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EAN : 9782073033987
Gallimard (18/04/2024)
4.31/5   56 notes
Résumé :
"Il était essentiel que j’écrive ce livre : une manière d’accueillir ce qui est arrivé, et de répondre à la violence par l’art."

Pour la première fois, Salman Rushdie s’exprime sans concession sur l’attaque au couteau dont il a été victime le 12 août 2022 aux États-Unis, plus de trente ans après la fatwa prononcée contre lui. Le romancier lève le voile sur la longue et douloureuse traversée pour se reconstruire après un acte d’une telle violence ; jus... >Voir plus
Que lire après Le Couteau : Réflexions suite à une tentative d'assassinatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai toujours pensé que la tentative d'assassinat du grand auteur d'origine indienne était dû "grâce" à la fatwa prononcée en 1989 par l'imam Khomeini, mécontent du co.ntinu du best-seller "Les versets sataniques" de la victime.
Or selon Salman Rushdie ce n'est pas le cas, car son agresseur de 24 ans en avait lu à peine 2 ou 3 paragraphes et avait regardé sur YouTube 2 ou 3 clips de fanatiques religieux.

Toujours est-il que ce fou de Hadi Matar, d'origine libanaise mais né aux États-Unis, a effectivement essayé, le 12 août 2022, de tuer Rushdie et a réussi à le blesser gravement et à lui faire perdre l'oeil droit et la main droite.

Étant a-religieux, je trouve l'existence d'une fatwa, ou ordre de tuer quelqu'un pour ses idées, totalement inadmissible et criminel. Qu'ils soient des hauts dignitaires religieux ne devrait pas être une raison de ne pas les traîner devant des cours de justice civile, comme tout et chacun responsable de la mort d'autrui. Surtout si le véritable responsable laisse faire la sale besogne par un tiers. Aucune religion n'a le monopole de la vérité et ne devrait résoudre des désaccords métaphysiques par l'élimination physique.
Et dire qu'en Iran et parmi les chiites enragés, ce sinistre spécimen est considéré comme un héros et un saint !
Je m'excuse de cet intermédiaire personnel, mais lorsque je me souviens de cet acte monstrueux, mon sang se met à bouillir. Si l'infaillibilité du Pape constitue déjà une aberration, la fatwa des vieux ayatollahs dans leur monde clos de Téhéran relève d'un tout autre ordre.

Salman Rushdie se pose la question pourquoi il n'a pas réagi et tenté de se défendre ?
Comment aurait-il pu ? Il a été surpris par un fana idiot armé de 51 ans plus jeune que lui, qui avait suivi des cours de boxe ! Il admire par contre le courage des gens autour de lui qui se sont attaqués à cet individu illuminé. Il a eu le sentiment de mourir lorsqu'il a vu l'énorme perte de sang et à pensé à sa jeune épouse bien-aimée, Eliza, marié même pas un an avant.

Avec beaucoup d'affection, l'auteur raconte sa rencontre lors d'un congrès, en 2017, avec la belle poétesse afro-américaine Rachel Eliza Griffiths, auteure de 6 oeuvres, parmi lequel son recueil de poèmes "Mule y Pear" (non traduit) de 2011, qui est tombé dans les prix littéraires. Malgré leur 31 ans de différence, le couple s'est marié le 24 septembre 2021.

L'auteur raconte son séjour à l'hôpital, son pénible programme de rééducation et son retour à la maison et termine par une réflexion comment il faut tourner la page.

L'ouvrage autobiographique compte un chapitre (le chapitre numéro 6) tout à fait remarquable, dans lequel Rushdie présente une conversation fictive entre lui et son agresseur, dont il ne mentionne jamais le nom, mais qu'il qualifie de la lettre "A".

L'auteur rappelle aussi qu'en 1994, le Nobel égyptien, Naguib Mahfouz, a été également, à l'âge de 82 ans, victime d'une agression similaire en pleine rue, parce qu'il avait osé accuser les fondamentalistes islamistes de "terrorisme culturel".

Entretemps, Hadi Matar, qui plaide non coupable, se trouve en taule et s'il est condamné au cours de son procès, qui aura lieu cette année, il risque 25 ans d'emprisonnement pour tentative d'assassinat et 7 ans pour attaque à main armée.

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Trente ans après la fatwa, en 2022, « A » comme le surnomme Salman Rushdie, attaque l'écrivain et lui donne quinze coups de couteau.

« A » intelligence limitée, paroles médiocres nourries de celles de l'Imann Yutubi, pas de paroles « habitées » et avançant une non-culpabilité!!!

2024 : Rushdie soumet aux lecteurs les réflexions et les ressentis qui font suite à cette agression.
Une descente aux enfers combattue par une volonté de vivre et de vivre cette « seconde chance » encore plus intensément.

Il nous raconte tous les maux dont il a souffert, la douleur, la rééducation, l'importance de ceux qui l'entourent (femme, enfants, soeur…).

Il y a de ces passages forts qui dénoncent la stupidité et la dangerosité des idées reçues, d'une religion impitoyable quittant la sphère privée, d'une démocratie en berne.
Un échange imaginaire avec « A » ne contient pas la force à laquelle on pourrait s'attendre mais « soulage » probablement l'auteur en proie au doute : rencontrer ou pas le fanatique?(la démarche de Samuel Beckett l'interpelle).

Quant à sa relation maritale, quant aux renvois à ses livres, quant à son auto-louange, etc… cela contribue à le rendre moins sympathique et n'apporte qu'un reflet de narcissisme.

Mais l'important et le beau sont dans ces mots qui donnent espoir, ramènent aux faits et à la réalité et proviennent du profond d'un homme qui a souffert dans sa chair par la stupidité d'autres hommes.
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Je n'ai jamais vraiment lu les précédents livres de Rushdie. Son univers, ses références culturelles, sa fantasmagorie ne m'intéressent pas vraiment, mais même si je ne suis pas un lecteur assidu de cet écrivain, je crois reconnaitre le talent lorsque je le croise, et, indubitablement, c'est un auteur de talent, un grand, même s'il ne me « parle » guère.
Et puis, un soir, je l'ai entendu parler à la radio de son livre « le couteau ». Pas une fiction, hélas, le récit d'une improbable survie. La sienne. Alors je l'ai lu, et j'ai apprécié.
Rappelons les faits, le 12 aout 2022, accomplissant la Fatwa de Khomeini plus de trente ans après qu'elle ait été prononcée, un musulman fanatique porte quinze coups de couteau à Salman Rusdie, qui va survivre. de justesse. Ce livre, c'est l'histoire de cette survie, mais c'est aussi bien plus que cela.

Le livre comporte deux parties : la première, l'ange de la mort, raconte l'attaque, les soins, la guérison lente du corps, et les réactions de la famille et de l'entourage de l'écrivain. La seconde, l'ange de la vie, est une description du retour à la vie, à la cette vie publique qui dépasse l'individu devenu symbole de la liberté d'expression.

L'auteur raconte, et fort bien, ce qui l'avait amené, ce jour-là, dans l'amphithéâtre de Chautauqua, dans l'état de New York, pour une conférence consacrée, ô ironie, à la protection des écrivains menacés. Nous partageons sa vie quotidienne, quelques souvenirs, et ses réactions lors de l'attaque. Vingt-sept secondes de terreur. Ensuite, c'est l'histoire d'une reconstruction, celle du corps, ce corps meurtri, lacéré, endommagé et diminué, mais qui renferme toujours un esprit invaincu. L'esprit d'un homme, aussi, qui apprécie les plaisirs de la vie, de l'amour : un très beau chapitre est consacré à sa femme Eliza, et aux relations avec ses enfants. Un homme qui ne cache rien des soins qu'il doit recevoir, de sa guérison à sa rééducation, et de ses craintes (dont celle, très Américaine, de se demander dès qu'il le peut si le montant de ses soins est bien couvert par son assurance santé). Nous pénétrons aussi, au fil des pages, et entre les lignes, dans la vie quotidienne d'un auteur reconnu, et dans le petit monde des intellectuels dont il fait partie (j'oserai confesser que je ne connaissais aucun des auteurs célèbres ou célébrés qui sont ses proches). C'est un monde bien évidemment très éloigné de celui des auteurs qui resteront à jamais inconnus, dont je suis, mais dont la description est éclairante.
Dans la seconde partie, Rushdie imagine un dialogue impossible entre lui et son agresseur, qu'il ne nomme qu'une fois. le reste du temps, il sera « A », car il refuse
d'en faire un moderne Erostrate. Qu'il retourne au néant, et c'est tant mieux. Ces trois entretiens imaginaires sont bien menés, intéressants, et permettent à l'auteur de préciser ses pensées, même si (p. 216) « c'est bien là que nous sommes, un lieu où le professeur ne peut enseigner et l'élève ne peut apprendre. Et il n'est même pas évident de déterminer qui est l'élève et qui est le professeur. »
Nous suivons aussi, progressivement, comment le survivant redevient l'écrivain, puis, à son corps défendant, le symbole renouvelé de la liberté d'expression, même si « la religion, forme médiévale de l'irrationalité, associée à l'arsenal moderne devient une menace réelle pour nos libertés »(P. 259).

L'expression est claire, le contenu puissant, la traduction, de Gérard Meudal, habitué de l'auteur (et courageux, car Hitoshi Igarashi, le traducteur japonais de Rushdie, a été assassiné à Tokyo en 1991, peu après l'agression de Ettore Capriolo, son traducteur italien, à Milan), excellente.

Ce livre n'est pas une réplique, ni une réponse, mais une volonté et un chemin. le chemin trouvé par la vie malgré la volonté de mort. Comme l'écrit l'auteur (P. 118) : « le langage aussi était un couteau capable d'ouvrir le monde, d'en révéler le sens, les mécanismes internes, les secrets, les vérités. Il pouvait trancher dans une réalité pour passer dans une autre ». Ce livre est le couteau de Rushdie. Littéralement. C'est l'arme qu'il retourne contre l'esprit de celui qui visait sa chair. Et ce couteau ne manque pas sa cible.
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Je n'ai pas lu Les Versets sataniques, tout comme ne l'a pas lu non plus celui qui a tenté d'assassiner Salman Rushdie, un américain de 24 ans.

33 ans après la sortie de ce livre -qui a entraîné à sa sortie manifestations, autodafés, condamnations de la part de certaines personnalités (l'ancien président Jimmy Carter ou l'écrivain Roald Dahl par exemple) mais surtout une fatwa contre lui- alors que l'écrivain est sur scène pour intervenir lors d'une conférence à Chautauqua, il est poignardé à de multiples reprises et laissé quasi pour mort.

Parce qu'il ne pouvait pas faire autrement qu'écrire sur cette tentative d'assassinat, est né le couteau

Le couteau, celui utilisé par son meurtrier. le couteau peut-être aussi pour dire que lui aussi à une arme, les mots et que le livre est, si ce n'est un droit de réponse, une façon de reprendre le contrôle sur le cours des choses.De ce moment où sans voir pour autant la fameuse lumière, il a pensé qu'il était en train de mourir (avec une tristesse liée au fait que ses proches n'étaient pas là) au retour à la vie publique dans une soirée avec d'autres écrivains en passant par toutes les étapes physiques et morales vécues, Salman Rushdie nous livre ses réflexions.

Si le second chapitre est consacrée à sa femme actuelle, la poétesse et romancière Eliza Griffith, ce n'est pas seulement pour nous raconter leur rencontre assez romanesque mais parce que l'écrivain, face à cette haine que quelques pages des Versets sataniques ont provoqué, ce qui l'a sauvé, selon lui, est l'amour. L'amour de sa femme, celui de ses proches (famille).

Sur les motivations de l'acte de celui qu'il appelle « le A. », Salman Rushdie ne s'attarde pas réellement mais il consacre tout un chapitre à des conversations imaginaires avec son assassin où il l'interroge tout de même sur le pourquoi de son acte, sur les notions de vérité et d'ennemi.

Avec une plume d'une clarté impeccable, un sens de l'humour toujours présent, Salman Rushdie réaffirme de manière aussi percutante que bouleversante le rôle des écrivains face au fanatisme. Magnifique.
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Salman, tu vaux bien une messe. C'est un cri du coeur !
Ta plume est remarquable, tu es instruit, tu es un authentique écrivain, tu as un humour dévastateur, tu t'occupes de choses qui s'adressent à la conscience des hommes du monde entier, tu es un partisan acharné de la liberté au vrai sens du mot, tu ne renieras jamais les tiens, d'où tu viens, tu es d'un courage à toute épreuve !..

On t'a vu pour mort gisant au sol dans ton sang, agressé sauvagement par un islamiste !..

Tu racontes maintenant ton histoire que je suis en train de boire comme du petit lait. Sans rapport aucun avec aucune satisfaction terrestre bien sûr, mais avec l'empathie que j'ai pour toi qui es un grand homme !..

« ..Répondre à la violence par l'Art .. »
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critiques presse (14)
LeSoir
13 mai 2024
Dans ce livre, Salman Rushdie parle des 27 secondes qu’a duré l’agression à coups de couteau dont il a été victime le 12 août 2022. Formidable appropriation de son histoire dramatique.
Lire la critique sur le site : LeSoir
FocusLeVif
13 mai 2024
Publié 20 mois après l'attaque dont l'écrivain a été victime, Le Couteau, de Salman Rushdie, est autant une ode à la liberté d'expression ...
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
SudOuestPresse
06 mai 2024
L’auteur des « Versets sataniques » livre ses réflexions à la suite de l’agression au couteau dont il a été victime en août 2022 et dit son retour à la vie et au récit
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Marianne_
22 avril 2024
L'intellectuel américano-britannique revient sur sa tentative d'assassinat survenue trente-trois ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeyni. Il y conte sa chair meurtrie, mais aussi le miracle de sa survie, une providence qu'il réfute, lui l'athée convaincu, fervent pourfendeur des dogmes religieux.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Bibliobs
18 avril 2024
Le grand romancier d'origine indienne publie aujourd'hui le récit, à la fois très personnel et absolument universel, de son agression.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Bibliobs
18 avril 2024
« Le Couteau » de Salman Rushdie : l’œuvre unique en son genre d’un écrivain unique en son genre.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
18 avril 2024
L’écrivain publie «Le Couteau», un récit saisissant de précision sur l’attentat dont il fut victime en 2022 et les leçons de vie qu’il en tire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
18 avril 2024
Gérard Meudal, traducteur : « On retrouve dans “Le Couteau” la verve imaginative et même le sens de l’humour de Rushdie »
Lire la critique sur le site : LeMonde
Elle
18 avril 2024
« Le Couteau » de Salman Rushdie, qui revient sur son agression, est un récit terrible mais aussi étonnamment lumineux.
Lire la critique sur le site : Elle
RevueTransfuge
18 avril 2024
Le Couteau vient de paraître : récit puissant et viscéral sur l’attaque terroriste dont l’écrivain a été victime, et sa longue reconquête de la vie.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
SudOuestPresse
18 avril 2024
L’auteur, toujours sous la menace d’une fatwa depuis ses « Versets sataniques », témoigne de « l’urgence » d’écrire ce livre.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LesInrocks
18 avril 2024
“Le Couteau” de Salman Rushdie : un livre sentimental plus que politique.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Liberation
16 avril 2024
Il y livre son récit sur l’attaque qui a failli le tuer en 2022, dernier épisode d’une vie sous la menace depuis ses Versets sataniques.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesInrocks
12 avril 2024
Dans son nouveau livre, l'écrivain revient sur l'attaque terroriste dont il a été victime, il y a deux ans. Un texte fondamental, dans lequel l'auteur fait des choix radicaux mais salvateurs.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Citation du roman "ma vie pour la tienne" de Jodi Picoult " Quand vous rencontrez une personne solitaire, ce n'est pas, quoi qu'elle vous raconte, par goût de la solitude. C'est que, ayant tenté de s'intégrer au monde, le monde continue de la décevoir"
Cité par Salman Rushdie.
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La rareté crée la demande et pour les pauvres, majoritaires dans le monde, une chambre à soi, en particulier pour les femmes, est toujours une chose ardemment désirée.
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J’ai toujours voulu écrire sur le bonheur, en grande partie parce que c’est extrêmement difficile. L’écrivain français Henry de Montherlant est l’auteur de cette formule célèbre : « Le bonheur écrit à l’encre blanche sur des pages blanches. » En d’autres termes, on ne peut pas le faire apparaître sur la page. Il est invisible. Il ne se montre pas.
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Quand les croyants estiment que leurs croyances doivent être imposées à ceux qui ne les partagent pas, ou quand ils pensent qu’il faudrait empêcher les non-croyants d’exprimer avec vigueur ou avec humour leur incroyance, il y a un problème.
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Nous n'avons plus besoin de figure (s) de l'autorité parentale, d'un Créateur ou de plusieurs Créateurs pour expliquer l'univers ou notre propre évolution. Et nous n'avons pas besoin, disons plus modestement, je n'ai pas besoin de commandements de papes, ou de serviteurs de dieu d'aucune sorte pour me communiquer des principes moraux. J'ai mon propre sens de l'éthique, merci bien. Dieu ne nous a pas transmis la morale. Nous avons créé Dieu pour incarner nos instincts moraux.
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