Ellen Marie Wiseman

L'histoire éprouvante, mais néanmoins très belle, d'une petite fille différente, rejetée dès sa naissance par ses parents, qui sera vendue à un cirque.

La narration de ce récit s'organise en aller-retours entre Lily, la petite fille, et Julia, une jeune femme dont on comprend qui elle est au fil des pages. Ce "dialogue" nous met face à des adultes qui exercent une violence morale et physique effrayante sur Lily : la cruauté de sa mère, la lâcheté monstrueuse de son père, la violence de celui qui l'achète, etc...

En suivant la vie de Lily, on découvre également la vie au cirque à une époque où, c'est le moins que l'on puisse dire, on manquait totalement de considération aussi bien pour les hommes et les femmes que pour les animaux.

Je ne connaissais pas cette autrice. Ce livre m'a donné envie de découvrir ses autres ouvrages.

Une fois encore, l’autrice arrive à nous embarquer dès les premières lignes dans un roman fleuve bien rythmé, entre secrets et rebondissements, que j’ai eu bien des peines à lâcher, au point d’avoir englouti ses 560 pages en deux fois, ce qui m’arrive rarement !



Dès les premières pages, la destinée de Pia, prise dans les tourments de l’épidémie de grippe espagnole, m’a serrée le coeur. Certaines scènes m’ont émue aux larmes et d’autres m’ont donné foi en l’humain. La galerie de personnages proposée par l’autrice est riche et pleine d’intérêt.



La grippe espagnole commence, à l’automne 1918, à se répandre insidieusement dans les foyers et la mère de Pia rend son dernier soupir quelques jours après un défilé, laissant seule Pia avec ses petits frères Ollie et Max âgés de quatre mois seulement.



Roman à deux voix, on suit principalement Pia mais aussi Bernice qui va avoir un rôle capital dans la vie de la jeune fille, pour son plus grand malheur. La jeune femme, veuve, perd son bébé et va profiter de l’absence de Pia pour voler Ollie et Max.



Le monde de Pia devient alors un cauchemar. Rescapée de l’épidémie, elle est placée dans un orphelinat, sous la férule de soeurs pour le moins revêches, et elle ne va jamais cesser d’espérer le retour de son père du front et de chercher ses frères.



Suivre Pia tout au long de son émouvante quête, sur son chemin vers la résilience m’a beaucoup émue et remuée. Tout au long du récit, j’ai tremblé pour elle, souhaité qu’on l’aime et qu’elle trouve enfin un peu de bonheur.



A l’opposé se trouve Bernice, une femme engoncée dans son chagrin, pleine de haine, de rancœur et de de préjugés contre les migrants qu’elle estime responsable de tous ses maux. Elle va alors s’investir d’une mission : séparer les enfants de leurs parents sur de fausses promesses, les envoyer dans la campagne afin qu’ils deviennent de bons américains !



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Ce roman est divisé en deux époques , la première se passe en 1929 . Clara Cartwirght a 18 ans profite de sa jeunesse et son insouciance en sortant avec ces amies. Elle va rencontrer Bruno un jeune italien mais ces parent avaient prévu un autre mari pour elle. En leur tenant tête elle va se retrouver à l’asile.

La deuxième époque se passe en 1995 , Izzy a aussi 18 ans, déplacer de famille d’accueil en famille d’accueil suite à un drame familial elle va se retrouver dans la famille de Peg et son mari . Celle ci effectue des recherches comme bénévoles dans l’ancien asile de Willard. Izzy va rejoindre ce groupe et s’intéresser à l’histoire de Clara .



C’est la première fois que je lis cette autrice ainsi que le thème proposé . Et bien sa remue , le quotidien de ces femmes était horrible . Avec une plume à vous tirez les larmes je suis passée par toute les émotions, de la peur au dégoût, de l’espoir à la colère . La construction du roman alliant passé et présent a rendu la lecture addictive. Je voulais absolument savoir le fin mot de l’histoire. Je me suis beaucoup attachée aux deux héroïnes principales qui surmontent les épreuves avec courage. Un roman qui restera ancré en moi.

{LECTURE 2024-23} La vie qu'on m'a choisie

@ellenmariewiseman chez @faubourg.marigny



Manoir Blackwood, 1931, Lilly confinée dans une chambre du grenier remarque au loin les lumières d'un cirque par son unique fenêtre. Cette nuit pour la première fois, sa mère l'emmène dehors à la découverte du cirque pour y être vendue. 20 ans plus tard, Julia Blackwood après avoir hérité du manoir découvre que bien des secrets y sont enfuis.



Quel roman... À la fois dur, rempli de souffrances et remplis de bienveillance. C'est une lecture éprouvante voir déroutante mais totalement addictive. On y parle de la différence, de l'envers du décor des cirques, de cruauté, de maltraitée animal.



On se prend rapidement d'une affection compatissante pour Lily et Julia. Avide de savoir ce qui les lie vraiment, comment elles vont évoluer ces deux jeunes filles si fortes malgré les épreuves de la vie. J'ai aimé leur lien profond avec les animaux dont elles sont proches.



Encore une fois la plume de l'auteure fait le job. Avec cette faculté qu'elle a de nous transporter dans cette ambiances des années 30. J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman. J'avoue avoir hurler à l'injustice, pleurer de rage,... face à cette cruauté engendrée par la peur de la différence et l'appât du gain.



Bref, un roman que je vous conseille de découvrir.



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Bouleversant. C'est le premier mot qui m'est venu après avoir referme ce roman. Je pense que sur les cinquante dernières pages du récit, je n'ai pas réussi à maîtriser mes émotions. Impossible de retenir mes larmes tellement le texte est beau et bien écrit. Il met en scène la réalité de l'époque dans les hôpitaux psychiatriques publiques, même si lautrice prend quelques libertés sur les pratiques et les années d'utilisation de ces dernières. En attendant ce qui est décrit a existé et peut paraître incroyable et effrayant dans notre société actuelle où la santé mentale est devenue un sujet beaucoup plus abordable et traité de manière sérieuse. Les deux histoires sont racontées en alternance et mettent sur le devant de la scène la force et le courage de deux femmes qui aspirent à une vie plus belle. J'ai aimé la manière dont l'autrice nous plonge dans cet univers et je n'hésiterais pas à lire d'autres romans de cette autrice.
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Quelle tragique histoire que celle de Clara enfermée en 1929 dans un asile alors qu’elle était parfaitement saine d’esprit, tout ça parce qu’elle a osé s’opposer à lui et lui tenir tête. Comment imaginer la vie de Clara, son combat pour faire entendre aux médecins qu’elle n’est pas folle.



Dans ce roman à double temporalité, c’est la jeune Izzie, adolescente orpheline allant d’une famille d’accueil à une autre, qui va partir sur les traces de l’institut Willard et découvrir le journal intime de Clara. Izzie est une jeune fille fragile, au passé douloureux, qui se fait harceler au lycée dans lequel elle vient d’arriver.



J’ai vraiment beaucoup aimé ces deux histoires qui s’entrecroisent, ces deux portraits de femmes. Pendant toute ma lecture, je me suis dit que ce n’était pas concevable que des parents agissent de la sorte, qu’ils laissent Clara prisonnière de cet endroit où les conditions de vie sont déplorables. C’est un roman qui se dévore, certains passages concernant Clara se lisent en apnée tant on est plongé avec elle dans l’action. La plume de Ellen Marie Wiseman est très agréable, très visuelle.

1995 - Izzy a été placée de famille d’accueil en famille d’accueil après le meurtre de son père par sa mère. Seul un accès de folie n’ayant pu expliquer ce geste, Izzy, traumatisée, a peur de devenir folle elle-aussi.

1929 - Clara, pour avoir refusé d’épouser le prétendant choisi par son père, se retrouve internée dans un asile sordide et maltraitant.

Lorsqu’Izzy découvre, dans cet asile aujourd’hui désaffecté, la malle appartenant à Clara, elle va tenter de savoir qu’elle a été sa vie. On va découvrir un traitement insoutenable, dans des lieux sordides, par un personnel maltraitant, tyrannique et sadique.

Un roman, à double temporalité comme je les aime, où Izzy, jeune fille révoltée car perturbée, trouvera, par ses recherches, des réponses et un sens à sa vie.

Un roman bouleversant, parfois à la limite du soutenable, se déroulant dans un asile ayant réellement existé où des valises ont été retrouvées, photographiées et exposées. Ce qui a donné l’idée à l’auteur de ce roman émouvant et incontournable.

Un retour au goût de lecture



🦦🦦🦦



Après 10 ans dans sa chambre, seule au monde, Lilly sort enfin ! Mais bon, les conditions sont un peu cheloues ... où est papa ? Pourquoi Maman est empressée comme cela ? Mais elle va visiter le cirque OUFFF

Ou y être vendue ... que va-t-elle y apprendre ?

Julia revient au manoir BlackWood après le décès de ses parents, elle a enfin accès au trousseau de clé de sa chère Moman.

Et finalement si leurs histoires étaient liées ?



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J'ai acheté ce livre il y a quelque temps et il était vraiment temps que je m'y mette !

Et bien, j'ai accroché dès la première page où j'ai rencontré Lilly, 10 ans, toute sa cabdeur et l'envie, réprimée pae ses parenrs de voir grand ! 😔



Beau bébé de 570 pages, j'ai pris du plaisir à tourner les pages ! Lilly est pleine de ressources dans ce monde de violences qui lui montre des aspects très désagréables de l'humain ! Il y avait parfois quelques répétition d'événements qui m'ont un peu dérangé mais ça va !



J'ai beaucoup apprécié Julia qui a aussi une grande eforce de caractère et qui prends ses problèmes à bras le corps ! 💪



🦦🦦🦦



Il y a bien eu quelques longueurs mais rien d'assommant même si c'était assez remarquable !



Divers thèmes importants y sont abordés : la différence physique, l'ambiance de certains endroits, le rapport aux animaux, à la femme, ...



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Je ne peux pas dire, ce roman m'a transporté, tant dans le cœur que dans l'histoire !

La fin m'a assez étonnée car je n'arrivais pas à mettre le doigt sur la relation entre Lilly et Julia !


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Bouleversant. Émouvant. Poignant.

Deux histoires se déroulent en parallèle :

- en 1929: Clara, riche héritière d’une famille new-yorkaise, prise en étau entre ses parents autoritaires et son amour pour un jeune italien,

- en 1995, Izzy, ballottée entre familles d’accueil après l’assassinat de son père par sa mère.

Un site commun à ces deux vies: le centre psychiatrique de Willard. L’auteur nous ouvre les yeux sur le monde déchirant des asiles de fous au siècle dernier.



Un sublime roman très addictif!

Une fin imprévisible remarquable !!

En bref :

Coup de cœur pour ce roman, traitant de l'internement forcé dans les années 1930.



De quoi ça parle ?

De Clara 18 ans en 1929, et en parallèle d'Izzy 17 ans en 1995.

Si au départ rien ne les relis, la vie d'Izzy va se lier au passé de Carla, interné de force par son père à ses 18 ans. D'abord, elle croit à une punition, mais elle se rend vite compte que sa vie ne sera pas ce qu'elle aurait aimé.



Mon avis :

J'ai refermé ce livre en larme, littéralement. Il est dur, sans filtre. Bien que romancé, les faits que l'autrice a pris soin d'expliquer dans ce roman ont été réels. Les gens était vraiment envoyés dans un hôpital psychiatrique pour tout et n'importe quoi. Un désaccord, un point de vue différent, ou juste ne pas être entré dans la case que le père de Clara prédestinait pour elle.



Clara m'a de suite séduite, ébranlée, émue. Elle a une combativité, malgré sa souffrance extrême, qui m'a totalement subjuguée. Malgré son internement, elle ne perd jamais espoir et elle est combattante malgré tout, à son échelle et à sa manière.



Izzy m'a un peu moins touchée. Elle est malheureusement très cliché dans ce roman. L'adolescente américaine typique qu'on peut imaginer, malgré un début de vie difficile et surtout incompréhensif.



Les deux destins se retrouvent liés lorsqu'Izzy met la main sur le journal intime de Clara, dans l'hôpital psychiatrique où elle a été interné.i L'asile a pour vocation de devenir un musée, et Izzy (ainsi que d'autres personnages) est chargée d'inventorier les milliers de valises des patients laissées à l'abandon. Elle cherche à connaître l'histoire de Clara : était t-elle réellement folle ? Que lui est-il arrivé pour qu'elle se retrouve en asile ? Izzy décide de tout faire pour connaître l'histoire, la vraie, de Clara qui la fascine.



Cette intrigue m'aura tenue en haleine jusqu'au bout. Rien n'est beau ou jolie, rien n'est enjolivé (du moins pour l'histoire de Clara) et l'authenticité et présente.

Même si j'aurai aimé plus de faits historiques, je suppose que l'autrice ne pouvait pas nous raconter également la vie extérieure à l'asile, puisque ça se passe presque en huit clos (à part pour les partie d'Izzy).



Les personnages, humains, authentiques, vrais (dans le sens ou l'on sent qu'ils sont sincère) m'a ému jusqu'au bout. Bien qu'il faut des méchants dans cette histoire, je retiens cette façon qu'a eu l'autrice de décrire ses deux héroïnes comme des personnes lambda, normales, mais combatives envers et contre tout. Un brin féministe (vraiment un peu), j'ai eu envie de continuer de parcourir la vie de Clara dans ces moindres détails.



Même si l'autrice a prit des libertés artistiques et a inventé les deux personnages principales, tout le reste (les asiles, les lieux, les pratiques...) sont vrai. Et ça m'a fait froid dans le dos tout le long de cette bouleversante lecture.

C’est le troisième roman que je lis de cette autrice et je n’ai jamais été déçue. J’ai eu un énorme coup de cœur pour « La vie qu’on m’a choisie » en 2021 et ici encore j’ai passé un très beau moment de lecture.

Ce roman se déroule en Allemagne et débute en 1938, à la veille de la seconde guerre mondiale. Cette sombre période de l’histoire m’attire toujours énormément dans la littérature et j’en ressors toujours très marquée.

Les personnages de ce roman sont tous inoubliables et je repenserai encore longtemps à Christine et Isaac. On oublie souvent que les Allemands ont aussi subi cette guerre, qu’ils n’ont pour la plupart pas compris ce qui leur arrivait. Les privations, la faim, la maladie, tous ces hommes qui ont été forcé d’aller au combat alors qu’ils ne croyaient pas en l’hégémonie d’Hitler.

Nous sommes à nouveau plongé dans l’horreur des camps de concentration, plus principalement Dachau. La violence des SS, les fours crématoires, les chambres à gaz, ces trains qui arrivent par dizaines peuplés de pauvres malheureux qui iront droit vers la mort.

Dans cette horreur, il y a néanmoins une très belle histoire d’amour mais qui va les mettre en danger l’un et l’autre. Ils s’aiment mais ils n’en ont pas le droit, les nouvelles lois l’ont décidé et ils ne pourront pas s’y opposer.

C’est un roman très émouvant, très poignant qui vous remue les tripes. Certaines scènes décrites par l’autrice sont vraiment très dures mais c’est pourtant ce qu’il s’est passé et on n’a pas le droit d’oublier l’horreur qu’on vécue tous ces gens.

Une lecture magnifique dont on ne ressort pas indemne, une lecture qui me restera en mémoire encore très longtemps et à laquelle je repenserai avec beaucoup de peine et d’incompréhension face à une telle inhumanité.

Ce roman vient confirmer mon amour pour cette autrice, pour cette plume sensible qui vient chercher toutes vos émotions, qui vous bouleverse et vous questionne. Je n’ai déjà qu’une hâte, découvrir son prochain roman.

Je crois que je tiens mon coup de cœur de l’année. Ce roman m’a fait passer par toutes les émotions et il m’a fallu du temps pour écrire cet avis, du temps pour mettre des mots sur mon ressenti, sur cette lecture qui m’a littéralement bouleversé. C’était la lecture qui me tentait le plus en tant que jurée prix des lecteurs des éditions Pocket.



Une fois à la dernière page, je n’ai pu m’empêcher de pleurer. Vraiment. J’ai été frappée par la puissance des mots, par l’histoire que je n’ai pu retenir mes larmes à la fin de ma lecture. Ce fut un véritable torrent émotionnel et je vous avoue que je pleure rarement mais là, je me suis pris une claque. Et puis je pleurais de chaudes larmes.



1995, nous rencontrons Izzy, 17ans, qui tente de se reconstruire après que sa mère ait tué son père. Enfermée dans une prison, Izzy refuse d’aller la voir et est accueillie par une famille d’accueil. Elle va aider sa famille d’accueil dans leur mission : aider à cataloguer les objets trouvés dans un asile abandonné depuis des années. 1929,Clara, 18 ans, se retrouve à devoir épouser un homme qu’elle n’aime pas. Faisant part de son ressenti et de son amour pour un autre homme, son père décide de la faire interner de force et elle y vivre l’inimaginable.



Comme vous le savez, j’adore dès qu’il y a une double temporalité. Et quand elle est si bien menée et maîtrisée on a qu’une envie : connaître le dénouement de l’histoire. C’est rare mais j’ai adoré les deux histoires, je n’en ai pas préféré l’une à l’autre. Les deux histoires m’ont bouleversé, m’ont touché.



Izzy est une jeune fille mal dans sa peau, qui fait face à la cruauté des autres élèves, de la vie. Cette jeune fille que la vie n’a pas gâtée va apprendre à surmonter cela, à aller de l’avant en faisant des rencontres, à regagner confiance en elle. J’ai vraiment vu son évolution tout au long de la lecture.



Clara quant à elle est une jeune fille bien dans sa peau, amoureuse de la « mauvaise personne ». Indépendante, elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense et se bat pour ses convictions, un tantinet rebelle. Mais pour l’époque ce n’est pas quelque chose d'inimaginable. Elle va se retrouver seule, dans un lieu terriblement froid et cruel. Elle se fait interner pour avoir dit ce qu’elle pensait, pour avoir refusé un mariage. Et j’ai été tellement en colère contre sa famille qui ne fait rien pour l’aider. Comment peut-on faire subir ça à son enfant ?



Injustice, colère, tristesse, rébellion, incompréhension sont les choses que j’ai le plus ressenti. La vie a été cruelle pour Clara qui malgré toutes ses vaines tentatives n’a pas eu la chance de connaître le bonheur et ce jusqu’à la toute fin.



Izzy et Clara sont deux jeunes filles fortes, combatives qui refusent de se laisser marcher dessus. La double temporalité est bien travaillée, la plume de l’autrice est belle, douloureus eet puissante, ce qui fait qu’il m’a été impossible de lâcher le livre.  Ces deux femmes que tout oppose vont se retrouver à la fin liées par le destin.



Une lecture poignante, bouleversante et nécessaire, un véritable coup de cœur que je ne peux que vous recommander.
























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Un des meilleurs livres que j'ai lu cette annee.J'ai beaucoup aime le realisme,dur parfois mais poignant de cette description de la periode nazi vecue de l'onterieur.L'horreur est decrite sans artifice ni pathos,les personnages sont attachants et le rythe constant.Une belle decouverte,un des meilleurs livres que j'ai pu lire cette année.

💪RÉSISTANCE💪

Christine a 17 ans l'année où Hitler est nommé chancelier du Reich. Fille de maçon, cette jeune Allemande est domestique chez les Bauermann et amoureuse de leur fils Isaac. Mais ce dernier est juif et l'Allemagne vient juste de proclamer les lois antisémites. Christine n'a plus le droit de voir l'homme qu'elle aime. Elle va découvrir l'horreur du régime nazi, la censure, la famine, la délation, les camps d'extermination, la folie des hommes, la monstruosité à l'œuvre...



On avait découvert Ellen Marie Wiseman avec "La vie qu'on m'a choisie" et "Ce qu'elle a laissé derrière elle " qu'on avait beaucoup aimé. Voici son premier roman inspiré par la vie de sa mère dans un village allemand, de 1938 à 1945. On a toujours un peu peur avant de lire un roman qui parle de la Shoah et rares sont les ouvrages réussis qui parviennent à trouver le ton juste entre mélo et réalisme. Ici l'auteure décrit ce que lui ont raconté ses parents et grand-parents. Certes, elle a rajouté une histoire d'amour pour le romanesque mais tout le reste est effrayant de réalisme. C'est une histoire de femmes qui luttent pour la survie de leur famille et même si on avait déjà lu ou vu des tas de documents sur le sujet, on n'a pu s'empêcher d'être bouleversées et aterrées par la force de cette histoire et ses détails les plus marquants. Un roman puissant et inoubliable, une héroïne qui force le respect et qui restera gravée dans nos cœurs.



Ce roman vous tente ? Vous connaissez Ellen Marie Wiseman ?

Bisous 😘 Fran & Flo 🍍

D'habitude, les romans historiques ne sont pas trop ma tasse de thé mais dans ce roman, j'ai été totalement conquise par la double narration et le destin tragique de ces deux femmes.

On découvre l'histoire de Clara, jeune fille de 18 ans, qui tombe amoureuse de la "mauvaise personne" et qui se retrouvera internée contre son gré, faute d'avoir tenu tête à sa famille.

En alternance, on suit Izzie, jeune adolescente de notre époque, placée en famille d'accueil et qui se confie sur son parcours difficile et le harcèlement dont elle est victime.

À travers la vie de ces deux jeunes femmes, l'auteure aborde des sujets très forts et sensibles, comme l'adoption, la folie, les maltraitances... Elle nous présente avec beaucoup de justesse des femmes courageuses et très émouvantes.

Chaque chapitre nous donne envie de connaître la suite. Les deux histoires sont dures et injustes...

J'ai eu une petite préférence pour l'histoire de Clara qui dépeint avec beaucoup de détails les années sombres au cœur d'un hôpital psychiatrique et qui met en lumière une jeune fille bouleversante et forte qui luttera sans relâche pour sauvegarder sa santé mentale.



🌸 En bref, un gros coup de cœur pour ce roman que j'ai dévoré d'une traite, la gorge nouée.

En plus d'une couverture magnifique qui m'avait tout de suite attirée, l'histoire est prenante et poignante.

Un magnifique roman plein de douleurs mais également plein d'espoir !

Lecture 26 de 2023        

       

J'ai lu ℒ𝓪̀ 𝓸𝓾̀ 𝓼𝓸𝓷𝓽 𝓽𝒆𝓼 𝓻𝓪𝓬𝓲𝓷𝒆𝓼 écrit par Ellen Marie Wiseman, publié aux Editions Faubourg-Marigny et sorti le 14 mars dernier.  

 

Après avoir lu et entendu de (très) bons avis sur les deux autres romans de cette autrice, j'avais hâte de découvrir ce roman, qui est le premier qu'elle a écrit mais le troisième à être publié (après La vie qu'on m'a choisie et Ce qu'elle a laissé derrière elle).  

 

Dans cette Allemagne de la fin des années 1930 où la vie commence à changer radicalement, on découvre Christine, cette jeune domestique allemande qui tombe amoureuse d'un jeune homme juif issu d'une riche famille.  

 

Leur différence de milieu social et de religion va les éloigner. Christine va être empêchée de travailler pour la famille d'Isaac, puis progressivement, il leur sera interdit de se voir, de se cotoyer.  

 

Pendant des mois et des années, le récit va suivre Christine : il va décrire la faim imposée, la peur de la Gestapo et des bombardements, les horreurs des camps et de la déportation.  

 

Aussi compliqué que cela puisse être, j'adore me plonger dans des récits qui se passent selon la seconde guerre mondiale, peut-être est-ce ma façon personnelle de ne pas oublier. Mais habituellement, les histoires se passent plutôt en France. C'est donc un gros changement pour moi de découvrir ce côté de l'Histoire mais en Allemagne.  

 

Après de nombreux rebondissements, je ne m'attendais pas vraiment à cette fin mais je ne suis vraiment pas douée pour deviner la fin des romans. Souvent, je tombe à côté...  

 

Maintenant, j'ai hâte de découvrir les deux autres romans de l'autrice. Et toi, tu as lu les romans d'Ellen Marie Wiseman ?
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Christine, jeune femme amoureuse, se réjouit. Isaac l’aime également. Mais nous sommes en décembre 1938. Alors que le totalitarisme d’Hitler se répand dans les villages allemands, l’incompréhension et la peur s’installent dans le quotidien de Christine et de sa famille.



Loin des bombardements, ils vivent dans une étrange bulle au rythme des rationnements et des informations données par la radio nazie. Mais à mesure que la guerre s’amplifie, le village se dépouille et la haine et l’endoctrinement se faufilent dans le cœur des habitants. Alliés, nazis… Chaque camp laissera une tache indélébile sur ce hameau pittoresque. La torpeur hivernale qui s’est installée est rapidement chassée par le bruit des bombes qui se rapprochent dangereusement. Christine, vaillante et passionnée, décide de faire tout ce qu’elle peut pour sauver les siens.



Blindez-vous le cœur car il ne résistera pas à cette lecture. L’autrice nous raconte une partie de son histoire familiale. Une histoire que nous n’avons pas l’habitude d’entendre. Un peu de l’histoire se lève sur ce que les allemands ont vécu lors de la Seconde Guerre. Entre peur, désinformation et rationnement, ils tentent tant bien que mal de survivre jusqu’à ce que les horreurs les rattrapent et que la survie devienne leur priorité. De la première à la dernière page, j’ai été ballottée entre amour, peur, espoir et haine…



Avec une simplicité brute et dévastatrice, l’autrice nous livre l’histoire de Christine, inspirée de son histoire familiale. Un premier roman d’une force brute qui m’a brisé le cœur.

En 1931 lilly vit recluse dans une grenier à Blackwood Manor, enfermée par ses parents. Bientôt elle sera vendu à un cirque pour apparaître dans le musée des horreurs

En 1956 Julia a aussi fui le manoir, un jour elle apprend qu'elle en hérite et doit y revenir...



Quel livre!! Ce livre est magnifiquement bien écrit, le suspens est présent. Tout au long du roman on se pose mille questions. Les Julia et Lilly sont attachantes, les personnages secondaires sont aussi très intéressants.

Par contre certaines scènes sont vraiment horribles. Je n'ai pas pu lire certains passages, j'ai dû les survoler les larmes aux yeux.



C'est un roman bouleversant, jusqu'à la fin impossible de savoir si j'ai aimé ou pas ce livre...

Maintenant je peux dire que j'ai beaucoup aimé même si certaines scènes m'ont dérangée...

C'est un roman à double temporalité où l'on suit alternativement 2 personnages, Lilly dans les années 30 et Julia dans les années 50 aux États-Unis.



On comprend rapidement que Lilly est une enfant "différente", enfermée dans sa chambre et maltraitée par sa mère. Il y a beaucoup de violence de la part de cette mère aussi bien physiquement que verbalement. Un jour, sa mère vient la chercher pour l'amener au cirque qui s'est installé près de chez eux. Lilly se réjouit mais sa mère a une autre idée en tête.



Julia, après, avoir fui le domicile familial, vivote entre petits boulots et grosses galères jusqu'à ce qu'une lettre change le cours de son existence en la faisant revenir sur le domaine familial. Nous enquêtons avec Julia, nous essayons de comprendre avec elle ce qui s'est joué.



Je me suis laissée porter par cette histoire même si j'ai plus été touchée par le destin subi par Lilly. Ce sont des chapitres assez sombres, où il y a peu de lumière. Je mettrais également un warning si vous êtes sensibles à la violence faite envers les animaux, certaines scènes sont difficiles à lire.



Une lecture poignante, touchante, sur la relation parent-enfant, la différence, l'acceptation, les secrets de famille, les rapports hommes-animaux et le monde du cirque.

Deux femmes, deux récits, deux époques, deux histoires parallèles qui convergent et puis se rencontrent.



En 1995 Izzie doit avec sa famille d'accueil cataloguer des objets trouvés dans des centaines de valises oubliées qui racontent l'histoire des patients décédés lors de la fermeture de l'asile de Willard, état de New York.



En 1930 Clara, jeune fille dynamique et volontaire refuse un mariage arrangé et veut épouser l'homme qu'elle aime. Furieux, son père l'envoie en maison de repos pour « maladie nerveuse » mais lorsqu'il ne peut plus payer, Clara est envoyée à l'asile public de Willard.



J'ai eu du mal avec certaines scènes, je les ai lues en apnée tellement mon cœur a été broyé par tant de cruauté. Ces passages sont extrêmement touchants lorsqu'on sait que c'est un roman miroir qui reflète la stricte réalité.



L'auteure nous fait découvrir l'univers clos et absolu de Willard par le jeu d'une écriture tantôt fiévreuse tantôt glacée, obéissant à une analyse acérée véhiculée à travers le personnage de Clara, jeune femme forte et déterminée qui ira jusqu'au bout d'elle-même pour survivre et pour retrouver une certaine liberté. Et pour Izzy, l'histoire de Clara sera une fenêtre ouverte vers son propre passé.



C'est un livre extrêmement bouleversant dans lequel règne une atmosphère de limbes et de sortilèges et infiniment déchirant sur la parole transmise et non entendue. Un coup de cœur.
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