Hachette Littérature [corriger]

J'ai été déçu de cet ouvrage.



Je m'attendais à obtenir de plus amples explications sur la vie au sein d'une maison close.



Mal m'en a pris.



J'ai eu l'impression de relire Filles de noce d'Alain Corbin - Un calvaire.



Seul point positif, c'est un ouvrage de vulgarisation. Par conséquent, n'importe quel lecteur intéressé, pourra s'immerger dans ce monde.

N°1884 – Mai 2024.



La partie de trictrac . - Prospère Mérimée- Librio.



Sur un bateau immobilisé en pleine mer faute de vent le capitaine raconte au narrateur l’histoire d’un lieutenant de marine du premier empire, Roger, qui, ayant rencontré Gabrielle, une femme peu farouche devenue comédienne en est évidemment tombé follement amoureux. Évidemment pour satisfaire ses caprices il se ruine et un soir il joue au trictrac, triche et gagne une forte somme d’argent au détriment d’un officier hollandais qui, désespéré se suicide. Il a fait cela par amour pour cette femme mai, miné par la culpabilité, Roger songe à se suicider à son tour; Gabrielle tente de le raisonner, mais lui préfère trouver la mort dans un combat contre les Anglais, affrontant en quelque sorte son destin d’honnête homme malgré l’amour qu’il porte à Gabrielle.

L’épilogue est surprenant et le capitaine interrompt brutalement son histoire parce qu’une baleine apparaît qu’on va chasser, brisant ainsi la monotonie de cette interminable attente.

J’ai eu plaisir à relire Mérimée mais j’ai commencé par ses nouvelles fantastiques qui ont ma préférence. Là j’ai été un peu déçu.

Ce livre est la référence en ce qui concerne la mythologie grecque. Un ouvrage sans doute inégalé bien que datant un peu. Il y a une vraie difficulté avec la mythologie grecque, c'est qu'elle occupe un temps historique de plusieurs siècles et qu'elle n'a cessé d'évoluer. Il est impossible de la fixer, à moins de se livrer à un catalogue fatiguant pour le lecteur et qui ne sera jamais exhaustif. La base est la "Théogonie" d'Hésiode. Chez tous les autres auteurs grecs, au premier plan desquels Homère, on ne trouve que des bribes, des incises, plus ou moins développées. Les tragédies grecques s'inspirent de la mythologie mais ne sont pas à prendre au pied de la lettre. L'Oreste d'Eschyle, la Médée d'Euripide ou l'Electre de Sophocle ne font que s'inspirer de personnages mythologiques à propos desquels les autres traces écrites sont infimes. Car l'essentiel de la littérature grecque a évidemment disparu. Jusqu'à la fin de l'antiquité tardive, de nombreuses matières religieuses et mythologiques ont été transmises de façon orale. Sans tenir compte des traditions locales. Donc, en termes de religion et de mythes grecs, nous n'avons affaire qu'à la partie émergée de l'iceberg. C'est à partir de ce dont on dispose, y compris en termes de ressources archéologiques, que l'on peut établir une mythologie grecque. Mais elle sera toujours approximative. Celle de Robert Graves nous séduit parce que l'homme n'est pas historien. Il dispose d'une solide connaissance mais, avant tout, il est écrivain et poète. Donc ses livres ne nous ennuient jamais.