AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ellen Marie Wiseman (97)


Elle fixa longuement son reflet et des larmes lui montèrent aux yeux. Pourquoi est-ce que Maman l’avait-elle retenue prisonnière, enfermée dans le grenier ? Et pourquoi est-ce que Papa l’avait laissée faire ? Est-ce qu’ils la détestaient parce que Dieu avait oublié de lui donner des couleurs ? Était-ce vraiment si terrible ? Et s’ils avaient uniquement voulu la protéger, pourquoi ne pas la laisser aller au rez-de-chaussée ? Pourquoi est-ce qu’ils ne passaient jamais du temps avec elle ? Pourquoi est-ce qu’ils ne l’embrassaient pas, ne la prenaient pas dans leurs bras ? (page 96)
Commenter  J’apprécie          350
Peut-être que les hommes n’accordaient pas assez de crédit aux animaux. Ils étaient bien plus intelligents et sensibles que ce que les gens croyaient. (page 285)
Commenter  J’apprécie          340
Lilly prit la Bible sur la table de nuit (elle ne se hasardait pas à la mettre ailleurs), mit le marque-page quelques pages plus loin et reposa l’ouvrage. Maman contrôlait le nombre de pages qu’elle lisait chaque semaine et si le marque-page n’avait pas bougé, Lilly aurait de gros ennuis. D’après Maman, la sainte Bible et le crucifix sur le mur au-dessus de son lit étaient tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse dans la vie. (pages 16-17)
Commenter  J’apprécie          320
Les plus terribles secrets sont comme un poison qui vous rongent de l'intérieur.
Commenter  J’apprécie          270
Alors qu’elle croyait être trop épuisée pour pleurer, de nouvelles larmes perlèrent au coin de ses yeux, mais qui n’avaient rien à voir avec les précédentes. C’était donc ça qu’on ressentait quand quelqu’un nous serrait dans ses bras. Qui sait, peut-être que c’était ça, le sentiment d’être aimé. (page 197)
Commenter  J’apprécie          270
S’il y a une chose que tu dois savoir concernant les gens du cirque, c’est qu’on est des étrangers partout où on va. On ne peut compter sur personne d’autre que nous. Bien sûr, on a nos propres règles de façon à ce que tout le monde s’entende bien et, parfois, certaines personnes ne les respectent pas. Mais dans les moments difficiles, on protège les nôtres. (page 113)
Commenter  J’apprécie          270
Les gens qui s’aiment attiraient automatiquement son attention, particulièrement les parents et leurs enfants. Elle adorait voir leurs visages s’illuminer, radieux d’affection et de reconnaissance pour l’amour inconditionnel qu’ils se portaient. Elle adorait qu’ils sachent l’importance qu’ils avaient l’un pour l’autre sans avoir à se le dire. Elle se demandait ce que ça faisait. (page 42)
Commenter  J’apprécie          250
28 septembre 1918
Par une journée ensoleillée de septembre, le virus mortel se faufilait, inaperçu, dans les rues bondées de Philadelphie, muet et invisible au cœur du chaos jubilatoire du défilé de Liberty Loan et des marches patriotiques de John Philip Sousa. Plus de deux cent mille hommes, femmes et enfants agitaient des drapeaux américains et jouaient des coudes pour bénéficier du meilleur poste d’observation possible le long du parcours de trois kilomètres. Les spectateurs situés à l’arrière lançaient des cris d’encouragement par-dessus les premiers rangs sur le passage des fanfares, scouts, infirmières, marines, matelots et autres soldats. Des avions survolaient la foule, des chevaux tiraient des mortiers, des groupes de militaires s’adonnaient à des démonstrations de maniement de baïonnette, les cloches des églises carillonnaient, les sifflets des policiers résonnaient ; de vieux amis se serraient dans les bras ou échangeaient des poignées de main, des couples s’embrassaient et des enfants partageaient des friandises et des sodas. Ignorant que la maladie mortelle s’était échappée du chantier naval, le public impatient n’avait pas la moindre idée que les hôpitaux des environs avaient admis plus de deux cents patients la veille, ou que de nombreux spécialistes en maladies infectieuses avaient exercé des pressions sur le maire afin d’annuler l’événement. Non pas que cela eût une quelconque importance. Toute la ville était là pour soutenir les troupes, acheter des obligations et montrer son patriotisme en temps de guerre. La victoire en Europe (et le maintien des Boches hors des frontières américaines) était la principale préoccupation.

Incipit
Commenter  J’apprécie          232
À l’exception de Viktor qui l’avait écrasée contre son torse et des deux hommes qui l’avaient maintenue par les bras, on ne l’avait pas touchée depuis qu’elle était toute petite, à l’époque où elle n’arrivait pas encore à se laver ni à s’habiller toute seule. Papa ne lui tenait jamais la main, il ne la serrait jamais dans ses bras et il ne l’embrassait jamais, pas même pour son anniversaire. Quand il lui avait fait la surprise de lui offrir un chaton, elle était si heureuse qu’elle s’était précipitée vers lui pour lui faire un câlin, mais il s’était écarté. Quant à Maman, elle ne la touchait que pour la frapper. (pages 85-86)
Commenter  J’apprécie          220
Aussi triste que cela puisse paraître, cela n’avait rien d’étonnant que Mère ait eu honte de sa première née. Car en dépit de ses manières pieuses en privé, les apparences avaient toujours eu la plus haute importance à ses yeux, d’où les robes chic et les manteaux de fourrure qu’elle portait lorsqu’elle sortait, et la charade de la famille parfaite qu’elle jouait pour le monde extérieur. (page 480)
Commenter  J’apprécie          210
Lilly observa Pepper. Elle ne voulait pas lui demander de faire quoi que ce soit. Pepper n'aurait pas dû être ici. Elle aurait dû être en train de se promener en liberté dans la jungle où la forêt tropicale, pas attachée à un pieu et traînée à travers le pays dans un wagon de marchandise, ou forcée à faire des acrobaties devant une foule de péquenauds insensibles à la détresse des animaux. Chaque fois qu'elle était avec les éléphants, Lilly sentait leur tristesse. Pas seulement celle de Pepper, mais aussi celle de Flossie, de Petunia et de Jojo, même s'ils n'avaient pas la moindre idée de la vie qu'ils auraient dû mener.
Commenter  J’apprécie          180
Certaines personnes pensent que si quelqu'un est différent à l'extérieur, alors il l'est aussi à l'intérieur.
Commenter  J’apprécie          182
- Parce que nous avons trouvé le journal intime de Clara dans sa malle. Elle y parle de sa vie avant son admission à Willard. J'aimerais retrouver la fille de Clara afin de lui donner. Si elle est toujours en vie, je veux qu'elle connaisse la vérité sur ce qui est réellement arrivé à sa mère.
Commenter  J’apprécie          170
Cela dit, elle n'aimait pas non plus échanger des banalités (...). Ce que Julia aimait découvrir, c'était comment les gens se sentaient avec eux-mêmes et avec les autres, s'ils étaient heureux ou tristes. Elle s'intéressait à leur passé, à ce qui les avait menés là où ils étaient, à leurs relations avec leurs parents et leurs frères et soeurs. Elle voulait savoir si elle était la seule personne à se sentir perturbée et profondément seule.
(p. 147)
Commenter  J’apprécie          170
En chemin, ils passèrent à côté de Claude, qui réparait une clôture. Il leva les yeux vers eux puis baissa la tête et se concentra sur son travail. [Elle] serra les dents, l'estomac noué. Elle aimait croire qu'elle était une dure à cuire, mais en réalité, elle détestait qu'on puisse être en colère contre elle, même s'il s'agissait d'une personne aussi déplaisante que Claude.
Commenter  J’apprécie          150
[Elle] n'arrivait pas à trancher : la chambre avait-elle l'air d'appartenir à un fanatique religieux, ou à une fille de maison close ? A l'exception des meubles, tout était rouge : le papier peint floqué, les rideaux, les tapis, les taies d'oreiller, le tour de lit et la housse de couette. Peut-être que c'était décoré de la sorte pour être assorti au sang de Jésus, ou peut-être que le rouge était la couleur préférée de Mère.
Commenter  J’apprécie          150
Mon père n'a pas l'habitude que je m'affirme. Il pense que les femmes sont faites pour être vues, et non pas entendues.
Commenter  J’apprécie          140
Est-ce que cette bête était capable d'éprouver de l'affection pour les hommes, même après tout ce qu'ils lui avaient fait subir? Même après qu'ils l'avaient mise en cage, enchaînée et forcée à se donner en spectacle? Des larmes montèrent aux yeux de Lilly. Elle mourait d'envie de le rejoindre et de le consoler, de lui caresser la tête et de lui expliquer qu'elle comprenait ce que ça faisait d'être retenu prisonnier tout en aimant la personne qui nous faisait souffrir.
Commenter  J’apprécie          132
Elle attira Cole à elle et écarta les lèvres pour l'embrasser.
Il grogna et déposa des baisers sur sa bouche, son cou, sa poitrine, son ventre. Elle arqua le dos, tremblante.
Il remonta pour l'embrasser à nouveau sur la bouche et elle passa ses bras autour de son cou.
Puis, ils firent l'amour sous les étoiles, pendant que les éléphants batifolaient et nageaient dans l' étang, profitant de cette unique nuit de liberté.
Commenter  J’apprécie          130
- Est-ce que je devrais m'inquiéter pour les canalisations dans la maison ? Vous croyez qu'elles peuvent geler ?
- Si vous pensez que ça peut vous aider de vous faire du souci...
Commenter  J’apprécie          120



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ellen Marie Wiseman (1159)Voir plus

Quiz Voir plus

Kaamelott : Géopolitique de l’Antiquité tardive

Sur quel royaume règne le roi Arthur dans Kaamelott ?

Le Royaume de Logres
Le Royaume de Bretagne
La Grande-Bretagne
L'empire breton

10 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : kaamelott , humour , fantasy arthurienneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}