AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jean-Claude Bauer (Autre)
EAN : 9791026822998
152 pages
Urban Comics Editions (13/05/2022)
4.46/5   41 notes
Résumé :
Responsable de la mort de centaines de Juifs et de résistants, dont Jean Moulin, le SS Klaus Barbie échappe à la justice et à une double condamnation à mort à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quittant finalement son Allemagne natale pour l'Amérique du Sud, il y applique les mêmes méthodes et va jusqu'à organiser le coup d'État du dictateur Hugo Banzer. Véritable mercenaire, celui que l'on surnommait le Boucher de Lyon est finalement reconnu, puis traqué, jusqu'... >Voir plus
Que lire après Klaus Barbie : La route du ratVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
4,46

sur 41 notes
5
13 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
C'est clair que ce n'est pas le genre de BD pour connaître le divertissement et la joie. C'est plutôt le contraire dans un nécessaire rappel historique de ce que fut l'un des plus grands procès de crime contre l'humanité qui a eu lieu en France durant ma jeunesse.

Il faut dire que Klaus Barbie est l'archétype du nazi zélé qui prenait plaisir à voir la souffrance des gens qu'il torturait que cela soit des hommes, des femmes et des enfants. Or ce genre de personnage trouve toujours des soutiens pour s'enfuir auprès de dictatures notamment sud-américaines. Il va d'ailleurs faire une brillante carrière en Bolivie en proposant ses funestes services.

Il aura fallu le combat courageux des époux Beate et Serge Klarsfeld qui signent d'ailleurs la préface. Ils ont été mis à l'honneur dernièrement dans une autre BD pour se pencher plus précisément sur leur histoire. J'ai cru déceler une petite pique quand ils parlent de la mise en lumière des criminels et d'une sorte de fascination. Pour autant, ils admettent que c'est sans doute nécessaire pour parler également des victimes qui ont tant souffert sur plusieurs générations.

Klaus Barbie, ancien patron de la Gestapo à Lyon, s'était illustré en 1943 en arrêtant Jean Moulin qui avait réussi à unifier la résistance française sous l'égide du Général de Gaulle. Il connaîtra une fin atroce avec d'autres résistants également arrêtés.

A noter une grossière erreur de datation concernant le Général Delestraint qui est arrêté en 1943 et qui meurt dans le camp de Dachau en avril 1945. Il est précisé que Jean Moulin annonce la mort de ce vaillant patriote au Général de Gaulle dans un courrier. Or, cela ne se peut car Jean Moulin a été arrêté en 1943 et qu'il meurt la même année. C'est le genre d'erreur qui me fait un peu bondir car il faut tout de même de la rigueur dans ce genre de publication. Je pense que l'auteur a confondu l'arrestation avec la date du décès. Malgré cette réserve, je reste satisfait par cette lecture assez abondante en informations.

On va suivre l'itinéraire de ce sanglant bourreau qui malheureusement fera beaucoup de dégâts. Sous ses ordres, des milliers de gens vont mourir dans des conditions plus qu'inhumaines. le Reichsführer-SS Heinrich Himmler lui-même a exprimé sa gratitude à Barbie dans une lettre personnelle qui le félicitait pour la qualité de son travail dans la recherche des criminels et la lutte contre la Résistance.

Bien sur, il y a eu l'aide inopinée des américains qui avaient besoin des anciens nazis pour lutter contre le communisme devenu le grand ennemi. Cependant, c'est un homme serpent qui a voulu échapper à ses responsabilités en changeant à de multiples reprises d'identité pour nier les faits le plus graves. Il faudra avoir recours à de grands moyens pour le capturer.

De ce procès qui sera évoqué dans la dernière partie, il se murera dans un silence plus qu'assourdissant laissant la vedette de son procès à un avocat Maître Vergès qui a accepté de le défendre. Pour lui, c'était des actes de guerre et la guerre était terminée depuis longtemps.

Je me rappelle que beaucoup en France était compatissant en voyant ce vieil homme se faire condamner pour des crimes commis plus de 40 années auparavant. Cependant, certains crimes sont imprescriptibles quand ils portent atteinte à l'humanité toute entière. Il a d'ailleurs été le premier homme à être jugé pour crimes contre l'humanité et à avoir été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

On espère que d'autres bourreaux suivront et seront condamnés comme par exemple le dictateur sanglant Kim-Jong Il qui a fait dévorer son oncle par 120 chiens affamés sous le regard amusé de la junte militaire. Il faudra également réserver une place de choix à l'autocrate Vladimir Poutine responsable de milliers de morts en Ukraine après avoir fait tenter d'empoisonner son principal opposant politique. Mais bon, ceci est une autre histoire.

Au final, c'est le genre de BD qu'il faut lire pour bien comprendre ce qui s'est passé en France durant l'Occupation.
Commenter  J’apprécie          444
Toute guerre voit son lot de massacres. Me direz-vous. Soit ! Faut-il pour autant tout accepter ?
Qu'est-ce qu'un crime de guerre ? Au moment où les armées de Poutine s'en donnent à coeur-joie en Ukraine, et que peut-être certaines milices ukrainiennes en font de même, il est important de préciser le « crime de guerre » :
La guerre permet au soldat d'ôter la vie à un adversaire pour les besoins du combat, mais n'autorise pas tout. Un combattant peut se rendre coupable de crimes de guerre dont il devra répondre devant un tribunal. Par exemple lorsqu'il assassine, torture ou déporte des populations civiles, lorsqu'il exécute des otages, lorsqu'il maltraite des prisonniers de guerre.

Qu'est-ce qu'un crime contre l'humanité ?
Le premier d'entre eux se dénomme le génocide. C'est le crime extrême qui consiste en l'élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe d'individus en raison de leur nationalité, de leur race, de leur religion ou de leurs opinions politiques.
Aux côtés du génocide, les autres crimes contre l'humanité sont constitués par des meurtres, viols, déportations, réduction en esclavage, actes de torture et de persécutions de toute nature, commis de manière systématique, dans le cadre d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe d'individus pour des motifs d'ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste.

Klaus Barbie s'inscrit dans les deux catégories. Il y a une date de prescription pour la première mais les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles.

Critique :

Ce roman graphique, très complet permet de bien cerner la personnalité de Klaus Barbie, un bourreau, mais aussi un lâche, un nazi convaincu qui n'exprimera jamais le moindre regret d'avoir envoyé à la mort des civils innocents, dont beaucoup d'enfants, ou d'avoir torturé des résistants en utilisant les méthodes les plus abjectes.
Bien que s'appelant « roman graphique », nous sommes ici face à un ouvrage qui ne romance rien du tout mais s'attache aux faits connus, dont le procès de Barbie qui se tiendra à Lyon, la ville où il a le plus sévi durant la guerre. Il s'agit clairement d'un reportage historique.

L'auteur fait aussi observer le sale jeu joué par les services secrets américains qui n'ont pas hésité à protéger des SS, et autres nazis notoires parmi les plus crapuleux, afin de s'en servir dans leur lutte contre le communisme. Ils ont favorisé l'évasion de Klaus Barbie jusque dans cette Amérique latine, où beaucoup de ses semblables vont continuer à sévir en organisant la torture, en servant d'instructeurs aux services secrets de toutes ces belles dictatures pour qui la vie humaine ne vaut pas tripette. Certains bourreaux nazis seront accueillis en Egypte, en Lybie et en Syrie. Leur venue fut du pain béni pour les dictateurs.

D'un point de vue graphique, le choix du traitement entièrement au crayon de couleur donne un résultat original très convainquant avec une multitude de portraits très réalistes.
Commenter  J’apprécie          439
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nazis et les fascistes fuient l'Europe en utilisant une filière d'exfiltration que les anglophones appellent la « ratline », la « route du rat ». Il s'agissait d'un réseau d'exfiltration qui conduisait essentiellement vers des abris sûrs en Amérique latine : l'Argentine et le Chili essentiellement, mais aussi la Bolivie où s'est justement réfugié Barbie.

« Klaus Barbie, la route du rat » revient donc sur la parcours du sinistre « boucher de Lyon », Klaus Barbie. Mais si ce roman graphique évoque sa fuite en Bolivie, il ne s'arrête pas là. Les auteurs, Jean-Claude Bauer – qui a couvert le procès de Barbie à Lyon en 1987 – et Frédéric Brémaud nous exposent étape par étape la carrière et l'itinéraire du plus célèbre nazi ayant sévi en France, de ses débuts en tant que SS jusqu'au procès de Lyon, en passant par sa fuite en Bolivie organisée par les services secrets américains puis son soutien de la junte militaire bolivienne.
Débutant par une préface du couple Klarsfeld qui a joué un rôle déterminant dans la traque, l'arrestation puis le procès de Barbie, cet ouvrage très dense en dates, faits, témoignages terribles des survivants, permet au lecteur de remonter le temps et de plonger dans une des périodes les plus sombres du XXe siècle. Il permet surtout de revenir sur cette notion fondamentale de crime contre l'humanité, accusation qui a été prononcée lors du procès Barbie pour la toute première fois en France.
Ce procès historique est justement mis en lumière par les auteurs qui nous le font revivre par la bande dessinée où le texte, parfois, peut nous perdre tant il est important – et on peut le comprendre. Heureusement, un dossier documentaire en fin d'ouvrage reprend de manière très claire et plus détaillée tout ce qui est expliqué dans la bande dessinée, complété par un entretien avec le procureur général de l'époque, Pierre Truche , et le témoignage de l'auteur Jean-Claude Bauer.

Et si la BD vaut justement le coup d'oeil, c'est parce que Jean-Claude Bauer a couvert ce procès en réalisant des croquis d'audience. Tous les jours, le jeune journaliste a écouté les témoignages qui vous glacent le sang. C'est donc dans ce style très particulier du croquis que se montre la BD, sous le coup de crayon de Bauer qui retrace le parcours de celui qui incarnait les crimes du régime nazi, le « boucher de Lyon ».

Lecture glaçante, passionnante, « Klaus Barbie, la route du rat » participe de cette volonté mémorielle de ne jamais oublier. Ne jamais oublier qu'un petit homme banal, séduit par une idéologie qui lui permet de se sentir important, s'est transformé en l'un des pires tortionnaires du XXe siècle, capable de torturer et d'envoyer à la mort des enfants, des femmes, des hommes sans aucun état d'âme, sans aucun remord jusqu'à sa mort.
Commenter  J’apprécie          240
------------------------------------

Il s'agit d'une bande-dessinée clairement documentaire, avec une préface des Klarsfeld, un épais dossier à la fin et le dessinateur est celui qui a suivi le procès de Barbie pour la télévision en 1987.

Mais, tout en étant documentaire, il se dégage de cette BD une très forte émotion, je le précise parce que parfois, il faut bien le dire, le documentaire peut présenter les faits d'une manière tout à fait extérieure et ne pas provoquer chez le lecteur la même émotion qu'une fiction.

Il faut dire que le sujet ne peut pas laisser indifférent, et le procès avec les témoignages des victimes du bourreau et du nazisme est poignant, glaçant, tout comme l'attitude de Barbie, qui semble ne pas avoir une once de sentiment de culpabilité, qui fait même de l'humour avec une des femmes qui témoigne, c'est à peine concevable, tout comme le fait que Vergez ait eu envie de le défendre, en arguant de l'argument qu'il s'agissait de crimes de guerre !!!

C'est une BD dense, tant graphiquement que narrativement.

On est avec Barbie, du début à la fin : son enfance, son enrôlement, sa carrière militaire, sa détestation des Français depuis la première guerre, son adhésion aux idées d'Hitler, son sadisme, sa violence héritée aussi de son père alcoolique, son cynisme jusqu'au bout.

Mais on assiste aussi à la traque après la guerre, à son interview par Ladislas de Hoyos, à ses exactions en Amérique latine jusqu'au procès en France, où il sera souvent absent ou mutique mais toujours froid et cynique.

La route du rat est le nom de la filière qu'utilisaient les nazis pour fuir en Amérique latine.

Le dessin au crayon de couleur est à la fois précis et extrêmement réaliste.

Gigi
------------------------------------
Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          292
Plus un récit illustré qu'une bande dessinée, cet ouvrage fait le bilan de "l'oeuvre " de Klaus Barbie.
Donc forcément l'on reste dans un contexte didactique, sans entrer dans les méandres complexes de l'Histoire.
L'on atteint donc la limite de l'ouvrage : une biographie à la wikipedia sans aller aux fonds.
Quelles ont été les réelles complicités ayant permis à Barbie de passer sans encombres de France en Allemagne puis en Amérique du sud ? Idem quant à celles ayant permis le recrutement des anciens nazis dans différents services de "sécurité nationale" de pays (plus ou moins) démocratiques, juste effleurées? Mais rien n'empêche de creuser à titre personnel ces questions.
Néanmoins ce recit, honnêtement réalisé, de l'ascension, des exactions, de la fuite puis de la traque et du procès d'un nazi fanatique ordinaire ayant particulièrement marqué la région Lyonnaise, met en exergue la complexité de cette période.
Cet ouvrage à visée historique permet d'évoquer directement la vie et " l'oeuvre" de Barbie, sans manichéisme, en devoir memoriel pour les générations actuelles et futures s'éloignant inexorablement de ces pans de l'histoire européenne.
J'ai rencontré lors d'un salon littéraire l'un des auteurs, qui fût correspondant journalistique du procès Barbie, et sa passion du sujet ne souffre aucune réticence.
Une oeuvre qui ne deparaillerait pas dans des cours d'Histoire.

Commenter  J’apprécie          232


critiques presse (1)
ActuaBD
25 août 2022
C’est sans conteste un des meilleurs ouvrages jamais réalisés sur le sujet et qui a l’intérêt de nous enseigner l’Histoire sans assommer le lecteur, chose éminemment appréciable.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il aura fallu trente-neuf ans pour retrouver un homme faisant tout pour se soustraire à la justice, changeant régulièrement d'identité et donnant une version des faits très différente de celle des nombreux témoins.
Barbie n'est pas là quand Lyon est libérée. Selon les services de police, il aurait quitté la ville le 1er septembre 1944. Difficile pour lui de rejoindre l'Allemagne. On le croit entre Lyon et Belfort.
Selon certains complices, allemands et français, Barbie a quitté Lyon pour Epinal à la fin du mois d'août, après avoir passé quatre jours à Dijon.
Selon Harry Stengritt, un collaborateur de Barbie interrogé en 1948, ce dernier aurait appris à Dijon que le général Giraud était à Lyon. Il aurait décidé de s'y rendre pour l'éliminer, mais son commando aurait été attaqué par des maquisards. Barbie déclarera lui-même avoir été blessé le 28 août sur la route de Lyon. Suite à quoi il aurait été soigné puis expédié dans un train de la Croix-Rouge, avant d'être hospitalisé à Bad Peterstal, Baden-Baden et enfin Halberstadt.
On parle aussi de lui à Prague, en Alsace, et dans de nombreux autres lieux.
Barbie prétend également dès que juin 1944, il aurait été envoyé en Normandie pour combattre les alliés fraîchement débarqués. Forcément, en affirmant cela, il laisse entendre qu'il n'a pas pu ordonner les grands massacres de la zone lyonnaise, ni y participer.
Commenter  J’apprécie          70
Grâce à Merk, Barbie intègre le CIC (Counter Intelligence Corps), le service de contre-espionnage américain, ainsi que le sous-service, OPC (Office of Policy Coordination), sous l'autorité de Franck Wisner, un ancien de l'OSS (Office of Strategic Services) et ennemi des communistes qui, plus tard, participera à la création de la CIA (Central Intelligence Agency).
La réputation de l'OPC est sulfureuse. Très secret, on réserve à ce bureau la chasse aux communistes, l'infiltration en zone soviétique et l'espionnage des services français en Allemagne que les américains pensent noyautés par l'union soviétique.
Loin d'être inquiété, Barbie, dont personne n'ignore le passé criminel, est connu pour avoir arrêté Jean Moulin. Une référence !
Au service du contre-espionnage américain, Barbie est intouchable.
Commenter  J’apprécie          50
André Frossard
Arrêté en 1943 parce que sa grand-mère était juive. Emprisonné 8 mois à Montluc dans la "baraque aux Juifs".
"A mon avis, le crime contre l'humanité c'est d'abord de tuer quelqu'un pour le seul motif qu'il est né. Il n'y a pas d'autres griefs contre lui. Il est venu au monde, contre la doctrine. Il n'a pas le droit d'exister. Mais il faut encore que cette mise à mort soit précédée d'une tentative d'humiliation , d'abaissement, d'avilissement de la personne. C'est ce qui distingue le crime contre l'humanité du crime de guerre."
Commenter  J’apprécie          60
Barbie, qui a dit qu'il ne s'occupait que des résistants et des maquisards, les ennemis de l'armée allemande !

Je demande alors...

Les enfants, les 44 enfants, c'était quoi ?

C'étaient des résistants ? C'étaient des maquisards ? C'était quoi... ?

C’ÉTAIT DES INNOCENTS !
Commenter  J’apprécie          60
Pour juger un homme quand ses actes sont l'émanation d'un système, à savoir le nazisme, il est nécessaire de décrire ce système, et donc de le juger lui-même. Le procès Barbie est le procès d'un homme, mais c'est aussi celui d'une doctrine mortifère à l'origine de ses crimes.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Frédéric Brémaud (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Brémaud
trailer tete de pioche 1
autres livres classés : traqueVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (97) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5241 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..