Michiko Aoyama

C'est un livre à la fois simple à lire, mais d'une grande délicatesse. Les personnages sont des hommes, des femmes à différents moments de leur vie, perdus dans leurs peurs et leur mal-être. Tous traversent l'expérience de se remettre au centre de leur vie et de décider vers où ils veulent aller.

Je suis convaincue que c'est une voie nécessaire au bien-être humain, trop souvent laissée de côté depuis quelques années, où le bain dans les critiques et les peurs a tendance à faire penser qu'on ne serait pas capable d'être heureux.

Ce livre est un joli bijou. Il fait du bien, mais pas par des recettes miracles. Par sa beauté, sa simplicité et son authenticité.

Je le conseille à tous les âges.

Un roman d'une grande "fraîcheur"...

Je n'ai pas trouvé d'autre mot pour décrire ce que je ressentais durant la lecture.



5 personnes se retrouvent dans la bibliothèque d'un centre social pour diverses raisons.

Tous demandent un conseil à la bibliothécaire qui saura EXACTEMENT de quel livre chacun d'entre eux à besoin.



Agréable à lire physiquement et psychiquement !

Un livre qui fait du bien.

Nouveau coup de cœur de la littérature japonaise pour moi. Après avoir adoré La bibliothèque des rêves secrets, je n’avais pas hésité à m’inscrire pour recevoir le nouveau roman de l’autrice, et je ne regrette pas. J’en profite pour remercier grandement Babelio et les éditions Nami pour l’envoi.



Ce roman choral retrace la vie de personnages intimement liés à une couleur chapitre après chapitre. Au fur et à mesure, nous découvrons d’ailleurs qu’ils sont tous liés les uns aux autres et que leurs histoires construisent le tableau d’un voyage attendrissant entre le Japon et l’Australie.



Master, un homme japonais d’une cinquantaine d’années, et son café tokyoïte, apparaissent vite comme le fil conducteur des douze portraits d’hommes et de femmes de tout âge et de toute condition sociale. Avec eux, le lecteur traverse une palette d’émotions tandis que leurs histoires s’entremêlent avec poésie et prennent sens de plus en plus profondément.



Comme dans le précédent roman de Michiko Aoyama, la plume est pleine d’élégance et de délicatesse. Ce fut une très belle lecture dont je garderai un très bon souvenir pendant longtemps.

Un peu de douceur en ce monde.



C'est ce que nous offre "Un jeudi saveur chocolat".



Se plonger dans ce type de roman, c'est se préparer à un instant doux.

Apaisant.



C'est s'isoler du monde.

Plonger dans une autre réalité.

Hors du temps.



Un moment précieux à savourer.

Tout doucement.



Point besoin de rebondissements à tout va.

Juste profiter de l'instant présent.

S'émerveiller d'un rien.



Lire et relire des passages poétiques.

Emouvants.

Laisser son imagination s'emballer.

Sourire d'un rien.

S'émouvoir.



Voilà tout ce que nous offrent les 12 récits de ces 12 personnes que l'on prend plaisir à découvrir, au fil de leur couleur, de leurs espoirs, de leurs rêves et envies de vie.



On se balade de Tokyo à Sidney.

Entre cerisiers et jacarandas.

Entre une multitude de couleurs.

Et 1001 émotions.



J'ai aimé chacun des personnages.

Le lien qui les relie sans qu'ils le sachent.

Leurs couleurs qui nous dévoilent leur personnalité.



Coup de coeur pour ce moment de douceur.

Ce cocon hors du temps.

A lire doucement.

A déguster. Savourer

Comme un chocolat chaud 🙏


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Dans une petite bibliothèque de quartier à Tokyo, les âmes en peine découvrent une voie, une solution, par eux même, mais aussi grâce aux livres que la mystérieuse bibliothécaire leur a conseillés. Chacun des cinq chapitres est consacré à un de ces personnages en quête d’une nouvelle vie et de soi même. On retrouve dans ce récit une trame très japonaise, sous forme d’épisodes. La potentielle dimension fantastique n’est pas abordée. Comment la bibliothécaire devine ce dont les lecteurs ont besoin, au delà de ce qu’ils disent ? Comment parvient elle a les conduire dans une réflexion sur eux même via un livre qui n’a rien à voir avec ce qu’ils prétendent chercher de prime abord ? On ne le saura pas mais l’essentiel c’est cette réflexion personnelle des protagonistes, leurs sentiments et la réponse qu’ils trouvent.

Le récit est plaisant et se lit très vite ou de façon découpée (pour chaque chapitre) mais mieux vaut ne pas tarder entre chaque partie car l’autrice glisse des clins d’œil aux personnages héros des précédents chapitre en tant que figurants ou plus dans les chapitres suivants. Personnellement, j’ai été emporté et j’ai tout lu d’une traite.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui n'a rien à envier à nos feel good français.



Il s'agit d'un roman japonais façon feel good qui suit le destin de 5 personnes, une par chapitre, dans un quartier où l'on croise plusieurs destins liés.

Chacun va rencontrer une bibliothècaire atypique, Sayuri Komachi qui, en plus des ouvrages qu'ils ont demandé, vont récupérer des livres qui les aident à remettre de l'ordre dans la vie.

On croise dans ce roman une jeune employée de boutique blasée, un comptable qui rêve de devenir antiquaire, une jeune mamam mise au placard de sa société parce qu'elle est mère, un illustrateur au chômage et un jeune retraité.

Les histoires sont inégales, ou disons plutôt qu'elles ne m'ont pas touchée de la même façon. Mais il se dégage de l'ensemble de jolis préceptes de vie avec en fond une vision de la société japonaise.

Une belle lecture entre feel good et développement perso qui présente avant tout une philosophie de vie.

Un moment de douceur 🩷 J'ai adoré cette lecture qui m'a un peu fait penser au livre Tant que le café est encore chaud de T. Kawaguchi… Chaque chapitre nous présente un personnage, une petite histoire qui fait du bien. Le chapitre sur Natsumi est mon préféré même si j'ai apprécié découvrir tous ces personnages très différents. C'est vraiment une lecture cocooning, relaxante… Ce roman aborde des sujets intéressants comme la maternité, la résilience, la recherche d'un emploi... Je souhaite lire à l'avenir le dernier roman de cette autrice tant j'ai adoré celui-ci.
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Comme en témoigne le nom de mon chat, et par conséquent mon pseudo sur ce site, j'ai eu une période, il y a une quinzaine d'années, où je me suis fortement intéressée à la culture japonaise. Je dévorais films et dramas, ces séries japonaises à l'époque traduites et proposées sur internet par des fans; j'appréciais aussi beaucoup certaines séries de manga (Naoki Urasawa notamment reste un auteur que j'adore pour ses excellentes séries 20th Century Boys et Monster). Et pourtant, je n'avais jamais poussé ma curiosité jusqu'à découvrir la littérature japonaise. C'est chose faite avec ce roman paru aux éditions Nami, et dont la couverture et le titre m'attiraient beaucoup. Merci à @deslivresetdesgourmandises pour le prêt !



La bibliothèque des rêves secrets, c'est en réalité la petite bibliothèque d'un centre communautaire de quartier tenue par l'énigmatique Sayuri Komachi. A ceux qui viennent lui demander des conseils de lecture, elle propose toujours un ouvrage totalement inattendu, mais qui résonnera avec les questionnements intimes du lecteur. Le roman est en réalité une suite de cinq histoires ,des histoires en apparence indépendantes mais dont on finit par repérer avec amusement les liens ténus. Les histoires de cinq personnages que Sayuri va aider tour à tour. Des personnages très différents les uns des autres, mais toujours à une étape de leur vie où ils sont insatisfaits de leur vie ou en plein doute sur le chemin à choisir.







J'ai beaucoup apprécié les deux premières histoires. J'ai aimé le style, très simple et très direct, où j'ai bien retrouvé la société et la façon de s'exprimer découverte dans les dramas japonais.

J'ai adoré ce concept d'un livre inattendu où chacun puise l'enseignement dont il a besoin à un instant T.



Malheureusement, avec la lecture des histoires suivantes, j'ai commencé à m'ennuyer un peu. Je trouvais le schéma bien trop répétitif et surtout, j'ai à force finie par être agacée par le poids du travail dans ce roman. Comme si chacun ne trouvait l'accomplissement et l'épanouissement personnel que dans le travail. Comme si la valeur travail était la seule qui compte et qui définissent une vie réussie. Comme si un seul modèle de vie était acceptable dans la société. Même dans la dernière histoire, qui met pourtant l'accent sur le cercle familial, le travail est encore et toujours très présent.

Je sais que c'est très représentatif de la société japonaise, mais à un moment, cela a fini par profondément m'agacer, et j'ai perdu le côté cocooning et bien-être que je recherchais avec cette lecture.



Une lecture mitigée donc, j'aurais vraiment préféré des histoires et des "morales" plus variées.

Emprunté par hasard à la bibliothèque, intriguée par le titre, c'est une découverte ; c'est très beau, plein de poésie, ça se rapproche du roman initiatique. J'ai beaucoup aimé et l'ai lu très rapidement, je pense même à l'offrir pour le faire découvrir. Et il m'a donné envie de mieux connaitre la littérature japonaise.

La bibliothèque des rêves secrets est un roman choral, sur la vie quotidienne dans un esprit de littérature japonaise contemporaine.



Chaque partie du roman correspond à un moment charnière dans la vie d’un personnage qu’il soit professionnel ou personnel où la bibliothécaire, Sayuri Komachi, sait écouter, encourager et aiguiller chacun d’entre eux dans leurs quêtes, avec son aide les différents personnages se reprennent en main et changent leurs destins ou voient leurs visions de la vie s’élargir.





Dans La bibliothèque des rêves secrets, Michiko Aoyama décrit la société japonaise avec ses contraintes, ses règles, sa rigueur mais aussi sa dureté dans le monde professionnel, les rapports à la société et aux autres avec beaucoup de justesse mais sans jamais tomber dans le jugement de valeur.



L’écriture est toute en douceur, avec un message porteur d’espoir sur la possibilité de trouver sa voie pour chacun d’entre nous mais aussi de ne pas oublier de s’ouvrir aux autres et de leurs faire confiance sans crainte du jugement.

Lire La bibliothèque des rêves secrets a eu un effet apaisant avec cette sensation de m’immerger dans une bulle de sérénité loin de l’agitation du monde.

C’est avec plaisir que j’ai vu chacun des personnages trouver sa voie dans une société parfois très rigide.





Avec La bibliothèque des rêves secrets, Michiko Aoyama délivre avec justesse et douceur et surtout sans platitude un message d’espoir sur la possibilité de trouver sa place tout en poursuivant et en réalisant ses rêves. Lire La bibliothèque des rêves secrets fut une parenthèse enchantée. Un très joli roman que je recommande.
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Deux femmes et trois hommes, qui vivent dans le même quartier, qui ne se connaissent pas mais qui ont un seul point commun : ils vont faire une rencontre qui va bouleverser leur vie. Cette rencontre, c'est celle de Sayuri Komachi, une bibliothécaire un peu particulière.



Particulière, tout d'abord par son physique, car Sayuri est immense mais aussi par la façon de mener à bien son métier de bibliothécaire. Elle répond à la demande initiale avec un roman en plus, qui n'a rien à voir avec la demande, mais qui va les aider à avancer dans leur vie.



Roman japonais que j'ai énormément aimé, un roman qui pourraît paraitre feel good mais fausse route car rien à voir. Le côté japonais donne une grande douceur au récit avec une dimension universelle. Le récit et la plume sont simples et enchanteresses à la fois, qui mène au fil des pages à notre propre introspection.



A travers les différents personnages, Michiko Aoyama nous invite à essayer de réaliser nos propres rêves. Ce roman m'a beaucoup plu aussi car l'auteure souligne l'importance des livres dans nos vies.



Un roman japonais efficace, sombre, relaxant, épuré, doux, qui nous pousse à la réflexion, à nos rêves, à nos motivations, à ne jamais baisser les bras. Une très belle découverte que cette bibliothèque des rêves secrets, porteur d'espoir et de légèreté.

Ce roman infiniment doux a su m'offrir tout ce que je m'attendais à y trouver : des petites phrases rassurantes et emplies de sens qui transmettent des messages d'espoir et font naître de jolies réflexions, une plume sensible et pleine de pudeur, si représentative des plumes japonaises, une histoire apaisante qui agit comme un baume sur le cœur et met le sourire aux lèvres.



Tomoka. Ryô. Natsumi. Hiroya. Masao.

Cinq vies malmenées par les désillusions, le sentiment d'être perdu, le découragement ou encore la perte d'espoir.

Cinq vies en mouvance.

Cinq histoires de personnes qui s'apprêtent à reprendre leur destin en main, guidés par les recommandations littéraires inattendues d'une bibliothécaire mystérieuse.



Servie par une plume poétique et enrobée de douceur, l'histoire met en lumière le pouvoir des livres qui parviennent à faire apparaître ce qui, jusque là, restait caché à l'intérieur de soi, bien à l'abri derrière les peurs, les failles et les croyances limitantes.

Une fois entre les mains, grâce à l'impact des mots et aux messages qu'ils insufflent, les livres rappellent que rien n'est jamais figé et que des lendemains plus lumineux sont possibles, à condition de se faire confiance et d'oser transformer sa vie afin d'accomplir ses rêves.

Cela parait si simple n'est-ce pas ? Mais si, au fond, ça l'était ?



La magie des mots est infinie. Elle éveille, elle élève. Et c'est fabuleux.



Avec une extrême bienveillance, l'autrice nous livre un roman choral délicat, empreint de sensibilité et d'espoir qui donne envie de croire en soi et en ses rêves, tout en rappelant combien l'écoute et l'empathie sont plus que jamais essentielles pour guider une personne à travers les chemins parfois brumeux de son existence.
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« La bibliothèque des rêves secrets » est une bulle d’évasion et d’oxygène.



Cinq chapitres, cinq personnages et narrateurs différents. Cette construction me fait vraiment penser à « Tant que le café est encore chaud » de Toshikazu KAWAGUCHI.



Nous sommes à Tokyo, et nos cinq protagonistes vont franchir la porte du centre social de leur quartier. L’une pour y prendre des cours d’informatique, un autre pour apprendre un jeu afin d’occuper son temps libre à la retraite. Tous se rendront également à la bibliothèque de ce centre. L’apprentie bibliothécaire se prénomme Nozomi, mais elle n’est pas vraiment habilitée à donner des conseils lecture. C’est plus le rôle de Sayuri, qui se trouve derrière un paravent. Sayuri est « particulière ». Chacune des cinq personnes va la voir et nous la décrire de manière totalement différente. J’ai aimé ce développement, cela permet de se rendre compte que si nous avons la même chose sous les yeux, la perception de chacun est totalement différente. Tout comme la vie en fin de compte.



« La valeur d’un livre est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance de ses mots. »



Tomoka a 21 ans et travaille dans un magasin de mode. Elle trouve sa vie et son travail fade. Elle qui a quitté sa campagne natale pour Tokyo se retrouve bien loin de ses rêves de réussite…Ryô, 35 ans, comptable, rêve d’ouvrir sa boutique d’antiquité. Mais la vie et ses contraintes font que ce rêve s’éloigne un peu plus chaque jour, au grand désespoir de Ryô. Natsumi, 40 ans, revient dans l’entreprise après son congé maternité. Mais cette maternité lui aura fait prendre conscience que le travail n’est pas adapté aux mères….elle ne retrouvera pas son poste prestigieux d’avant sa grossesse et va en souffrir. Hiroya, 30 ans, cherche un emploi. Plus le temps passe, plus il perd confiance en lui et s’identifie tel un poids pour sa famille et la société. Masao, 65 ans, tout juste retraité, se sent bien inutile et cherche de quoi meubler ses journées….



« J’avais beau être en week-end, impossible de m’accorder une minute. Du temps. Du temps libre. J’en aurais acheté si j’avais pu. J’ai poussé un soupir. Je n’étais peut-être pas faite pour être mère. Je m’étais estimée capable de me débrouiller mieux que ça. »



Sayuriva leur conseille des livres en fonction de leur demande et elle en ajoute un qui n’aura à priori rien à voir avec leurs recherches, et pourtant…Cela va pousser nos personnages à se poser des questions existentielles, à tenter d’en trouver la réponse, à mieux se connaître, à découvrir leurs aspirations profondes. Ce roman choral nous porte à travers les différentes étapes de la vie, nous pousse à réfléchir sur nos choix, sur le sens que nous donnons à notre vie, et même si la mentalité est résolument nippone, on ne peut s’empêcher de s’identifier à ces personnages. Ce roman m’a beaucoup touchée, j’ai vraiment pris plaisir à me glisser entre ses pages.



Un roman que l’on peut appréhender par rapport à sa dimension philosophique, à la limite du feel-good, mais à la japonaise, c’est-à-dire avec une grande délicatesse, de la douceur, et une certaine retenue. Autre façon d’aborder « La bibliothèque des rêves secrets » : sous l’angle de la satire de la vie quotidienne japonaise, entre les rapports au travail, la vie de couple, ou encore la situation des femmes. Partir à la découverte des frustrations et des névroses suscités par les comportements japonais, tels que ne jamais parler de soi, encore moins de ses émotions ni se mettre en avant.



La plume est calme, lente, poétique, délicate et fragile comme les ailes d’un papillon. Ce roman se lit confortablement installé, en prenant son temps, en s’imprégnant de chaque tranche de vie. Ce roman peut très bien avoir sa place sur votre table de nuit, vous pourrez en lire un chapitre par-ci, un chapitre par-là, mais dans l’ordre tout de même, car certains personnages ont un lien entre eux.



La couverture, très douce, aux couleurs pastels, reflète bien le contenu du livre.



Un dernier chapitre nous liste les livres cités dans l’ouvrage, au cas où le lecteur aurait envie d’approfondir certains chapitres. Une belle initiative, je trouve. La curiosité m’a poussé à creuser un peu plus, notamment « La porte de la lune » de Yukari Ishii, le livre conseillé à Natsumi, la mère de famille mise au placard de son entreprise et qui a du mal à s’organiser pour élever sa fille correctement.



Un roman bienveillant, qui apporte zénitude et sérénité, que je vous conseille absolument. Un moment de calme dans la frénésie de nos vies trépidantes.



« La plus grande chose que tu aies accomplie, c’est ta naissance. Rien de ce que tu vis ensuite n’est aussi dur que cet évènement extraordinaire. Mais tu y as résisté, alors tu peux tout surmonter. »



#MichikoAoyama #Labibliothèquedesrêvessecrets #Nami
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En découvrant ce premier livre "la bibliothèque des rêves secrets" paru aux éditions Nami j'ai tout de suite été séduite par le titre et la couverture qui m'ont laissés rêveuse.



Puis, en me plongeant dans l'histoire, j'ai découvert plusieurs personnages, chacun avec leur singularité.

Leur seul point commun étant leur venu, au moins une fois, dans la bibliothèque du centre social, en plein cœur de Tokyo.



Là-bas, ils y rencontraient une "magicienne de la vie", madame Komachi, qui a, en quelque sorte, le pouvoir de faire se réaliser les rêves secrets, enfouis et oubliés de ceux qui s'adressent à elle.

C'est vrai ! Tous les personnages arrivent dans la bibliothèque en cherchant des ouvrages précis mais repartent avec des livres dont le sujet n'a rien à voir avec ce qu'ils voulaient.



Étrange n'est-ce pas ?



A travers la découverte de ces différents ouvrages, le lecteur peut se familiariser avec différentes notions comme l'astrologie, la phase du manège que je ne connaissais pas, et aussi l'activité qu'est le feutrage à l'aiguille et ses vertus apaisantes.



Grâce à ces rencontres avec la bibliothécaire, personnage central du roman, quelque chose s'ouvre en eux, l'envie de franchir une étape, d'avancer, de voir la situation sous un autre angle car "que nos projets soient bouleversés n'est pas signe de malchance ou d'échec. C'est ainsi que notre vie évolue".



Et comme la chenille devient papillon, tous finissent par être en paix avec eux-même, tous parviennent à se recentrer.



Personnellement je me suis un petit peu retrouver dans chacun des personnages et madame Komachi m'a également fait réfléchir.



La plume de l'autrice n'est que douceur et bienveillance.



Ce livre donne le sourire et beaucoup d'espoir ! Il est très inspirant au quotidien et me donne envie, dans ma librairie, de piocher des livres un peu au hasard... Puisqu'il n'y a pas de hasard mais que des rendez-vous
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Je n'en attendais pas moins pour cette première lecture ! Elle est excellente ! J'ai passé un moment remplis d'humanité accompagné de nos 5 personnages. Et je dois bien l'avouer que je me suis reconnu dans plusieurs d'entre eux, pour ne pas dire chacun. Les 5 personnages nous donnent un récit poignant de différents questionnement, à différentes tranches d’âge de la vie. La notions de bonheur inaccessibilités est très présente dans ce livre, et dans le fond, qu’est-ce que le bonheur ? Accompagné de Komachi, une bibliothécaire atypique et de son assistante Nozomi, nos différents personnages vont faire l'expérience de leurs vie. Grâce à ce petit plus, ils vont réussir à ce dépasser et réaliser leurs rêves. Ce que j’ai adoré c’est la connections de chaque personnages avec la bibliothèque du centre sociale, ainsi que les différentes connections entre les personnages eux même. Inconsciemment chaque petite choses de la vie peut changer les choses et être une motivation, une reconnections à nous mêmes dans nos vie qui parfois nous dépasse. Je trouve que tout les personnages font preuve d’une force intérieur qu’il ne soupçonne même pas.

Pour finir je dirais que j’ai eu un véritable coup de coeur pour Natsumi qui vie de front sa vie de mère et sa carrière professionnelle, alors quelle est rétrogradé a son retour de congés maternité, elle désespère de retrouver son ancienne vie.

Je trouve son récit poignant et j’ai moi même vécu quelque chose de similaire, j’admire sa remonté car elle à su faire preuve de détermination et malgré les moment de doute, elle a cru en son rêve !

Voilà bien la première fois que je lis un roman dont l'héroïne dispose de si peu de place en termes de pages, mais aussi en termes physiques, car elle ne bouge pas de son bureau. Elle ne bénéficie d'aucune description (on sait juste qu'elle est assez grosse), et à peine de quelques dialogues. On ne sait rien d'elle, ni de son passé.

Et pourtant, elle est la charnière centrale du roman, celle qui "sait" exactement quel livre pour quelle personne, afin de lui permettre de progresser, se découvrir et évoluer vers une vie meilleure.

J'ai adoré cette mise en scène étonnante, adoré découvrir quelques bribes du quotidien des japonais d'aujourd'hui, et adoré observer l'évolution de chacun des personnages.

Une belle réussite !

Mon second roman de Michiko Aoyama : j'ai lu "Un lundi parfum matcha", la suite de celui-ci en février et il m'avait beaucoup plu. Les deux romans ne se suivants pas réellement, j'ai décidé de me lancer dans celui-ci.



Comme pour "Un lundi parfum matcha", ce récit se découpe entre douze chapitres, les points de départ et arrivée étant le café Marble, à Tokyo, dirigé par l'énigmatique Master. Les histoires semblent imbriquées les unes dans les autres car un personnage plus ou moins secondaire d'une nouvelle sera le principal dans la suivante.



J'ai encore eu cette sensation de sérénité en lisant ce roman. On se laisse porter par les personnages, les découvrant en quelques pages seulement, s'attachant à eux, à leur histoire, leur bonheur et leurs tracas.



Encore une fois un roman dont on sort le sourire aux lèvres.

À la manière des nouvelles, chaque chapitre de ce roman choral tout en délicatesse est concentré sur un personnage se trouvant à une étape de sa vie, en apparence ordinaire ou plus significative, toujours synonyme de doutes, de changement, d’évolution, de prise de conscience.



La jolie plume épurée de Michiko Aoyama nous enveloppe dans une parenthèse apaisante aux saveurs sucrées aussi douces que les rencontres qui se succèdent au fil des saisons dans une atmosphère chaleureuse et feutrée.



Les histoires de vie s’entrelacent et explorent avec sensibilité les sentiments intimes des personnages, nous confiant leurs aspirations, leurs regrets ou encore leurs espoirs.

La bienveillance, la gentillesse et la sagesse dépeintes guident les personnages dans leur introspection et donnent à chacun un nouvel élan pour dénouer les nœuds de son existence.



Entre réconfort et légèreté, je me suis laissé porter par la douceur emplissant les pages, le cœur réchauffé par la tendresse des émotions diffusées.



À travers cette lecture émouvante sont évoquées des thématiques sources de réflexion comme la gratitude, l’importance de suivre son instinct, de changer son regard pour s’offrir une perspective nouvelle et être plus aligné.

Chaque histoire, chaque rencontre, chaque lien tissé expriment la beauté des connexions humaines, la simplicité des petits bonheurs de la vie et la poésie du quotidien.
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Je n’ai pas été franchement convaincue par ce roman. Il est découpé en plusieurs parties, chacune correspondant à un personnage différent.

La première nouvelle est sympathique puis les suivantes sont sur la même trame et clairement cousues de fil blanc.

L’écriture ne m’a pas emballée plus que cela.

Un roman que j’ai aussitôt oublié une fois refermé.

Une lecture toute douce qui m’a permise de m’évader au Japon.

Le livre est construit avec un chapitre par mois et par personnage. On traverse les saisons et on suit les personnages qui sont liés plus ou moins avec le Café Marble/Matcha.

Certaines histoires m’ont d’avantage plu que d’autres, mais j’y ai retrouvé ce que j’aime tant avec les romans japonais : cette petite bulle apaisante et réconfortante. Je m’attendais seulement à être au coeur du café et finalement il y a peu de moments dans cette parenthèse sucrée.

Néanmoins j’ai bien aimé que les personnages aient un lien entre eux (comme un fil rouge), que leur destin se croisent, et qu’il y ai une leçon à tirer de leur expérience. Cette lecture invite à ralentir pour prendre du recul sur nos vies.

L’immersion dans la culture japonaise, entre Tokyo et Kyoto, m’a permise d’en découvrir encore d’avantage sur les rituels et coutumes du pays.

N’hésitez pas à le lire si vous avez envie de voyager, et surtout d’entrer dans une parenthèse de douceur.
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