Michiko Aoyama

Je n'en attendais pas moins pour cette première lecture ! Elle est excellente ! J'ai passé un moment remplis d'humanité accompagné de nos 5 personnages. Et je dois bien l'avouer que je me suis reconnu dans plusieurs d'entre eux, pour ne pas dire chacun. Les 5 personnages nous donnent un récit poignant de différents questionnement, à différentes tranches d’âge de la vie. La notions de bonheur inaccessibilités est très présente dans ce livre, et dans le fond, qu’est-ce que le bonheur ? Accompagné de Komachi, une bibliothécaire atypique et de son assistante Nozomi, nos différents personnages vont faire l'expérience de leurs vie. Grâce à ce petit plus, ils vont réussir à ce dépasser et réaliser leurs rêves. Ce que j’ai adoré c’est la connections de chaque personnages avec la bibliothèque du centre sociale, ainsi que les différentes connections entre les personnages eux même. Inconsciemment chaque petite choses de la vie peut changer les choses et être une motivation, une reconnections à nous mêmes dans nos vie qui parfois nous dépasse. Je trouve que tout les personnages font preuve d’une force intérieur qu’il ne soupçonne même pas.

Pour finir je dirais que j’ai eu un véritable coup de coeur pour Natsumi qui vie de front sa vie de mère et sa carrière professionnelle, alors quelle est rétrogradé a son retour de congés maternité, elle désespère de retrouver son ancienne vie.

Je trouve son récit poignant et j’ai moi même vécu quelque chose de similaire, j’admire sa remonté car elle à su faire preuve de détermination et malgré les moment de doute, elle a cru en son rêve !

En tant que lectrice Nami, j'ai pu découvrir ce merveilleux livre en avant première.



Il y’a des livre qui vous prennent aux tripes, des plumes qui vous font voyager et surtout des personnages qui vous marquent à jamais : La Bibliothèque des rêves secrets, regroupe selon moi tout cela.



Nous allons découvrir, croire et espérer avec des protagonistes aux rêves différents mais qui ont un réel besoin de retrouver espoir en la vie et en eux-mêmes. Sayuri Komachi c’est la bibliothécaire qui se situe au cœur du Japon, cette dernière attend ces gens qui se situent à un croisement de leur vie, qui sont soumis à des questions existentielles.



Mystérieuse et discrète elle se révèlera être bien plus que cela et va remettre à tous ces personnages les outils nécessaires pour s’en sortir et surpasser leur appréhensions et donc à s’ouvrir sereinement au futur.

Une lecture dans laquelle je me suis reconnue, une plume fluide et vibrante qui vous emmène au Japon où nous sommes totalement immergés dans cette ambiance et ces lieux merveilleux : vous en aurez des étoiles pleins les yeux.



Cette lecture croyez-moi ne vous laissera pas indifférents. J’ai aimé découvrir toutes ces petites histoires qu’ils soient salariés ou retraités, jeunes ou vieux. Oui, ce sont des personnages aux destins étroitement liés, tous touchants à leur manière. J’espère qu’ils sauront vous faire voyager comme ce fut le cas pour moi.

5 personnes franchissent le pas de la bibliothèque du centre social. Mme Sakura Komachi, bibliothécaire énigmatique et attentive, les écoute afin de leur proposer l’ouvrage adéquat. Celui qui, tout en douceur, les encouragera à oser, à faire le premier pas.



Un roman doux et encourageant, avec une petite pointe de je-ne-sais-quoi qui fascine. Chaque nouvelle vous touchera différemment et s’adresse à un public différent. Et pourtant, dans chacune d’entre elle, nous nous reconnaissons un peu, parfois beaucoup.



Au delà de nous pousser à sortir de notre zone de confort, de nous encourager à marcher vers nos rêves, l’autrice nous dépeint quelques travers de la société japonaise : le statut social, le rabaissement de soi, le regard des autres, l’isolement… et sa plume, sans blâmer qui que ce soit ou quoi que ce soit, nous encourage à prendre notre destin en main.



Ces histoires, bien que différentes les unes des autres, nous encouragent à agir. Et nous rassurent car elles nous montrent que ce n’est pas facile… et qu’un mot attentionné, un encouragement, une oreille attentive, ou tout simplement un remerciement, peuvent tout changer. Une fois le premier obstacle franchi, les petits pas s’enchaînent doucement et lentement, nous forgeons notre chemin. Puis le « un jour » devient demain…

Un livre coup de ❤️ de Michiko Aoyama dans lequel chaque chapitre est consacré à une personne différente. Des personnes au croisement de leur vie qui vont trouver des réponses auprès d'une bibliothécaire qui leur propose à chacun un livre inattendu. Des personnages attachants, un livre rempli de bienveillance.

La couverture est, certes, très zen, mais je n'ai absolument pas eu l'effet "feel good" escompté...

J'ai trouvé les personnages sans intérêt, très lisses, très soumis à leurs émotions et souvent au poids de la société. Aucun ne m'a touchée, et encore moins la bibliothécaire "bibendum" qui passe ses journées à tricoter et à offrir des gris-gris aux lecteurs qui passent...

J'ai détesté l'image de cette bibliothécaire, qui est peut-être à l'écoute, gentille et qui sait lire à travers les personnages qui viennent la voir, mais vraiment... Je me suis demandé si ce sont des stéréotypes japonais ou si c'est pour servir l'histoire, et je me suis demandée quelle serait l'image donnée d'une bibliothécaire française ?

Bref, après avoir lu différentes les différentes histoires du début, j'ai lu les dernières en diagonale, sans grande conviction.

Ça parlera peut être plus à des gens qui ont des projets de changement de vie, mais moi, ça ne m'a ni inspiré, ni apporté de la joie...

Sayuri Komachi est une étrange bibliothécaire de quartier qui édite la liste des livres cherchés mais pas que ! Elle ajoute un petit plus dans la liste qui peut faire chavirer une existence. Elle offre aussi un petit présent inattendu.



Nous entrons dans l’intimité de quelques uns de ses usagers et les accompagnons durant un moment de vie.



Comme seuls les auteurs japonais en ont le secret, c’est charmant, frais, original en alliant les traditions et la modernité.

Une belle lecture proposée par Michiko Aoyama.

« La valeur d’un livre est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance de ses mots. »



Pourquoi ne trouverions nous pas de romans feel good chez les auteurs japonais?

Pas véritablement attiré par ce genre littéraire mais empreint de curiosité pour ce que ce l’association Japon/feel good pouvait donner, La bibliothèque des rêves secrets est passée dans ma pile de lectures d’été.



Qu’ont en commun les titres comme La porte de la lune, Pourquoi mon compost est-il chaud? Guri et Gura, Astragales et grenouilles…. Rien si ce n’est avoir été conseillés par Sayuri Komachi, bibliothécaire très énigmatique, à des lecteurs au tournant de leur vie.



Ce roman à la fois doux et fluide dans sa lecture va révéler, si besoin en était, le pouvoir des mots et la puissance d’un autre regard sur la vie.

Certes ce roman ne laissera pas une trace indélébile mais il procurera à son lecteur une petite agréable parenthèse.

Dans le centre social Hatori à Tokyo existe une bibliothèque, dans celle-ci travaille Sayuri Komachi. Elle vous attend à son petit guichet pour vous donner des conseils. En plus de ses précieux conseils, elle ajoutera toujours une lecture non demandée (mais qui tombera toujours juste) et un petit cadeau en feutrage à l'aiguille.

Suite à ces recommandations et découvertes, les différents personnages vont découvrir "un sens" à leur vie, et cela leur permettra d'aller de l'avant.

Cette parenthèse leur permettra de faire un point sur leur vie, de se découvrir une passion et/ou surtout de retirer une "leçon" positive de cette rencontre.



J'ai préféré les histoires de Natsumi, jeune mère, qui a été changé de poste suite à sa grossesse et qui essaye de conjuguer le temps passé avec son enfant, son travail et les tâches ménagères ainsi que celle de Tomoka, jeune vendeuse en prêt à porter que le métier ne fait pas rêver et qui cherche à s'épanouir sans perdre cette sécurité financière.

Ce livre est composé de cinq histoires distinctes les unes des autres, qui se suffisent à elle-mêmes, mais qui sont reliées les unes aux autres par un personnage principal que chacun des 5 protagonistes rencontre : la bibliothécaire. la description de cette femme est différente suivant chaque point de vue même si des points communs subsistent, et l'auteur arrivent à dépeindre chaque personnalité avec beaucoup de profondeur et de naturel.

Ce roman est une ode à la vie et à l'espoir mais sans aucune mièvrerie. chaque protagoniste va revivre, retrouver ses rêves et les poursuivre mais pour autant on ne marche pas sur des sentiers battus et on s'émeut au fur et à mesure en même temps que les personnages.

l'auteur a tissé des liens entre les 5 histoires ce qui renforce l'unité et la symbiose de ces nouvelles pour en construire une histoire commune faite de destins singuliers, simples mais incroyablement vivants et humains.

J'ai adoré cette lecture et l'ai dévorée.

S ur le départ pour un voyage au Japon, j’ai replongé avec une autrice japonaise que je n’ai pas encore pratiquée, AOYAMA Michiko. Alors on est clairement dans les codes japonais, c’est un peu lent mais c’est surtout empreint de bienveillance et d’espoir. Pour l’histoire, Sayuri Komachi tient une petite bibliothèque de quartier et renseigne les usagers avec une manière bien à elle et les oriente certes vers leur demande mais les ouvre également à autres choses.







J’ai longtemps hésité en cours de lecture pour qualifier ce petit roman -très similaire à mon sens à « Tant que le café est encore chaud » de Toshikazu KAWAGUCHI- entre japonaiseries et japoniaiseries mais au final non c’est plutôt agréable et bien fait. On s’y plonge avec volupté.

Dans une petite bibliothèque de quartier à Tokyo, les âmes en peine découvrent une voie, une solution, par eux même, mais aussi grâce aux livres que la mystérieuse bibliothécaire leur a conseillés. Chacun des cinq chapitres est consacré à un de ces personnages en quête d’une nouvelle vie et de soi même. On retrouve dans ce récit une trame très japonaise, sous forme d’épisodes. La potentielle dimension fantastique n’est pas abordée. Comment la bibliothécaire devine ce dont les lecteurs ont besoin, au delà de ce qu’ils disent ? Comment parvient elle a les conduire dans une réflexion sur eux même via un livre qui n’a rien à voir avec ce qu’ils prétendent chercher de prime abord ? On ne le saura pas mais l’essentiel c’est cette réflexion personnelle des protagonistes, leurs sentiments et la réponse qu’ils trouvent.

Le récit est plaisant et se lit très vite ou de façon découpée (pour chaque chapitre) mais mieux vaut ne pas tarder entre chaque partie car l’autrice glisse des clins d’œil aux personnages héros des précédents chapitre en tant que figurants ou plus dans les chapitres suivants. Personnellement, j’ai été emporté et j’ai tout lu d’une traite.

Ce roman m'a impressionné par sa simplicité sublimée par ces valeurs et conseils offert. Ces histoires résument bien les soucies auquel des adultes pourraient être impliqué. La vie paraît parfois bien compliqué. Les personnages sont plutôt attachants et assez bien travaillés pour cet œuvre. J'ai passé un bon moment avec cette bibliothécaire aussi atypique.

Avec La bibliothèque des rêves secrets, je suis partie en voyage au Japon, plus précisément à Tokyo. Depuis quelques temps, je m'intéresse doucement mais sûrement à la littérature nippone. Entre roman feel-good et développement personnel, c'est une histoire douce et poétique, d'introspection. Elle met en avant le pouvoir des livres sur la vie, la remise en question, l'ouverture d'esprit.



Découpé en plusieurs parties, ce roman met en scène un personnage par chapitre sans lien ou presque entre eux. Il pourrait presque se lire comme des nouvelles, avec pour fil conducteur, cette bibliothécaire pas comme les autres. Loin d'être moralisateur, il reste cependant assez succinct dans son approche. Comme si il suffisait juste de se dire « aller, c'est décidé je change de vie ou de façon de penser« . Pas toujours aussi évident même si toute la bonne volonté est là.



Une fois que j'ai pris un peu de recul sur cette effusion de bonnes ondes et de facilité, j'ai pris plaisir à découvrir les personnages. J'ai aimé me retrouver en eux, même de façon très minime. La plume de Michiko Aoyama est poétique, lente et rapide à la fois, c'est assez paradoxal et pourtant, ça fonctionne. Bienveillance, résilience, introspection, ce sont des mots qu'on mange à toutes les sauces depuis quelques années. C'est très bien d'envoyer du positif, de l'espoir, à partir du moment où ça ne tombe dans l'excès et donc irrémédiablement dans le manque de crédibilité. Ici, on oscille dangereusement entre les deux mais sans jamais basculer.





En bref :



Une lecture doudou, profonde et légère à la fois selon notre perception. de jolis personnages et une trame intéressante. Si un livre, un seul, pouvait nous permettre de nous pousser à réaliser notre rêve, ce serait fabuleux. Je suis persuadée que c'est possible. Un livre en particulier m'a permis de changer de vie professionnelle simplement par son histoire et le moment que j'avais choisi pour le lire. Comme quoi, ce n'est pas si improbable que ça. À lire sur une journée, il est court et cosy, parfaitement adapté au plaid et à la tasse de thé.




Lien : https://black-books.fr/2023/..

L’aventure Nami commence avec ce roman, dont la couverture je crois, a attiré de nombreuses lectrices dès qu’il a été dévoilé. Une illustration dont les couleurs pastels invitent à la douceur, et un titre prometteur pour les amoureuses de livres que nous sommes.



Direction le Japon, où 5 personnages vont voir leurs vies bouleversées en poussant les portes d’un centre social et en se rendant à la bibliothèque qui s’y trouve. Ils y vont tous avec un but précis et tombent sur Sayuri Komachi, une bibliothécaire, cachée derrière une cloison. C’est une dame intrigante, au visage gigantesque, qui sait trouver le livre parfait pour chacun d’entre eux après avoir posé une seule question :



Qu’est ce que tu cherches?



Parmi nos personnages on a une jeune fille qui veut s’initier à l’informatique pour décrocher le poste souhaité, un jeune homme incollable sur les mangas et qui sous-estime son talent de dessinateur ou encore un retraité qui se demande bien ce qu’il va pouvoir faire de ses journées libres et qui veut apprendre le jeu de GO. Et il y a Natsumi, le personnage qui m’a le plus touchée. Elle a été mise au placard après son congé maternité. Elle est dépassée par son quotidien et la fameuse charge mentale. Et pourtant, comme les 4 autres personnages du romans, grâce aux livres de la bibliothèque, elle va pouvoir se rendre compte qu’elle doit croire en ses rêves et en elle surtout.



Grace à cette bibliothécaire, tous peuvent se dire qu’ils ne sont pas inutiles et qu’ils ne doivent pas se dévaloriser. Ils ont tous le droit à un petit coup de destin, salvateur et bienheureux. J’ai apprécié ce hasard des rencontres et des nouvelles opportunités qui peuvent tout faire évoluer. Puis l’on découvre que sans le savoir, un petit lien peut unir certains d’entre eux. C’est un roman plein de sérénité et de bienveillance. Et c’est avec curiosité et intérêt que j’ai noté les nombreuses références littéraires citées dans les chapitres.



« La valeur d’un live est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance de ses mots ».



Voilà l’un des messages essentiels de ce roman.

Cette lecture est arrivée au bon moment. J'avais vraiment besoin d'un feel good, sans prise de tête.

Les différentes histoires ne m'ont peut-être pas toutes autant touchée mais j'ai versé des larmes plus d'une fois...

Je me répète dans mes critiques sur des livres japonais mais vraiment, il y a quelque chose dans la littérature japonaise qui me touche et m'émeut. Une simplicité, une poésie, une attention sur les petites choses (mais aussi les grandes) de la vie.

Ici, j'ai particulièrement apprécié le fait qu'on voit des personnages d'âges différents, avec des vies très différentes. J'ai aimé retrouvé chaque personnage dans les histoires des autres (même si c'était seulement une mention) et les petits liens entre eux.

Le livre aborde des thèmes que j'ai réellement appréciés : évidemment le thème principal du rêve, la vie après la retraite, trouver sa place dans la société, qu'est ce que la société finalement, la condition des femmes (on sent que le livre est écrit par une femme!)...

Je ressors de cette lecture pleine d'émotions et avec beaucoup d'espoir.

Cinq chapitres, cinq personnages a une période de leur vie ou un choix doit se faire. Elles sont toutes liées par une bibliothèque au cœur de la ville de Tokyo … Une étrange bibliothécaire s'y trouve et leur suggère, à chacun, des livres qui semblent d’abord énigmatiques mais qui leur apportera la réponse à leur rêve secret.



J’ai eu de la difficulté à me plonger dans les deux premiers chapitres. Ensuite j’ai finalement pu profiter de ces jolies histoires … Roman choral, écrit d’une façon délicate et simple, qui nous fait réfléchir sur notre vie, qui nous démontre l’importance de la lecture.



Un beau moment !

Ce roman a pour point névralgique un centre social et plus précisément une bibliothèque établie en ce lieu. S’y rendent tour à tour des protagonistes en pleine remise en question. Ces derniers déplorent leur situation actuelle sans pour autant trouver le moyen ou la motivation d’en changer. Rien de telle qu’une bibliothécaire à l’oreille attentive, à l’esprit vif et intuitif ainsi qu’un livre précis pour leur ouvrir les yeux et les amener vers un nouvel élan de vie dont l’élaboration semble peu plausible au vu de la facilité avec laquelle les choses s’emboitent et leur tendent les bras.

Ce schéma se répète à chaque personnage introduit par les chapitres dont chacun d’eux amène une nouvelle histoire. Telles des nouvelles, les destins personnels s’enchaînent et trouvent un lien entre eux tant dans le fond que dans la forme. Cela crée une redondance au niveau de la narration.

Tout comme dans l’agencement du récit, une répétition est présente dans la construction des protagonistes. En effet, ceux-ci ont tendance à grandement se victimiser et à exaspérer le lecteur à travers leur inaction et leurs plaidoiries. Leur personnalité est peu engageante jusqu’à ce que le liseur comprenne que cet état d’esprit caricatural est peut-être voulu par l’auteure pour appuyer, exacerber leur évolution. Dès lors, le lectorat se prend au jeu et la lecture devient plus fluide. Il s’engage dans une lecture très rapide et en vient à apprécier certains personnages.

Le fait de faire figurer les anciens protagonistes dans les récits des suivants est très plaisant. Cela sert de liant à l’ensemble de l’œuvre.

Un gentil roman truffé de bonnes intentions, mais qui pèche par sa facilité et un côté répétitif.
Lien : https://livresratures.wordpr..

Sympathique mais sans plus.... Déjà, l'impression de lire un manuel de développement n'est pas ce que je cherche dans un roman! Ce qui est drôle c'est que juste avant j'avais fini un autre roman japonais qui avait un peu le même travers et le premier en ressort grandi, le style était bien meilleur que dans celui-ci . Ici nous avons plus une série de nouvelles, vaguement reliées ensemble par la bibliothèque et ses deux bibliothécaires, la bibliothécaire en chef et son élève, et par l'idée de basse qui revient à chaque fois, c'est à dire un personnage très malheureux surtout pour raisons professionnelles qui prend sa vie en main après avoir loué un livre recommandé par la bibliothécaire et qui n'était pas du tout ce qu'il ou elle était venu chercher là à l'origine. Il y a le jeune retraité qui ne s'y fait pas, l'employée mise au placard après une grossesse, le chômeur etc et à la fin de la deuxième histoire on peut deviner comment finiront les suivantes.

Ça se lit très facilement mais il est certain que ça s'oubliera aussi vite

Sayuri Komachi est libraire dans une petite bibliothèque au coeur de Tokyo. Elle y conseille toutes les personnes qui viennent la voir cachée derrière son paravent. Certains sont jeunes, d'autres ont un certain âges, certains travaillent et d'autres sont au chômage ou à la retraite, mais ils ont tous un point en commun qui est celui d'être à un tournant de leur vie. Un changement doit s'opérer pour débloquer chacune de leur situation respective et c'est au travers des livres qu'elle va leur conseiller que Sayuri espère pouvoir les aider. Il y en aura forcément UN qui fera la différence pour eux ...







Je n'en dis pas plus car ce roman a la particularité de s'articuler comme un recueil de nouvelles puisqu'il y a plusieurs petites histoires qui sont présentées l'une après l'autre, la bibliothèque étant le lien entre elles. Une bibliothèque dans laquelle on se sent bien, comme si on était à la maison. C'est d'ailleurs en comprenant ça que j'ai compris la couverture. Il y a un côté calme comme souvent dans les romans japonais, mais aussi doudou, cosy et feel good. Je ne le considérerais pas comme un livre de développement personnel mais il s'en rapproche puisque chacun des personnages va rebondir et avancer dans son chemin de vie suite à un blocage et ce grâce au pouvoir des livres (et personnellement j'y crois). C'est également un livre porteur d'espoir dans lequel chacun des personnages parle de ses rêves qu'il aimerait réaliser et je suis certaine que vous vous reconnaîtrez dans l'un ou l'autre. Pour ma part c'était le cas !







Ce n'est pas un point négatif mais qu'il devrait être mentionné sur la quatrième de couverture qu'il s'agit de courtes histoires. Ça ne plaît pas forcément à tout le monde donc c'est mieux de l'indiquer je pense.

« La bibliothèque des rêves secrets » est-il un roman dit de feel-good littérature ou est-il simplement un très joli roman comme savent si bien en écrire les auteurs et autrices japonais ?



Un quartier, au cœur de Tokyo, recèle un petit trésor dans son centre social où se retrouvent les habitants du coin : une bibliothèque dotée d’un coin Conseils de lecture.



Sayuri Komachi, LA bibliothécaire, a une allure plus qu’imposante et étrange. Au premier abord elle fait tourner les talons à ceux qui ont été aiguillés vers son bureau par l’adorable bibliothécaire stagiaire. Sayuri est un mélange de Totoro, tout blanc, et d’esprit du folklore japonais, un frisson parcourt l’échine, la peur étreint le corps puis dès qu’elle parle, le son de sa voix envoûte et surtout rassure. Ainsi commence la magie.



Michiko Aoyama amène cinq personnages, homme ou femme, jeune ou vieux, cabossé ou pas par la vie, actif ou retraité, à franchir le seuil de cette fabuleuse bibliothèque qui ouvre le champ des possibles pour chacun d’entre eux. Car chaque personnage a son jardin secret, conscient ou non, à cultiver ou à trouver. Leur bonne fée s’appelle Sayuri, fascinante au plus haut point : elle pianote sur son clavier d’ordinateur à une vitesse stupéfiante, une fois que la personne est venue lui expliquer le type de lectures qu’elle recherche (littérature jeunesse, livres sur l’informatique ou manuels pratiques). Après la danse saccadée de ses doigts, une feuille sort de l’imprimante sur laquelle sont écrits plusieurs titres dont un, en tout bas de page, mystérieux car n’ayant absolument rien à voir avec la demande initiale. Ce livre se trouve sur les rayons de la bibliothèque et ouvrira, pour chacun, un horizon nouveau. Ils peuvent faire leur pas de côté, ce fameux pas de côté permettant de prendre du recul par rapport à ce qu’ils vivent et, ainsi, aller de l’avant et les amener à se lancer dans une activité toujours rêvée ou un art mis de côté. Le livre emprunté modifiera leur perception de monde et de soi, eux qui se trouvent à la croisé de leur chemin de vie.



« La bibliothèque des rêves secrets » est un roman qui se savoure comme un bonbon acidulé : rien n’est mièvre ou sirupeux, pas de conseils de vie stéréotypés, bien au contraire ! Chaque rencontre est relatée avec tendresse et dans un style délicat. Tout est dit, ou suggéré, en peu de mots et ces mots choisis sont justes (merci au beau travail de la traductrice).



J’ai apprécié ces moments en compagnie de personnages attachants, dont la figure tutélaire de Sayuri Komachi … l’accoucheuse des secondes vies et des bonheurs simples. Elle montre combien la lecture peut changer une vie, changer la perception du monde et aider à avancer malgré les tourmentes du quotidien. Une lecture « roudoudou » qui fait entrer le soleil dans la grisaille du moment car j’en suis sortie requinquée !



Traduit du japonais par Alice Hureau
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