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4,39

sur 4687 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'étais assez partagée avant d'ouvrir ce roman autobiographique de Anne Berest. En effet, même si l'on est très sensibilisé sur la thématique de la shoah, il y a déjà tant d'ouvrages magnifiques et inoubliables qui ont été écrits ce sujet, que celui-ci est peut-être le livre de trop.
Sa présentation sous la forme d'une enquête sur la recherche de l'auteur d'une carte postale anonyme a tendance à nous appâter, mais pour moi ce récit ne tient pas vraiment ses promesses. Je l'ai lu sans déplaisir, c'est tout.
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Un jour, les parents d'Anne Berest reçoivent une carte postale sur laquelle est inscrite 4 prénoms. Ces 4 prénoms sont bien connus de Lélia, la mère de l'autrice. Seulement, pour expliquer qui sont ces personnes, il faut qu'elle explique l'histoire de sa famille.

J'ai beaucoup lu sur le sujet de la seconde guerre mondiale et le parti pris de ce livre, celui de retrouver qui a écrit cette carte postale, me semblait un biais intéressant.
L'autrice nous raconte donc l'histoire de la famille pendant les 200 premières pages du livre. J'avoue que cette partie m'a semblé un peu longue, dans le sens où, comme je le disais plus haut, j'ai beaucoup lu sur le sujet et j'ai vu aussi beaucoup de films. Même s'il s'agit ici d'une histoire vraie qui nous est rapportée, je n'ai pas été emportée par l'histoire. J'ai même ressenti comme une gêne sur certains aspects, quant à la manière dont ça nous est expliqué : des dialogues supposés, des peurs et des joies rapportées, des détails forcément inventés pour combler les vides.

J'ai plus été intéressée par un passage, finalement court, évoquant les relents d'antisémitisme encore d'actualité. On en parle aux infos mais il m'est difficile de savoir ce qu'il en est dans la réalité. L'autrice a su m'expliquer ce qu'il en est, sur ses craintes pour elle, pour sa fille aussi. Ces peurs de devoir encore affronter les remarques insidieuses, les comportements hostiles des autres, qui la conduisent à cacher ses origines, sans réellement le vouloir, comme si les reconnaître induisait comme une sorte de devoir, de revendiquer sa religion pour laquelle elle n'est pas pratiquante, assumer une histoire, celle de sa famille, dont elle ignore les détails.
Au moment où en entre dans le concret, ce que j'attendais réellement, c'est la recherche de l'auteur de cette fameuse carte postale. Anne et sa mère Lélia retournent dans le village où les 4 membres de sa famille ont vécu leurs derniers jours. Les gens du village sont encore imprégnés de l'histoire locale, de l'époque dont ils semblent être pris de remords et aussi de méfiance. Ce retour en arrière avec ces personnes qui ont vécu, jeunes ou moins jeunes, sur les lieux étaient passionnantes et j'avoue avoir enfin été prise dans l'intrigue, captivée par cette histoire.

Puis, par la suite, il a fallu plonger à nouveau sur l'histoire de Myriam, la mère de Lélia, la grand-mère de l'autrice. Cette partie-là est de nouveau supposée dans ses détails. Cela m'a à nouveau donné un sentiment d'histoire forcément inventée, puisque cette partie est relativement longue.

Le retour à Paris de Myriam aurait pu être intéressante aussi, mais des détails me semblent gênants, notamment le passage sur l'hôtel du Lutetia.

Dès le début du livre, on comprend que ce roman est utilisé notamment à des fins scolaires, pour raconter la guerre aux élèves. Sans cette mention, on aurait pu comprendre tout seul que ce livre est destiné à ceux qui n'ont pas beaucoup lu sur le sujet car pour une grande partie de ce qui nous est raconté sont connus. Néanmoins, j'ai appris certaines choses et notamment sur ce qu'il s'est passé à Paris : au Lutetia, la place de l'Opéra,…

On sait qui a rédigé la carte postale à la fin du livre. Il s'agit d'une histoire vraie. L'histoire aurait été imaginée, la fin aurait été bien décevante. Mais la vraie vie ne rend pas forcément les choses extraordinaires et l'explication peut être parfois toute simple. Ce qui est le cas ici.

En bref, même si ce livre se lit très bien (lu en seulement 2/3 jours), je n'ai pas été emballée par cette lecture. Il y a beaucoup trop de longueurs, sur des détails qui ont nécessairement été inventées pour combler des passages incertains de vies réelles, dont on ignore complètement ce qu'elles ont pu ressentir en ces temps de guerre et que seules ces personnes, d'autant plus en période de guerre, ont pu ressentir. Rien ne saurait l'expliquer.
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C'est avec beaucoup de déception que j'ai refermé ce livre, dont j'ai survolé certains chapitres... J'en attendais trop certainement, vu les excellentes notes et les avis très positifs vu ici ou là...
C'est une carte postale, qui arrive dans la boîte aux lettres familiales avec 4 prénoms de la famille de l'auteure qui vont lui donner envie d'aller à la recherche de l'histoire de cette partie de sa famille dont beaucoup finiront leur vie à Aushwitz.
La première partie du roman m'a bien plu, mais au fur et à mesure de ma lecture mon intérêt a diminué... le récit se fait lent, avec un intérêt historique moyen, et surtout un manque de recul sur l'enchaînement des événements historiques dont on a l'impression qu'il s arrivent subitement (alors qu'on sait que, ne serait-ce que si on parle de l'organisation de la déportation des juifs, l'opération était préparée depuis longtemps par le régime hitlérien).
Bien sûr, on va suivre les membres de la famille Rabinovitch dans leur lutte pour survivre, depuis leur fuite en Russie jusqu'à leur arrivée en Palestine, mais avec lassitude, la faute au style, qui ne rythme pas les moments importants et qui ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages...
En fait, ce n'est pas assez bien documenté ni analysé pour que ce soit un témoignage de qualité sur la shoah et pas suffisamment travaillé pour qu'on vive l'histoire au plus près des personnages...
Une déception...



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LA CARTE POSTALE, Anne BEREST Ed. Grasset, Août 2021

SYNOPSIS : Une carte postale écrite en 1990 arrive dans la boite aux lettres familiale. Quatre prénoms uniquement sont écrits maladroitement dessus. Ce livre est l'enquête menée par l'auteur pour découvrir l'histoire de ses aïeuls tués à Auschwitz, mais aussi une vraie quête sur l'identité juive.

CE LIVRE est un énième ouvrage écrit sur la Shoah. Un de plus qui compte tout de même 500 pages. le style littéraire est le récit, mais pourtant des dialogues ici et là apparaissent, altérant le crédit que l'on pourrait porter à l'histoire. Il y a certes, un intérêt historique, mais des anachronismes, des poncifs rendent la lecture lassante. Lecture d'autant plus pénible que l'histoire tragique est dépeinte avec platitude.
2/5
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J'avais hâte de commencer ce roman, de découvrir d'encore plus près l'histoire de cette famille pendant la seconde guerre Mondiale et surtout la Shoah.
J'ai dévoré la première partie. L'histoire de cette famille avec tant de détails nous remplie d'émotions. On vit à leurs côtés et ont découvre vraiment leur vie familiale et surtout comment ils ont vécus le déclenchement de l'arrivée des nazis.
En revanche la deuxième partie m'a beaucoup moins emportée. Je l'ai trouvé très longue. Et puis il y a des choses qui m'ont gêné. L'exposition de ses ancêtres sans aucune pudeur à travers toutes les facettes de leur vie par exemple.
Bref j'ai beaucoup aimé le côté historique et nettement moins le côté enquête de la carte postale.
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Samedi ensoleillé… mais esprit teinté de gris… Les enfants jouent dans la rue… mais le coeur n'y est pas…

La carte postale c'est l'histoire d'un espoir, l'histoire de souvenirs, l'histoire d'une humanité perdue, l'histoire d'une population décimée. C'est l'histoire avec un grand H.

J'aime les romans qui traitent de la seconde guerre mondiale. Néanmoins, ici, bien que j'attendais avec grande impatience de le lire, je n'ai pas été touchée. Je n'ai ressenti aucune émotion. J'ai trouvé l'écriture plate.

Je suis peut être passée à côté. J'en attendais peut être un peu trop.

L'histoire est forte par ce besoin, cet espoir qu'ont cette mère et sa famille de comprendre l'histoire de leur famille. Cette recherche de souvenirs ne peut pas laisser indifférent toute personne.

Avez-vous lu La carte Postale ? Qu'en avez-vous pensé ?

Bon week-end ! Et haut les coeurs 🤍
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La carte postale de Anne Berest

C'est un roman à l'eau de rose, pas très bien écrit. On ne parvient pas à se mettre dans la peau des personnages ni à croire à leurs dialogues.

Faire intervenir la narratrice et sa mère n'était pas une bonne idée ; il aurait fallu laisser aller les Rabinovitch et cesser de ramener cette histoire à ces deux enquêtrices.
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😰Pas convaincue


𧂞st ce que je ne suis pas convaincue à cause de l'histoire ou à cause de cette voix ... un mélange des 2 je pense.

𧂝éjà cette histoire, je l'ai trouvé assez brouillonne avec pas mal d'allers et retours temporels, on saute de l'histoire des aïeux aux histoires des contemporains.

𧂞nsuite, le personnage principal trouve des coïncidences hasardeuses ... est ce qu'on ne trouve pas des coïncidences quand on cherche beaucoup ? On flirt avec la mémoire des cellules et j'avoue je ne m'attendais absolument pas à cet angle 😰

𧂚lors, certes il y a des chapitres très émouvants et très intéressants. Comme le départ de Noemie et Jacques et le retour des réfugiés. Mais alors d'autres.. m'ont paru hyper longs à la limite de l'ennuie... ils n'apportent pas grand chose ... vraiment.

✉Une autre petite remarque, c'est la fille qui mène l'enquête... mais quelle enquête car sa mère a déjà tout cherché et trouvé. Et, à ce niveau, on nous sert énormément d'extraits de livres 😰

𧂜ôté écoute... je n'ai pas accroché du tout à cette voix ... ça n'a fait qu'extrapoler mon sentiment général. La dame a une voix hyper douce, presque enfantine. Dans le livre 1, la fille pose des questions qui ne sont la que pour relancer la conversation. Elles sont vraiment lourdes. Mais quand en plus, c'est lu par cette voix... ça delmultiplie l'effet.
Et, coup de grâce, quand un officier SS hurle "Schnell" à un juif et qu'on l'entend avec cette voix choupinette ... ça ne passe plus du tout.
Le roman perd toute crédibilité.
Les personnages me sont apparus comme la voix me les laissaient imaginer: enfantin et à la limite du puéril par moment 😰.

�n conclusion, un audio qui ne m'a pas convaincu du tout. La voix limite monocorde ne vit pas l'histoire, manque d'intonations, est trop mignonnette. Elle ne m'a pas emballée et par le même fait ... je ne me suis pas attachée aux personnages ... au contraire même... dommage. Tant qu'au côté histoire... à part 2 où 3 chapitres top, les autres m'ont paru soit brouillon soit loooooongs.


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Une fois encore, je n'arrive pas à me joindre aux critiques dithyrambiques et ce pour plusieurs raisons. le récit de la tragédie vécue par la famille de l'auteure n'apporte rien à ce que l'on connaît déjà (ce qui n'enlève rien à l'horreur de la Shoah). Par ailleurs, Anne Berest se décrit comme une jeune femme ignorante des traditions et des pratiques religieuses juives ; pourtant elle y plonge tête baissée quand elle découvre son histoire familiale, sans que ce phénomène soit analysé. Par ailleurs, je n'ai senti aucune critique sur ce qu'est devenu l'état d'Israël et la façon dont il reproduit, avec les Palestiniens, la violence dont les juifs ont été victimes. On aurait pu espérer un peu plus de sens critique de la part de cette femme qui justement n'a pas été bercée dès la naissance dans la culture juive.
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Cela fait plus d'un an que je traine ce livre (mis de côté depuis des mois). Autant j'ai beaucoup aimé la 1ère partie, autant la 2ème m'a ennuyé, je ne voyais pas l'intérêt, Anne Berest m'a perdue. La 3ème partie est peut-être intéressante puisqu'on retourne avec ses ancêtres, mais je n'ai tout simplement pas la force d'y retourner, rien ne me pousse à le faire. Pourtant j'aime beaucoup les romans se passant à cette période de l'Histoire, mais ce livre ne passe vraiment pas.
Le côté bourgeois m'a plus qu'exaspéré.
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