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3.83/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lille-Wazemmes , le 28/02/1949
Biographie :

Née en 1949 à Lille-Wazemmes, Lucienne Cluytens a débuté comme institutrice de classes maternelles avant de se tourner vers les enfants en difficulté scolaire. Après des études d’orthophonie, elle intégre l'éducation nationale comme rééducatrice en psychopédagogie.
Elle a longtemps exercé les fonctions de chargée d’ingénierie de formation au Cned-Institut de Lille (centre national d’enseignement à distance).

Grande lectrice de littérature policière et naturaliste, elle se lance dans l’écriture assez tard par le biais d’ateliers d’écriture. Occasionnellement, elle anime des ateliers d’écriture pour Filigrane, une association de Villeneuve d’Ascq. Elle est aussi passionnée de psychologie.

En 2008, elle a reçu la Rose d’Or des Rosati qui récompense une personnalité du Nord-Pas de Calais ayant œuvré dans les domaines des arts, des sciences ou des lettres. Une enseignante du lycée Vauban à Aire-sur-la-Lys a même utilisé Les Peupliers Noirs pour son programme du bac français.
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Bibliographie de Lucienne Cluytens   (15)Voir plus

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
D'un geste nerveux, Liliane Barré claque la portière de son petit coupé Audi rouge. Elle est mal garée, mais en fin d'après-midi, surtout aux beaux jours, il n'y a jamais de place avenue Le Nôtre : les Roubaisiens profitent un maximum du parc Barbieux, situé en plein cœur de la ville. Indifférente aux arbres majestueux et d'essences rares, pourtant au plus beau de leur floraison de printemps, elle accélère le pas, ses hauts talons martelant le bitume, jusqu'à la grille de la propriété de sa tante. (p.11)
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...
- C'est ça, une analyse ADN sur un type qui a été incinéré ! T'as vraiment rien dans le citron, toi. De toute façon, il est hors de question qu'on fasse un procès, personne ne doit mettre son nez dans nos affaires.
....
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À l’école, quand les taquineries des enfants avaient tourné aux railleries, aux blessures, au rejet, un seul commentaire était tombé invariablement des lèvres de l’épicière, en guise de consolation : « Vaut mieux faire envie que pitié. » Très longtemps Éva n’avait pas compris le sens de ces paroles mystérieuses : ne faisait-elle pas justement pitié ?
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Enfin la jeune fille se pencha à l’intérieur de la 4L et aperçut le bidon intentionnellement coincé sous des cartons de bouteilles vides. Tandis qu’elle s’efforçait de le dégager, Éva se jeta de tout son poids sur le corps ployé. Elle tâtonna quelques secondes avant de plaquer le morceau de coton dégoulinant de chloroforme sur le nez de sa victime. Yeux fermés, respiration bloquée, elle sentit cette chair vivante gigoter désespérément en grognant sous le poids de sa propre chair. Une nausée l’envahit soudain. Elle dut serrer les dents et avaler à plusieurs reprises sa salive mêlée de fiel.
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— Ce que t’es bileuse ! D’abord, il n’a pas vu mon visage. Et puis se plaindre de quoi ? Qu’une femme l’a battu ? Les flics vont se marrer, d’autant plus que je lui ai administré une petite correction qui ne laisse pas de traces. Si toi, tu ne dis rien…
— Moi ? Jamais ! Vous m’avez sauvé la vie.
— Y’a juste un détail… Je lui ai fait croire qu’on était ensemble, sinon il aurait pas pigé que j’intervienne. Il va pas se priver de raconter partout que tu es lesbienne.
— Je m’en fous, mais alors !
— La cerise sur le gâteau, ajouta alors Gil en lui tendant quelques billets.
— C’est quoi ?
— Une partie du fric qu’il t’a piqué.
— Oh merci ! Vous ne pouvez pas savoir combien j’ai besoin de cet argent. Dites-moi comment je peux vous rendre ce que vous avez fait pour moi. S’il vous plaît ! N’importe quoi, je le ferai. Je vous le jure.
Gillian l’avait fixée un moment. La jeune femme avait soutenu son regard, les yeux pleins de reconnaissance, puis avait redit avec force :
— Absolument tout ce que vous voudrez. J’étais au bout du rouleau, Gillian. Je peux vous appeler Gillian ?
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Y’en a marre du diktat de la presse people.
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- Si je comprends bien, tu travailles pour des clopinettes. Et la mère Fauquembert, elle ne trouve pas ça louche ?
- Ne t’inquiète pas… J’ai dit que je débutais, que je cherchais à me faire connaître dans des établissements sérieux, ça fait bien sur ma carte… Mais tu sais, le plus beau, c’est que j’ai déjà fait ami ami avec l’infirmier.
- Jacques ? Il s’intéresse au jardinage ?
- Non, mais moi, je me suis intéressé à sa moto. On a causé moteur et maintenant il vient me serrer la main, dès qu’il me voit.
- Et pour l’enquête, on est au point mort, c’est ça ?
- Oh, Mariette, tu charries ! Ça fait à peine huit jours que je suis dans la place. Reconnais que c’est déjà pas mal. Je te promets que, la prochaine fois qu’on se voit, je t’apporterai du neuf.
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Il aperçut un homme à quatre pattes sur le sol.
- Marc arrête-toi ! Ce type n’a pas l’air bien. Il faut lui porter secours.
- Ne t’inquiète pas. S’il est malade il sera secouru rapidement mais je n’en crois rien. Regarde bien, il lèche le trottoir, à mon avis c’est pour récupérer de la poudre. Quelqu’un a dû faire tomber sa dose. Lui, peut-être.
- Tu plaisantes !
- Pas du tout. Tiens, qu’est-ce que je te disais, une patrouille, là, en face, ils vont s’en occuper.
Ils continuèrent à tournicoter un moment dans les rues avoisinantes jusqu’à ce que le commandant décide d’explorer le parking souterrain de la gare, rue de Compiègne, et bien lui en prit car ils découvrirent la Clio garée dans un coin.
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Si Marraine accepte d’y aller ce week-end, on sera sur place pour la foire au boudin blanc, quelle chance ! Ma seule compensation, c’est d’avoir perdu quatre kilos. À force de boire cette saleté de Slim Fast, je commence à maigrir.
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- Alors, comme ça tu t’es fait embaucher ?
- Il suffit de discuter les prix. Les budgets des maisons de retraite sont très serrés, comme partout… Et puis Fauquembert n’a pas été insensible à mon charme.
Les yeux de Mariette se plissent.
- Ça veut dire quoi, cette connerie ?
David sent que le terrain devient glissant, Mariette est capable de s’énerver et de foutre le camp sur un coup de tête. Or, il faut qu’il lui devienne très vite indispensable.
- Non, rien. C’est une blague.
- J’aime pas ce genre de blague.
- J’avais compris. Excuse-moi.
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