour leurs accomplissements et leurs performances (notes scolaires, bonnes manières, respect des règles, plaire aux gens, apparence physique, sports). Quelque part en chemin, on arrive à adopter ce système de croyances dangereux et débilitant : je suis ce que j'accomplis et dans quelle mesure je l'accomplis bien. Plais. Accomplis. Perfectionne. L'effort, quand il est sain, est axé sur soi : Comment puis-je m'améliorer ? Le perfectionnisme est axé sur les autres : Que penseront-ils ?
6 Types of People Who Do Not Deserve to Hear Your Shame Story by Dr. Brené Brown with Oprah Winfrey.