Qui, mais qui a bien pu envoyer à Lelia cette carte postale représentant l'Opéra Garnier et simplement affublée des prénoms de 4 de ses ancêtres dont aucun n'est jamais revenu de déportation ? Acte malveillant, intimidation, sursaut mémoriel ? Et bien, c'est là toute l'histoire du roman.
Pour tout te dire, lecteur, cette lecture me reste un peu sur l'estomac, comme un plat indigeste, trop souvent avalé à la va-vite. [oui, la métaphore alimentaire est ma préférée lorsqu'il s'agit de littérature !]. La première partie, surtout, n'a pas su me tenir en haleine, tant elle était dénuée de pathos, et tout lecteur sait à quel point c'est difficile de trouver le juste milieu entre un larmoiement dégoulinant et une posture affective réelle, surtout lorsqu'on évoque les camps de la mort, la déportation, les rafles et autres abominations liées à cette époque funeste.
Non, n'insiste pas, lecteur, cette carte postale reçue par surprise n'a pas su m'émouvoir et, me diras-tu, c'est bien dommage, car non seulement il est urgent de perpétuer le devoir de mémoire, mais aussi l'histoire d'
Anne Berest est originale et bien enlevée… mais que veux-tu, quand ça veut pô, ça veut pô…
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