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J.-C. Lattès [corriger]

Maison d`édition française, les éditions Jean-Claude Lattès (JC Lattès) ont été créées en mai 1968 par Jacques Lanzmann et Jean-Claude Lattès. La parution de livres d`actualité était alors la priorité. Aujourd`hui, diverses collections sont présentes, permettant un large catalogue, des Beaux-Livres aux Aventures de la connaissance en passant par la littérature française et étrangère.

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Des murmures

C’est bientôt la fête des Mères (psst, c’est le dimanche 26 mai, ne manquez la date !). À cette occasion, plongez-vous dans l’œuvre d’Ashley Audrain qui avait déjà frappé fort avec son première roman « Entre toutes les mères » publié en 2021, et qui fait son retour cette année en librairie avec « Des murmures ». Un sujet commun rapproche ces deux romans : la maternité.



Un quartier résidentiel - qui n’est pas sans rappeler Wisteria Lane dans la série des années 2000 « Desperate Housewives » - Whitney, Blair, Rebecca, trois voisines à la vie apparemment parfaite.



Whitney a un poste qui l’accapare, du sex appeal, trois enfants mais aucune fibre maternelle.



Blair a renoncé à travailler pour s’occuper de Chloé, sa fille unique.



Rebecca, médecin urgentiste, enchaîne les fausses couches et son coeur saigne de désespoir.



Il y a aussi Mara, la voisine portugaise qui ne s’est jamais consolée du décès de son fils adolescent.



Et - en arrière-plan - les maris.



Des gens qui auraient (presque) tout pour être heureux, mais considèrent que l’herbe est plus verte chez le voisin.



Un événement vient cristalliser les rancoeurs, les secrets et les passions : Xavier, 10 ans, le fils aîné de Whitney, a chuté depuis la fenêtre de sa chambre.

Whitney y est-elle pour quelque chose ?

Aurait-elle pu empêcher l’accident ?

D’ailleurs, s’agit-il d’un accident ?



Des scènes du passé s’invitent, pour nous permettre de mieux connaître, et par là comprendre, chaque personnage. Car c’est la somme de ce que nous avons vécu, enfants puis adultes, qui nous constituent.

Traumatismes, frustrations, rencontres, accomplissements, petits et grands bonheurs, joies immenses et drames profonds.



À la façon des scénaristes de « Desperate Housewives » qui s’infiltraient dans les moindres recoins de la vie de leurs personnages, ce récit choral révèle les petites trahisons du quotidien et les arrangements de chacun.



La plume d’Ashley Audrain est fine et précise, intime et cynique, tendre et cruelle. Une narration addictive, à la manière de Liane Moriarty. Le genre de livre qu’on lit d’un trait, un vrai « page turner », en bon français.



Au-delà d’être un récit haletant et maîtrisé, ce roman explore la thématique de la maternité, à travers laquelle Ashley Audrain dresse le portrait de femmes, de qui elles sont avant, pendant, et après avoir eu ou pas un enfant. L’auteure parvient à mettre en lumière la force de chaque femme face aux épreuves du quotidien, qu'elle soit mère ou non. Elle le fait avec finesse, avec tendresse, avec sororité.



Addictif et magistralement mené jusqu'à un final bluffant, ce roman explore la maternité sous tous ses aspects et surtout avec beaucoup d’intelligence et de sensibilité.
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La Maison Tellier

Lu dans le cadre du challenge Facebook Dégomme ta PAL de mai 2024, rubrique : "un titre ou le prénom ou nom d'un(e) auteur(e) qui contient le son "mai"".

Je ne m'attendais à rien, car j'avais acheté le livre pour le club de lecture l'an dernier (thème Lire Maupassant) et finalement j'en avais lu un autre.

C'est une nouvelle surprenante, réaliste, faisant entrer le lecteur dans une maison close de Normandie au XIX°s. Pas de description scabreuse, mais des portraits : des filles, de leurs clients, et le récit un peu épiphane d'une première communion dans un village de campagne, avec une fin joyeuse et un peu moqueuse.

C'est donc une bonne surprise, finalement, car le résultat est assez drôle !

Ca me réconcilie un peu avec Maupassant que je trouvais très cynique jusqu'ici (cf. mes autres avis sur ses oeuvres).
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Vivre pour les caméras

"Vivre pour les Caméras" de Constance Vilanova m'a fait l'effet d'une piqûre de rappel. Comme beaucoup d'entre nous, j'ai grandi à l'ère des paillettes de la télé-réalité, sans trop me questionner sur ce que je buvais des écrans. C'est avec un regard mûri et un peu plus averti que j'ai redécouvert, grâce à l'ouvrage de Vilanova, ce monde de la télé-réalité.



Ce que j'ai particulièrement savouré dans ce livre, c'est le ton de Constance : elle est directe, claire, sans jamais tomber dans le jugement facile. Elle nous donne du grain à moudre, des contextes qui font sens, et qui nous poussent à réfléchir par nous-mêmes à l'impact de ce type de divertissement sur notre perception du monde.



Et puis, il y a toutes ces références qu'elle partage. C'est comme si elle nous tendait une carte au trésor, avec plein de pistes à suivre pour ceux qui voudraient creuser le sujet. C'est stimulant, ça donne envie d'en savoir plus et de ne pas s'arrêter à cette première couche de réflexion.



Bref, "Vivre pour les Caméras" est un livre qui parle d'un phénomène culturel avec lequel beaucoup d'entre nous ont grandi, et il le fait de manière accessible et engageante.
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