J'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres. La prostitution est un sujet qui m'intéresse beaucoup et
Laure Adler une journaliste que j'ai appréciée.
Le titre m'a fait croire qu'il s'agissait d'un travail d'historienne. Ce qui prouve que je suis plutôt forte pour m'inventer des histoires.
Pourquoi penser qu'une journaliste ferait un travail poussé avec comparaisons et diversification de sources, avec tableaux chiffrés et un compte rendu aussi neutre que possible de ces recherches analytiques ?
Laure Adler romancière nous a fait ici principalement du roman. Je n'y étais pas prête.
Y compris dans le style que je n'ai pas l'heur d'apprécier,trop " je tourne autour du pot,je dis ça mais je dis rien". Les paraphrases c'est bien à petites doses. Et en ce qui me concerne l'avis personnel de l'auteur ne m'intéresse pas trop, il n'a de valeur que celle d'exister.
Les sources sont pour beaucoup littéraires. Je ne m'attendais pas à ce que l'auteur se réfère si souvent ( presque essentiellement) aux textes de
Zola,
Carco,Sue, Bruant, Dumas, Huysmans Hugo,que des gens bien, mais romanciers certes témoignant de'leur époque,mais avec leurs tripes leurs ressentis,pas historiens,et aussi ces langues de vipères aristocratiques de Goncourt frères,etc... Il aurait été bien que les autres personnes auxquelles elle se réfère par ailleurs soient présentées d'une phrase.
Pour moi c'est insuffisant pour être aussi proche que possible de la réalité historique. C'est d'autant plus surprenant que la bibliographie est importante . Mais le nombre ne fait pas la qualité des sources.
Alors quand même il y a un chapitre sur les rôles de la police qui m'a intéressée.
Tout le reste c'est du resucé,si je peux me permettre cette expression. Pour moi en tout cas.
Donc,oui, déçue, mais ça me passera.