AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Fred Vargas (2419)


- C'est-à-dire qu'à force d'y penser...
- Eh bien, ne te force pas à penser. On pense déjà assez sans le vouloir.
Commenter  J’apprécie          465
A Noel, tout le monde s'engueule, la majorité sanglote, une partie divorce, quelque uns se suicident.

Et une toute partie, suffisante pour mettre les flics sur les dents, tue. C'est un jour comme les autres, en beaucoup moins bien.
Commenter  J’apprécie          466
Ce qui est certain, c'est que nous sommes face, à court terme, à une modification profonde et nécessaire de nos modes de vie et de nos sociétés.
Commenter  J’apprécie          450
Le papier, (…) la rédaction, le procès-verbal est à la naissance de toute Idée. Pas de papier, pas d’idée. Le verbe hisse l’idée comme l’humus hisse le petit pois. Un acte sans papier, et c’est un petit pois de plus qui meurt dans le monde.

Commenter  J’apprécie          405
Qui a trop souffert fera souffrir.
Commenter  J’apprécie          380
Dans cette ignorance où nous avons été bien envasés, je crois que nous pensions tous que les industries et le transport routier étaient les causes principales des émissions de gaz à effet de serre. Eh bien pas du tout. Si l'industrie vient bien en tête avec 32 % de ces gaz, elle est immédiatement suivie par l'élevage, l'agriculture et la déforestation qui l'accompagnent avec 25 % d'émissions de gaz réchauffants, loin devant le transport (hors bétail) qui compte pour 14%. Pour certains chercheurs, l'élevage-agriculture, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, est même la première cause du réchauffement (33 %). Oui.
Commenter  J’apprécie          372
- Le cerf mâle, il perd ses bois tous les ans.
- Pour quoi faire ?
- Parce que ça le gêne. Il porte les bois pour combattre, pour gagner les femelles. Quand c'est fini ça tombe.
Commenter  J’apprécie          372
Fred Vargas
Ce n'est pas moi qui choisis mes idées mais mes idées qui me choisissent
Commenter  J’apprécie          370
Trop longtemps nous avons cru à leur mobilisation, à leurs efforts. Trop longtemps nous avons été confiants. Trop longtemps nous avons cru "qu'ils feraient quelque chose" et que nos affaires s'arrangeraient. Trop longtemps nous avons déposé notre destin entre leurs mains inertes. Leurs mains ?
Justement. N'oublions pas que les gouvernants marchent main dans la main et doigts entremêlés avec les multinationales - paralysés par elles ? - et les plus puissants lobbies du monde, lobbies de l'agroalimentaire, lobbies des transports, lobbies de l'agrochimie, lobbies du textile et j'en passe, vous ne les connaissez que trop.
Commenter  J’apprécie          360
Alors, ne réfléchis pas. Agis. L'audace est le luxe des esprits forts.
Commenter  J’apprécie          361
Aujourd'hui, le cheptel mondial d'animaux d'élevage s'élève à 28 milliards de têtes. Autrement dit, pour 1 humain, il existe 4 animaux d'élevage. C'est un poids dramatique pour l'environnement. Cela ne nous étonne pas que les pays les plus consommateurs de viande sont également les plus gros pollueurs du monde : en tête viennent les États-Unis, suivis du Brésil, de l'Union européenne et de la Chine.
Commenter  J’apprécie          352
Tout de même, on estime que le numérique (depuis sa fabrication jusqu'à son utilisation intense) émet autant de gaz à effet de serre que l'aviation, ce qui n'est pas peu dire. Et on ne le savait pas, une fois encore.
Commenter  J’apprécie          350
– J’ai perdu mon portable à Grimsey.
– Où cela ?
– Dans des excréments où une brebis l’a enfoncé d’un coup de patte.
– Et vous n’avez pas tenté de l’extraire jusqu’à épuisement ?
– Ne mésestimez pas la puissance d’un sabot de brebis, Retancourt. Il devait être brisé.
– En attendant vous êtes sans téléphone ?
– J’ai pris celui du chat. Enfin, celui qui est posé sur la photocopieuse à côté de lui. Celui qui dysfonctionne. Je crois qu’un jour le chat lui a pissé dessus. Je crois que mes portables sont voués à un destin excrétal. Je ne sais pas comment je dois le prendre.
Commenter  J’apprécie          351
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la parole écrite, lorsqu'un homme meurt, si sa vie n'est point consignée, il est vite oublié.
Commenter  J’apprécie          340
...une vingtaine d'agents conflua vers le restaurant. Il portait le nom de Brasserie des Philosophes, ce qui avait quelque chose d'incongru dès lors qu'une soixantaine de flics y défilait par jour, dans l'ensemble peu portés sur le maniement des concepts.
Commenter  J’apprécie          340
Danglard avait horreur des phrases qui commençait par « Je n’aime pas ceci » ou « Je n’aime pas cela ». Un flic n’a pas à aimer ou ne pas aimer. Il a à bosser, et à réfléchir en bossant.

Commenter  J’apprécie          340
Nicolas Hulot a poursuivi : " Nous assistons à la plus grande tragédie de l'humanité. Comme le disait Martin Luther King à propos de la cause des Noirs : "On est condamnés à agir ensemble ou à tous mourir comme des idiots." Edgar Morin disait : "Puisqu'on est tous foutus, soyons frères." " Des phrases parfaites, qui mettent en évidence notre absolu devoir de solidarité planétaire. On pourrait dire aussi : "Puisqu'on ne veut pas être foutus, soyons frères."
Commenter  J’apprécie          334
La salle se vidait et et les visages reflétaient les mêmes pensées paradoxales : le regret d'avoir manqué le spectacle d'une passe d'arme entre Danglard et le commissaire, mais aussi la satisfaction ambiguë de se confronter à une affaire insoluble. Pensées accompagnées , au long de regards rapides, de saluts discrets envers la ténacité d'Adamsberg. Ils le jugeaient souvent rêveur et lunaire obstiné, en bien ou en mal, et attribuaient à cette anomalie l'improbable succès de ce jour. Sans comprendre qu'il voyait dans les brumes tout simplement.
Commenter  J’apprécie          330
Admirer son ennemi ne le rend pas moins ennemi, au contraire.
Commenter  J’apprécie          330
"Joss avait compris depuis longtemps que les choses étaient douées d'une vie secrète et pernicieuse. Hormis peut-être certaines pièces d'accastillage qui ne l'avaient jamais agressé, de mémoire de marin breton, le monde des choses étaient à l'évidence chargé d'une énergie tout entière concentrée pour emmerder l'homme. La moindre faute de manipulation parce que offrant à la chose une liberté soudaine, si minime fût-elle, amorçait une série de calamités en chaîne, pouvant parcourir toute une gamme , du désagrément à la tragédie. Le bouchon qui échappe aux doigts en était, sur le mode mineur, un modèle de base. Car un bouchon lâché ne vient pas rouler aux pieds de l'homme, en aucune manière. Il se love derrière le fourneau, mauvais, pareil à l'araignée en quête d'inaccessible, déclenchant pour son prédateur, l'Homme, une succession d'épreuves variables, déplacement du fourneau, rupture du flexible de raccordement, chute d'ustensile, brûlure. Le cas de ce matin avait procédé d'un enchaînement plus complexe, amorcé par une bénigne erreur de lancer entraînant fragilisation de la poubelle, affaissement latéral et épandage du filtre à café sur le sol. C'est ainsi que les choses, animées d'un esprit de vengeance légitimement puisé à leur condition d'esclaves, parvenaient à leur tour par moments brefs mais intenses à soumettre l'homme à leur puissance larvée, à le faire se tordre et ramper comme un chien, n'épargnant ni femme ni enfant. Non, pour rien au monde Joss n'aurait accordé sa confiance aux choses, pas plus qu'aux hommes ou à la mer. Les premières vous prennent la raison, les seconds l'âme et la troisième vie."
Commenter  J’apprécie          331



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fred Vargas Voir plus

Quiz Voir plus

Fred Vargas

Au fait, Fred Vargas, c'est...

Un homme
Une femme

10 questions
653 lecteurs ont répondu
Thème : Fred VargasCréer un quiz sur cet auteur

{* *}