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Critiques de Laure Manel (2318)
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La délicatesse du homard

J'ai lu ce Livre dans le Cadre du Prix du Livre de Poche 2018. La catégorie est "Littérature" et je me demande encore comment il est possible d'y ranger ce roman. Sans exagération, c'est la pire chose que j'ai lue depuis très longtemps (voire toujours). Pour moi, le degré zéro est atteint : pas de style, structure basique (alternance de partie Elsa/François sans jamais de rupture), point de vue curieux de chacun des narrateurs (mélange de pensées, de journal intime, de témoignage,...).

Cette mauvaise qualité littéraire est rédhibitoire pour moi mais je peux être tolérant si derrière, l'histoire tient la route.

Mais c'est là aussi une catastrophe. Tout est convenu et se devine des dizaines voire des centaines de pages avant. Les rebondissements sont abracadabrantesques et rien n'est crédible.

Bref, ce livre est, au regard de mes goûts, une vraie catastrophe et j'ai rarement eu autant la sensation d'avoir perdu mon temps.
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Le craquant de la nougatine

Romain, chef cuisinier, a organisé sa vie de papa solo pour élever ses deux enfants. Tout est rodé. Jusqu'au jour où il croise la route d'Alba. C'est le coup de foudre immédiat. Il la suit, découvre son prénom et son lieu de travail. Il ne lui en faut pas plus pour retrouver la trace de cette ravissante jeune femme et d'entamer une approche timide mais touchante...



Ainsi commence ce petit roman à deux voix, qui nous fait vivre cette romance tour à tour à travers les yeux de Romain et ceux d'Alba.



Fluide, facile à lire, distrayant et léger : c'est ce qui fait qu'on tourne facilement les pages pour découvrir l'évolution de cette histoire d'amour.



Néanmoins, pour ma part, je ne garderai pas un grand souvenir de ce roman. Qu'il s'agisse du point de vue de Romain ou de celui d'Alba, c'est un peu dégoulinant de "il me manque", "je ne passe pas une minute sans penser à elle", "je me sens bien avec lui", "ma déesse romaine préférée" ou "mon cuisinier préféré". Lecteurs en plein chagrin d'amour, passez votre chemin ou c'est la déprime assurée !!!



L'histoire, malgré un petit twist de mi-parcours, est un brin platounette quand même. On s'embrasse, on se manque, on a envie de se voir, on se retrouve, on s'enlace... Il y a peu d'action.



Qui plus est, l'autrice n'a pas réussi à changer de style pour passer de l'un à l'autre de ses personnages, si bien que le récit à deux voix a, pour moi, manqué de crédibilité.



Bref, très bien pour passer un moment mignon mais, pour rester dans le thème de la cuisine, un peu "cucul la praline"...
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La mélancolie du kangourou

L'histoire commence de manière tragique et m'a emportée dès les premiers mots.

Ce livre se lit avec un paquet de mouchoirs à porté de main.

Je suis passée des larmes, au sourire, à la colère, pour revenir aux larmes et finir le coeur léger.

J'ai tellement ressenti la peine d'Antoine... La bienveillance de Rose mais j'ai aussi été solidaire de sa colère et j'ai eu envie de secouer Antoine à plusieurs reprises.

Ce livre est un cocktail d'émotion.

J'ai eu la gorge serrée à de nombreuses reprises, au point d'en avoir mal et les larmes aux yeux plusieurs fois (mais pas facile de pleurer tranquillement dans les transports. 🙃)

Première lecture de cette auteure mais il est certain que je réitèrerai l'expérience.

J'ai vraiment adoré les personnages, l'écriture précise et sa justesse. Il n'y a pas de "trop" ou de "pas assez". Pour moi, c'est une petite pépite. Il restera longtemps dans ma mémoire.
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L'embarras du choix

Le grand jour du mariage d’Emma est arrivé. Elle choisit le moment de la question cruciale, pour réfléchir à ce que sera sa vie une fois mariée...

Elle imagine trois scénarios dans lesquels les tentations sont fortes pour mettre à l’épreuve sa fidélité ! Quel sera son choix ?

Chaque petit chapitre est entrecoupé par les pensées des convives qui attendent sa réponse. A la manière du film Quand Harry rencontre Sally.

Un roman facile à lire et entraînant mais avec parfois quelques lourdeurs. Des situations un peu trop téléphonées. Malgré tout, le résultat est plutôt plaisant et agréable.
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La mélancolie du kangourou

Antoine est confronté à un drame : Raphaëlle, son épouse tant aimée, décède en donnant la vie à leur fille. Lou. C'est comme ça que Raph voulait l'appeler.

Antoine est dévasté. Comment se sentir père, comment accueillir cette enfant dans sa vie alors même qu'il doit faire face au vide immense et à la souffrance engendrés par le deuil ?



Alors il engage Rose, une jeune étudiante, pour faire ce qu'il ne veut pas, ce qu'il ne peut pas faire : s'occuper à temps plein de la petite Lou. Mais malgré cette mission dans laquelle elle s'investit totalement, Rose réussira-t-elle à donner à cet homme l'envie de prendre en main son rôle de père et de cesser de fuir?



Antoine, dans son personnage d'homme meurtri, dépassé par les événements est touchant. Ses états d'âmes sont décrits avec beaucoup de justesse et de délicatesse.

Rose est attachante, enjouée, lumineuse.

J'ai suivi avec empathie les liens qui se nouent, se dénouent autour de la petite Lou, et l'évolution d'Antoine.



Le tout donne une belle histoire de résilience, avec de jolis moments pleins de tendresse, d'autres empreints de mélancolie. Un roman plein de vie et de sensibilité qui m'a beaucoup touchée.
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L'ivresse des libellules

Une écriture moderne qui décortique les relations des familles d’aujourd’hui : monoparentales, recomposées, avec enfants, sans enfants, vivant sous le même toit ou pas…

L’auteure nous immerge dans la langueur estivale du Sud de la France où quatre couples d’amis se retrouvent pour passer les vacances entre adultes dans une demeure de rêve.

Ce roman est aussi une belle leçon sur l’amitié qui résiste aux différends, aux épreuves de la vie.

On entend les cigales chanter, on sent la lavande, on se rafraichit dans l’eau de l’Ardèche.

Une lecture agréable pour l’été.

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Ce que disent les silences

Quel plaisir de retrouver la plume de Laure Manel avec ce roman au titre intriguant et qui délivre déjà quelques pistes sur la teneur du livre. On se doute qu’il renfermera un ou plusieurs secrets de famille et ça fait partie de mes thèmes favoris, je sens que je vais me régaler !



Je crois que la magie opère tout de suite, c’est souvent comme ça avec Laure Manel qui nous embarque dans le monde d’Adèle son héroïne qui est désormais la mienne aussi. Adèle est photographe, immortaliser les mariages c’est ce qu’elle fait le plus et elle aime capturer les moments importants. Ce travail en free-lance lui permet d’être libre et de pouvoir choisir et gérer son emploi du temps. Elle vit à Paris avec Lolita, son chat, pas de mari, pas de descendance, son enfance l’a rendue méfiante et elle a peur de s’engager et de s’attacher. Elle a eu des histoires d’amour qui n’ont pas duré. Elle a une meilleure amie avec qui elle partage tout et qui la comprend.



Ce Samedi, alors qu’elle est en pleine séance de travail sur un mariage, dans un manoir de la banlieue Parisienne, Ghyslaine, sa tante, la contacte pour lui annoncer une mauvaise nouvelle, son père est décédé. Bien sûr qu’Adèle est légèrement bouleversée, même si ça fait deux ans qu’elle ne parle plus à son père, d’ailleurs ça fait bien plus longtemps que ça qu’elle a des griefs contre lui, il semble que ce soit depuis toujours, depuis ce moment où, enfant, elle a quitté l’île d’Ouessant avec lui, sans sa mère qui était décédée deux ans plus tôt et dont elle n’en savait rien parce qu’on lui avait caché le décès, lui faisant croire qu’elle était partie en vacances.



Il y a eu ce retour précipité sur le continent, puis Pierre, son père, incapable de s’occuper d’elle qui s’est mis à boire pour oublier. Ghyslaine a bien voulu accueillir Adèle chez elle, sinon elle aurait été placée en famille d’accueil. C’est là que les chemins se sont séparés, Pierre d’un côté, Adèle de l’autre qui a grandi sans son père, sans sa mère, loin de Ouessant où elle n’est plus jamais retournée, parce que ça lui rappelle de trop mauvais souvenirs.



Avec Ghislaine elle vide l’appartement de son père, et quand elle découvre, caché dans un petit cagibi, un carton ou il est écrit « Personnel » Adèle sait qu’elle vient de mettre la main sur quelque chose d’important mais ne doute pas un seul instant que ce carton va chambouler sa vie et lui permettre de découvrir un secret depuis trop longtemps enfoui.



Le retour sur l’île d’Ouessant semble inévitable, c’est un retour aux sources et à ses racines. Adèle ne pourra faire marche arrière, elle est bien décidée à découvrir la vérité sur Nolwenn, sa mère, sur son enfance et elle part à la rencontre de sa grand-mère maternelle qui vit encore sur l’île.



On embarque avec l’autrice sur cette île d’Ouessant et je tombe tout de suis sous le charme des lieux. Laure nous décrit magnifiquement les paysages, la mer, les falaises, le vent et les embruns qui viennent fouetter le visage, j’ai l’impression d’y être. J’ai d’ailleurs visionné la carte auparavant pour être au plus près de l’action ! Je crois que l’île est un personnage à part entière du roman !



On suit le parcours d’Adèle qui au début se cache et ne veut révéler à personne qui elle est, jusqu’au moment ou elle retrouve un ami d’enfance, Olivier, qui va l’aider à prendre contact avec sa grand-mère. Adèle ne lâche rien, malgré les obstacles qui se présentent devant elle, -le plus grand étant sa grand-mère qui, si elle est contente de la retrouver, ne semble pas encline à lui parler de sa mère-. Adèle se rend vite compte que Nolwenn est un sujet tabou et qu’il est difficile de prononcer son prénom. Adèle est mal à l’aise sur l’île, elle la déteste, a hâte de la quitter, rien ne trouve grâce à ses yeux, pourtant, sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, Ouessant prend possession d’elle et se fait aimer, doucement, jusqu’à ce que le manque se fasse sentir.



Et il y a ce secret qui est là et qui empoisonne la vie de ceux qui le connaissent, très peu de personnes en fait, parce qu’à l’époque tout a été parfaitement muselé. La soeur de Nolwenn, (la tante d’Adèle) a quitté l’île ne voulant pas participer à la mascarade. D’autres ont décidé de se taire, on pensait certains décédés, pourtant ils sont en vie et prêt à tout expliquer. L’histoire est pleine de rebondissements mais à aucun moment je me doute de ce qui sera révélé, je commence à comprendre seulement vers la fin, quand Laure a pratiquement tout révélé et je trouve ça super bien ficelé.



Mais il n’y a pas que ce secret en vedette dans ce roman, il y a, en parallèle, une belle histoire d’amour qui se profile pour Adèle qui freine des deux pieds, toujours cette peur de l’abandon, de l’engagement, et si elle osait enfin lâcher prise.



Quel merveilleux roman, c’est un beau coup de coeur pour Adèle que j’apprécie beaucoup et qui m’agace aussi il faut bien l’avouer ! Si j’admire sa persévérance à vouloir découvrir le passé de sa mère et sa propre histoire, je suis parfois un peu désarçonnée par sa façon de réagir mais elle est quand même très attachante. Mon second coup de coeur va à l’île d’Ouessant que je n’ai pas le bonheur de connaître et qui m’enchante dès le départ par son côté sauvage et indomptable, je sens que Laure Manel l’apprécie énormément et elle arrive, grâce à ses descriptions magistrales, à nous transmettre sa passion pour le lieu.



C’est vraiment un très beau livre où tous les ingrédients sont réunis pour une recette parfaite. Les émotions sont là, l’histoire est belle et magique, pleine de suspense et de tendresse, l’île est merveilleuse, les personnages attachants, que demander de plus ? rien, sinon que Laure Manel continue à nous enchanter avec ses merveilleux romans.






Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
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Le craquant de la nougatine

Un roman délicieux qui vous donnera envie de déguster pâtisseries et bons petits plats.



Romain rencontre Alba par hasard. De lui, on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'il a 2 enfants, qu'il est au fond du trou déprimé, et que sa rencontre avec cette jeune femme a changé sa vie, sans même que celle-ci ne soit au courant.



Il va investiguer pour la retrouver, la contacter et ... la magie va opérer. C'était un pari risqué, mais ça a fonctionné. La belle Alba lui répond, intriguée. Commence alors une relation entre ces 2 personnages abimés. Mais où cette relation va-t-il les mener ? Quel secret cache Romain ? Leur amour naissant pourra-t-il surmonter les obstacles qui se présenteront à eux ?



J'ai adoré retrouver la plume de Laure Manel. L'humour des personnages, le style - les chapitres courts qui s'enchaînent très rapidement et alternent les points de vue des deux personnages.



Et puis arrive la révélation, surprenante, même si je m'y attendais peut-être un peu. Comment les personnages vont-ils gérer cette révélation ?



J'ai dévoré ce roman en quelques heures à peine, j'étais vraiment prise dans l'histoire et par les personnages.



Une vraie belle histoire, à lire sans prise de tête, le tout sur fond de gastronomie, gaffes culinaires et autres bourdes, drôle et émouvante à la fois.
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La délicatesse du homard

La délicatesse du homard, c'est aussi la délicatesse de l'auteur qui nous raconte l'histoire d'un homme et d'une femme cabossés, blessés par la vie, une histoire à deux voix, une histoire un peu improbable mais dans le cadre magnifiquement décrit de la Bretagne.

Donc quelques faiblesses dans le déroulé du roman mais passé ses défauts , on se laisse emporter par cette histoire très tendre et bien écrite.

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L'ivresse des libellules

Premier roman de Laure Manel pour moi ; j’étais curieuse de me faire ma propre opinion sur une auteure (je n’arrive décidément pas à adopter le mot « autrice » !) dont on entend beaucoup parler…



Le pitch : les grandes vacances, quatre couples d’amis plus « une » pièce rapportée, dans une splendide location en Ardèche. Pas d’enfants cette année, mais tous ont apporté dans leurs bagages l’espoir de vacances réussies, susceptibles d’apporter un souffle nouveau à leurs vies de couples.



On le sait : à l’instar des dîners de Noël qui servent souvent de révélateur aux rancoeurs et aux frustrations au sein des familles, les vacances entre amis sont hélas susceptibles de « mal tourner ». Une météo radieuse et un décor de rêve ne suffisent pas à éradiquer les névroses des uns, les défauts des autres. Par de nombreux côtés cette lecture m’a fait penser aux Petits Mouchoirs, l’excellent film de Guillaume Canet.



Bilan : j’ai d’abord été tentée de considérer ce roman comme un divertissement sympa, à savourer l’été au bord de la piscine. Mais la lecture terminée, je ne peux que saluer le talent de l’auteure, qui au-delà d’une jolie ode à l’amitié, décortique et analyse les divers fonctionnements « du couple ». Admiration réciproque ou dévotion inconditionnelle, fidélité sans faille ou tolérance assumée, parentalité, partage des tâches, transparence totale ou préservation d’une part de mystère, sexualité routinière ou débridée, pudeur ou expansivité, … La « leçon », à mon avis, est celle-là : en amour, point de recette, à chaque couple de créer « sa » façon de se construire et de durer.
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La mélancolie du kangourou

Ce roman m'a beaucoup rappelé La Délicatesse du Homard : même style, mêmes défauts, mêmes qualités. Sauf que le charme a moins bien opéré cette fois.



L'intrigue s'étire sur plus de trois ans, et même si cette durée est nécessaire pour rendre crédible le deuil du héros, cela dilue terriblement l'intensité du roman qui a un côté un peu trop mélodramatique à mon goût. En ffet, l'auteur semble s'attarder particulièrement sur tout ce qui peut tirer la larme du lecteur : la dépression du jeune veuf, la première relation de l'héroïne qui se délite lentement, la solitude des personnages que les circonstances ont éloigné, etc.



En plus, le style est assez plat et il donne souvent l'impression qu'on lit le résumé d'un livre plutôt que le roman lui-même. Les faits sont juxtaposés en phrases simples, sans que rien ne vienne relever le texte : ni rythme, ni esprit, ni originalité, etc. Du coup, ça se lit très facilement, mais ça manque de souffle, d'énergie (et c'est encore plus palpable lorsque l'auteur évoque la passion de l'héroïne pour la danse et qu'aucun sentiment ne transparaît).



L'intrigue m'a moins plus que celle de La Délicatesse du Homard. L'héroïne n'est pas très présente, elle donne l'impression d'être plus spectatrice qu'autre chose même lorsqu'elle est la narratrice. L'histoire d'amour m'a semblé plus prévisible, peut-être parce qu'il s'en dégage aussi une forte impression de déjà-vu (Et oui, le jeune veuf qui finit par s'éprendre de la jeune femme qui prend soin de son enfant qu'elle aime comme le sien...). Pourtant, ce n'est pas quelque chose qui me dérange d'habitude, du moment que les personnages sont attachants (ou au moins intéressants) et que c'est bien raconté...



Pour résumer, je dirais que c'était bien, mais moins bien..
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Histoire d'@

#HistoireD'@

#NetGalleyFrance



Quand j'ai commencé ce roman, j'ai eu un peu peur du côté rébarbatif, mais non pas du tout, ce livre se lit tout seul.

Mathilde reçoit un mystérieux mail le 31 décembre et après avoir décider d'ignorer ce mail, sa curiosité est plus forte et elle entame donc une conversation avec ce parfait inconnu, qui va très vite s'avérer ne pas être si inconnu que cela, puisqu'il s'agit de Cyril, qu'elle a perdue de vue il y a 13 ans, l'ayant laissée triste et surtout dans une incompréhension la plus totale.

Tout le roman va se présenter sous forme d'échange de mails, mais à un rythme tel, que le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer.

Je ne suis pas une très grande adepte des histoires d'amour, mais celle-ci m'a vraiment conquise et je recommande vivement ce roman, qui en plus de se lire tout seul et vraiment très plaisant.
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La mélancolie du kangourou

La mélancolie du kangourou de Laure Manel est un très joli roman découvert grâce à net galley et les éditions Michel Lafon.

Une naissance, c'est une fête, un très joli moment... sauf quand la maman meurt en couche ! Cela est rare mais arrive encore.

Antoine ne s'attendait pas à perdre son épouse quand Lou est venue au monde. La joie de cette naissance a été gâchée et le pauvre homme, jeune veuf, peine à garder la tête hors de l'eau.

Sa maman s'occupe de la petite mais alors qu'elle cherche à secouer son fils, celui ci décide de reprendre le travail ! Lou a un mois.. Qui va s'occuper d'elle ?

Antoine engage Rose, une jeune fille de 20 ans, qui va être là quasiment jour et nuit pendant quelques temps.

Antoine va t'il enfin reprendre goût à la vie ? Et réussir à s'occuper de sa fille, faisant fi du fait qu'à sa naissance Raphaëlle les a quittés ?

La mélancolie de kangourou est un magnifique roman, très poignant, qui m'a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises. D'ailleurs, j'ai pleuré dès les premières pages.

J'ai aimé l'histoire, triste mais bien ficelée. Ce n'est pas qu'un roman triste, c'est aussi un joli roman, très positif car la vie continue, malgré tout.

J'ai apprécié les personnages, même si j'avais parfois envie de mettre un coup de pied aux fesses de Antoine ! Rose est charmante, fraîche, attachante et touchante.

La mélancolie du kangourou est un roman qui m'a énormément touché et que j'ai apprécié.

Je ne mets que quatre étoiles car il est quand même assez prévisible, j'avais deviné pas mal de petites choses, notamment la fin.

Mais j'ai passé un très bon moment et je le recommande :)
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Cinq coeurs en sursis

Un coup de Coeur



Peut on pardonner l irréparable?

Comment reagirait on face a un tel comportement?

Est ce possible d arriver a accepter qu un membre de notre famille proche soit un meurtrier?



Quelle serait votre reaction, si du jour au lendemain, on venait arrêter votre mère, votre épouse ou votre fille pour meurtre?



Mais non....impossible, jamais elle n aurait pu faire ça, ma femme, mon épouse, celle avec qui je partage ma vie, non jamais.



Non, jamais maman n aurait pu tuer quelqu un de sang froid, c est une maman tellement parfaite, douce et câline.



Mais non, la justice a dû se tromper, jamais ma fille n aurait commis l irréparable, je l ai élevée et je sais de quoi elle est capable, non franchement jamais, elle n aurait pu tuer quelqu'un de 7 coups de couteau.



Et pourtant....



A travers les différents regards de cette famille, vous allez suivre l enquete ainsi que le procès de cette mère, épouse, fille et sœur.

Vous allez vivre, non pas la vie de la condamnée, mais la vie de sa famille ainsi que les répercussions que son geste aura sur ses proches.

Des proches qui vont douter, nier, et culpabiliser, des proches qui vont se voir juger par la societe alors qu ils n ont rien commis, des proches qui vont petit à petit voir leur vie exploser, une vie qu il va falloir apprendre à reconstruire.



Une lecture puissante qui vous chamboule, vous revolte et vous place à la place de cette famille, mais qu aurais je fait a leur place, comment aurais je réagi, serais je capable de pardonner?

Une lecture touchante et emouvante qui vous montre l arrière du décor, les differentes conséquences que peut avoir chacun de nos actes.

Une lecture marquante qui vous frappe en plein coeur en vous ouvrant les plus intimes pensées de chaque membre de cette famille.

Une lecture qui restera longtemps grave en moi et qui j espere saura vous toucher autant que moi.

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La délicatesse du homard (BD)

Laure MANEL. La Délicatesse du homard.



Je ne connaissais pas du tout cette autrice. C’est une découverte. Au cours de la lecture de ce roman graphique, dès la page 21, j’ai découvert la trame de ce récit. Je n’ai pas le le roman éponyme de cette autrice, mais je m'engage à le faire....



En Bretagne, François, célibataire dirige un centre équestre et découvre sur la plage, lors d’une balade en solitaire une femme, semi consciente : il la recueille. Il lui offre le gîte et le couvert. Elle lui donne uniquement son prénom : Elsa. Ces deux êtres ont souffert au cours de leur vie ; chacun possède un pan de sa vie qu’il préfère taire. Vont-ils réussir à s’apprivoiser, avouer l’un à l’autre le terrible secret qui entache leur existence ? Pourquoi Elsa a-t-elle tiré un trait sur son enfance, son adolescence ? Quelle est donc cette terrible tragédie enfouie au plus profond de son âme et qui la bouleverse ?



Petit à petit une certaine attirance, l’un à l’autre, fait son chemin. L’étau qui les étreint va se relâcher. Pourront-ils, cependant vivre une belle histoire d’amour, faire fi de leur terrible passé ? Il faut du temps au temps avant d’accorder toute sa confiance à l’autre. Avec du tact et de la patience, chacun pourra révéler le mystère qui lui gâche :mla vie….



Le graphisme de Alexandra DAVIS, images tendres, tons pastels, les détails tant exprimés dans l’esquisse des portraits réalisations des personnages que dans le décor naturel de ces côtes bretonnes, apportent de la sérénité à cette histoire. Le scénario de Véronique GRISSEAUX dévoile, pas à pas les fantômes qui peuplent nos deux héros. Petit à petit, les nœuds vont se défaire, les sentiments vont naître apportant enfin la sérénité, tant à Elsa « Axelle » » qu’à François. Ensemble ils vont pouvoir se reconstruire, et prendre un nouveau départ . De la tendresse, de l’amour, de l’émotion. Je vais lire le roman originel afin de comparer les deux œuvres. Je vous souhaite une bonne journée sur les plages bretonnes. Si vous disposez d’un peu de temps, faites une petite balade à cheval en bord de mer.

( 23/08/2023)


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les dominos de la vie

Intense, fort et lumineux.



Nous rencontrons Amélie, mariée à son amour de jeunesse Sylvain et maman de Victor, elle fait le job de ses rêves et semble avoir une vie épanouie. D’autant plus, qu’elle remporte une victoire sur la maladie mais il y a un bémol. Après cette longue épreuve, elle veut croquer la vie à pleines dents alors, elle va faire des choix et va changer son quotidien avec force, détermination et courage.



Une fois de plus, je me suis laissée captiver par la douce plume addictive et emplie de subtilités de Laure.

Dans ce récit, l’auteure découpe les chapitres où elle y alterne deux temporalités, le passé où Amélie nous évoque la découverte de sa maladie et le présent où elle nous narre son quotidien et souhaite changer de vie, ce qui est très audacieux de la part de Laure puisque le lecteur suit la reconstruction d’Amélie.

L’auteure dénonce des thématiques fortes comme la violence obstétricale et gynécologique. C’est un sujet un peu tabou en littérature néanmoins, Laure sait le maîtriser et avec beaucoup de délicatesse et de subtilités. Elle nous parle également de renouveau, de reconstruction et de vie de couple... Le lecteur s’y retrouve, se questionne et s’identifie.

Quant aux personnages, vous rencontrerez un joli panel. Ils sont tout simplement authentiques et attachants.

Une histoire forte et percutante, emplie d’espoir.

J’ai adoré cette lecture qui m’a profondément touchée et qui ne me laisse pas indifférente.



Merci Laure pour ce joli condensé d’émotions.

C’est avec plaisir que je vous invite à glisser ce roman lumineux entre vos mains.
Lien : https://juliechronique.fr/20..
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Les dominos de la vie

Amélie passe une IRM qui l’inquiète beaucoup, mais l’examen révèle qu’elle est guérie. Elle en est immédiatement soulagée. Elle est architecte d’intérieur et maman d’un petit Victor, quatre ans. Elle est heureuse avec son mari Sylvain. Le récit alterne le présent et des flashbacks qui racontent le parcours médical de la jeune femme. Elle a eu un accouchement très difficile suivi d’un cancer gynécologique deux ans plus tard. La joie de sa guérison ne dure pas, elle prend rapidement conscience que quelque chose cloche dans sa vie qu’elle trouve trop fade. Elle s’interroge et veut vivre LE grand amour. Entourée de ses amis elle décide peu à peu de changer de vie. Elle s’entend bien avec son mari, mais veut plus et finit par le quitter.



J’ai un avis mitigé sur ce roman, sans doute à cause de la vive antipathie que m’inspire Amélie, pour moi elle n’est qu’une femme égoïste et capricieuse qui fait sa crise d’adolescence à retardement et se montre irresponsable. Elle quitte son mari pour une raison futile sans prendre en compte l’intérêt de son enfant. Lorsque son mari la prie de quitter leur maison, elle s’offusque, de même quand son nouvel amour l’abandonne elle en fait un drame, ce qui démontre son égoïsme. Je ne vois pas du tout en Amélie une héroïne positive.



J’ai apprécié les descriptions des paysages bretons et les autres personnages, en particulier Loïc et Jacques. Ce dernier a une évolution intéressante, qui va dans le bon sens. Le style ne m’a pas particulièrement accrochée. Je n’ai pas retrouvé la fraîcheur et le côté positif que j’attends des romans feel good. C’est un livre vite lu et vite oublié dont il y a peu à dire. Dans la version audio, il est lu en partie par l’auteure (pour les flashbacks) et en partie par Fanny Arditi qui sont toutes deux excellentes.



La thématique principale est l’urgence de vivre, la besoin de changement après une maladie qui aurait pu être mortelle. La vision qu’Amélie a de l’amour ne me paraît pas réaliste, elle recherche le prince charmant. Ce genre d’attente est déjà naïf chez une adolescente, mais chez une mère de famille c’est plutôt navrant. J’ai lu plusieurs avis qui disent que ce livre n’est pas le meilleur de l’auteure, aussi je ne manquerai pas de lui redonner une chance. Ce roman est loin d’être mauvais, mais je l’ai trouvé très banal et peu intéressant. Les personnages manquent aussi de profondeur. Ce livre ne m’a pas du tout touchée et je n’ai ressenti aucune empathie pour Amélie.



#LesDominosdelavie #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
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Le sourire des fées

📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜



😍C'est au salon du livre de Limoges que j'ai pu croiser Laure Manel (enfin !!) et qu'elle m'a gentiment dédicacé son roman😍



Cela faisait un petit moment que celui-ci me faisait de l'œil après avoir lu "La mélancolie du kangourou" et je n'ai pas été déçue du tout.



👨‍👩‍👧Les chapitres ont défilé très vite et beaucoup de larmes ont coulé. Ce livre est un condensé d'émotions, de courage, d'amour aussi car il en faut pour surmonter certaines épreuves. Et nos amoureux vont avoir à combattre la plus terrible !

Les années défilent et cette famille est heureuse trop heureuse, aucun petit nuage à l'horizon. 👨‍👩‍👧

😨Mais j'ai senti au travers de ces premiers chapitres, l'angoisse d'un orage menaçant. Je me disais "c'est trop beau, il va y avoir un truc pas cool" et bing quand le premier éclair tombe, ça fait mal mais ainsi va la vie. Mais au deuxième là c'est trop !!! J'ai senti mon cœur exploser et mes larmes ont coulé jusqu'à la fin... Trop de sentiments confondus face à l'inévitable.... 😭

Je ne peux en dire plus, au risque de spoiler l'histoire, mais ce roman je l'ai dévoré jusqu'à tard dans la nuit et que mon compagnon m'a surpris en train de renifler et demander un câlin....💏



🌟Une lecture très émouvante, une écriture au plus près de la vie🌟



🧚‍♂️Il faut parfois des fées pour voir la vie en couleurs car la vie est courte et nous ne sommes pas immortels🧚‍♀️
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La délicatesse du homard

Lui, plein de doutes, est directeur d'un haras en Bretagne. Elle, pleine de secrets, fuit quelqu'un, ou quelque chose, on ne sait pas... Un jour, François trouve Elsa sur la plage. Recroquevillée, frigorifiée, perdue.

Il l'héberge. Elle ne parle pas. Mais peu à peu, elle reprend des couleurs, ils s'apprivoisent, gardent leurs secrets pourtant. Avec la délicatesse d'un homard, François aide Elsa !

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Bon, on est sur un feel-good classique, mais comparé à chez Virginie Grimaldi ou Agnès Martin Lugan, il y a quelque chose de différent… Pas vraiment une touche d'humour comme chez Marie Vareille. Plutôt, une touche de réflexion…

En fait, c'est écrit avec le style d'un journal intime, comme n'importe qui pourrait coucher ses pensées sur le papier. Et cela donne naissance à des réflexions assez profondes, plutôt clairvoyantes en plus, de la part des personnages.

Je pense que peu de gens arrivent à mettre vraiment des mots sur ce qu'ils ressentent. Cette intellectualisation, verbalisation, introspection, je ne sais pas comment vous appelez ça, vous, donne un aspect très particulier à la plume.

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Puis, il y a une réalité assez frappante malgré la situation digne d'un vrai feel-good. Je m'explique : les humains font des erreurs et les personnages aussi se trompent, trébuchent, font des erreurs... Erreurs que l'on pourrait juger tellement facilement… Et en effet, je n'ai pas aimé tous les comportements de François, mais bon, on a tous des réactions différentes, mais je n'ai certainement pas mon mot à dire.

Et puis, Elsa se répare, elle guérit, elle revit. Mais c'est long, progressif, pas à pas, assez réel en fait !

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Enfin, au début du roman, on a vraiment du jour par jour. Cependant, la fin est plus rapide, on y trouve beaucoup d'ellipses, j'ai donc moins bien aimé… La fin, en elle-même, est pourtant très belle, tout à fait dégoulinante... :)

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Bref, je suis contente d'avoir découvert cette autrice !
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La délicatesse du homard

« C'est con », ça aurait pu être une lecture de vacances, vous savez celle des romances aussi vite lues, aussi vite oubliées, mais qui ne sont pas désagréables car on se laisse porter par une histoire. Il y a dans « La délicatesse du homard » tous les ingrédients pour cela : intrigue dans le Finistère, des chevaux, une rencontre improbable, une histoire d'amour, un secret de famille… Mais le style…avec la formule par laquelle je commence cette critique qui revient sans cesse, est assez pénible, plat.
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