Citations de Yûsuke Kishi (106)
Le problème, c’est l’influence qu’ils exercent sur le reste de la société. Un seul individu psychopathe peut influencer mille personnes et démultiplier ainsi le nombre de méfaits. Il s’agit bien évidemment d’une mauvaise influence.
le nombre de psychopathes dans notre société ne fait qu’augmenter, et si l’on ne fait rien, avant peu ils la dirigeront.
Tu penses vraiment qu’il existe sur terre des personnes qui sont entièrement dépourvues de cœur ?
— Oui. Je pense qu’il en existe.
c’est curieux, l’humain… Les types se pointent, et après quelques échanges, ma foi… une sorte de lien se crée.
Où donc allait cette énergie vitale lorsqu’elle était évincée d’un corps qui perdait la vie ?
Dans un jeu vidéo, on peut recommencer autant de fois qu’on veut, mais quand on joue sa vie, c’est une autre histoire.
Une vie n’appartient pas à une seule personne ! Lorsque quelqu’un décide de s’ôter la vie, c’est tout son entourage qui souffre profondément… Se suicider, c’est voler la vie des autres.
la violence ne résout jamais rien
utiliser la violence pour se faire entendre est un comportement inacceptable.
La société nippone dans son ensemble prenait désormais le chemin des Etats-Unis, qui faisaient face à une crise de la moralité effrayante. Les qualités de coeur étaient méprisées au profit de la glorification de l'argent. La pensée, l'imagination s'appauvrissaient. Les plus faibles étaient traités sans compassion.
[...] Si l’on est en présence d’un déficit d’émotions, et qu’on y ajoute un manque de maîtrise de soi et une personnalité colérique, nous avons de grandes chances d’avoir affaire à un sociopathe.
[...] Wakatsuki se demandait à chaque instant si l’homme n’allait pas éclater. Et cet homme s’était mutilé pour de l’argent… Il avait, très probablement, tué pour de l’argent.
[...] L’enfant avait les jambes et les bras ballants, il flottait à une cinquantaine de centimètres du sol.
[...] Il avait laissé mourir son grand frère, son seul frère, sans bouger le petit doigt. Cette douleur ne le quitterait jamais, jusqu’à son dernier souffle.
[...] Travailler dans les assurances, c’était faire commerce de papier et de vies, rien de plus, disait-on.
[...] — C’est fou le nombre de morts aujourd’hui, remarqua Yoshio Kasai, directeur de l’agence, dont le bureau jouxtait le sien, en avisant la montagne de formulaires. Et dire que c’est le printemps… Pas de chance, vraiment.
[...] Charpentier de quarante-huit ans. Hospitalisé après avoir craché du sang, s’est vu diagnostiquer un cancer du poumon. Salarié de soixante ans. Tombé sans connaissance sur un terrain de golf à la suite d’un AVC. Étudiant, tout juste dix-huit ans. A roulé trop vite dans un virage, a heurté un poteau électrique. Apprendre la mort de personnes dont il ne savait même pas qu’elles avaient existé. Il y avait plus plaisant comme manière de commencer la journée.
L'intérieur était sombre. Wakatsuki n'avait pas mis un pied sur le tapis qu'une puanteur le saisit à la gorge. Il eut l'impression de pénétrer dans l'antre d'une bête sauvage.
Ces gens-là ne pensent pas de manière raisonnable. La seule chose qu'ils voient, c'est ce qu'ils désirent, et tout ce qui se place immédiatement devant est un obstacle.
Où donc allait cette énergie vitale lorsqu'elle était évincée d'un corps qui perdait la vie? Flottait-elle, pleine de rancœur, dans les limbes pour l'éternité ?