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Citations de Franck Thilliez (3827)


Léane essaya de comprendre. Depuis quand Jullian utilisait-il ce type d'application [de santé] ? Il détestait cette technologie qui gérait votre vie et vous permettait de maigrir, de vous sentir mieux, de connaître le nombre de pas effectués dans la journée. Il disait même qu'un jour les gens enverraient leur téléphone courir à leur place.
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Au XIXe siècle, on traitait les défunts comme des vivants, on les habillait, on leur donnait des postures, afin de les mettre dans l'album de famille. N'existe-t-il pas de nombreux portraits d'enfants en bas âge, décédés, dans les bras de leur mère ? Et ces hommes célèbres, comme Hugo ou Proust, qu'on a photographiés sur leur lit de mort et exposés?
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Un roman est un jeu d'illusions, tout est aussi vrai que faux, et l'histoire ne commence à exister qu'au moment où vous la lisez
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Les lapins courent plis vite que les renards simplement parce qu’ils courent pour survivre.
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"Nous sommes tous humains, même les bêtes, au fond..."
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Il se mit à genoux, presque religieusement, avec l'impression d'être un randonneur épuisé arrivé au bout du chemin, conscient que le retour serait encore plus difficile et douloureux que l'aller. Il fut happé par une forte odeur de produit d'hôpital, du type alcool à 70, mais ce n'était pas exactement ça. Cette odeur-là, plus âpre, prenait aux poumons. Sa main droite tremblait tellement qu'il dut cercler son poignet avec sa main gauche, pour la guider jusqu'au fermoir du premier sac. Le bruit, provoqué par les dents métalliques qui s'écartaient lui fut insupportable.
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Les glaciers sont les thermomètres de notre planète. Et notre planète, elle a de la fièvre.
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Patrick était un vieux de la vieille, mais il n'arrivait pas à imaginer une chose pareille. S'en prendre à des enfants revenait à violer toutes les règles qui faisaient de nous des êtres humains. Quel sort ce prédateur réservait-il aux petites victimes ? Il distribua un café à chacun. Les nombreux mégots écrasés dans une assiette en carton ressemblaient à des mouches mortes. Tout était mort ici : ces murs, ces chambres, ces couloirs...
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L’être humain a une fâcheuse tendance à décrire péjorativement tout ce qu’il ne connaît pas ou tout ce qu’il trouve différent de ce qu’il a l’habitude d’écouter ou de voir (p. 323)
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La pièce dans laquelle j'évoluais me parut immense, si creuse et si vide que mes pas claquèrent vers des confins de noirceur que je ne discernais pas. La faune des ténèbres, ces ouvriers du désespoir, oeuvrait avec acharnement dans l'anonymat de la nuit et de l'isolement. Des araignées tendaient leurs toiles, des mites agitaient leurs membranes en d'inquiétants frémissements et j'aperçus même un rat transpercer le faisceau jaune de ma lampe, courir sur une poutre branlante et se glisser entre les pales immobiles d'un ventilateur dont la taille dépassait mon imagination.
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Ce qui m'a décidé à sauter le pas est la découverte, un jour, au gré de mes recherches, de ces cas de femmes enceintes déclarées en mort cérébrale, mais qu'on pouvait néanmoins faire accoucher.

Je ne comprenais pas : comment un bébé pouvait-il continuer à grandir dans le ventre d'une femme décédée ? Comment pouvait-il naître d'une mère qui n'était plus là pour l'accueillir ? Cela défiait à la fois mon imaginaire de romancier et l'image même que je me faisais de la mort.

J’ai alors lu les histoires de ces tragiques destins avec sidération, et me suis mis à évoluer sur l'incroyable frontière entre le monde des défunts et celui des vivants, avec ces questions centrales qui sont au cœur du livre : où se situe le point de non-retour ?
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L'homme est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie.
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On ne se remets jamais de la disparition des êtres chers, on vit juste sans eux en espérant combler les vides.
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Cette chambre des morts, d’une beauté indéfinissable, exerçait sur son être une emprise titanesque. L’horreur dévoilait dans cette pièce tout ce qu’elle avait de plus puissant. Le tableau défiait la logique des rêves, l’animosité d s cauchemars (Ed. Le Passage, p.297)
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La normalité, songea Paul. Peut-être pire encore que la folie. au moins la folie, elle se voit.
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From : HeleneJoisneau@free.fr
To : MarcJoisneau@acheron_nasa.com

Trésor,

Je stoppe ma lecture. "Trésor", c'est un code entre Hélène et moi. Lorsqu'elle écrit "Chéri", je n'ai rien à chercher dans sa lettre. Mais lorsqu'elle commence par "Trésor", ça signifie qu'elle a quelque chose d'important à me transmettre et qu'elle ne souhaite pas que la NASA le lise. On se doute, tous les deux, que nos échanges sont décortiquées par Lewis ou tout autre agent. [...] Le système que nous avons mis en place avant mon départ est simple : un double espace doit être inséré devant chaque mot constituant le message secret.
Je dois me contrôler, absolument. Les capteurs...
Le petit saut qui vient d'avoir le lieu dans mon coeur, la brusque montée d'adrénaline pourrait me trahir. Je lis donc très attentivement, à la recherche des doubles espaces.
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Une crue, c'était le résultat d'une nature en colère, d'une force implacable qui tirait, au cœur même de la civilisation, les sonnettes d'alarme. Le monstre sortait de ses gonds et détruisait, noyait, avalait, en réponse à l'inconséquence de l'homme. Une incursion vive, brutale , un hold-up dans le quotidien et l'intimité des gens, plus concrète que la fonte de la calotte glacière
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« Règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. »
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- J'ai vu une espèce d'animal étrange, comme... un renard qui se tenait debout. C'est ce qu'on appelle une hallucination hypnagogique. Une incursion d'image de rêve dans la réalité si tu veux.
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Le gendarme se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il pouvait observer des cadavres, assister à des autopsies. La mort, dans toute sa crudité, ne lui faisait pas peur. Mais la détresse des gens, ce vide abyssal qui se diluait dans leurs pupilles après un drame... ça, il ne le supportait pas.
(p. 62)
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