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Citations de Agnès Martin-Lugand (1238)


✔️Mon ressenti : J’adore les romans de l’auteure. Elle a le don de m’emporter complètement dans les histoires qu’elle écrit dès les premières pages.
En ouvrant ce roman, j’ai donc beaucoup d’attentes… Et une fois encore Agnès Martin-Lugand ne m’a pas déçue.

Pour l’histoire, on découvre Reine, une maman célibataire. Elle élève Noé, jeune homme de 17 ans qui n’a jamais connu son père. Il peut néanmoins compter sur Paul, l’associé de sa mère, qui l’a connu dès sa naissance. Reine va se rendre à Saint Malo pour le travail et elle va vivre quelque chose qui l’a toujours terrifiée.

La plume d’Agnès est incroyablement addictive. Le personnage de Reine est fragile et fort en même temps. Comme c’est elle qui nous raconte son histoire, on la vit pleinement, et on a même par moment envie d’y entrer pour la soutenir. J’ai eu peur que la fin soit un peu trop évidente, mais même là-dessus Agnès a réussi à me surprendre. En bref une excellente lecture !
Si vous aimez vous attacher aux personnages, n’hésitez pas…
Enfin je vous mets en garde, on regrette de le refermer.
Bravo Agnès !
En plus, j’ai vraiment envie d’aller faire un tour à Saint-Malo maintenant ;-)
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P 365 : Si me sacrifier me permet de le sauver, de faire qu’il existe encore d’une façon ou d’une autres, je le ferai. Mais tu n’auras jamais sa vie. Parce que je ne serai plus jamais heureuse, les enfants non plus. Yanis est notre souffle, notre énergie, notre lumière, toi, tu seras notre enfer, nos ténèbres.
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c'est mon boulot qui m'a sauvé, qui m'a permis d'exister, de trouver une raison de me lever le matin. Tout ce que tu me reproches d'être, je le suis devenue pour me protéger du manque de toi. Et maintenant qu'est ce que j'y peux ? J'ai changé, j'ai grandi avec mon travail, et j'ai fait des choix pour garder la tête hors de l'eau
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Le ciel bleu était toujours au rendez-vous , je souris en fermant les yeux. J'était simplement capable de profiter de petits bonheurs simples.
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Je fis le tour de l'appartement, éteignis toutes les lumières, fermai toutes les pièces. Ma main se crispa sur la poignée de la porte d'entrée au moment de la refermer. Le seul son perceptible fut celui du verrou.
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L’effectif avait triplé, nous étions désormais quinze salariés, pour la plupart français, à nous répartir les missions en deux équipes distinctes : ceux qui parlaient et ceux qui écrivaient. Ces derniers étaient souvent apporteurs d’affaires, malgré eux, puisqu’ils ne sortaient jamais du bureau. La subtilité et la précision de leur savoir-faire en matière de traduction permettait de fidéliser des clients et d’en accrocher de nouveaux, de même que les précieux conseils de rédaction de contrats qu’offraient nos deux juristes.
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- Pas du tout... j'avais quelques craintes, je peux te l'avouer... mais depuis que je suis là, je sais que c'est la meilleur décision que j'aie prise.
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Comme chaque matin, il me lança son paquet de cigarettes. Je le fixai de longues secondes. Puis je l'ouvris, me shootai à l'odeur du tabac en fermant les yeux, avant de le lui renvoyer. Tu es malade ? Absolument pas...Tu n'as pas envie d'une clope ? Si, j'en crève d'envie. Qu'Est-ce-qui te prend ? Sans cesser de sourie, je fis les deux pas qui me séparaient de lui pour me blottir dans ses bras Je dois arrêter de fumer, Edward...
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P. 102 - Flirter avec l'excellence n'était pas donné à tout le monde, je pouvais en profiter quelques semaines, me prendre pour une autre.
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- C'est un mec bien, je comprends qu'il te plaise.
- Mais... Pas du tout...
- Elle est amoureuse et stupide, c'est mignon tout plein.

Première calotte de la journée.

- Il est sympa, y'a rien de plus que ça. Fiche-moi la paix. Et puis... il ne remettra peut-être jamais les pieds ici.
- A d'autres !

Le soir-même, je me pris à surveiller les allées et venues dans la rue.
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Nous comptons bien qu'il sera surmonté après un laps de temps et nous considérons qu'il sera inopportun et même nuisible de la perturber
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-Maintenant, file ou je vais faire une très grosse bêtise.
Je ne sais pas où je trouvai la force de ne pas me jeter sur sa bouche, mais je remportai cette victoire sur mon corps et mes désirs. Je grimpai dans le taxi, lui lançai un dernier regard, il ferma la portière. J'avais de la fièvre, j'en étais certaine. La voiture démarra, je me retournai : Gabriel était appuyé sur un mur et fixait la voiture.
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J’avais toujours rêvé de vivre dans la routine. Je savais que certains la craignaient plus que tout, la trouvaient monstrueuse, destructrice d’amour et de désir, moi, j’étais convaincu du contraire, je l’attendais, l’espérais.
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Agnès Martin-Lugand
"Enlève tes lunettes de soleil, Hortense, s'il te plait. Je veux voir tes yeux. Je souris intérieurement, me sentant de le regarder sans trouble. simplement nostalgique du temps passé.
Un peu comme quand on pense à son premier amour des années plus tard….Je retirai mes lunettes et le fixai et lui souriant doucement...C'est donc Fini...murmura t il...Il y aa de fortes chances oui…."
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Un rien l'aurait habillée. Mais elle ne s'habillait pas avec rien.
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"S'il y avait un bac option bavardage, Yaël l'obtiendrait avec les félicitations du jury".
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J'avais oublié à quel point les Parisiens faisaient la gueule en permanence. Un stage de chaleur humaine irlandaise devrait être obligatoire au programme scolaire.
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Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux.
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On appelle un mort disparu. C’est faux, un mort ne disparaît pas 
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On appelle un mort un disparu.
C’est faux.
Un mort ne disparaît pas. Un mort n’est plus en vie, la nuance peut paraître subtile, mais elle est bien réelle. Sept ans que j’y réfléchissais chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque nuit… Un mort, quand on a de la chance - si tant est que l’on puisse parler de chance dans ce cas -, on peut lui dire au revoir, l’accompagner dans ses derniers instants. Un mort laisse un corps, certes froid et le cœur éteint, mais un corps tout de même. On peut l’étreindre une dernière fois, lui parler, lui crier notre colère de nous avoir laissés et croire que quelque part il nous entend. Un mort ne trahit pas. Un mort, on l’enterre, on l’incinère, on sait où il repose, où sont ses cendres. On peut même lui rendre visite. Un mort existe, et laisse une empreinte, une trace de son passage sur terre.
Un disparu. Non.
Un disparu, c’est comme s’il n’avait pas existé. Comme si son existence était fantasmée, n’avait jamais été réelle. Un disparu devient une chimère. Un être mythologique.
Un disparu, on ne sait plus rien de lui. On ne sait pas où il est, ce qu’il fait, avec qui il est. L’absence d’un disparu vous fera toujours sursauter au moindre claquement de porte. Un disparu vous impose le qui-vive par son absence. On ne saura jamais s’il est encore vivant, ou s’il est mort. Il n’y aura jamais personne pour vous le dire.
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