Fred est grosse. Elle l’a toujours été. Malgré le regard des gens, elle vit, sort, travaille, tombe amoureuse. Jusqu’au jour où sa vie bascule....
L'auteur s'attaque dans ce roman à une perversion peu connue en France, le feeding. Une fois n’est pas coutume, c’est des États-Unis qu’arrive cette pratique qui consiste à engraisser une personne jusqu’à l’avoir sous totale domination psychologique (la personne nourrie n’est plus rien sans son nourrisseur) et physique (la personne finit immobilisée par le poids).
" Consommé en grosse quantité, le halva s'avère merveilleusement indigeste. Substance grasse et compacte qui donnera à ma silhouette les rondeurs orientales d'une nouvelle Schéhérazade. Et sous mes voiles de mousseline grandiront des seins si lourds de turqueries et de friandises persanes que les sultans s'en pâmeront de dégoût. "
La grosse femme en est à son septième mois de grossesse. Conjuguée à son obésité, sa grossesse lui impose l'immobilité . Elle devient le centre d?un monde réaliste et fantasmagorique.
Lisa est grosse et on l'appelle Cachalot : c'est comme ça ; elle en a l'habitude. Et cette balance qui ne cesse de grimper, comme s'il fallait exister pour deux.
"Eh la grosse ! Qu'est-ce que t'as à me regarder ? Bouge ton gros cul..."
Boulette vit dans les environs de Calais, entre un BEP cuisine et le père qu'arrête pas de l'appeler la grosse.
Maria, déjà obèse, est en proie à la rage face à un monde où elle ne trouve pas sa place. Elle décide de manger plus et encore plus pour se faire exploser.
" D'où provenait la fascination qu'exercait Olive Martin ?
Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De la répulsion qu'elle inspirait ? "
Je me parle. Je me gronde. Je me dis souvent ceci "Cesse d'être une monstresse d'ogresse de grosse patate dans des misères de sacs de patates. Finis-en avec ce problème une fois pour toutes. Et patati et patata ! "
Adèle est grosse, au delà du possible, en perpétuelle expansion et ne pouvant plus bouger. Si énorme qu'on ne distingue pas les limites de son corps et qu'elle se retrouve incarcérée dans son appartement malgré le soutien de son petit mari.
L'univers mental d'une jeune fille sage et effacée se dérègle. Elle devient obèse, se réfugie dans la lecture, engage une correspondance avec un écrivain qu'elle finit par rencontrer. Brève rencontre : déçu, l'écrivain ne perçoit pas l'être humain caché sous l'épaisseur de la graisse.
Marianne : cent vingt kilos et un caractère tout en excès. Quand son univers clos se heurte à celui de Georges, SDF, marginal lui aussi, elle démonte un à un tous les mécanismes d'un rêve que son corps lui interdit : celui d'un bonheur simple.
Lui est croque-mort. Elle l'attend à la maison, presque impotente à force d'obésité. Ils s'aiment à la folie. Mais ils sont frère et soeur... Et la douleur qui taraude Jeanne depuis quelque temps n'est pas le signe d'une maladie ordinaire.
Elle est grosse, très grosse, elle aime le chocolat, les films de Fellini, la philosophie. Avec son physique et sa volumineuse chevelure noire, Apolline ne passe jamais inaperçue.
5 kilos pris à la mort de son père, 10 à la suite de sa fausse-couche... En raison de son obésité, Marie se complaît jour après jour dans une solitude mortifère, consumée par un quotidien qui se résume à des allers-retours entre son lit et le frigidaire.
Suggestion de mandarine 43. Push est le récit du calvaire enduré par Precious Jones, une adolescente de Harlem, inculte, bouffie, toute en graisse, victime de la violence paroxystique d'une mère assénant injures et castagnes. Violée par son père, mère d'un enfant trisomique et enceinte d'un deuxième enfant, elle apprend de concert qu'elle est séropositive.
Elle est grosse, très grosse, et entretient depuis toujours des rapports existentiels avec son gras. Elle croque avec un humour à double tranchant sa lutte contre ses bourrelets, les orgies de barres diététiques, et le regard d'autrui
Suggestion de Fragaria. Etoile de cabaret la nuit, Missy redevient au matin cette grosse femme dont le monde entier se contrefiche. Une fois leur curiosité et leur désir assouvis, ses amants l'abandonnent invariablement au saut du lit.
Suggestion de XL2. Ellen rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, mais sa personnalité aussi excentrique qu'attachante cache une faille de taille : Ellen est boulimique. Et grosse. Trop grosse pour espérer un jour devenir une star. Pourtant à 19 ans, elle devient Cass Elliot, la voix et l'âme des “Mamas & Papas”
Elle se sentait bien, Jeanne.
Malgré ses quatre-vingts kilos, elle était bien dans sa peau. Et puis il y a eu cette panne d'ascenseur dans la tour. Trente et un étages à monter. Sept cents marches. Elle l'a fait. Mais à quel prix ! Douloureuse prise de conscience : elle a un corps. Volumineux, encombrant.
Saskia, 15 ans, aime manger et en paie le prix : elle est ronde. Incapable de se mettre au régime, elle s'est résignée à supporter les surnoms moqueurs, les railleries et l'indifférence des garçons. Elle s'est façonné une personnalité fondée sur l'indifférence et le mépris des autres.
Arielle a onze ans, mais sent déjà son avenir se refermer sur elle, enserrer son corps obèse qui ne correspond pas aux canons de la beauté qu’incarnent sa mère et sa sœur. Élevée dans un milieu privilégié où l’apparence fait loi, privée depuis peu du soutien de sa grand-mère, sa seule véritable alliée, elle se gave de nourriture pour combler le vide de plus en plus grand qui l’envahit.
Cayucos, Californie. Dans une villa au bord du Pacifique, un homme désespéré remplit un cahier noir. Dans sa cave, ligotée, une femme obèse, à peine consciente. Avant de la tuer, l?homme veut raconter son histoire.
Violeta, comment vous la décrire ? Une ballerine obèse qui titube à travers l'existence en levant le coude aussi souvent que la jambe ou peut-être un ange en exil, nostalgique du temps où " le ciel avait la couleur du ciel " .
Une jeune adolescente, née obèse, mange, grossit et s’isole. Sa mère s’enfuit, horrifiée par son enfant. Ses camarades de classe la photographient sans répit pour nourrir le grand Œil d’internet. Son père, convaincu qu’elle aurait dévoré in utero sa jumelle, cuisine des heures durant pour nourrir « ses princesses ». Seule, effrayée par ce corps monstrueux, elle tente de comprendre qui elle est vraiment.
Lucie fête ses 25 ans en famille. Comme d'habitude, sa mère n'a pas prévu de gâteau : le poids de Lucie la range, selon les médecins, dans la catégorie des obésités modérées. Lucie a trente kilos en trop. Trente kilos dont ni le sport, ni les régimes ne sont jamais venus à bout.
Navie était malade. Elle était en obésité morbide et souffrait chaque jour, avec le sourire sans jamais le montrer... L'acceptation de soi est ce qui lui tient le plus à coeur, mais comment aimer cette fille dans le miroir qui n'est que le reflet de sa souffrance ?
Dans On ne naît pas grosse, Gabrielle Deydier se réapproprie son corps en menant une double investigation. D'un côté, elle retrace son histoire personnelle et révèle ses propres tabous. D'un autre, elle enquête sur le traitement que le chirurgien, l'employeur et l'internaute lambda réservent aujourd'hui aux personnes obèses.
Dame Ô est une pièce de théâtre traitant de l'obésité sous un angle inédit, une trame, un fil rouge : la chirurgie de l'obésité, au travers d'anecdotes de patients opérés ou non, d'histoires personnelles ou fictives adaptées pour la scène par des auteurs confirmés, et portées par une équipe professionnelle. Il s'agit d'une pièce d'information, de sensibilisation et de partage avec le public, une pièce humaine et militante, entre doux onirisme et dure réalité, entre rires et larmes.
À Miami, paradis pourri par le Botox et la superficialité, les apparences sont reines. Furie narcissique et coach inflexible, Lucy n'a qu'un seul vice : la baise. Dévorant hommes et femmes, elle mène sa vie à la baguette. Lena est son parfait contraire : petite obèse à la confiance réduite en miettes par un connard. Entre ces deux femmes en quête de vérité, naît une amitié vache qui va les métamorphoser à jamais...
Maggie, jeune fille de vingt-trois ans, est obèse. D’origine américaine, elle est installée à Paris depuis quelques années. Un jour, Maggie est embauchée dans une entreprise qui veut faire d’elle l’égérie des employés pour sa prochaine campagne de communication sur le bien-être au travail. Petit à petit, au gré des rencontres qu’elle fait, Maggie va se transformer et s’épanouir.
Une infirmière obèse et un gigolo s'unissent pour spolier de leurs économies les veuves un peu mûres et les vieilles filles solitaires. Leur itinéraire sanglant, la monstruosité de leurs crimes et la passion qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre ont choqué profondément l'Amérique.
Quadragénaire solitaire et obèse, Úrsula López vit dans le vieux centre de Montevideo. Un soir, un appel téléphonique d’un certain Germán lui réclame une rançon pour libérer... son mari.
Malaya, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s'obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu'elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème.
Maria Luisa est une femme, belle, intelligente, au caractère fort qui doit néanmoins se débattre depuis toujours contre sa condition. Elle est retornada, née dans une ex-colonie portugaise, et en surpoids. Si son histoire peut être cachée, son poids, lui, n’en finit pas de l’encombrer et de marquer la distance entre elle et les autres. Elle est comme prisonnière d’elle-même, son corps formate ses relations professionnelles, amicales et amoureuses. Depuis son adolescence, elle subit la tête haute.
Comment défendre le respect pour tous les corps quand on a intégré la haine du sien ? Comment valoriser son corps gros quand la prise de poids est vue comme étant le pire cauchemar des femmes autour de soi ?