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Critiques de Franck Thilliez (11868)
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Sharko

J'ai retrouvé avec Plaisir Sharko et sa "femme". Cette dernière se retrouve dans une mauvaise situation . Sharko prend les choses en main…. tout cela le mènera avec son équipe a enquêter sur une affaire qui dépasse l'entendement.



J'ai beaucoup aimé cette nouvelle intrigue, une fois de plus menée de main de maître. J'ai juste a regretter un peu de lenteur. Il est vrai qu'une narration un peu plus rythmée m'aurait plus convenu.



Le sujet de base est très intéressant et fait froid dans le dos. Je n'ose imaginer si cette fiction devenait réalité.



Ce que j'aime chez Thilliez et chez ses personnages c'est ce côté humain, loin de la perfection, de la morale parfois, et du politiquement correct. Dans son récit il met en danger son équipe et pas seulement lors d'arrestation..





Encore un très bon moment de lecture, qui va bien plus loin qu'un roman de plage à mon sens (n'en déplaise à une certaine journaliste) car il fait réfléchir à ce qui pourrait être si jamais une telle idée venait a l'esprit d'un tordu ( et il existe beaucoup des tordus ! ).



Un roman que je conseille volontiers.
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Train d'enfer pour Ange rouge

Petit Thilliez deviendra grand! Petit Sharko (son personnage principal) deviendra grand requin!

Eh oui, c'est le tout premier roman du jeune Franck, à peine trente ans, qui biberonne déjà à l'horreur des tueurs en séries et au raffinnement des supplices Sado-Maso!



D'emblée, on prend ce Train d'enfer pour Ange Rouge et d'entrée, on se demande si on aurait pas mieux fait de le rater!!

Le commissaire Franck Sharko nous amène sur les lieux d'un crime avec au menu : Décapitation, énucléation, mutilations en tous genre avec pour plat principal, une jeune femme (du moins, on le devine d'après les restes) accrochée de manière artistique selon les préceptes raffinés du bondage, et gentiment maintenue en l'air. Cerise sur le gâteau, le tout a été filmé.

Franck Thilliez fait ses armes déjà avec du lourd!!

Bien sûr, il sera question de tueurs en série, d'une enquête longue avec une série de cadavres joliment présentés à chaque fois et d'un enquêteur au supplice lui aussi car sa femme aimée a disparu depuis 6 mois! Y a-t-il un lien avec les crimes odieux auxquels le commissaire Shark va être confronté?

Vous le saurez en vous pécipitant sur ce récit qui amusera les fans (dont je fais partie) de l'auteur.



Il faut dire que Franck Thilliez a, dès son premier livre, l'art et la manière pour bien présenter son récit : Il a déjà son style bien à lui, très descriptif et même si l'on pourrait reprocher au jeune débutant quelques lourdeurs, on est vite accroché à ce sacré thriller, genre dans lequel il va exceller pour notre plus grand plaisir!



Le Train d'enfer pour Ange Rouge s'apprête à rentrer dans vos bibliothèques, vous pouvez embarquer si vous aimez vous faire peur!
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Il était deux fois

J’ai attaqué ce roman avec grand enthousiasme. Le départ prometteur semblait bien appartenir au registre fantastique avec l’histoire d’un gendarme venu se renseigner, suite à la disparition de sa fille, sur les allées et venues des clients de l’hôtel de Sagas, village perdu quelque part en Haute Savoie, qui s’installe pour la nuit et se réveille dans une chambre différente de celle dans laquelle il s’était couché, ne reconnaissant ni ses affaires, ni sa propre personne… Mais cet aspect fantastique combiné avec des chutes d’étourneaux par centaines dans la région, n’était sans doute que le fruit de mon imagination. Qu’importe ! On est tout de même mêlé à une enquête complexe : un gendarme, Gabriel, qui a perdu la mémoire, un autre gendarme peu enclin au départ à se pencher sur le problème de Gabriel, un individu qui semble bien vouloir ronronner à la gendarmerie. Mais un corps inconnu est retrouvé, celui d’une jeune femme… Et l’enquête reprend, un peu lourdement au départ, dans un récit un peu long, mais on imagine bien que c’est pour traduire les hésitations, les difficultés qui la font patauger… Puis l’action commence, dans le troisième tiers … et on ne lâche plus le livre qu’à regret. La complexité de l’enquête réside dans le fait que les indices sont difficiles à décrypter, que les liens entre les personnages restent très longtemps un mystère, que beaucoup de non-dit de la part de témoins potentiels subsiste dans la première moitié du roman.



Question meurtre, on est servi, question horreur, c’est du cent pour cent thriller made in Thilliez et on y adhère, bien que l’on trouve le mobile des crimes plutôt capillotracté. Certaines scènes peuvent blesser la sensibilité des lecteurs, personnellement, je les ai trouvées fascinantes. Toutefois, sauf erreur de ma part, FranckThilliez ne cite pas ses sources comme le font Nicolas Beuglet et Olivier Norek, c’est dommage car je continue à me demander si ce qu’il décrit est issu de faits réels ou si elles sont le fruit de l’imagination de l’écrivain.



Cette trilogie dont je n’ai pas encore lu le troisième volet fait désormais partie des classiques du genre, à lire absolument !
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Le manuscrit inachevé

Ce roman se comporte un peu comme une Matriochka : un livre qui cache un autre livre ,qui cache un autre livre etc..



Je reste dubitative devant ce dernier né de Thilliez. Il y a des passages que j'ai beaucoup apprécié. La trame et l'intrigue sont bons , même si parfois les petits cailloux blancs laissés par l'auteur ressemblent plus à de gros rochers. L'écriture de l'auteur est toujours directe et maîtrisée.





Je n'ai par contre pas eu d'affinité particulières avec les personnages. Le trop étant l'ennemi du bien, je n'ai pas eu cette approche et cette compassion pour cette femme à qui on a enlevé sa fille. Le soucis que j'ai donc eu avec ce roman c'est surtout que les ennuis, misères, catastrophes en tout genre qui touchent les personnages sont tellement nombreux qu'ils en deviennent peu crédibles. Je sais pourtant que quand un destin néfaste s'abat sur quelqu'un il peut être noir, voir très noir. Mais là ça fait beaucoup. J'ai connu Thilliez beaucoup plus avec les pieds sur terre.



Toujours dans la même optique du trop qui nuit au bien. Le final est aussi d'une facilité extrême. Alors bien sûr, vu le contexte que le fils reprend les écrit du père pour achever ce fameux manuscrit, ça peut être une solution pour justifier cela. Mais néanmoins, je crois que cela nuit à la qualité d'un roman qui reste selon moi agréable , mais qui au final n'a rien de spectaculaire.





Donc un bon moment de lecture, mais l'auteur m'avait habituée à mieux.

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La forêt des ombres

David, thanaropracteur et écrivain à ses heures perdues aurait bien besoin d'une petite bouffée d'oxygène. Ce n'est pas qu'il soit malheureux, non!

Papa d'une magnifique petite Clara et époux de la belle Cathy, ancienne boxeuse et femme de caractère s'il en est, il est juste un peu débordé.

Il aimerait consacrer plus de temps à sa nouvelle passion: l'écriture plutôt que de passer son temps si précieux à son métier chronophage. Et quel métier?

Rendre présentables des corps pour tirer leur dernière révérence au monde des vivants, comme un immense pied de nez à la mort!

Une deuxième ombre vient entacher son bonheur familial: une femme le harcèle depuis quelques temps par mail. Mrs Hyde depuis un mois inonde sa boîte mail et sa boîte aux lettres et commence à pourrir la vie du jeune couple.

Aussi, la proposition d'écrire un thriller tous frais payés dans un chalet en pleine Forêt Noire avec femme et enfant arrive-t-elle comme une planche de salut, un échappatoire providentiel.

M. Doffre, ancien psychiatre, lourdement handicapé suite à un accident est à l'initiative de cette alléchante proposition.

Ni une ni deux, voilà nos tourtereaux en route pour un séjour hivernal dans un lieu totalement isolé. Ce huis clos sera-t-il propice à la veine créatrice de David?

La forêt, vaste espace sauvage où chacun se retrouve face à lui-même: ses mensonges, ses vérités.

La forêt des ombres m'a donné la chair de poule. Un voyage dans les antres de la psychopathologie! Une folie déferlante dont vous aurez du mal à vous préserver.

Avis aux onychophages: portez des moufles!
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Gabrielle

C’est un bien curieux petit, tout petit roman que Franck Thilliez nous offre là, un récit court mais concentré, avec une évidente volonté de délivrer un message : un appel au secours de la nature qui ne s’en sort plus et qui crie sa soif de respect de la part des humains, et peut-être ne s'en rendent-ils pas compte, mais les humains ont besoin de voir la nature prospère et en bonne santé : la rupture des chaînes alimentaires menace l’équilibre de l’environnement et nous amène à notre perte.



Dans ce récit, l’auteur parvient à frapper fort en quelques lignes, il prend un exemple parmi tant d’autres de mal être occasionné par le réchauffement, dans cette histoire, les ours qui ne peuvent plus se nourrir.



Un roman à la chute surprenante, un roman qui marque et que l’on ne peut oublier comme s’il marquait l’esprit du lecteur de son empreinte.



Un écrit court à l’écriture limpide destiné à être lu par le plus grand nombre. Puissent les auteurs se manifester de la sorte afin de convaincre l’humanité qu’il est impératif de venir au secours de notre mère, le Terre.
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Labyrinthes

Après "Le manuscrit inachevé" et "Il était deux fois", place à "Labyrinthes" qui clôt la trilogie et qui m'a, lui aussi, fait tourner en bourrique.



Au fin fond des Vosges, une jeune femme inconsciente et couverte de sang est retrouvée allongée à côté d'un homme, mort à coups de tisonnier. À son réveil à l'hôpital, elle a tout juste le temps de raconter son histoire au médecin qui la soigne avant de perdre totalement la mémoire, jusqu'à sa propre identité. L'inspectrice Camille Nijinski, en charge de l'enquête, va devoir écouter patiemment cette longue histoire, complexe et sordide à souhait.



Sorte de roman choral, chaque chapitre est consacré à l'une des protagonistes : la journaliste, la psychiatre, la kidnappée et la romancière. Une cinquième entrera en scène pour le final. Entre la région parisienne, la Bretagne et les Vosges, l'auteur nous balade d'une femme à une autre. Il y est question de kidnapping et de séquestration, de violences dans le monde de l'art, d'électro-hypersensibilité, de psychiatrie. Nous baignons, tout au long de la lecture, dans un monde fait de violences physiques comme psychologiques, salace, complètement tordu. Tous les ingrédients sont là pour rendre le lecteur complètement dingue.



Le suspense est royalement maîtrisé, les révélations tombant au compte-gouttes. L'auteur a su démontrer une nouvelle fois qu'il a l'esprit toujours aussi tordu, qu'il manipule ses personnages aussi bien qu'il manipule son lecteur. Longtemps je me suis demandé comment tout allait se rejoindre et quand la vérité est tombée, tel un couperet, j'en suis restée scotchée à mon canapé.



Les chapitres très courts, l'alternance entre les points de vue des différentes protagonistes, le suspense constamment maintenu et l'intrigue sacrément bien ficelée donnent un rythme effréné à notre lecture. Commencé hier soir et terminé ce matin, c'est uniquement dans ces moments-là que je suis bien contente d'être insomniaque : ça aurait été un supplice que d'attendre ce soir pour en connaître la fin !



Même s'il n'est absolument pas nécessaire d'avoir lu "Le manuscrit inachevé" et "Il était deux fois", je vous conseille fortement de les lire quand même avant, ne serait-ce que pour en savoir plus sur Julie et Caleb.



Vous l'aurez compris, je ressors ravie de ma lecture, autant que je l'avais été avec ses deux prédécesseurs. À ce jour, je n'ai lu que quatre livres de Franck Thilliez. Si "Puzzle" m'avait laissée dubitative (avec une intrigue dans laquelle j'avais tout deviné car bien trop proche d'un autre roman, dit culte), la trilogie du Manuscrit inachevé m'a en revanche épatée.

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1991

Je ne suis pas une grande lectrice de Thilliez. J'en ai lu ici ou là, au hasard de mes rencontres avec un livre sur un présentoir de bibliothèque ou dans une boite à livres.

J'ai aimé cette idée de découvrir la première enquête de son policier fétiche, alors que je n'ai lu aucun autre livre le mettant en scène, enfin si mes souvenirs sont bons.

Sharko débarque au 36, il est d'abord cantonné sur une vieille affaire jamais résolue, puis embarqué sur une série de meurtres sordides, tout cela au moment des fêtes de fin d'année.

Ce que j'ai aimé le plus dans ce polar, c'est l'atmosphère. 1991 ce n'est pas si vieux, et pourtant le monde tournait différemment : pas d'internet, pas de téléphones portables, début des test ADN, une bonne vieille carte routière pour trouver son chemin, la consultation des archives dossier papier par dossier papier pour trouver l'information que l'on recherche, les cabines téléphoniques seul moyen de communiquer rapidement, ...

Pour moi qui ai vécu cette époque, ce n'est qu'un remise en mémoire de faits vite oubliés, mais j'imagine l'effet chez les lecteurs plus jeunes qui n'ont jamais connu le monde d'avant ...



Quand à l'enquête, elle nous tient en haleine, mais sans plus (pas de difficulté à poser le livre et alterner avec un autre complètement différent), et chose remarquable pour moi, j'ai deviné la fin avant les inspecteurs. Mais ce point ne m'a pas gênée. J'ai aimé ce voyage dans un monde dont j'avais vite oublié les contraintes, mais aussi le charme certain.
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1991

Quel plaisir cette plongée dans les années 90. Et ce Sharko m’a bien plu.

Au début de sa carrière Franck Sharko intègre la Crim’ au 36 Quai des Orfèvres, Une enquête l’amène avec sa coéquipière Florence à la poursuite du « Méticuleux ». Tueur à la personnalité trouble, expert dans l’univers de la magie, le vaudou et l’état « zombie ».

Une histoire noire pleine de rebondissements et lourde de secrets s’y mêle anomalies génétiques, physiques, psychologique et autres personnages bien tordus. Et une fin qui…waouh, je ne l’ai pas vu venir.

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Le syndrome [E]

Première partie d'un diptyque ce syndrome E est formidable, nous y retrouvons Franck Sharko commissaire schizophrène à cause d'un drame familial et du métier de flic qui bouffe sa vie. Il est ici accompagné de Lucie Henebelle lieutenant de police qui a bien morflé aussi...



Un thriller qui mêle le cinéma, la neurobiologie, l'histoire, avec brio, pour nous mener au bout du compte sur une réflexion sur la manipulation mentale et l'impacte que les images subliminales peuvent provoquer sur l'être humain avec les conséquences politiques et sociétales que l'on devine...



Toujours aussi rythmé, le vocabulaire parfois délicieusement désuet, les chapitres courts et un suspense haletant font de ce polar un livre qu'on ne lâche que difficilement.



Je n'en dévoilerai pas plus, beaucoup de choses ont été écrites sur ce roman mais j'ai beaucoup aimé et c'est avec envie que je vais lire GATACA





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L'anneau de Moebius

Ouvrir un thriller de Franck Thilliez, c’est avoir la certitude de stimuler ses glandes endocrines génératrices d’hormones de stress, même si c’est par procuration.

Dans l’Anneau de Moebius, on en prend en plus pour son oreille interne avec un bon vertige : en effet l’auteur nous promène dans le temps, via des rêves prémonitoires, et on arrive à en perdre ses repères. C’est très adroit, car il n’est pas question là de voyage dans le temps mais de la récupération que le héros fait de ses rêves pour essayer de modifier le futur entrevu.

L’intrigue est palpitante, et l’on ne peut éprouver que de l’empathie pour Stéphane, incompris, méprisé par son entourage incrédule, alors qu’il est persuadé d’avoir la possibilité de modifier leurs destins funestes, tel un équivalent masculin de Cassandre.



Toute la question est là : le futur est-il déjà écrit et toute tentative pour influer sur le cours des événements est-elle vaine?



Quant au personnage du flic, V8 pour ses collègues (car considéré comme pistonné…), il est fort sympathique, pris en étau entre son épouse qui réclame sa présence, sa volonté de prouver sa valeur auprès de ses collègues, et les gros soucis que lui cause Stéphane, et ses prédictions.



Encore un passionnant opus, valeur sûre et plaisir de se faire peur au rendez-vous.


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La chambre des morts

Quelle claque !!! Je viens de refermer ce livre et j'en tremble encore !!!

Je commence à être habitué à lire Franck Thilliez, mais je pense qu'on ne peut tout de même pas être blasé. Chaque livre est unique, chaque livre traite d'un sujet bien précis, qui, d'ailleurs, sont documentés à souhait. Alors nous avons ici mon 7ème roman et je dois dire qu'il est très noir et affreusement sanglant. Je vais y revenir.



Pour la petit histoire : Vigo et Sylvain, deux informaticiens au chômage, ont renversé un homme, une nuit, lors d'un délire en voiture dans un champs d’éoliennes après avoir tagué leur ancienne usine. Ils jettent le corps dans un marais. Mais quand la voiture a percuté l'homme, les deux hommes ont retrouvé un sac avec beaucoup de billets de 100€, une très grosse somme en fin de compte, 2 million d'euros.



A la veille Noël on confie au brigadier Lucie Hendelle, une affaire : La femme du professeur Cunar, un chirurgien traumatologiste n'est pas rentré à la maison après être allé porter une rançon de 2 millions d'euros en échange de la libération de sa fille enlevée quatre jours avant. Les parents n'avaient pas prévenu la police et avaient décidé de payer la rançon eux-même.

La fillette vient d'être retrouvée, morte à proximité du champs d’éoliennes de Grand-Synthe dans le Nord en France.



C'est grâce à ce roman que va être introduit le personnage de Lucie Henebelle. On la découvre pour la première fois ici avec ses jumelles, seule pour tout gérer. Nous sommes à Noël, il y a un manque d'effectif au commissariat, elle se rend disponible pour cette enquête au détriment de ses deux filles et de son sommeil.



J'ai adoré ce livre parque l’histoire se passe dans le nord de la France, surtout à Lille, ville que je connais bien pour y avoir été très souvent ces derniers temps, la Grande Place, La Voix du Nord, le vieux Lille que j'adore aussi... Franck Thilliez nous fait voyager dans cette grande et belle région, ses bords de mer, la plage de Fort Mahon (pour ceux et celles qui connaissent ;))... bref une vraie immersion dans cette région, une immersion très noir, très sanglante, très glauque.



Ce que j'ai trouvé de particulier dans ce roman, c'est que Franck Thilliez ne mette pas en avant le couple de meurtriers. En effet, il manque toute la partie immersion dans la tête du tueur. On connaît ses motivations dès le prologue, mais c'est à nous de faire le lien et de combler le temps qui est passé et ce qui à pu le motiver à en arriver là.



Sylvain et Vigo, ils m'ont plu, deux amis d'enfance, deux inséparables, mais quand vient la catastrophe... tout dérape. Ce qui était, au départ, qu'un accident, est devenu une affaire de jalousie, de manque de confiance en l'autre et pour aller jusqu'au mensonge et au meurtre... Des actes irréparables...



Les tueurs : Le thème abordé ici est clair, le mal absolu dans la quête de la vie éternelle. Tout ça en passant par la taxidermie sur des animaux et des humains... J'ai beaucoup apprécié les explications de Franck Thilliez sur Honoré Fragonard qui était un anatomiste français célèbre pour ses "Écorchés", qui sont conservés dans le musée Fragonard (École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort - 94). Quant au couple, très spécial de tueurs, on en apprend pas trop sur eux, l'histoire est vraiment basée sur l'enquête et sur ce que va découvrir Lucie Hendelle. Ça ne m'a pas gênant de ne pas en apprendre plus sur les motivations et le tenant et aboutissant des tueurs. La Bête restera la bête...



Pour aller un tout petit peu plus loin : Ce qui a fait la célébrité de Fragonard est sa technique de conservation de ses écorchés, dont on a découvert les principales particularités en 2005. Selon Christophe Degueurce, professeur d'anatomie à l'école nationale vétérinaire d'Alfort, et conservateur du musée, la technique utilisée était très proche de celle de Jean-Joseph Sue. Les principales particularités tenaient à la nature de l'injection vasculaire ; Fragonard ne recourrait pas à la cire pour son mélange mais utilisait du suif de mouton. Cette graisse fondait à une assez basse température et les vaisseaux pouvaient être injectés sans que le corps soit chauffé trop longtemps. Par ailleurs, Fragonard vernissait sa préparation avec la résine du mélèze, la térébenthine de Venise, probablement à l'origine de l'absence d'attaque par les insectes destructeurs des pièces anatomiques sèches. (Wikipédia)



J'ai littéralement englouti ce livre, je l'ai lu en une journée, impossible de le lâcher !!!

A lire absolument !!!
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Il était deux fois

Le chapitre inaugural commence fort. Gabriel Moscato, un flic miné par la disparition de sa fille, a retenu une chambre dans un hôtel de Sagas, pour examiner la liste des clients de passage à la date fatidique. Il se réveille le lendemain, dans une autre chambre et …douze années plus tard !



Outre les progrès technologiques et les moments dramatiques de l’actualité, bien des choses ont disparu de sa mémoire, y compris l’avancée de son enquête, et l’évolution de son mariage. Tout est à redécouvrir et c’est double peine pour ce père désespéré.



Avec Gabriel, le lecteur découvre peu à peu une histoire sordide et complexe, qui implique aussi bien ses ex-collègues dont Paul, qui, a au passage épousé l’ex de Gabriel, que des réseaux mafieux de l’Europe de l’Est.



Pas de répit pour le lecteur, impossible de s’ennuyer au cours de cette quête trépidante et dangereuse, et impossible d’imaginer au départ l’horreur qui sera révélée.



Il est beaucoup question d’énigmes, de messages codés, d’indices cachés dans des livres qui doivent guider les enquêteurs sur la piste du ou des ravisseurs. Et roman dans le roman, on retrouve ici le roman précédent de l'auteur, Le Manuscrit inachevé, qui en effet l’était… Mais il n’est pas nécessaire de l’avoir lu ou mémorisé pour comprendre ce qui se passe dans Il était deux fois.



On aime aussi les clins d’oeil de l’auteur à ses collègue Bernard Minier et Pierre Lemaitre.





Un petite erreur anatomique, étonnante chez cet auteur dont la précision des descriptions médicales m’a souvent épatée, il est impossible quelle que soit l’intensité du coup porté, que la paupière se retrouve collée à la rétine!





Thriller de qualité, pour les amateurs du genre.


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La Mémoire Fantôme

"Quatre minutes. C'est le temps d'un souvenir pour Manon. Après, tout s'efface. Puis recommence. Pour quatre minutes."



C'est mon cinquième Thilliez et si je les ai tous appréciés, celui-là est de loin celui que j'ai préféré !

On retrouve Lucie Hennebelle, que l'on connait déjà et comme toujours avec Thilliez on ne va pas s'ennuyer une seconde.

C'est l'une des enquêtes les plus tordues que j'ai suivie, le scénario proposé est réellement brillant. Avec Thilliez, un thriller est toujours une bonne occasion de s'instruire, ici l'amnésie avec ses nombreuses variantes, mais aussi les mathématiques, moi qui y suis allergique, il aura presque réussi à me les faire aimer (mais bon, juste presque hein ;).

Les personnages sont tous particulièrement soignés, ils ont une présence qui rend tous les échanges passionnants, l'intrigue est monstrueusement captivante, les vraies/fausses pistes vont vous rendre chèvre, on souffre, on ressent de l'empathie, voire de la colère ou du dégoût, c'est peu de dire qu'il fait de nous des témoins oculaires, il nous installe au cœur de l'action, oui vraiment je crie au génie sur ce thriller, et je dis sans hésiter : Chapeau bas !

C'est moins trash que d'habitude, on se passionne avec toutes ces anecdotes, notamment sur les mathématiques, le nombre d'or (oui une fois de plus), ou encore les explications sur l'amnésie.

Cerise sur le gâteau, vous saurez tout sur Lucie, et ça vaut le détour !

Je me suis bien fait balader, jusqu'au bout, pour mon plus grand plaisir de lecteur, allez-y sans hésiter, c'est du très bon :)





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Sharko

Encore un peu plus d'intimité avec notre ami Franck Sharko qui se voit obligé de camoufler les bêtises de sa conjointe en odieux crime bien sanglant pour appâter le 36 ! Et le lecteur devient soudain complice du couple car, mis à part Lucie et lui même, personne sait que Lucie s'est introduite en dehors de toute légalité chez un individu louche afin d'essayer de donner une suite à l'enquête de son oncle Anatole, récemment décédé.

Par malheur, son investigation a mal tourné, elle se retrouve avec le cadavre de l'homme sur les bras, en situation de légitime défense, certes, mais ce n'est pas ce qui l'excusera vis à vis de sa hiérarchie.

C'est un des intérêts de cet épisode. Et avec l'équipe, on se met à patauger dans l'hémoglobine, rassurez-vous pas plus de sang que d'habitude bien que l'habitude chez Thilliez c'est plutôt de servir à ses lecteurs des scènes gores à souhait dont personnellement, je finis par m'amuser car je me dis que, tout de même, ça ne doit quand même pas être super courant de tomber sur des monstres tortionnaires et sanguinaire à ce point.

Cependant je ne me permettrais pas de remettre la documentation de Thilliez en question et je suis heureuse d'apprendre l'anatomie, la biologie, et dans ce présent roman, les caractéristiques du sang, la transmission des maladies…Il faut dire que ce roman donne l'occasion de rencontrer des personnages compétents : légistes, spécialistes du cerveau ou du sang, chercheurs, explorateurs capables d'expliquer des comportements inhabituels chez les êtres humains.



J'aime toujours beaucoup retrouver mes amis du 36, flics hors pairs, avec leurs défauts et leurs qualités, les amitiés et les tensions dans l'équipe. J'aime beaucoup Sharko et son foutu caractère, son côté sûr de lui (en apparence), sa façon de s'immerger dans les emmerdes en tous genres. Mais cette fois, je décernerai la médaille de l'excellent flic à Nicolas Bellanger : Nicolas et son passé douloureux, (nan !!!!! Je ne vous dirai rien !!!!! pas spoiler !!!!) sa perspicacité, sa ténacité, son honnêteté ...



Vous l'avez compris, j'adore cette série et ses protagonistes, J'aimerais beaucoup les retrouver pour de prochaines aventures, ce qui est fort possible étant donné que dans ces romans, il reste souvent des petits riens capables de resurgir. Et on a déjà vu dans cette série, des affaires et des criminels qu'on croyait neutralisés voir éliminés se réveiller en pleine forme.



… JOIE !!!!!! Je découvre à l'instant que l'équipe du commandant Sharko revient début mai !!!!!!!
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Rêver

C'est simple, voilà le plan:

Prévoyez 2-3 jours de congé.

Si vous avez une famille, remplissez le congel de pizza et assurez-vous d'avoir un Mc Do à proximité, histoire de tout de même les nourrir.

Isolez-vous et plongez-vous corps et âme dans ce livre sublimissimement génial !

Si vous ne respectez pas ces trois points, vous devrez alors poser le livre, ce qui engendrera à coup sûr une frustration absolument intolérable dont vous ne vous remettrez jamais

Un livre palpitant, perturbant, saisissant, hallucinant où l'on nage entre rêve et réalité....Un rêve qui nous conduit aux portes de la folie ou est-ce une réalité qui nous conduit aux portes d'un cauchemar...Ou une réalité aux portes d'un rêve ? On tournoie, on tourbillonne, on s'interroge, on suit ce jeu de piste incroyable...jusqu'à, presque, en perdre presque la tête. On navigue dans le temps sans pourtant jamais perdre le fil.

Un livre dans le désordre qui me rappelle forcément " le vide" de Patrick Senécal et perso j'adore cette forme de chapitre "puzzle" qui pièces après pièces nous permet de découvrir l'image finale, qui plus est lorsque c'est fait avec grand art !

Un livre titanesque qui m'a littéralement happée sans jamais me lâcher. Un rythme soutenu et insoutenable. Une atmosphère qui nous replonge dans les grandes années des griffes de la nuit et de l'ami Krueger et mmmh c'est bon !

Un livre où l'on touche à certaines formes de mythologies sans tomber dans le fantastique.

Une histoire abracadabrante mais qui se tient. Un livre qu'on ferme en se demandant si c'était un rêve ou un cauchemar, un livre qu'on ferme en s'exclamant "Putain le truc !!!!!!!!!!!"

Du très très grand Thilliez ...et d'ailleurs, franchement, selon moi....le meilleur de tous

Et N'oubliez pas de trouver le code qui vous permettra d'accéder au chapitre 57...

Je ne vais donc pas m'étaler plus longtemps, vous l'aurez compris, méga, gigantesque coup de cœur ...donc...fonnnnccceeeezzzzzz !!!!!
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Train d'enfer pour Ange rouge

Le commissaire Franck Sharko est dépêché vite fait sur les lieux d'un crime, non loin de Paris. La victime, du moins ce qu'il en reste, a été découverte par un voisin qui s'étonnait de voir la porte d'entrée ouverte. La scène de crime dépasse tous les entendements, la femme a été mutilée, torturée, décapitée, ses yeux extraits de leurs orbites et son corps minutieusement accroché à plusieurs cordes qui la maintiennent suspendue en l'air.Le légiste découvre dans son estomac des résidus de poudre de granit. Aussitôt, Sharko part en Bretagne, vers les carrières. Là-bas, aussi, on lui apprend qu'une jeune femme employée dans l'entreprise est décédée il y a peu de temps. Accident ou meurtre ? Apparemment, ce n'était pas le souci des flics du coin de découvrir les circonstances véritables de sa mort. Il apprend de source sûre que cette dernière était très branchée sadomasochisme. de retour à la capitale, d'autres meurtres se succèdent, la police est sur le qui-vive et c'est avec l'aide de ses collègues et d'une profileuse que Sharko va devoir affronter un monde mal connu et peu fréquentable qu'est celui du sadomasochisme et du bondage. Déjà très tourmenté par la disparition de sa femme il y a 6 mois, ce cher commissaire n'est pas au bout de ses surprises et ne se doute pas un seul instant de ce qui l'attend au bout de ce long tunnel de l'âme humaine...



Waouh ! Frank Thilliez ne fait ni dans la dentelle ni dans la demi-mesure ! L'auteur nous plonge dans les méandres de l'âme humaine, dans tout ce qu'elle a de plus profond, de plus mauvais et qui peut sembler inimaginable. De la Bretagne à Paris, l'on suit l'enquête de Sharko passionnément, fougueusement, haletant tout comme lui au fil des pages. C'est dans un climat des plus austères et macabres, dans les milieux du sadomasochisme, de la violence, de la torture et du voyeurisme que nous évoluons. Sans nous ménager une seule seconde, avec des descriptions très détaillées aussi bien des cadavres ou des autopsies que du paysage environnant, Thilliez nous plonge dans un monde glauque, oppressant et terrifiant. D'une écriture adroite, prenante et descriptive, ce polar palpitant de bout en bout tient toutes ses promesses.



Train d'enfer pour Ange rouge... bienvenue à bord !
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La Faille

La désormais très célèbre équipe de retour de s’installer au Bastion pour une nouvelle enquête. Après l’interpellation manquée d’un tueur nécrophile, on découvrira peu à peu le thème du roman, un sujet tabou que Franck Thilliez, lui-même hésitait à exploiter, un thème qui fait peur ou qui dérange : la mort, par laquelle s’exprime le ressenti de tous les protagonistes parce que personne ne peut l’occulter et que chacun ne peut que se sentir concerné par le sujet. Le lecteur sera donc précipité dans ce roman noir.



La faucheuse dans le présent roman, nous sape le moral dès le départ, introduisant l’un des sujets qui feront le suspens sur la durée du récit. Personnellement, ce premier événement m’a pliée en deux, une angoisse qui vous scotche dans le livre. Il faut dire que les personnages, on les connaît, on y est attaché depuis un certain temps, et l’on ressent une certaine empathie à leur égard. A travers la situation dramatique de Nicolas Bellanger, on se penchera sur la question de la fin de vie et du maintien des personnes en état de mort cérébrale dans un contexte tout à fait particulier.



Mais la faucheuse, ce sera bien plus encore : Expériences de Mort Imminente, question de la survie de la conscience, scandale des corps confiés à la science par leurs propriétaires de leur vivant, expériences et découvertes sur le cerveau…



Nos héros devront donc avancer avec précaution dans cette enquête dangereuse au cours de laquelle chacun est confronté à sa propre mort. On retrouve un sharko en pleine forme bien que l’accent soit mis sur son âge, il est vrai qu’il n’est plus le policier sans expérience de 1991 et de quelques-uns des romans précédents, il n’est plus tout jeune non plus, et l’on ne peut que saluer son dynamisme voire sa témérité. On ne sera pas surpris qu'il agisse contre l'avis de son supérieur par conscience professionnelle, cela fait partie du personnage.



On retrouve également une équipe soudée prête à affronter les pires criminels que l’on découvre dans ce roman que je qualifierais de roman à tiroirs : une première victime inconnue, sur laquelle on retrouve un morceau de fémur greffé, qui permettra de rechercher son « ex-propriétaire », objet principal de l’enquête, et qui, de rebondissements en découvertes, amènera le commandant et son équipe de progresser. Pas une minute d’ennui ou de longueur.



Attention tout de même ! Âmes sensible s’abstenir, quelques découvertes macabres parsèment le récit, je pense même pouvoir affirmer que la torture suprême y est décrite.



J’apprécie particulièrement que l’auteur invite les lecteurs à s’informer en fournissant des adresses de sites, ce qui montre la documentation sérieuse de l’écrivain.



Un très bon roman que je conseille aux amateurs de thriller.
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La Mémoire Fantôme

Sous des trombes d'eau, atténuant la visibilité, un homme pile juste devant une énorme branche arrachée. Soudain, une jeune femme noire de boue surgit du sous-bois, les yeux épouvantés, lui demande où elle est et lui ordonne de l'emmener à Lille... Peu de temps après, des coups sur la porte, à plus de 22 heures, surprennent Lucie Hennebelle, lieutenant à la brigade criminelle de Lille, tranquillement installée chez elle, ses jumelles endormies. Deux jeunes la somment de les accompagner. En effet, ils viennent de trouver, tout près, une jeune femme, dans un sale état et morte de fatigue. Tenant des propos peu cohérents, répétant souvent les mêmes questions, mais sachant qui elle est, elle semble souffrir d'un choc traumatique. À l'hôpital où elle a été emmenée, le médecin informe Lucie que la patiente, Manon Moinet, souffre d'une amnésie antérograde : elle est incapable de fixer les nouveaux souvenirs. Elle est suivie cliniquement, fait partie du programme MemoryNode et ne quitte jamais son N-Tech, un organiseur électrique. Une affaire qui s'avère bien compliquée pour le lieutenant d'autant que les scarifications relevées sur Manon, ce "Pr de retour" inscrit sur sa main semblent incompréhensibles...



Lucie Hennebelle, que l'on retrouve ici promue à la brigade criminelle de Lille, va se trouver confrontée à une enquête ô combien épineuse et à une victime souffrant d'amnésie antérograde. Se pourrait-il que ce "Pr" gravée dans la paume de Manon Moinet soit ce même Professeur qui a sévi quelques années auparavant et fait de nombreuses victimes ? Si l'enquête se révèle à proprement parler pleine de rebondissements, la toile de fond, à savoir la mémoire et les mathématiques, est passionnante tant Franck Thilliez l'exploite et le traite impeccablement. Un travail de recherche qui apporte crédibilité et grande originalité à ce roman. Les personnages principaux, à qui l'on s'attache aussitôt, sont parfaitement dépeints. Que ce soit Lucie Hennebelle dont la vie privée se dévoile peu à peu (aussi bien intime qu'un pan de son passé intrigant) ou Manon Moinet, personnage complexe, énigmatique et passionnant. Un roman très efficace et abouti, au final surprenant, porté par une écriture percutante et un rythme haletant...
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Ouroboros

Une petite nouvelle assez agréable, qui reprend un thème qui doit être cher à tous les auteurs : le relationnel entre les personnages et leur auteurs.



Je reste quand même assez mitigée sur le formats des nouvelles de la part de Franck Thilliez. personnellement je le préfère sur quelque chose de plus long : le roman. Les détails sont un atout de l'auteurs du coup le minimalisme me rend les écrits de l'auteur un peu fade .





Néanmoins le titre de ce roman est extrêmement bien choisi…. et malgré le fait de je regrette son manque de longueur j'ai passé un très bon moment.

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