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Citations de Titiou Lecoq (639)


En France, entre 1998 et 2015, l'écart de patrimoine entre les femmes et les hommes est passé de 9 % à 16 %. Il a quasiment doublé.
Alors que l'on s'attendait à ce que ces inégalités se résorbent avec le temps, il se produit l'inverse. Elles se creusent. Pour y mettre fin, il faut en prendre conscience. Le changement doit ensuite s'opérer à deux niveaux. Le collectif, avec des réformes politiques nationales, et l'individuel, en nous intéressant au fonctionnement financier de nos couples et de nos familles.
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On nous a appris que l’histoire avait un sens et que, concernant les femmes, elle allait d’un état de servitude totale vers une libération complète, comme si la marche vers l’égalité était un processus naturel. Ce n’est pas exact. On a travesti les faits.
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Ce livre est une tentative de lutter contre l'oublioir dans lequel les femmes sont rejetées depuis des siècles. Qu'on se rappelle que leur histoire n'a pas été uniforme, homo-gène, qu'il y a eu des mieux et des pires, qu'on se rappelle
qu'elles ont toujours écrit, peint, créé, imaginé, pensé et parlé - même si on a rarement voulu les entendre.
Lutter contre l'oublioir du passé, prendre conscience de son existence, c'est aussi un moyen de lutter contre l'oublioir du futur, celui qui pourrait attendre nos propres paroles et nos cris qui ont tellement besoin de retentir, au-delà de l'espace médiatique de quelques mois, pour
s'inscrire dans l'histoire humaine.
Ne nous laissons pas oublier.
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"Le nouvel ordre sexuel binaire qui irrigait les philosophes des Lumières est donc mis en lois sous Napoléon. Et la relégation des femmes ne s'arrête pas là. Les femme artistes disparaissent des anthologies, on oublie toutes les créatrices de la Renaissance, les autrices s'effacent de la mémoire collective. Le pouvoir des reines est minimisé. Commence à germer cette idée que la place des femmes, c'est à la maison, et qu'elle y a toujours été. On perd alors la mémoire de l'histoire des femmes. De la liberté dont elles jouissaient au Moyen-âge. On commence à s'imaginer que, depuis la nuit des temps, elles sont cloîtrées à la maison à s'occuper des enfants.
Mais il y a un effet paradoxal. La Révolution puis l'Empire, en excluant toutes les femmes sans distinction de classe sociale, créent la classe des femmes. On renvoie côte à côte l'ouvrière et l'aristocrate, la paysanne et la bourgeoise. Cette même exclusion va sans doute participer à la prise de conscience plus forte d'une unité de la condition féminine. Des combats communs vont pouvoir être menés. On dit souvent qu'il faut diviser pour mieux régner. Ce patriarcat, en excluant toutes les femmes, va peut-être participer à les unir." P194
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C’est le même mouvement intellectuel qui conduit à organiser le monde en catégories et qui enferme les femmes dans une case, les hommes noirs dans une autre, les femmes noires dans une troisième. et toujours, au sommet de la pyramide, se trouve l’homme européen blanc. Qu’on soit femme, qu’on soit noir, qu’on soit les deux, on est prisonnier d’un corps qui limite, alors que l’homme blanc est libre, il est toujours plus que son corps.
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Mon second choc a été de prendre conscience de mon premier choc. J'ai été stupéfaite de me rendre compte que je n'avais jamais envisagé que ces œuvres puissent être celles de femmes. On parle souvent de "déconstruire", et on emploie le mot à tort et à travers. Mais déconstruire, c'est exactement cela.
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[Les femmes] ne veulent plus que les hommes viennent et se servent comme si elles étaient un étal de fruits et légumes. Elles veulent vivre comme des humains à part entière, libre de leurs corps, de leurs vies, de leurs choix. Elles veulent être reconnues comme des égales. Et cela, c'est le féminisme.
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Les femmes ne veulent pas qu'on leur impose une main aux fesses, un contact non désiré, une évocation sexuelle non sollicitée. Elles ne veulent plus que les hommes viennent et se servent comme si elles étaient un étal de fruits et légumes. Elles veulent vivre comme des êtres humains à part entière, libre de leur corps, de leurs vies, de leurs choix.
Elles veulent être reconnues comme des égales.
Et cela, c'est le féminisme.
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Au sortir de la Révolution, c'est un militaire qui prend le pouvoir: Napoléon Bonaparte. Les femmes, il connaît bien leur place: ça la boucle et ça reste à la maison. Comme il disait lui même : "la nature à fait de nos femmes nos esclaves." Il écrivit aussi: "La femme est donnée à l'homme pour qu'elle lui fasse des enfants; elle est sa propriété comme l'arbre à fruits est celle du jardinier."
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On nous a appris que l’histoire avait un sens et que, concernant les femmes, elle allait d’un état de servitude totale vers une libération complète, comme si la marche vers l’égalité était un processus naturel.
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Les femmes ne veulent pas qu’on leur impose une main aux fesses, un contact non désiré, une évocation sexuelle non sollicitée. Elles ne veulent plus que les hommes viennent et se servent comme si elles étaient un étal de fruits et légumes. Elles veulent vivre comme des êtres humains à part entière, libres de leur corps, de leurs vies, de leurs choix. Elles veulent être reconnues comme des égales. Et cela, c’est le féminisme.
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L’être humain, éternel numéro un pour les idées moisies.
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Continuer à employer le terme de Renaissance ne revient-il pas à dire qu'on ne fait que l'histoire des hommes ? Qu'on balaie ce qui concerne la moitié de la population ?
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[L'auteure décrit ses week-ends où elle ne cesse de travailler, s'occuper de ses enfants (malades ou non) et ne pas faire de pause, mais travailler en freelance]
A côté de ça, il y a ton travail. Ton travail parce qu'il faut gagner des sous et puis ton travail parce que t'aimes ça, parce qu'on te propose des trucs intéressants, que tu as envie de les faire et que tu as toujours dit que, dans la vie, tu ne serais pas comme ces gens qui renoncent à faire des choses cool.
Alors tu dis oui, mais il y a une mécanique derrière.
Plus tu fais de choses, plus on t'en propose.
Alors plus tu en acceptes. Et c'est génial.
Jusqu'au jour où tu passes à la caisse. Où tu te rends compte que ce n'est plus possible.
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Clemenceau, qui trompait sa femme à tours de queue, découvrit qu'elle avait elle-même une liaison avec le percepteur de leurs enfants. Il n'apprécia pas vraiment que sa jeune épouse américaine, qu'il avait rencontrée quand elle était son élève, prenne tant de liberté. Il la fit incarcérée à la prison de Saint-Lazare pendant quinze jours, demanda le divorce, obtint qu'elle perde la garde des enfants et la nationalité française, et la renvoya dans son pays d'origine avec un billet de troisième classe. C'est dire qu'on ne rigolait pas avec les fautes des femmes.
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la préoccupation de l’ordre, du propre, de l’organisation : c’était être sans cesse ramenée à la saleté, les tâches, la morve
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Ils étaient alors plongés dans la phase bien connue du début de la vie de couple, la phase dite "nous sommes supérieurs à tous les autres binômes du monde, notre perfection vous écrase, prosternez-vous devant nous, et d'ailleurs nous sommes tellement beaux qu'il faut absolument conserver une trace de ce miracle", trace qui avait donc pris la forme d'une vidéo de cul.
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Qu'on ne naisse pas femme mais qu'on le devienne certes. Mais il semblait qu'on ne le devenait jamais tout à fait. On ne se sentait jamais correspondre exactement à cette figure hyper sexy, adroite, délicate, douce, forte et fragile, gracieuse, mesurée dans ses geste, avec une démarche féline et un sens inné pour accorder ses fringues à la mode. On se sentait toujours par moment pataude, maladroite, inachevée, imparfaite, floue. Humaine donc. Or la femme n'était pas humanité. Elle était perfection. Même pêcheresse ou tentatrice, dans ses défauts et dans le vice, elle était présentée avec quelque chose révélant du sublime.
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Elle faisait quoi, elle, avec ce garçon qu'elle aimait et avec qui elle se perdait, elle s'attristait ? (...) Elle faisait quoi ? Eh bien... Ils pouvaient lutter, ils essaieraient, ils échoueraient, ils s’engueuleraient, ils discuteraient, ils recaleraient les choses au fur et à mesure, sans cesse il faudrait réajuster. On vivait par étapes, pas sur une grande déclaration d'intention définitive.
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" J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. "
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