AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Max Monnehay (407)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


À la gorge

Un petit voyage à la Rochelle, et l’île de Ré. Nous retrouvons Victor Caranne , psychologue dans un centre pénitencier . Il va devoir résoudre, avec l'aide d'Anaïs, le meurtre d'un jeune couple assassiné il y a dix ans. Milou , le principal suspect, clame son innocence depuis toutes ces années .Victor est persuadé de son innocence. II va essayer de voir, si rien n'a fuité, , s'ils ne sont pas passés sur des éléments importants, qui pourraient disculper Milou, Ce dernier est épuisé, anéanti, il est prés à se suicider. Une nouvelle enquête qui va faire ressurgir des secrets enfouis , qui vont anéantir la véracité de l’affaire. Tout est remis en cause, Milou est-il vraiment innocent, ou pas? Un thriller psychologique addictive, mettant nos nerfs à rude épreuve. Une histoire machiavélique, , menée tambour battant par l'auteure, Un suspens ,une énigme haletante, prenante, qui sont bien ficelés.

Une histoire à multiples rebondissements, un rythme intense qui nous tient en haleine, Une histoire , à la fois mystérieuse et complexe , mais rien n’arrêtera les investigations de Victor L'auteure a le don de se jouer de ses lecteurs, elles les promènent, on commence à douter de tout le monde , qu'elles sont les personnes touchées de loin ou de prés par cette enquête,. Je conseille vivement, de lire les tomes dans l'ordre, pour mieux comprendre, le rôle des personnages, leurs vécus ,leurs psychés .Un thriller comme je l'ai aime, Mais un petit bémol, ce roman m'a moins transporté que les autres.
Commenter  J’apprécie          11110
Somb

De temps en temps Jacques Saussey met sur les réseaux sociaux ses avis de lecture.

Je peux absolument vous dire qu'il est de très bon conseil, car une fois encore je le suis régalée.



Roman lu d'une traité.

Une écriture prenante et addictive, tout comme le scénario et l'intrigue.

J'ai apprécié l'originalité du roman.



J'ai adoré les personnages et le côté psychologique du livre.

J'ai trouvé que tout était absolument maîtrisé et mené de main de maître.



Sans aucun doute mon petit coup de coeur thriller du mois de mai ( et grand merci a Jacques Saussey... Sans lui je serai passée a côté)
Commenter  J’apprécie          1063
Je suis le feu

Mettre de la couleur dans sa vie ou comment un débusquer un tueur qui s'en prend aux mamans solo ? Un jeu d'enfants





C'est le second volet des aventures de Victor (Caranne), un psy un peu limite, borderline, vu ce qu'il a vécu, on le comprend, --- et d'une brigade de flics à la Rochelle - l'île de Ré

- des paysages superbes, je me la note comme prochaine destination pour un long long WE, avec un détour par l'Aquarium, quoique --- l'Aquarium m'a l'air un peu dangereux, j'éviterai donc les pieuvres et les requins, clin d'oeil à ceux qui ont lu le roman -





Thème principal: les mères dans tous leurs états et comment elles peuvent créer des monstres en étant elles-mêmes des monstres, comme celle du psychopathe qui sévit dans ces aventures ou des mères formidables qui préfèrent sacrifier leur vie plutôt que de laisser toucher à un seul cheveu de leur enfant. Des mères extrêmes, des mères ordinaires, des mères humaines, des mères inhumaines.





Acteurs:

Caranne, Marcus, Baccaro, Babiak, Noémie, Anaïs, Pauline, Samia --- les mères et leurs enfants, de sexe mâle, de préférence entre 10 et 11 ans.

et bien sûr le tueur qu'on pourrait presque comprendre, j'ai bien dit presque ---





Les plus:

les personnages sympathiques, directement attachants, le thème particulièrement intéressant, les dialogues réussis, l'ambiance comme celle d'une série policière grand public, les chapitres courts, la mythologie grecque, les tableaux magnifiques, le cadre somptueux....





Les bémols:

des phrases par moments un peu lourdes, heureusement peu présentes dans l'entièreté du volume et rattrapées par des dialogues plus vifs, parfois parsemés de quelques pointes d'humour et prendre la série au vol quand on est un peu fatiguée (ma responsabilité entière) sans avoir lu Somb qui contait les premiers pas de Victor et de l'équipe.





Grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour la découverte d'un auteur et d'une région que je ne connaissais pas encore.





Restée un peu de glace devant Je suis le feu de Max Monnehay qui avait tout pour me plaire, une femme, un nom de plume masculin/féminin, une mère horrible, des crimes sordides, des enfants impliqués, une équipe d'enquêteurs.



Je vous invite à vous faire votre propre avis en lisant ce roman et vous conseillerais peut-être de commencer par le premier opus pour le goûter à sa juste valeur.



Commenter  J’apprécie          5618
Je suis le feu

Un médecin malade, thérapeute plus abîmé que certains de ses patients, un homme meurtri de ses pertes et dont sa culpabilité est sa meilleure amie depuis toujours.

Voici notre héros, notre personnage principal que nous sommes ravis de retrouver après l'avoir lu dans le précédent roman de Max.

Cette fois-ci, Victor se retrouve à aider le commissaire Baccaro et son équipe dans la résolution d'une histoire sordide, violente au possible.

La Rochelle se retrouve aux prises avec un tueur en série qui, lui-même, se cherche et espère trouver son bonheur en assassinant des mères devant leurs fils.

L'auteure s'en donne à cœur joie dans cette enquête infernale où chacun de nos investigateurs aurait pu tomber dans les mêmes travers tant leur enfance, leur vie aurait pu les briser et les entraîner sur la mauvaise pente.

Mais ce sont, heureusement, leurs blessures qui les guident et leur ouvrent la voie vers un meilleur cernement et une meilleure compréhension des agissements d'un tueur blessé et meurtri, d'un assassin dont, sans admettre ses actes, j'ai compris les blessures et compatis avec sa souffrance.



Max Monnehay conserve, améliore et continue à sublimer son talent fou de nous emmener, nous perdre et nous rattraper avant la chute dans le récit si triste d'un tueur finalement humain et d'enquêteurs souvent sur la brèche, à la limite de flancher mais qui, eux, ont la chance de pouvoir s'appuyer sur les épaules des collègues ou de la famille comme Victor.



Un véritable plaisir que de retrouver Victor Caranne dans cette nouvelle histoire, toujours blessé, plein de fêlures, qui continue à subir puis se relever.



Merci Max !
Commenter  J’apprécie          541
Je suis le feu

J’ai découvert Victor Caranne, psychologue à la prison de Saint Martin en Ré, dans Somb (une histoire d’amitié, d’adultère et de rédemption particulièrement réussie). Le voilà de retour, sollicité comme consultant par le commissaire Baccara, pour élucider de terribles meurtres, où un tueur assassine des mères de famille en présence de leur jeune fils. Une enquête difficile, éprouvante, qui ne va pas être sans conséquences pour Victor.



J’ai lu très vite ce second opus, portée par la plume juste et dynamique de Max Monnehay. Comme pour Somb, l’intrigue m’a tenue en haleine jusqu’aux toutes dernières pages. J’ai trouvé le mélange vie personnelle des différents protagonistes et investigations habilement dosé, et je lirai volontiers la prochaine aventure de Marcus, Noémie, Babiack et tous les autres.

Un très bon polar donc, à découvrir et à dévorer (en commençant par Somb bien évidemment , pour une double ration de Victor Caranne 😉)
Commenter  J’apprécie          491
À la gorge

Bonjour,

Voici « A la gorge » de Max Monnehay. C’est le troisième volet des enquêtes de Victor Caranne, psychologue carcéral à la prison de l’île de Ré après “Somb” et “Je suis le feu” que je vous conseille de lire dans l’ordre. Victor va tenter de prouver l’innocence d’un détenu avant son suicide programmé. Voici une intrigue passionnante et captivante au rythme trépidant et aux rebondissements imprévisibles. Emotions , manipulations et suspense sont au rendez-vous. Les personnages bien travaillés , hauts en couleurs, attachants, émouvants et déstabilisants. L’auteure nous manipule avec brio usant d’une écriture percutante et incisive jusqu’au twist final explosif. Une écriture qui monte en puissance et une série à découvrir en urgence!

Commenter  J’apprécie          481
Somb

Vous rêvez de polar et de plage ? C’est le moment de lire Somb, un excellent thriller psychologique qui vous baladera de La Rochelle à l’île de Ré en compagnie de Victor, psychologue pénitentiaire dont la maitresse vient d’être assassinée.

Vous y croiserez la victime bien sûr, une journaliste curieuse (et adultère) ; L’amant (un psy meurtri qui entretient une liaison avec la femme de son meilleur ami) ; Le mari trompé évidemment. Mais aussi, un élu harceleur et un repris de justice borderline (histoire de pimenter le tout).

D’investigations en rebondissements, vous ne vous ennuierez pas en compagnie de tous ces personnages tourmentés et complexes, finement campés par une autrice en pleine forme et imaginative. L’intrigue vous séduira par son classicisme et son côté très réaliste (quelques surprises mais pas de twist final incroyable ou presque 😉).

Bref, vous passerez un excellent moment avec ce polar sans prétention mais diablement efficace. Ne passez donc pas à côté ! Alors, convaincu ?
Commenter  J’apprécie          470
À la gorge

J’avais beaucoup aimé « Somb » et « Je suis le feu », et j’attendais beaucoup de ce 3e roman mettant en scène Victor Caranne et ses amis. Hélas, et à ma propre surprise, je referme ce polar avec un ressenti mitigé, prenant à contre-pied les nombreux avis enthousiastes sur Babelio.

Le début était pourtant prometteur. J’ai retrouvé l’atmosphère des deux livres précédents et l’histoire s’est annoncée dans la lignée des deux tomes déjà parus: rythme soutenu, plume incisive, chapitres courts…mais soudain les spoiler des deux tomes précédents pleuvent, en particulier sur le dénouement de « Somb », et sachant que certains lecteurs et lectrices découvrent cette série avec ce nouvel opus, j’ai trouvé cela malaisé, en tout cas maladroit. Je lance donc un appel à celles et ceux qui découvrent Max Monnehay avec « À la gorge » en leur conseillant vivement de se procurer et de lire « Somb » avant de se lancer dans ce nouveau tome. Ils ne pourront qu’y gagner, d’autant que la lecture de « Somb » est un bon cru et qu’il serait vraiment dommage de ne pas l’avoir lu. A défaut, je crains fort que de nombreux lecteurs de « À la gorge » ne se prendraient plus la peine de lire un polar dont ils connaissent l’essentiel…

A part cela, « À la gorge » reste un thriller intéressant jusqu’aux trois-quarts environ, puis part en vrille. Si les rebondissements abondent, les situations deviennent de plus en plus rocambolesques et j’ai eu l’impression que l’auteure a employé tous les moyens pour scotcher son lecteur, quitte à en faire (beaucoup) trop dans les derniers chapitres. C’est du lourd en matière de twists, du « too much » en nombre d’invraisemblances, avec un cliffhanger complètement irréaliste en apothéose. Quel dommage !

Malgré tout, je n’exclue pas de lire le prochain tome et de retrouver Caranne et son monde, en espérant bien qu’il ressemblera davantage aux deux premiers tomes.
Commenter  J’apprécie          464
À la gorge

Premier livre de cette autrice, que je découvre, j’ai passé un très bon moment. A la gorge de Max Monnehay, est un récit plein de rebondissements, il nous tient en haleine jusqu’au bout.



Victor Caranne, psychologue carcéral à la prison de l’île de Ré, rend visite à Émilien « Milou » Milkovitch, dans quelques jours, cela fera dix ans qu’il a été condamné pour le meurtre d’un jeune couple. Il crie son innocence et assure qu’il se suicidera dans une semaine, jour anniversaire de son incarcération.



Après son entretien avec le prisonnier, Victor, se met à douter de sa culpabilité, il se tourne vers Anaïs, la jeune flic de la PJ de La Rochelle avec laquelle il a tissé de solides liens, ils vont se jeter à corps perdu dans un contre-la-montre à haut risque.



Ils vont se battre, contre les fausses pistes, le peu d’indices, les heures qui défilent. Leur vie personnelle n’est pas rose non plus, tout ça entremêlé va créer de sacrées péripéties.



Certains personnages, apporteront encore un peu plus de tension à cette histoire, comme Maddie, Héléna, Marcus. Jusqu’au final, je n’ai pas deviné qui était le, la ou les coupables. Un policier comme je les aime. Je vous le conseille.



"Les monstres n’existent pas, il n’y a que des hommes."



Commenter  J’apprécie          4638
Je suis le feu

Égorgeur dans la ville



Deux femmes retrouvées égorgées dans une mise en scène savamment étudiée intégrant leur enfant rescapé : il n'en faut pas plus pour que la psychose gagne La Rochelle, qui se calfeutre en plein mois de juillet alors que l'été devrait jeter tout le monde dehors.



Sans piste à suivre, la police locale piétine et espère que l'aide de Victor Caranne, psychologue à la longue expérience de l'écoute des détenus à la prison centrale de l'Île de Ré voisine, va pouvoir l'aider.



Mais lorsque l'on est déjà prisonnier de ses propres traumas, quelle part peut-on accorder à ceux des autres ? Et lorsque l'on est que psychologue, quel mandat écrit ou moral peut légitimer de prendre ses responsabilités et guider l'action des forces de recherches ?



Je suis le feu de Max Monnehay est un thriller bien ficelé, porté par un bouche-à-oreilles intense et louangeur pour sa sortie, qui aurait cependant pu me faire fuir tellement le bandeau « La nouvelle reine du thriller français » faillit me faire renoncer à mon achat.



Au crédit de cet opus, une bonne maîtrise des codes du genre tant pour le rythme, la construction ou le façonnage d'un personnage récurrent. L'ensemble fonctionne et se lit avec plaisir.



Mais au débit, un manque d'originalité dans une histoire appliquée certes, mais qui ne renverse pas la table, avec une certaine forme d'hésitation entre l'action et l'approche psychologique des personnages, dans un équilibre qui semble se chercher pendant tout le livre.



Rien de rédhibitoire toutefois, et Somb attend déjà son tour pour un deuxième avis complémentaire, avant jugement définitif.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          393
Somb

Victor Caranne est psychologue. Il exerce en cabinet à La Rochelle, et visite des détenus à la maison centrale de Saint-Martin, sur l'Ile de Ré.

Attention, ce ne sont pas des tendres : "En 2021, l'établissement connaissait une proportion de personnes détenues condamnées à des peines criminelles en augmentation et accueillait 54,5 % d'auteurs d'infraction à caractère sexuel...", nous apprend Wiki. Certains condamnés demandent à voir ce psy pour se montrer exemplaires afin de faciliter une remise de peine, et n'ont pas grand chose à lui dire. D'autres en revanche lui confient de terribles pensées, et certains s'en amusent car Caranne est tenu au secret professionnel.

.

Attention, vision genrée, binaire, réductrice de ma part : l'auteure est une femme, comme son prénom de plume et son style d'écriture ne l'indiquent PAS (idem Fred Vargas).

J'apprécie les thrillers girly comme ceux de Liane Moriarty, et fuis les polars 'action c*uillue' façon Caryl Férey. Mais cet entre-deux qui me rappelle un peu la série Coste de Norek me convient parfaitement : en vedette, un psy un peu cow-boy, un dur au grand coeur et à l'humour féroce.

Je me suis régalée des descriptions très imagées, des dialogues et de certains personnages & duos (Marcus ♥). J'ai beaucoup aimé les réflexions sur le sentiment de culpabilité & l'autopunition (parfois inconsciente), le déni et nos petits arrangements avec le passé pour réussir à avancer malgré tout, et la façon dont l'histoire se répète pour un individu et/ou sa famille - prophéties auto-réalisatrices ?

.

Bref, de l'excellent polar vif, pertinent & percutant.

Pour une fois, pas de procrastination : au lieu de noter le nom de l'auteure dans mon pense-bête, je suis allée acheter le 2e tome de la série dès aujourd'hui ('Je suis le feu'), et foncerai probablement sur le 3e avant sa sortie en poche. J'ai hâte de mieux connaître quelques personnages entrevus dans ce premier opus, et tant pis si mes prochaines nuits en pâtissent (sommeil agité).
Commenter  J’apprécie          382
Somb

3h10 du matin.....C'est pas bien Max.



Me faire me coucher à cette heure , parce que je n'arrive pas à lacher votre livre , avant de l'avoir fini ....C'est pas bien Max.



Un an que ce livre me faisait les yeux doux dans ma PAL , j'ai enfin craqué, j'ai adoré et dévoré cet Excellent thriller à mes yeux , et cela franchement...C'est très bien Max .



Je vais donc commencer :" Je suis le feu "en espérant qu'il sera moins addictif , je voudrais pouvoir me coucher un peu plus tôt-:)



Merci Max pour ce moment passé avec Victor et son entourage .



Bien sur qu'il faut lire Somb , mais cela n'est que mon insomnie personnelle.
Commenter  J’apprécie          379
À la gorge

Ça commence très fort et le titre se trouve d'emblée justifié : À la gorge, même si le sens figuré prévaudra par la suite. Max Monnehay nous décrit l'agonie d'un jeune homme qui subit un étranglement. On ne sait rien de l'assassin. On découvre non loin du garçon une jeune femme, Roxane, dont on sait qu'il commençait à l'aimer. Elle est allongée, le T-shirt relevé, et semble déjà morte. On plonge alors dans le récit qui se déroule du mercredi 29 septembre au mercredi 6 octobre. Victor Caranne, psy carcéral à la prison de Saint-Martin, sur l'île de Ré, et sa jeune amie flic, Anaïs, font un jogging matinal avant d'aller prendre le petit-déjeuner dans la superbe maison de Victor, avec vue sur l'océan, vestige d'une époque où sa pratique était infiniment plus lucrative que ce boulot à la prison… le psy confie ses doutes à Anaïs. Milou, le petit dealer qui a été arrêté pour les deux meurtres dont il est question dans le prologue, clame son innocence depuis dix ans, et Victor le prend très au sérieux…

***

Les nombreux problèmes de Victor viennent de la culpabilité qu'il traîne depuis longtemps sur ses épaules d'homme bon et généreux, plein d'empathie et capable de se mettre à la place des autres. Il a vécu différents événements traumatiques qui ont bouleversé sa vie. Certains sont racontés dans Somb, d'autres dans Je suis le feu. Au sentiment de culpabilité qui habite Victor depuis le premier des romans où il apparaît s'ajoutent des problèmes déontologiques que je ne développerai pas, parce que cela donnerait trop de clés et gâcherait le plaisir du lecteur. On suivra parallèlement l'enquête que mène Anaïs et les recherches de Victor. Anaïs tente de s'adapter à son nouveau chef, Babiak, depuis que Baccaro a pris sa retraite, et ce n'est pas facile : le personnage est tel qu'on le connaît déjà, odieux, sûr de lui malgré une vivacité intellectuelle au point mort. On verra réapparaître des personnages des deux premiers romans sur lesquels l'autrice revient assez fréquemment, avec un peu trop d'insistance à mon goût. Je n'aime pas les thrillers et leurs ficelles bien visibles, leur suspense qui n'en est pas toujours et leurs invraisemblances qui gâchent mon plaisir de lecture. Dans les deux premiers romans de l'autrice, j'avais des réserves sur la pirouette finale dont je me serais bien passée, mais c'est tout. Dans À la gorge, les coïncidences foireuses commencent au dernier tiers du roman et vont en s'accentuant, ce qui m'a déçue bien sûr. Pourtant, j'aime les personnages que crée Max Monnehay, la manière dont elle fouille leur mental et les sentiments qu'elle leur prête. Mais ici, j'ai décroché. Allez, je lirai le suivant pour le ton et l'ironie qui m'enchantent (voir les citations), mais si je suis déçue une autre fois, je passerai mon chemin. J'irai faire un tour à la géniale pâtisserie de la rue du Minage, manger une tartelette hors de prix et délicieuse (remarque pas gentille, page 356, sur ma pâtisserie préférée à des lieux à la ronde) parce que quand on va dans un trois étoiles, on sait déjà que ce ne sera pas donné…

Commenter  J’apprécie          368
À la gorge

« Les monstres n’existent pas, il n’y a que des hommes »

Troisième opus, après Somb et Je suis le feu, des aventures du psychologue Victor Caranne et c’est toujours aussi bien. Dans cette nouvelle histoire , Victor, avec l’aide d’Anais, inspectrice à La Rochelle, enquête sur un double meurtre commis 10 ans auparavant pour lequel Milou, un de ses patients est emprisonné. Patient qui dit avoir été piégé et être totalement innocent de ces homicides. Et qui menace de se suicider.

Le temps est court pour trouver la vérité…

Un polar rythmé, surprenant, où j’ai retrouvé avec plaisir toute la bande à Victor et où j’ai été bluffée (comme à chaque fois) par l’issue.

Un roman donc, et une fin, qui me donnent très envie de lire la suite…
Commenter  J’apprécie          360
Je suis le feu

Bonjour,

Voici « Je suis le feu » de Max Monnehay. L’auteure nous propose de retrouver Victor Caranne dans une seconde enquête faisant suite à « Somb ». Notre psychologue carcéral va être confronté à un monstrueux tueur qui assassine des mères alors que leur enfant est dans la même pièce. L’intrigue est redoutable et palpitante, sans temps mort aucun. Les personnages sont souvent attachants, parfois émouvants, psychopathe compris. Leur passé se révèle tourmenté et très douloureux et leur psychologie est finement analysée. L’atmosphère sombre, angoissante et troublante est parfaitement maîtrisée. Je reste sous le charme de la plume percutante et acérée de l’auteure qui nous offre un thriller brûlant et poignant fort réussi .

Commenter  J’apprécie          361
Je suis le feu

Pour plusieurs personnages nés sous la plume de Max Monnehay, dix-sept ans est un âge maudit - celui d'un drame, d'une bascule avec point de non-retour.

Dans ce thriller, il y a également quelqu'un qui a connu deux tournants indélébiles dans sa vie : le premier à sept ans, le second à dix ans (7 + 10 = 17). Mais chut, chaque chose en son temps...

.

Comme dans 'Somb', le premier opus de la série 'Caranne', l'intrigue tourne autour de questions telles que le(s) traumatisme(s), le déni, le sentiment de culpabilité invasif & invalidant, la solitude. Comment s'en sortir ?

« L'important n'est pas ce qu'on a fait de moi ; mais ce que je fais moi-même de ce qu'on a fait de moi. » a dit Sartre.

Mais quand on voit comment Victor Caranne, tout psy soit-il, merdouille avec ce que la vie "a fait de lui", ça fait peur. Les cordonniers sont les plus mal chaussés.

.

L'auteure est toujours aussi brillante pour camper ses personnages & leurs interactions (dialogues tour à tour punchy et touchants), et je me suis régalée sur les trois premiers quarts. La tension monte car un serial killer sévit, les nuits sont courtes, l'équipe est à cran et on se balance de lourdes vacheries entre collègues et même entre potes.

Jusqu'ici j'étais bien, très bien, et je continuais à vanter le génie de l'auteure à qui voulait m'entendre.

Déception croissante à partir d'une scène de baston beaucoup trop longue & violente, et parce que l'intrigue part ensuite vers du grand n'importe quoi.



.

De même que le mieux est l'ennemi du bien, le too much est vraiment l'ennemi du bon polar.

J'ai le troisième de la série sous la main : 'A la gorge'.

J'espère que l'auteure n'aura pas encore grimpé d'un cran dans l'invraisemblance, la violence, et la quantité de cadavres. 😕 Quoi qu'il en soit, je fais une pause avant de m'y coller.
Commenter  J’apprécie          296
Somb

Un petit voyage entre l'le de Ré et la Rochelle. Nous faisons la connaissance de Victor, qui est psychologue dans un centre pénitencier. On lui annonce le décès, de Julia , le femme de son meilleur ami, et également sa maitresse, suicide , meurtre, une enquête qui s'avoue difficile.

Tout s'écroule , le cauchemar arrive à grand pas, et l'alcool est la meilleur ami de Victor. Comme dans les thrillers, la réalité, le premier suspect est le mari, est ce Jonas le coupable?

Victor et Jonas sont des amis de longue date, une tragédie c'est produite dans le passé, Victor n'arrive pas à panser cette blessure, et la mort de Julia ,n'arrange rien.

Il est dans le questionnement , arrivera t-il a comprendre ce qui c'est passé?

L'auteure nous propulse dans un véritable, thriller psychologique, qui nous tient en apnée , nos neurones sont déjà mis à rude épreuve. La psychologie des personnages est disséquée en profondeur, mettant en avant leur rôle jouer , rien n'est laissé au hasard, le moindre élément à son importance.

Certains personnages sont attachants, dégageant de l'empathie, d'autres deviendront vite détestables.

Un rythme intense, qui monte crescendo au fur et à mesure de la lecture. un suspens haletant prenant ,une intrigue insoutenable qui nous tient en alerte. L'auteure sème des indices, nous conduisant sur de fausses pistes .Je cherche, je cherche , et je commence à douter de tout le monde.

Une thématique hors norme, déroutante, qui est maitrisée avec brio. Aucun ennui, nous allons de rebondissements en rebondissements.

La plume de l'auteure est percutante, subtile et sensible .Une lecture addictive, qui noud tient en haleine du début jusqu'au dénouement final, une fin explosive, une fin imprévisible qui me laisse bouche bée.

Je viens de prendre une énorme claque, un uppercut, totalement scotchée.

Je ne peux dire qu' un grand bravo à l'auteure.

Véritable coup de cœur.
Commenter  J’apprécie          293
Je suis le feu

Je n’ai pas beaucoup de goût pour les thrillers, et voilà que j’en lis deux coup sur coup… C’est parce que j’ai voulu retrouver Victor Caranne dont j’avais fait la connaissance dans Somb, roman que j’avais globalement bien apprécié. Et puis ce polar se déroule dans un décor que je connais bien : La Rochelle, l’île de Ré, le petit port de l’Houmeau, etc., puisque j’habite dans les terres, à moins d’une demi-heure. Il est mal en point, Victor Caranne, mal remis des dramatiques événements qu’il a vécus dans Somb, et il a de grandes difficultés à reprendre pied. Il exerce pourtant toujours son métier de psychologue à la prison de Saint-Martin sur l’île de Ré. Max Monnehay, l’autrice, va l’entraîner dans la traque d’un tueur en série qui s’en prend aux femmes ayant un garçon d’une dizaine d’années. Quand elles sont seules chez elle avec leur enfant, bien sûr. Le tueur ligote la femme sur une chaise et l’égorge, mais laisse vivre l’enfant. Forcément, quand la nouvelle s’ébruite, la ville entière panique…

***

Le récit se déroule entre le 12 et le 19 juillet, pendant une période de chaleur intense, ce qui permet à l’autrice de sensibiliser son lecteur sur les conditions de vie à la centrale de Saint-Martin. On retrouve les flics que l’on a rencontrés dans Somb, Baccaro (le civilisé) et Babiak (Victor a déjà eu à faire à lui et n’en garde pas un bon souvenir), ainsi que quelques autres parmi lesquels ressort la figure d’Anaïs qui prendra une importance particulière. Il y a beaucoup de références au passé des protagonistes, mais j’ai trouvé que c’était fait habilement : assez appuyé pour que le lecteur qui commence par ce tome ne soit pas perdu, mais assez légèrement pour ne pas ennuyer celui qui connaît le roman précédent. Forcément, Max Monnehay insiste beaucoup sur la psychologie de ses personnages. C’est d’ailleurs un des travers de Victor, une déformation professionnelle : il ne peut pas s’empêcher d’interpréter les comportements de ceux qu’il fréquente, ce qui se révèle agaçant pour certains. En revanche, il a plus de difficultés à appréhender ses propres démons. J’ai lu ce thriller avec plaisir, mais comme dans Somb, j’ai trouvé le dernier rebondissement parfaitement superflu. Dommage, mais je continuerai à lire Max Monnehay dont j’aime particulièrement le ton et les dialogues. Oh, en passant, le daltonisme n’est pas une maladie...

Commenter  J’apprécie          290
Somb

J’ai laissé traîner la rédaction de cette critique une dizaine de jours et je m’en veux. Non que j’aie déjà tout oublié de ce thriller, mais parce j’ai lu depuis deux autres romans qui parasitent en partie celui-ci… Somb est mon premier Max Monnehay. Cette auteure a plusieurs romans à son actif, dont les titres incitent au détour, il me semble : Corpus Christine, Géographie de la bêtise et Comment j’ai mis un coup de boule à JoeStarr… C’est tentant, non ? J’étais enchantée de me balader dans des coins que je connais bien : j’habite dans les terres, à 20 minutes de La Rochelle, et ces lieux me sont familiers. Il ne s’agit pourtant nullement d’un polar régional bien que les personnages « habitent » réellement cet endroit qui n’est pas seulement un décor superbe.

***

Victor Caranne travaille comme psychologue à la maison d’arrêt de Saint-Martin-de-Ré. Il possède une maison près du port de l’Houmeau, sur le continent. Il traverse donc le pont tous les jours à moto pour se rendre à son travail. Dans les 25 premières pages, on constate qu’il est très amoureux de Julia, mais on comprend qu’elle n’est pas libre. Et puis, un jour, Victor reçoit un coup de téléphone : c’est la police qui veut s’assurer qu’il connaît Jonas Somb. Bien sûr, qu’il le connaît : Jonas Somb est son meilleur ami. Pourquoi la police veut-elle s’assurer de ce détail ? Qu’il vienne, on lui expliquera. Victor rejoint les flics à la pointe de la Repentie, sur la grève. Il voit son ami Jonas, hébété, fou de douleur, penché sur le corps sans vie de sa femme : Julia… Vous êtes page 45.

***

Voilà un polar agréable à lire, bien ficelé dans l’ensemble. On va comprendre rapidement que Victor a vécu dans sa jeunesse un drame terrible, qui l’a finalement orienté vers le métier qu’il pratique avec beaucoup de sérieux et une grande intuition. Il ne peut s’empêcher de poser des diagnostics sur les gens qu’il fréquente, professionnellement ou non, mais sa compétence diminue beaucoup quand il s’agit de lui-même. L’intrigue principale, qui a tué Julia ?, se double d’un récit sur le passé de Victor qui n’est décidément pas l’homme le plus chanceux du monde, ainsi que sur ses rencontres avec quelques-uns de ses patients. Deux policiers mènent l’enquête : Baccaro (le bon) et Babiak (la brute) se révèlent beaucoup moins caricaturaux que je ne l’avais craint au début. L’écriture aussi est intéressante. Sans être argotique, elle calque souvent l’oral dans les dialogues. Max Monnehay utilise de nombreuses comparaisons peu communes et certaines métaphores saisissantes. Pourquoi seulement ***½, alors ? À cause du dernier rebondissement dont je me serais volontiers passée : peu crédible, il vient déstabiliser l’ensemble et m’a en partie gâché mon plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          282
À la gorge

Troisième roman de Max Monnehay, dans lequel on retrouve le psychologue carcéral Victor Caranne et la jeune fliquette Anaïs. On retrouvera aussi Marcus et la jeune Maddie.

Victor Caranne va rencontrer en prison un homme surnommé Milou. Cela fait 10 ans qu'il est en prison pour un double crime dont il prétend être innocent. Il menace de se suicider si on ne croit pas en son histoire. Victor aidé par Anaïs va essayer de ré - ouvrir l'enquête. Tous deux vont remuer le passé, interroger d'anciens témoins, parfois dangereux.

Un bon suspense, beaucoup d'actions, de la violence, des personnages entiers et écorchés vifs. Une fin inattendue. Un très bon thriller !
Commenter  J’apprécie          270




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Max Monnehay (1193)Voir plus

Quiz Voir plus

La guerre de Catherine

Quelle est le vrai prénom de Catherine ?

Ines
Rachel
Emilie

14 questions
8 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}