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Citations de Valérie Tong Cuong (845)


Nous faisons tous les mêmes erreurs. Fuir nos fantômes plutôt qu'apprendre à vivre avec.
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Quelque chose s'était brisé, mais plutôt que se confronter à la fin de leur histoire, tous deux se sont laissé porter par les événements et ont organisé leur mariage, juste après la nalssance d'Alexis. Lors de la cérémonie, Emi a fait lire ce court extrait de Noces, d'Albert Camus : « On a vu des mariages se conclure ainsi, et des vies entières s’engager sur un échange de bonbons à la menthe. » L'assistance a trouve cela adorable, une vie entière !
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Il fallait apprendre à aimer vivre, et vivre pour aimer.
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On ne possède rien, jamais. Surtout pas l'amour.
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Ce n'est pas la manière dont les choses arrivent qui compte, c'est la raison pour laquelle elle se produit.
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Je pense que l'amour est une lumière, je l'ai vérifié, constaté, l'amour a éclairé
ma vie environ dix- huit mois, j'ai vu apparaître tout ce qui m'était caché jusque là, j'ai su qu'il n'existait pas de sentiment supérieur.
Lorsqu'il a disparu, tout est devenu plus terne qu'un automne sans fin.
Je peux le dire aujourd'hui : l'amour mort vous terrasse et vous cimente le coeur.
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Elle a d'ailleurs été surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une femme au hasard d'un accord de participe passé : les premiers courriers étaient signés E. Shimizu et elle était convaincue d'avoir affaire à un homme. Cela l’a agacée, cette emprise d'une culture sexiste qui l'a menée à un tel raccourci - domaine du déménagement, donc homme - elle, une femme libre, indépendante, entrepreneuse, portant haut des valeurs progressistes.
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Par amour, n'importe quel être humain peut se surpasser.
On tient debout, pour l'autre plus encore que pour soi-même.

Valérie Tong Cuong
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Lors des obsèques, dans le cimetière déserté, Anna avait ressenti un immense soulagement en même temps qu'un profond chagrin. Ce n'était pas seulement sa mère que l'on enterrait, mais l'enfant et l'adolescente qu'elle avait été.
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Il s'est mis à observer les comportements de ses congénères, à les analyser. Ici, ce médecin, prescrivant un puissant neuroleptique pour se débarrasser d'un patient qui hurle sa souffrance et perturbe le service. Là, ce tenancier de bar servant une énième tournée à ses clients déjà ivres. Ce professeur qui s'abstient de sanctionner un élève par peur des représailles. Cet amant qui signifie une rupture en envoyant un SMS ou en se bornant à couper les ponts. Ce journaliste qui écrit des articles de complaisance. Ces employés pressés de regagner leur domicile, modifiant leur trajectoire pour éviter un homme qui tend la main puis s'émouvant, une fois calés dans un canapé confortable, du sort réservé aux migrants. Cette femme qui ne rend plus visite à sa mère au prétexte qu'elle souffre d'Alzheimer et ne s'en souviendra pas. Cette jeune fille qui refuse de témoigner d'un harcèlement dans son entreprise pour ne pas mettre en péril sa carrière. Cet homme qui prend la fuite en apprenant que sa femme est enceinte, celui qui promet indéfiniment à sa maîtresse qu'il quittera sa femme ou cet autre qui laisse la sienne se rendre seule à l'hôpital pour avorter. (…) Il a pensé aux peuples vivant sous un régime totalitaire ou une dictature, qui s'accommodent de l'arbitraire et de l'horreur et parfois même y collaborent. Aux politiques qui s'engagent, face à la caméra, sachant pertinemment leurs promesses intenables. La liste s'allongeait sans cesse. Il s'est senti moins seul. Tout bien pesé, il n'était pas pire qu'un autre.
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Ensemble,nous poursuivrons notre tâche avec l'énergie sans cesse renouvelée que les causes justes engendrent,et nous approprierons encore et encore- non sans malice- cette phrase d'Albert Camus:vouloir,c'est susciter les paradoxes.
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Le bonheur rend beau.
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J'étais si soulagée de quitter Le Havre, sans doute la plus heureuse de notre petit groupe ! Ou plutôt, de quitter les bombardements, la peur collante, les déchirements, les privations, le désarroi de tante Muguette, les regards de plomb entre papa et maman. Je ne rêvais que de ça, de m'enfuir.
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Qu'est-ce que tu crois, Mina ? Tu imagines vraiment que le destin ne frappe pas les bourgeois ? Chez nous, on se tait, c'est tout. On se trompe, on triche, on vole, on souffre et on meurt, mais toujours en silence et avec le sourire.
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Il n'était pourtant pas question d'oubli, ni d'atténuation. La présence d'Alice n'avait faibli en rien. Elle était fondue en moi, dans chacun de mes organes, dans chacune de mes cellules, dans ma tête, dans mon cœur, dans mes mots ; elle m'habitait. Simplement, mes sentiments évoluaient. J'étais incapable de retenir d'elle et de sa disparition autre chose que cette amitié inexplicable et une sorte de paix. Et, si incongru que cela puisse paraître, je me sentais plus forte.
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Quand perd-on la capacité à être joyeux ? À quel âge enterre-t-on l'enfant que nous fûmes ? Pourquoi commet-on cette erreur stupide ?
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Trouver la force. Imaginer qu’un jour on parviendra à vivre sans ce sentiment de n’être plus qu’un fragment de soi-même.
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Je ne rêvais que de ça, m'enfuir. Je préférais être loin, ne plus voir et ne plus savoir : quand on ne voit pas les choses, on peut se persuader qu'elles n'existent pas.
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Nous voyons ce que nous avons besoin de voir, ce que nous voulons voir. Ou plutôt, nous voyons ce que nous sommes capables de supporter. Le reste, on le modifie, on l'efface.
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Combien de temps au cours de son existence un homme peut-il cumuler les compromis et supporter les offenses, aussi adroitement déguisées soient-elles ? Combien de temps avant que la digue ne rompe ?
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Dans un immeuble en flamme.
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Sous un porche.
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