Citations de Julien Aime (226)
Le bonheur des autres est cruel. Il vous renvoie à votre existence médiocre et votre avenir sans joie ni promesses.
« Sortir dans la rue était difficile pour Louis.
Surtout quand il était avec Anna. Elle ne supportait pas les regards qui glissaient sur eux , sur leurs visages et leurs corps à l’opposé des chemins de l’existence : lui affaibli par la maladie, et elle arrondie par la vie.
Elle les détestait ces yeux compatissants , gênés souvent et dégoûtés parfois.
Ils lui faisaient mal » .
Victor Hugo a écrit : "Les amis sont des anges silencieux, qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler."
Mon estomac se serre. C'est donc ça le futur qui a gagner?! Un monde où les hommes sont réduits à être des consommateurs dont le moindre besoin est enregistré, analysé et anticipé par des robots et algorithmes au service de multinationales connaissant tout de leurs vie?
« Les amis sont des anges silencieux, qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler » ..
VICTOR HUGO .
«Les grands livres nous parlent. En lisant, nous apprenons sur nous- même. Nous nous révélons à nous- même , Tel trait de caractère. Tel sentiment.
La lecture , c’est un échange entre toi et les mots, lui disait mamie Katell » ..
Une conversation véritable »
La lecture fait travailler l'imagination, la réflexion. Elle fait appel à ce que vous êtes vraiment, là, à l'intérieur de votre coeur...A ce que vous pensez, à vos souvenirs, à votre vision de la vie...
Est-ce qu'une colère ou un problème passager mérite d'effacer tout ce qui a été construit ? Je ne crois pas. Mamie Flo a une expression que j'adore : " On ne rase pas le jardin parce qu'une rose est fanée."
La majeure partie des résidents n’ont pas choisi de terminer leur vie ici. Ce sont leurs enfants et les médecins qui ont pris la décision pour eux. C’était trop risqué et contraignant de les maintenir à domicile. Alors quand ils arrivent, ils râlent, ils se plaignent : ils auraient préféré continuer leur existence chez eux, dans leur maison ou leur appartement, là où ils ont tous leurs souvenirs, toutes leurs habitudes. Le déménagement est bien souvent vécu comme un véritable déchirement. Une trahison parfois, avec des pleurs et des cris. Et puis, peu à peu, ils s’y font à cette nouvelle chambre, ces nouveaux voisins, ces nouveaux visages. Ils s’y font à ce nouveau rythme de vie, ces repas et activités aux horaires réguliers. Quand ils n’ont pas oublié pourquoi ils étaient là.
Lui revint en mémoire une phrase d'un de ses professeurs de philosophie : " Il y a trois types d'êtres humains. Ceux qui vivent pour atteindre leur rêve. Ceux qui l'ont abandonné. Et ceux qui rêvent leur vie faute d'avoir le courage de l'affronter ."
- Tu sais ce que les Japonais disent sur la queue des chats ? demanda Julie en les regardant.
- Non.
- Qu'avec leur queue pliée en 1 ou en 7, ils peuvent attraper le bonheur, et que c'est pour cela qu'il faut toujours avoir un chat chez soi.
- Alors nous devons être très heureuses toutes les deux, sourit Rose en observant la pointe de leurs queues en forme de crochet.
Entre deux gorgées de bière, Fred enchaîne les cocktails pour des quinquagénaires qui demandent s'il y a des bars à filles dans le coin. Le paradis c'est bien, avec des putes c'est mieux quand on est vieux.
Un père, ce n'est pas celui qui donne la vie, non. Un père, c'est celui qui donne de l'amour. Pour toujours.
- Je vais te donner deux conseils, ma Julie. Le premier, c'est que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Elle est plus verte quand elle est arrosée. Et ça c'est très important de le comprendre. Il faut que tu sois heureuse à l'intérieur pour l'être à l'extérieur.
Julie ne disait rien, elle se retenait d'éclater en sanglots.
- Le second, c'est qu'il faut écouter ton cœur. Que tu fasses ce que tu aimes.
Des prouesses de Gabin au tennis : "Il a remporté son dernier match. L'entraîneur dit qu'il a un vrai potentiel."
- Potentiel de quoi ? Demanda Julie. D'être numéro un mondial ? De gagner un tournoi en Île-de-France ? De gagner son prochain match de poussin ? Il a cinq ans. Il a le temps, non ?
On attendait tout d'elle sans se soucier de ce qu'elle désirait réellement. Julie devait réussir la vie que les autres lui destinaient. Pas celle dont elle rêvait. Elle se sentait comme la passagère d'une existence étrangère.
Même la nourriture avait le goût de la maladie.
Il avait fait un pas vers elle et elle avait souri. De ce sourire qui le désarmait tant, ce sourire champagne comme il l'appelait, qui faisait exploser des bulles de bonheur dans son coeur.
Les stories Instagram défilent, et des gens qu’il ne connaît pas lui jettent à la figure un bonheur insolent fait de voyages, d’amours et d’enfants sublimes. Instagram est un accélérateur de déprime quand on va mal, un transformateur de pensées grises en idées noires.
Pour certains la famille était un refuge, un cocon d'amour et de tendresse, mais pour Julie c'était l'inverse : le centre de toutes les névroses.