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Citations de Gaëlle Josse (1865)


La vie ne ressemble pas à l'idée que nous en avions, et il nous appartient de savoir accepter notre sort. Je sais qu'il me reste un long chemin à parcourir pour trouver la paix, et ces propos que je m'efforce de tenir parlent à mon esprit, mais ils n'apaisent ni mon cœur, ni ma chair.
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Il faut croire que les mots creusent parfois des galeries souterraines, mystérieuses, et que ce que l'on croit enfoui, oublié ou perdu à jamais, ne demande qu'à ressurgir au moment le plus inattendu. Ils nous saisissent au col, et on n'y peut rien.
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On n'oublie jamais ce qui nous a terrorisé, on tente juste de fermer la boîte. Et ça ne marche jamais.
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Au sol, ces courtes herbes sèches, couleur de sable clair, qu'on nomme queues de lièvre, pour leur plumet d'une infinie douceur. Louis m'en cueillait des bouquets entiers, que je gardais de longs mois, et aussi ces herbes terminées par de petites grappes jaunes et sèches, à la senteur persistante d'épice indienne. Ce parfum, c'est pour moi celui de l'enfance de Louis, de la mienne aussi. Je ne suis qu'une coureuse de lande, une escaladeuse de rochers ; l'enfance m'a façonné des jambes musclées, des chevilles déliées, des pieds secs et étroits, marqués de cicatrices claires, des pieds pour courir sur la grève et garder entre les orteils des grains de sable sec, des pieds trop vivants, trop rebelles pour les bottines cambrées que je porte maintenant.
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Au creux des nuages
La lune pleine doit se cacher,
Pour que les hommes
Ne voient pas ses larmes
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Les martyrs sont toujours du côté de l'esprit, les coupables du côté de la force, et l'Histoire demeure le seul juge.
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Olivier. Je me dis qu’aucun prénom ne lui irait mieux que le sien. Il est le tronc, les racines, les branches, les fruits. Mon frère est un patient, un généreux.
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Toujours elle s'est obstinée à suivre ses idées, ses pensées, comme un animal qui creuse son terrier, mais elle, c'était pour s'envoler, pour franchir ces montagnes, c'était pour fabriquer son cerf-volant, sa montgolfière qui l'emmènerait loin d'ici. Elle voulait franchir la vallée, voir le monde au-delà, c'est une ferveur, quelque chose de brûlant qui l'animait et ne l'a jamais lâchée. (p.168)
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Il n'y a pas de jour où je ne me suis demandé si les promesses faites aux mourants étaient plus importantes que les blessures des vivants. (p.171)
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"Je sais que c'est une injustice parmi tant d'autres, un drame parmi tant de drames, mais c'est le mien."
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Lorsque je promène mes regards autour de moi, je crois que la chance, hélas, oublie de poser les yeux sur nombre d’entre nous.
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Espérer. Au matin, tenter d'effacer la journée passée, en souhaitant qu'elle s'engloutisse dans le puits des jours, dans des espaces hors de toute mémoire, dans un trou noir de la conscience où seul l'oubli permet de continuer la route.

p127
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Il faut savoir écouter les rêves, ils tentent de nous éclairer sur nos désirs les plus secrets.
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C'est votre bonté seule qui vous rendra belle, plus sûrement et plus durablement que la fraîcheur de votre teint ou la finesse de votre taille. Nous sommes tous victimes de nos passions, elles nous égarent, nous blessent et nous anéantissent parfois.
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Dans un ultime hoquet, la porte du wagon se décide à glisser et à libérer le flot impatient qui piétine dans les couloirs. Me voici sur le quai, l’air brûlant me saute au visage comme une bête sauvage, avec un ciel bleu vif, acide, on dirait une plaque peinte avec application, vissée d’un seul tenant au-dessus de nos têtes, immobile.
(La Loupe, page 16)
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Il faut avoir beaucoup vécu soi-même, connu le difficile de l'existence pour reconnaître ainsi, en quelques secondes, dans un visage, dans un geste, dans un détail, le déroulé de toute une vie.
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Les saisons passent, reviennent en un immuable cercle. C'est l'été que j'aime par-dessus tout, pour l'abondance de la vie, le miracle de l'eau, de l'air et de la sève, pour la gaieté des couleurs, les seules qui animent mon existence. Le printemps n'est qu'une attente, une espérance, une impatience, et l'automne un déchirement, celui de ne pouvoir retenir la belle saison qui se termine, la lumière qui diminue, les jours qui tombent trop tôt dans la nuit. L'hiver est une blessure, une plaie, un tourment.
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De l'obscurité émerge une étrange vérité, celle de nos cœurs.
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La musique chemine en nous, c'est une grâce de se laisser toucher par elle. Je crois volontiers qu'elle adoucit nos coeurs et nos humeurs.
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Alors, c’est vrai, mon père, c’est bien vrai, c’est donc ainsi ? Tu avances dans la pénombre et le chemin s’efface, tu te perds et tu sèmes de petits cailloux en papier pour retrouver tes propres traces.
(La Loupe, page 91)
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