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4,39

sur 4737 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Forcement ce livre est touchant. Comment être indifférente à une telle histoire. La schoah. Les camps d'extermination, la délation, la lâcheté....
Et bien sur il n'y a pas que des anonymes qui ont fait de la résistance en 39-45. On y croise René Char, Picabia, Geneviève Buffet.
Dans ce livre c'est l'extravagant des camps, le quotidien ordinaire et exceptionnel de la guerre.
Et puis un moment, tout à coup je n'ai plus cru à l'histoire de la carte postale, cela fait "couac".
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Qu'est-ce qu'être juif ? Au travers de l'histoire de cette famille, on constate quasiment les mêmes choses : une volonté très forte d'assimilation, se fondre dans la masse, une volonté de bonne conduite, d'obéissance, de disciplicine pour prouver que l'on est un bon citoyen. Toujours avoir quelque à prouver, car être juif, c'est une peur constante, se sentir une proie même si ces sentiments sont occiltés. Il y a le poids de l'histoire, la réalité historique, sociologique. Ce livre analyse très bien tous ses sentiments contrastés selon les générations. La première partie est bouleversante, la seconde centrée sur la vie de Myriam m'a paru plus décousue, le récit est moins convaincant. Ce livre reste toutefois un beau témoignage que l'on lit d'une seule traite.
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Une intro mystérieuse.
Une carte postale sans expéditeur ni motif, tombe dans une boîte aux lettres par un matin d'hiver enneigé.
Au verso, le nom de 4 membres de la famille qui ont péri à Auschwitz, des décennies plus tôt.
Les descendants mènent l'enquête.

Une histoire douloureuse et très intime qui, au delà du destin tragique de leurs aïeux, explore la question juive.
Qu'est ce qu'être juif en 2020, lorsqu'on a vu le jour sur le sol français et que l'on n'a jamais été pratiquant ?
Comment porter l'héritage de l'holocauste et l'actualité toujours ambiguë et complexe, quant à cette religion ?

Le roman est certes intéressant (même la plume de Claire, la soeur d'Anne Berest, est plus à mon goût), mais c'est si personnel et tellement long...
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Quelque chose m'a dérangé tout au long de ma lecture. Je n'ai pas parfaitement mis le doigt dessus. Peut-être un certain parti pris politique ou bien une rancoeur sourde et tenace qui semble perdurer à l'encontre de la France d'aujourd'hui, je ne sais toujours pas exactement.

J'ai beaucoup aimé la première partie où l'on suit le long exode de la famille Rabinovitch. J'ai une culture historique assez médiocre et j'ai beau savoir que cette période est synonyme d'horreur absolue, lire ce qui s'est réellement passé repousse immanquablement les limites de ce qu'on envisageait comme étant "l'horreur absolue". Comment des êtres humains ont-ils pu faire celà à d'autres êtres humains pour une question de religion... Ça me dépasse.

En revanche la suite a été beaucoup plus poussive et j'ai dû me forcer à terminer, je l'avoue, par curiosité, pour connaître l'auteur de la carte postale.

La 2eme partie m'a probablement le plus dérangée avec ce dîner où l'on parle de politique en se demandant si l'on doit craindre l'arrivée au pouvoir du RN tout en se rassurant qu'aujourd'hui il en a plus après les immigrés africains et maghrébins. Et puis on s'indigne que Mein Kampf soit réédité. Alors qu'il ne faut surtout pas que ce genre d'ouvrage tombe dans l'oubli puisqu'il permet de comprendre le cheminement suivi pour en arriver aux atrocités de la guerre. Enterrer Mein kampf c'est comme dire que les nazis étaient des "monstres", c'est mettre celà loin de nous et oublier que tout ceci a réellement existé par la main d'êtres humains comme vous et moi, que l'horreur existe dans la nature profonde de l'Homme et qu'il suffit parfois de peu, ou en tout cas d'un certain enchaînement d'événements pour qu'elle ressurgisse de sous le vernis léger de l'éducation et de la société.
Et toujours dans cette partie, l'épisode de l'école parisienne où le petit Assan originaire du Maroc et fils d'une femme de ménage (on n'est pas à un cliché près...) déclare que chez lui on n'aime pas les juifs.

Les parties suivantes sont peu développées (le passage sur l'entrée en résistance de Myriam aurait gagné à être approfondi) et perdent en intérêt.
Quant au dénouement, il est totalement capillotracté.
Bref, je reste sur ma faim.
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Abandon à un tiers de cet ouvrage aux avis dithyrambiques. J'en attendais beaucoup (trop ?) et je n'ai malheureusement pas réussi à embarquer dans cette saga familiale. Mea Culpa, on est loin de mes actuelles lectures et j'ai eu la sensation de déjà lu, car j'ai vraiment dévoré des récits historiques sur fond de guerre par le passé. Ca n'enlève rien à la qualité de la plume et l'émoi ressenti.
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une première partie un peu longue ou du moins manquant un peu de rythme. L'auteur pose le cadre, les personnages, les lieux, la généalogie...et c'est lent et long! Rien ne se passe vraiment, j'ai eu le sentiment d'une impasse. Puis, une rupture se produit, l'élan tant attendu arrive enfin, et c'est un régal jusqu'à la fin : retour sur L Histoire et l'histoire d'une famille, trauma transgenerationnel et non dit... Tout prend sens tout est passionnant.
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Leila reçoit une carte postale anonyme avec les noms des ses grands parents et oncle et tante morts dans les camps de concentration.

Ceci est le point de départ du récit de Leila à sa fille Anne lui expliquant ce qu'il s'est passé pour ses ancêtres.

Puis un jour, Anne apprend qu'un camarade de classe à dit a sa fille que "chez nous, on n'aime pas trop les juifs". Cela amènera Anne à se poser des questions sur ses origines qu'elle connait très peu. Ayant grandi dans une famille non pratiquante, elle se pose des questions sur le fait d'être juif mais cela l'amènera aussi à vouloir absolument connaitre l'auteur de cette carte postale anonyme.

C'est un roman sur la Shoah mais aussi sur la recherche de ses origines.
J'ai eu beaucoup de difficultés à lire certains passages vraiment durs. Il y a aussi énormément de détails, des noms de rues...la mère d'Anne lui dit que tous ces détails sont extrêmement importants mais je n'ai pas réussi à accrocher vraiment à cause des toutes ces longueurs.





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Qui, mais qui a bien pu envoyer à Lelia cette carte postale représentant l'Opéra Garnier et simplement affublée des prénoms de 4 de ses ancêtres dont aucun n'est jamais revenu de déportation ? Acte malveillant, intimidation, sursaut mémoriel ? Et bien, c'est là toute l'histoire du roman.

Pour tout te dire, lecteur, cette lecture me reste un peu sur l'estomac, comme un plat indigeste, trop souvent avalé à la va-vite. [oui, la métaphore alimentaire est ma préférée lorsqu'il s'agit de littérature !]. La première partie, surtout, n'a pas su me tenir en haleine, tant elle était dénuée de pathos, et tout lecteur sait à quel point c'est difficile de trouver le juste milieu entre un larmoiement dégoulinant et une posture affective réelle, surtout lorsqu'on évoque les camps de la mort, la déportation, les rafles et autres abominations liées à cette époque funeste.

Non, n'insiste pas, lecteur, cette carte postale reçue par surprise n'a pas su m'émouvoir et, me diras-tu, c'est bien dommage, car non seulement il est urgent de perpétuer le devoir de mémoire, mais aussi l'histoire d'Anne Berest est originale et bien enlevée… mais que veux-tu, quand ça veut pô, ça veut pô…
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L'auteure, Anne Berest mène l'enquête sur l'histoire de sa famille, histoire intimement mêlée à la persécution des juifs des pogroms de Russie à la Shoah.
Le prétexte, une carte postale reçue par sa mère il y a des années où figurent seulement quatre prénoms : Ephraïm, Elsa, Noémie et Jacques. Il s'agit des parents, de la soeur et du frère de sa mère morts dans les camps de concentration.
Anne Berest, écrit l'histoire de sa famille, elle raconte simplement dans une langue très fluide le destin de ces juifs non religieux condamnés à fuir sans cesse. Installés en France, ils se croiront surtout le père enfin en sécurité. Les filles sont brillantes à l'école, un autre avenir semble possible. Les rêves de la petite famille de juifs et étrangers vont vite être sabordés par la montée du nazisme, la déclaration de la seconde guerre mondiale et la mise en place de la solution finale.
Il a été reproché à l'auteur son côté faussement naïf par rapport à la grande histoire mais je pense qu'elle voulait surtout raconter une histoire familiale et s'interroger sur le fait d'être juive quand on est non pratiquante. Est-elle juive quand çà l'arrange comme l'accuse une femme très religieuse dans un repas de fête juive ? Ou est-elle juive justement quand çà ne l'arrange pas dans une multitude de circonstances de la vie quotidienne ?
Un roman agréable à lire malgré le sujet car l'attention de l'auteure va d'abord à ses personnages qu'elle traite avec beaucoup de tendresse.
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j ai mis une bonne note à ce livre principalement pour le thème abordé... qu il ne faut pas oublier...
les parties du livre qui partent dans le passé, qui racontent l.histoire des ancetres, leur exode,la guerre sont touchantes, poignantes et ont réussi à m' "accrocher"...
par contre j ai moins aimé les passages actuels sur l enquete de la carte... j ai trouvé l écriture simpliste, bref je n ai pas trouvé trop d intérêt à ces passages
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