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Critiques de Michiko Aoyama (465)
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La Bibliothèque des rêves secrets

Les romans feel-good, très peu pour moi, surtout ceux qui dégoulinent de guimauve, qui misent tout sur des personnages cassés par la vie et qui nous inondent de termes à la mode comme la bienveillance ou la résilience.

Je me suis demandée si ce roman allait être dans ce style dégorgeant de mièvrerie. Il n'en est rien !



Ce joli roman japonais est une petite bulle de douceur, agrémentée d'une pointe de tendresse et d'une pincée de magie.

Les personnages ne sont pas du tout au bout du rouleau, mais sont dans une situation où ils se questionnent sur la suite de leur vie.

Qu'ils soient sans travail, employés dans un domaine qui ne les intéresse pas ou plus, cumulant laborieusement travail et vie de famille ou jeune retraité, ces cinq personnages vont tous découvrir la bibliothèque du centre social de leur quartier et cela va modifier leur perception du monde.

C'est une bibliothécaire atypique qui va leur apporter des réponses, en leur offrant un petit cadeau et en leur proposant à chacun un livre particulier.

J'ai beaucoup aimé le style simple et sobre, à la fois épuré et très élégant.

L'histoire est jolie sans être niaise et cette petite parenthèse japonaise a été

vraiment relaxante et m'a donné le sourire.
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La Bibliothèque des rêves secrets

«  La valeur d'un livre est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance des mots » .



«  Une bibliothèque——-

Ce mot possédait une sonorité agréable , comme si je me retrouvais de nouveau à la fac. Une Bibliothèque

On peut y emprunter des livres? » .

La bibliothécaire Samuri Komachi ,était une dame vraiment ……..vraiment immense .

Plus que grosse elle était surtout très grande, blanche de peau , le cou si large que son menton y était attaché … »



Quelques citations empruntées à ce livre que j'ai commencé ,un peu désarçonnée car je le croyais Feel - Good , mais non,pas du tout , c'est l'histoire d'une petite bibliothèque en plein coeur de Tokyo ,animée et dirigée par Sayuri Komachi , ce personnage tout à fait énigmatique , atypique héroïne du récit qui attend patiemment ceux qui décident de venir la voir ,,tout en pratiquant le feutrage à l'aiguille .

Cinq personnages rencontrés au cours des chapitres : Ebigawa, —- Ryo—-Natsumi—— Hiroya sans emploi —— Masao, retraité se trouvent au tournant de leur vie , pour des raisons différentes ,à chacun, la mystérieuse bibliothécaire proposera un ouvrage totalement inattendu ,bien loin de celui qu'ils étaient venus chercher ,elle modifiera avec profit leur perception du monde, leur apportera des réponses en leur offrant un petit cadeau en plus du livre particulier .



Chacun va trouver derrière cette lecture surprenante et imprévue les premiers jalons d'un nouveau départ ———ils étaient moroses , se sentaient dévalorisés , perdus ——-leur montrant qu'il est toujours possible de changer de voie , d'entreprendre une reconversion afin d'être plus proche de ses propre aspirations …



Cette plume bienveillante , lente ,poétique où de nombreux thèmes sociaux sont abordés : ——rêves de vie ,appréhensions ,doutes , mésestime de soi, solitude ——m'est apparue comme une bulle rafraîchissante,imprégnée de tendresse ,de magie, propre à la littérature japonaise ! .



Cette jolie histoire aux personnages touchants , célèbre le pouvoir des livres et l'importance qu'un lieu ou une personne attentive et à l'écoute peut avoir sur notre destin .



Une parenthèse relaxante , pétrie de douceur et d'espoir , naïve , charmante , au style simple ,assez élégant porteuse au fond , de sérénité ,image faisant penser aux emblématiques cerisiers en fleurs du Japon !





Bien loin de mes lectures habituelles !

Emprunté par hasard ,à la médiathèque, à cause du titre , bien sûr !

Certains le trouveront mièvre sans aucun doute mais tant pis ! On peut rêver !!

Ce n'est que mon avis , bien sûr ,comme toujours !







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La Bibliothèque des rêves secrets

N'hésitez surtout pas, entrez dans la petite bibliothèque du centre social d'Hatori, à Tokyo. La porte est grande ouverte. Adressez-vous à la bibliothécaire, tout au fond de la pièce, près du paravent. Elle vous posera une seule question. Elle saura trouver l'ouvrage que vous recherchez, et même celui que vous n'attendez pas. Cerise sur le gâteau, elle vous offrira un mini-objet en laine cardée de sa création, qu'elle appelle « le petit plus ».



Ces cinq visiteurs que nous présente Michiko Aoyama, dans La bibliothèque des rêves secrets, ont un point commun – ils sont arrivés à un moment-charnière de leur vie. Mais que faire, lorsqu'on est englué dans un quotidien gris qui ne vous laisse aucun de répit ? Et surtout pas de temps, ou d'énergie, pour imaginer un nouveau départ ? Natsumi, jeune mère de famille, a été écartée de son poste à responsabilités dans un magazine dès son retour de congé maternité ; épuisée, elle court après le temps, partagée entre la crèche, son nouveau poste, et des charges ménagères. Tomoka, la jeune vendeuse, vivote au rayon vêtements du supermarché Eden. Elle sait que ce travail qui lui assure la sécurité financière ne lui offre pourtant aucune possibilité d'avancement. Ryô a toujours aimé les antiquités et est comptable chez un fabricant de meubles. Les antiquités, il ne les voit que lorsqu'il peut parcourir des brocantes avec son ami Hina. Hiroya, spécialiste des mangas, très doué en dessin, n'a pas trouvé d'emploi et, à trente ans, vit toujours chez sa mère. Quant à Masao, tout juste retraité, il s'aperçoit, à soixante-cinq ans, que sa vie a toujours été celle d'un salaryman, obsédé par son travail ; il doit faire vite pour se ressaisir et trouver de quoi s'occuper : son mariage est en jeu.



Cinq visiteurs qui se cherchent : partis à la recherche d'ouvrages bien précis, on va leur offrir, en plus d'un petit objet fait main, un ouvrage totalement différent. C'est ainsi que Tomoka va apprendre à se servir d'Excel, mais elle relira aussi un livre pour enfants, Guri et Gura, l'histoire de deux souris... Masao, apprendra bien le jeu de go, mais lui, retrouvera le plaisir de lire des poèmes... Cinq personnages qui, outre un livre, une nouvelle respiration, vont découvrir qu'ils ne sont pas seuls, et que tout devient possible.



Méfiez-vous si vous vous rendez dans la bibliothèque du centre social Hanuri. Sayuri Komachi, la bibliothécaire cachée derrière son paravent, semble connaître déjà la réponse, lorsqu'elle s'adresse à vous et vous demande, « qu'est-ce que tu cherches » ou « qu'est-ce que vous cherchez ».

Interrogée sur ses méthodes, Sayuri Komachi joue les modestes. Elle sait peut-être d'expérience et d'instinct ce qui va convenir au lecteur ou à la lectrice qui la consulte. Elle sait aussi qu'un petit cadeau fait main fait plaisir. Mais elle prétend que chacun associe le livre à sa propre vie, et en retire quelque chose de personnel.



J'ai découvert La bibliothèque des rêves secrets par hasard – enfin peut-être pas, j'étais surtout venue chercher des renseignements sur l'origami, et je suis repartie avec tout autre chose….

Ce roman montre bien les difficultés de la vie au Japon et combien il est facile de renoncer. J'ai beaucoup aimé cette lecture à la fois légère et grave, mais surtout positive. Le brin de magie de la bibliothécaire peut faire beaucoup.

Une lecture faite alors que j'avais vu le film « La famille Asada », de Nakano Ryôta, quelques jours auparavant. Un bel accord, selon moi.









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Un lundi parfum matcha

une lecture toute en douceur, poésie et mysticisme, avec la tendresse de l'esprit japonais en prime.

Dès l'entrée, la couverture aux couleurs pastels, printanières et harmonieuses nous promet un petit bonheur de lecture.

Les chapitres sont aérés et se lisent rapidement.

Le travail d'édition est appréciable.

Ce n'est pas une histoire linéaire mais des rencontres fugaces, des personnages qui se promènent de Kyoto à Tokyo dans des lieux intimistes dont le fameux café Marble, ils transforment l'amertume de l'amer thé matcha qu'on leur sert dans cet endroit tranquille en saveur sucrée, ce qui leur permet de traverser le roman avec légèreté, poésie.

Ils apprécient l'instant présent et se laissent aller aux coïncidences de l'existence ainsi qu'à certaines exigences de la réalité qu'ils savent transformer en une heureuse destinée.

Ils méditent sur leur condition et semblent avoir conscience de ne faire qu'un avec l'univers, la Nature et les éléments cosmiques.

La lecture de ce roman m'a procuré un moment de joie et bien-être.





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Un jeudi saveur chocolat

J'avais beaucoup aimé le premier roman de cette auteure, "La bibliothèque des rêves secrets", qui se passait dans une bibliothèque de quartier, mais je crois bien que j'ai encore plu aimé cette histoire-là.

C'est un tout petit café, caché au fond d'une ruelle qui est le lien entre les personnes que l'on va rencontrer au fil de cette jolie histoire, douce et poétique.

Chaque chapitre met à l'honneur une couleur et celle-ci représente une tranche de vie.

Nous aurons ainsi 12 couleurs, 12 portraits d'hommes et de femmes, de tout âge, de toute condition sociale, traversant toute une palette d'émotions.

On va faire la connaissance d'une jeune femme qui commande tous les jeudis un chocolat chaud, d'une autre qui est en adoration devant la couleur verte au point de la peindre inlassablement, d'un homme au foyer qui s'occupe de son petit garçon, d'une sorcière aimant le turquoise, d'un vieux couple encore amoureux après 50 ans de mariage....

J'ai été subjuguée par cette histoire tendre qui tisse autour de nous un cocon moelleux, qui nous embarque pour un voyage apaisant, entre le Japon et l'Australie.

Je remercie Babelio et les éditions Nami pour ce envoi.

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Un jeudi saveur chocolat

A Tokyo, le petit café Marble se cache derrière des cerisiers, le long d’une rivière. Master, le propriétaire, en a confié la gérance à Waturu, un serveur zélé et bienveillant. On y croise des habitués, des habitants du quartier ou qui y travaillent, à l’instar de cette jeune femme qui vient boire un chocolat chaud tous les jeudis et dont le serveur est secrètement amoureux.

Entre Tokyo et Sydney, Michiko Aoyama brosse douze portraits tout en délicatesse, douze personnages associés à une couleur, tous reliés entre eux par le mystérieux Master, un homme qui aime réaliser les rêves.



Quel bonheur ce serait de s’attabler au café Marble pour y déguster une boisson réconfortante, en admirant les cerisiers en fleurs…

Le temps d’une pause, se laisser bercer par l’ambiance chaleureuse de ce lieu hors du temps.

Et faire la connaissance d’Eni, Asami ou Yasuko.

Et s’envoler vers l’Australie, pour regarder You peindre toutes les nuances de vert du jardin botanique ou déguster un des sandwichs amoureusement préparés par Ralph.

Profiter d’un moment de douceur et de bienveillance le temps d’une parenthèse enchantée.

Oui, ce serait le bonheur de prendre son temps, confortablement installé dans le café Marble, protégé du bruit et de la fureur du monde, et se dire que parfois, l’amour est réciproque, que les rêves se réalisent, que la vie est belle.

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La Bibliothèque des rêves secrets

Si l’un d’entre vous a fait la liste des livres qui parlent des livres et de leurs bienfaits, celui-ci est à rajouter.



Les livres peuvent-ils intervenir dans le cours de notre vie à des moments-clés?



Cinq personnages sont dans une phase de questionnement de leur vie.

Ils se rendent un peu par hasard dans cette “bibliothèque des rêves secrets" d’un centre social.

Ils y rencontrent Sayuri Komachi qui, tout en pratiquant le feutrage à l’aiguille, conseille des livres sur le thème demandé et rajoute un petit cadeau et un titre de livre apparemment incongru.

Ce sont des modestes, aux interrogations de vie légitimes qui trouvent des réponses.

Chacun associe “des phrases à sa propre vie et en retire quelque chose de personnel, sans lien avec l’objectif initial de l’auteur.”



Cela produit un roman positif sans être feel good pour autant.



Bibliothèque, feutrage, conseil en lecture, politesse et respect japonais, c’est tout en douceur que j’ai apprécié la lecture de ce livre plein de charme et de délicatesse comme les cerisiers en fleurs.



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Un jeudi saveur chocolat

Une agréable et douce surprise que ce livre en douze chapitres imbriqués les uns dans les autres et formant une boucle spatio-temporelle.

On y croise une galerie de personnages plutôt attachants, embringués dans leurs incertitudes, leurs désirs, leurs amitiés.

Autour de l'axe Tokyo-Sydney se dessinent des rencontres improbables, des jeux de miroirs sentimentaux.

Il y a un petit aspect "Murakami" dans certains protagonistes nimbés d'une aura quasi surnaturelle et dans le rythme paisible de la narration.

C'est certes un livre sans prétention mais qui porte néanmoins, l'air de rien, à l'introspection sous un jour très optimiste. C'est justement parce que c'est une réflexion sans en avoir l'air que l'on peut prendre plaisir à le dévorer.

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La Bibliothèque des rêves secrets

Un coup de coeur pour ce roman qui s'est révélé magique pour moi ! Complètement sous le charme. Une grosse bulle de douceur et de bienveillance.

Des personnages qui sont à un tournant de leur vie. 5 histoires et un dénominateur commun : une rencontre avec une bibliothécaire atypique (j'étais persuadée qu'elle était magicienne !). Rencontres, conseils et discussion, un petit objet fabriqué en cadeau avec un livre mystère.

Nos personnages, le chômeur, la retraitée, la mère de famille débordée... vont réfléchir à leur vie et savoir rebondir.

Une lecture très plaisante, apaisante , pleine d'espoir et de sagesse.

Décidément les plumes japonaises me plaisent beaucoup !
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Un jeudi saveur chocolat

A la lecture des premières pages, j’ai ressenti l'élégance et la délicatesse de l'écriture japonaise de Michiko Aoyama comme des cerisiers en fleurs présents dès la deuxième page et récurrents dans ce roman.



Roman ? plutôt douze nouvelles, “12 Coloured Pastels” qui ont fait l’objet d’une adaptation et d'une réécriture en ce roman.



Comme toujours, le scénario est ténu ; la vie, une vie douce et apaisante, faite de rencontres : “Une main douce effleurée pour la première fois. Un joli sourire destiné rien qu’à moi”, voilà, tout est dit.



L’autrice décline ses tableaux pastel tout en fragilité avec un rythme lent.



Les personnages “circonvolutionnent” entre les cerisiers de Tokyo et les jacarandas de Sydney, avec une finale en boucle.



Les histoires ont une couleur dominante, elles se mêlent comme dans un tableau de Marie Laurencin, faisant rebondir la vie de chacun à la manière de la comptine : “Marabout, bout d' ficelle, selle de cheval…”



Un petit opus à glisser cet été entre deux livres noirs et épais, comme une oasis de bonheur et de fraîcheur salutaire.

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Un jeudi saveur chocolat

Aimeriez-vous découvrir Sydney ? Nous partirons du Café Marble, minuscule établissement de Tokyo. Rendez-vous : un jeudi, à 15 heures précises. Vous y rencontrerez certainement Waturu, le jeune serveur, qui gère seul le café de Master, le propriétaire. Vous ferez connaissance de Chocolat chaud, surnom d'une habituée qui vient, semaine après semaine, déguster une tasse de chocolat chaud, et écrire de longues lettres en anglais. Ce jour-là, vous croiserez également le chemin d'Asami, jeune mère de famille qui doit impérativement préparer un bento pour son fils, le petit Takumi, et qui cherche la recette de l'omelette roulée.... Puis c'est Ena, la jeune institutrice de Takumi, qui vous racontera ce qui lui est arrivée à l'école....



Un jeudi saveur chocolat se compose de douze chapitres, autant de nouvelles parues entre juin 2015 et mai 2016 sur le site de Japaralia, magazine japonais gratuit qui traite des nombreux aspects de la vie à Sydney. En effet, chacune des nouvelles contribue, à sa manière, à tisser un lien entre Tokyo et Sydney. Dans ce roman, nous retrouvons un petit nombre de personnages dont la vie est intimement liée à une couleur. Master, un Japonais d'une cinquantaine d'années, au front orné d'un grain de beauté, joue le rôle du fil conducteur entre ces personnages. Master : un mot anglais passé en japonais qui signifie responsable, maître, gestionnaire, expert, animateur, point d'appui. Et c'est bien ce dont il s'agit là. Master est l'homme qui encourage, qui soutient, rend possible l'impossible, en un mot : veille à ce que les rêves se réalisent à Tokyo comme à Sydney.



J'avais beaucoup aimé La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama. Les douze nouvelles d'Un jeudi saveur chocolat déclinent, chacune à leur manière, chacune d'une couleur différente, ce message-clé : il ne faut pas laisser les rêves s'étioler... il faut oser, encore et encore, pour pouvoir, un jour, "partager..... plein de rêves aussi éloignés que les étoiles et plein d'événements si minuscules qu'ils tiendraient dans la paume de la main"....

Et c'est ainsi que notre voyage prend fin dans le petit café de Tokyo. Un an et demi se sont écoulés... Finalement, après beaucoup d'hésitation, je me suis décidée : c'est la nouvelle intitulée "Le compte à rebours - Vert - Sydney, chapitre 7 du roman, qui est ma préférée... L'histoire de You, la jeune femme qui n'aime peindre que du vert, m'a beaucoup émue.



Une belle lecture, des personnages que je garderai longtemps en mémoire.

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La Bibliothèque des rêves secrets

Sayuri Komachi, Bibliothécaire/Magicienne de l'âme humaine ; "un petit plus" avec un livre, petit cadeau tout insignifiant qu'il paraît ; elle ouvre une "porte inespérée" à ceux qui vont à sa rencontre.



Un génie qui exauce les voeux, elle ne sort pas d'une lampe ; mais trône majestueuse avec un regard plein d'amour sur son prochain en piquetant inlassablement ses petits bouts de laine de toutes les couleurs ; des éclats de lumière qu'elle transmet avec bonheur.



A chaque chapitre nous retrouvons Sayuri

- Ebigawa - Ryô - Natsumi - Hiroya - Masao

autant de prénoms masculins ou féminins , piquetés au détour d'une grosse pelote de fils de laine multicolore !



Ce livre : une grosse bulle pleine de douceur, d'envie d'être bien, de se laisser aller aux petits bonheurs qui jalonnent notre existence.

Merci à "Monsieur le Directeur" de Bulles de toutes les couleurs et de toutes les saveurs d'avoir su me donner

une Respiration !



Eblouissement de tous les sens !



Un roman poétique et enchanteur, j'ai adoré !
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Un jeudi saveur chocolat

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu un livre qui m'apporte un réel plaisir. Avec celui-ci, c'est chose faite, j'attends de lire les autres romans de l'auteure avec impatience.



Un jeudi saveur chocolat- est un roman qui ne s'étale pas, il dit juste ce qu'il faut et il le dit bien.



On y découvre la vie douze personnages japonais ou australiens liés les uns aux autres par un lien d'amitié, d'amour ou familial, le point de vue est toujours positif. Chaque chapitre se centre sur une tranche de vie d'un ou deux personnages.



La narration et la structuration du récit sont subtiles, on glisse d'un personnage déjà évoqué dans le chapitre précédent en narration externe, à celle plus intime de ce même personnage qui se met à parler, à prendre vie sous nos yeux, ce qui lui donne du relief et de la profondeur en le rendant plus proche du lecteur, plus réels et accessibles.



Quant à l'écriture elle est discrète, légère, pudique, toute en finesse. Les mots semblent danser comme une plume légère sur le papier, alors on se met à rêver, imaginer, on attrape au vol les rêves, les pensées, les histoires de chaque personnage.



Une écriture intelligente, épurée qui ne dit que l'essentiel. Un roman subtil qui nous nourrit avec peu de choses, celles, très simples, de la réalité quotidienne.

Beaucoup de douceur dans ce roman japonais tout en couleur.



Je l'ai lu avec un réel plaisir.



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Un lundi parfum matcha

J'avais aimé découvrir le café Marble, situé dans une petite ruelle de Tokyo, dans "Un jeudi saveur chocolat"

L'auteur nous faisait découvrir 12 histoires, chacune étant représentée par une couleur.

Dans ce second volume, nous retournons au café Marble, mais cette fois, nous allons découvrir 12 histoires, une pour chaque mois de l'année.

Chaque personnage est relié à un autre, le tout forme une boucle, qui se referme à la fin, car la dernière histoire est liée à la tout première.

Chacun des personnages va vivre un moment particulier, et nous allons assister à des petites tranches de vie.

C'est doux, tendre et poétique.

Un roman léger qui fait du bien.

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Un jeudi saveur chocolat

Voici mon retour de lecture sur Un jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama.

À Tokyo, le petit café caché sous les cerisiers le long de la rivière Meguro accueille toutes les semaines une mystérieuse habituée.

Chaque jeudi, Mme Cacao – comme la surnomment gentiment les employés – commande un chocolat chaud avant de s’installer à la même table en bois proche de la baie-vitrée.

Et chaque jeudi, elle sort un délicat papier à lettre et se lance dans la rédaction d’une longue missive. Une routine immuable qui ne manque pas d’éveiller la curiosité du serveur.

Jusqu’au jour où Mme Cacao éclate en sanglots devant sa tasse..

Un jeudi saveur chocolat est un roman qui nous fait voyager de Tokyo à Sydney. Il entremêle 12 tranche de vie, que j'ai pris plaisir à suivre.

Ce roman dépeint avec une grande justesse la société japonaise. J'ai adoré voyager, et bien sûr retrouver Tokyo où j'étais il y a peu.

J'ai apprécié la composition de cet ouvrage ; le fait qu'il y ai 12 chapitres dont le titre est une couleur et le nom de la ville où il se déroule. C'est très clair, on sait où on va :)

Ces 12 chapitres sont presque des nouvelles qui misent bout à bout se complètent.

Le café Marble est là, comme un fil rouge ; un élément qui relie tous les protagonistes entre eux. Il y a un lien entre les personnages que l'on découvre au fur et à mesure que les pages se tournent. Ils sont tous attachants, et j'ai aimé suivre leurs aventures.

C'est un joli roman très simple mais réussit. Il est apaisant et fait du bien :)

J'ai adoré ma lecture et je le note cinq étoiles.
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La Bibliothèque des rêves secrets

Au début, je retrouve un écho du livre lu précédemment : une personne insatisfaite de son emploi décide de le quitter. Mais ne nous y trompons pas, il s'agit de littérature japonaise et le travail revêt une importance toute particulière dans le pays du soleil levant.

Les chapitres sont bâtis sur le même modèle : une rencontre entre un être malheureux dans sa vie et l'imposante bibliothécaire d'un petit centre social transforme complètement la vie du premier. Le récit se passe selon le même schéma, mais les gens sont différents et la morale singulière.

Même s'ils paraissent parfois un peu trop "bisounours", les romans japonais me sont le plus souvent réconfortants et me redonnent le moral en cette période maussade.
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Un jeudi saveur chocolat

Au bout d'une rangée de cerisiers

un havre de paix

"Le café Marble" !



J'aimais rêver !!!!



* Les cerisiers sont blancs

Les oiseaux sont contents

Revoilà le printemps ....... *



(interprété par Gilbert Bécaud)



Tout rebondit d'une histoire à l'autre , comme une balle de ping-pong ;

et nous retrouvons à chaque fois un protagoniste ou l'autre ,

une jolie couronne de fleurs de vie

Une belle continuité !

La vie dans toute sa simplicité .



Un peu chamallow !

Mais que cette lecture positive fait du bien !



- Merci pour cette sélection masse critique qui ne pouvait pas mieux tomber -
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La Bibliothèque des rêves secrets

Au coeur d'un quartier de Tokyo se cache un petit centre social proposant divers cours et activités et une bibliothèque. Mais celle-ci n'est pas comme les autres : tous ceux qui y viennent repartent avec un livre qui semble n'avoir rien à voir avec ce qu'ils étaient venus chercher et un petit cadeau de la part de l'énigmatique Sayuri Komachi, la bibliothécaire. Livre et cadeau auront-ils le pouvoir de changer leur vie ?



Un roman feel-good orienté développement personnel à la sauce japonaise... voici une drôle de découverte avec La bibliothèque des rêves secrets ! Composé de différentes histoires qui se répondent et se complètent, ce roman met en scène des hommes et des femmes ordinaires qui se trouvent à un tournant ou plutôt dans une impasse de leur vie. Confrontés à des situations qu'ils ne savent comment résoudre, ils vont tous croiser le chemin du centre social et de son étrange bibliothécaire où un livre pas comme les autres les aidera à réfléchir et à y voir plus clair en eux-mêmes.



Cette lecture me l'a confirmé : je ne suis vraiment pas une adepte des romans feel-good plein de bons sentiments et de jolies scènes, surtout quand ils sont vaguement mâtinés de développement personnel en mode "chacun peut changer sa vie", il suffit d'une rencontre et d'un peu de réflexion pour y voir plus clair. Heureusement celui-ci est japonais et pour moi ça change tout car à défaut d'être vraiment convaincue par la qualité de son intrigue je me suis régalée à me plonger dans l'ambiance japonaise, à redécouvrir les mille petits riens de la vie quotidienne et à faire connaissance avec des personnages qui représentent bien les différentes facettes de la société (le salaryman maintenant à la retraite, la jeune employée qui ne réussit pas à faire carrière...). C'est donc plus pour le côté culturel et sociologique que j'ai lu ce roman qui heureusement sonne toujours très juste et a un style agréable tout en retenue et en douceur. Pour le reste, disons que cela ne restera pas mémorable : les différentes histoires sont sympathiques, les rencontres avec les livres font forcément vibrer l'amoureuse de la lecture que je suis mais le reste n'est ni très original ni vraiment palpitant. Chaque personnage puisera dans la lecture le réconfort ou les conseils dont il avait besoin et verra sa vie transformée, c'est un peu répétitif et très prévisible.



Si comme moi vous êtes en manque de Japon depuis la crise du COVID et la fermeture des frontières ou si vous avez envie d'une petite lecture douceur, d'une petite bulle de bienveillance pour vous changer les idées, pourquoi pas ne pas pousser la porte de cette Bibliothèque, vous y ferez sans doute un voyage agréable mais qui ne restera pas forcément longtemps dans votre mémoire.
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La Bibliothèque des rêves secrets

« Qu’est-ce que tu cherches ? » Parfois, cette question nous est posée pour nous aider à trouver un simple objet, mais la réponse qui nous vient à l’esprit est plus profonde, sur le sens de la vie.



C’est toute l’histoire de La bibliothèque des rêves secrets. Cinq personnages vont se rendre à la bibliothèque de quartier, initialement dans un but précis, mais à une période de remise en question, et la bibliothécaire, à travers quelques échanges, un livre supplémentaire semblant sans lien avec la recherche, et « un petit plus », va les aider dans leur introspection pour avancer.



L’idée me paraissait intéressante et j’aime toujours le rythme de la littérature japonaise, mais ici, je n’ai pas été conquise. C’est peut-être comme avec la nourriture : il ne faut pas manger des mets aux saveurs subtiles après d’autres très épicés, sans quoi on n’en retire pas grand-chose. Mes dernières lectures étaient sans doute trop marquantes pour me permettre de pleinement profiter de ce roman agréable, mais aux personnages et récit moins engagés.



Ceci n’est qu’une vision personnelle et liée à la période de lecture. Si vous cherchez un livre qui fait du bien, entre feel-good et développement personnel, vous pourrez y trouver votre compte !

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La Bibliothèque des rêves secrets

La bibliothèque des rêves secrets est le roman dont j'avais besoin pour décompresser et regagner en positivité !



Dans un quartier de Tokyo existe un centre municipal et au coeur de ce bâtiment s'abrite une petite bibliothèque que peu de gens connaissent. Quand une personne s'y aventure et se rend jusqu'au bureau de la bibliothécaire, il découvre une femme à la voix froide et en même temps si douce, occupée à faire de la feutrine à l'aiguille. Et qui apostrophe avec cette phrase "qu'est-ce que tu veux". Une phrase et une atmosphère qui délivre la parole de nos personnages. Ils osent avouer ce qu'ils ont sur le coeur, leurs désirs enfouis au fond d'eux, leurs peurs, leurs doutes. Elle écoute puis dresse une liste de livres théoriques, concrets sur la thématique dont ils ont besoin et parmi ces livres, un ouvrage intrus, qui de premier abord ne semble avoir aucun lien avec leur demande. Elle leur donne cette liste et "un petit plus" que je vous laisse découvrir.



On retrouve des personnages de différents horizons, d'âges différents. Une femme qui a tout fait pour conserver son poste tout en partant en congé maternité et qui revient à son travail et voit qu'on l'a changé de poste, pour adapter son emploi du temps à sa nouvelle "condition". Mais l'a-t-elle demandé ? Un employé d'entreprise qui se retrouve à la retraite, mais que faire quand selon lui, il n'est plus utile à la société ? Une jeune fille qui rêve d'un autre métier, mais a-t-elle vraiment pris toute la mesure de son travail actuel ? Un homme qui rêve de lancer sa boutique d'antiquités mais peut-il y arriver ? Un jeune sans emploi qui vit chez sa mère, artiste incompris de beaucoup car son style est trop original, doit-il pour autant cesser de rêver ?



J'ai été charmée par la douceur qui ressort de ce texte, cette impression que tout est possible, que certains signes, messages peuvent nous attendre au détour d'une page, d'un paragraphe sans qu'on ne l'ait attendu. de nombreux thèmes sociaux sont abordés et j'ai trouvé que l'autrice soulevait des problématiques qui sont peu abordées dans la littérature japonaise, du moins celle traduite.



Un petit bijou de douceur et d'espoir

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