Citations de Bruno Combes (783)
Les anciennes demeures qui ont traversé les siècle ne mentent pas, ne triche pas.
Les histoires des familles qui s’y sont succédé sont ancrées dans les épais murs de pierre et les vieilles poutres de chêne noircies par la fumée des feux de la cheminée.
On entend encore les voix des grands-mères, les rires des enfants et parfois même quelques sanglots résonner dans le craquement des charpentes.
Les inavouables ou les plus lourds secrets sont souvent cachés au milieu des toiles d'araignées des vieux greniers. (p 45)
On devrait vider nos cœurs comme on vide une vieille malle.
Se débarrasser des tristesses qui débordent, des regrets trop poussiéreux qui embrument nos lendemains.
On devrait décorer nos cœurs de couleurs vives et chaudes, oublier le gris des années de pluie et accrocher un soleil au-dessus de nos portes.
Chaque matin, poser notre main sur notre poitrine et sentir notre cœur battre, signe de vie et d'espoir.
Le temps n'efface rien, il transforme simplement les souvenirs en petits fragments : les traces de l'absence.
L'image d'un visage, le son d'une voix, un lieu familier, un parfum que l'on croit reconnaître, la chaleur diffuse d'une caresse : tout est là, à portée de main... et pourtant si loin!
« On dit du manque qu’il s’estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent.
On se rassure comme on peut, on se persuade que demain ce sera moins fort, moins présent, plus flou.
Alors on vit, on comble le manque comme on peut, on fait semblant, on triche.
Jusqu’au jour où l’on s’habitue à l’absence, qui devient la plus fidèle des présences. »
« Je te le promets!
J’effacerai la peur, je gommerai le doute
Je réinventerai un avenir, je dessinerai une route
Je te le promets !
J’imaginerai une histoire, j’écrirai une nouvelle page
Je tiendrai ta main, je caresserai ton visage
Je te le promets !
Je retiendrai le soleil, j’éclairerai ton chemin
Je sécherai tes pleurs, je deviendrai ton destin
Je te le promets ! » p329 .
Il existe des journées où, sans qu'on sache pourquoi, des tas de petits moments nous rendent heureux : un rayon de soleil qui réchauffe notre visage, les bruits qui accompagnent le lever du jour et que l'on écoute, blotti au fond du lit, encore dans un demi-sommeil.
« Ne pleurez jamais d’avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles . »
RABINDRANATH TAGORE.
— p 334 : Non, je ne lui devais pas « tout », à Guillaume, je lui devais bien plus, il venait de me démontrer que pour aimer pleinement, intensément, la confiance et le partage sont indispensables, l’attente de l’autre ne suffit pas.
La richesse, ce n'est pas de trouver de l'or, c'est de transformer ce que l'on a en or.
_ Je crois que la véritable richesse n’est pas celle des billets
…
_ Ça aide, non ?
_ C’est certain, mais la priorité n’est pas là ! (p 218)
Depuis qu'elle avait sympathisé avec Louane, un fol espoir prenait forme dans son esprit : et si cette jeune femme avait été mise sur son chemin pour l'aider à réaliser son dernier rêve? comme si deux êtres ne se rencontraient pas par hasard, mais parce que quelque chose de plus fort qu'eux les avait inéluctablement amenés à se rencontrer : c'était peut être cela qu'on appelait le destin.
Certaines personnes nous apaisent. Il n'y a souvent aucune raison particulière à cela, c'est comme une forme d'alchimie naturelle qui se crée...
Les surnoms qui traversent les années sont révélateurs de l'amour que l'on porte aux personnes à qui nous les offrons. Ils peuvent être amusants, touchants, quelquefois ironiques, mais jamais méchants.
La nostalgie, c’est ce qu’il nous reste lorsque les souvenirs s’estompent.
Comme un baluchon de regrets que l’on accumule au cours d’une vie et qui, peu à peu, nous fait courber le dos.
La nostalgie du temps qui passe, d’un visage qui s’efface. La nostalgie d’un « j’aurais dû » ou d’un « j’aurais pu ».
Une petite mort en somme… Oui, une petite mort ! Celle qui nous rend plus faibles ou plus forts.
Nous sommes condamnés au bonheur obligatoire, l'expression de tout autre sentiment serait un aveu de faiblesse. Nous n'osons pas affronter qui nous sommes réellement. Notre existence suit alors un chemin d'épanouissement simplement acceptable jusqu'au jour où le chemin se sépare en deux: et là, le choix devient inévitable!
Les chemins balisés sont des fausses sécurités. Ils nous conduisent exactement à l'endroit où les autres veulent nous emmener.
Depuis qu’elle avait sympathisé avec Louane, un fol espoir prenait forme dans son esprit: et si cette jeune femme avait été mise sur son chemin pour l’aider à réaliser son dernier rêve ? Comme si deux êtres ne se rencontraient pas par hasard, mais parce que quelque chose de plus fort qu’eux les avait inéluctablement amenés à se rencontrer: c’était peut-être cela qu’on appelait le destin.
La vie ne décide jamais à notre place; nous sommes les seuls maîtres à bord du navire de l'existence.
Nous avons le choix de traverser la tempête jusqu'à cette rive inconnue, vierge et d'une éternelle beauté, où tous les espoirs sont possibles.
Nous pouvons aussi nous contenter de rester au port, de contempler le mauvais temps à travers la vitre et de regarder nos larmes se mêler à la pluie glissant sur les carreaux.
Ce choix n'appartient qu'à nous, perdus dans notre solitude, nos errance et notre lâcheté. Mais au-delà de la tempête, que le rivage est beau, le sable chaud et l'eau limpide!
Si cet amour existe, peut-être est-ce seulement dans mes rêves ? Dans l’oubli des nuits qui n’en finissent pas lorsque tu n’es pas dans mes bras.
Si cet amour existe, peut-être a-t-il été créé uniquement pour nous ? Bercés par l’illusion que nous sommes seuls sur cette Terre à pouvoir le vivre.
Si cet amour existe, peut-être que nous ne lui survivrons pas ? Terrifiés à l’idée de le voir s’éteindre avant nous.
Si cet amour existe, alors ne me réveille pas, laisse-moi croire que les rêves ne s’envolent pas au petit matin.
L’insouciance, c’est retenir par la main cette part d’enfance qui s’enfuit et qui nous manque tant. C’est apprécier cette légèreté qui apaise les moments trop sérieux, trop ordonnés, trop prévisibles.
C’est ne pas se soucier des conséquences et écouter cette petite voix qui nous donne envie de sauter dans les flaques avec un grand éclat de rire.