On ne pourrait pas un lui foutre un peu la paix à Bosch ?

Franchement, cela me fait de la peine de le voir prendre encore des coups.

Seulement, à 70 ans, Harry a encore des histoires qui l'empêchent de dormir, notamment celle d'une famille enterrée dans le désert.

Dans un sens, cela tombe bien parce que Renée Ballard, presqu'une gamine à côté de lui, fait aussi des nuits blanches.

Le chef de la police lui a confié le Service des Affaires non résolues.

Elle constitue très rapidement une équipe de volontaires, pour la plupart retraités de la police, et bien sûr recrute Harry, son ancien équipier.

Dans ce roman, deux enquêtes se déroulent en parallèle.

Encore un bon moment de lecture offert par Michael Connelly.

Les romans de Michael Connelly se déroulent, toujours, selon une même trame. Cela ne se traduit pas par une lassitude, un sentiment de déjà vu. Ceux qui apprécient la prose de Michael Connelly se plongent dans le récit avec le plaisir de retrouver "ce vieux Hieronymus BOSCH" associé à Renée BALLARD. Il y a un vieux dicton qui dit c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. Connelly aurait écrit : "old pipes really give the sweetest smoke". Bonne dégustation.

Après le couple Harry Bosch - Rachel Walling, voici le couple Harry Bosch - Renée Ballard ; quatrième tome Ballard, le personnage est campé : Renée ne peut mener ses enquêtes du quart de nuit à leur fin car les inspecteurs de jour les récupèrent ; Renée bosse comme une acharnée, jour et nuit ; Renée traite deux affaires en parallèle ; Renée se bat contre sa hiérarchie, ses collègues, l'institution et les méchants ;



Renée est sans cesse confrontée à des obstacles qu'elle franchit, ce qui procure de l'attachement. Elle fait ce qui est juste, pas toujours légal, elle est douée, déterminée, elle réussit, on ne s'ennuie pas.



Bosch est un figurant, personnage secondaire qui sert d'appât au lecteur, ou de leurre au chaland ; une relation maître-élève se dessine sans convaincre ; Harry est déjà à la retraite, malade, quand va-t-il disparaître ?



Michael Connelly se révèle anti-Trump et pro-Vax, sans que l'action y trouve du poids : porter son masque, oublier son masque, sourire derrière son masque, choisir son masque, obliger le vieil Harry à se faire vacciner, quelle aventure !



J'ai trouvé l'action morne et laborieuse, le roman vite écrit, vite traduit : des coquilles, des phrases incompréhensibles, des anglicisme hâtifs, c'est peu soigné...



Connelly, auteur prolifique depuis 1993, a bien le droit de vieillir lui aussi : je relis avec plaisir les Bosch, Haller ou McEvoy des débuts.

Renée Ballard assure le quart de nuit et est confrontée au crime d’un ancien membre de gang.

Elle démarre immédiatement cette enquête et établit rapidement un lien avec un ancien dossier de Harry Bosch avec qui elle reprend contact.

Parallèlement, un nouveau viol attribué aux hommes de la nuit se produit.

C’est donc assez naturellement que Bosch l’aide en catimini sur ces deux enquêtes.

J’ai vraiment apprécié cette nouvelle enquête de Renée Ballard.

Bosch n’est plus central mais j’apprécie ce passage de témoin tout en douceur.

Le rythme de ce roman est plus soutenu que dans les précédents, l’intrigue intéressante et le suspense bien dosé.

Forcé à la retraite par le LAPD, Harry Bosch n’en a pas profité pour s’adonner au golf ou à tout autre loisir. Il est enquêteur privé et aussi réserviste bénévole pour la police de San Fernando où il s’occupe des enquêtes non résolues. Jonglant entre ses deux activités, il traque un violeur en série pour le SFPD tout en recherchant un éventuel héritier pour un milliardaire mourant.



Être flic est dans l’ADN d’Harry Bosch et le polar est dans celui de Michael Connelly. En virtuose, il réussit l’exploit de ne jamais lasser avec un héros dont Sur un mauvais adieu est déjà la vingt-deuxième aventure. On y retrouve ce flic qu’on aime (humain, impliqué, pugnace, flirtant avec la ligne rouge), son demi-frère avocat et quelques thèmes récurrents de l’auteur, comme la guerre du Vietnam.

On suit deux enquêtes parallèles dans lesquelles Bosch se donne à fond, et aussi passionnantes l’une que l’autre.

Un polar classique mais addictif qu’on a du mal à lâcher. On y entre comme dans une vieille paire de chaussures confortables, on s’y sent en territoire connu et c’est très agréable. Harry Bosch vieillit bien. S’il a quelques courbatures après un sprint, il a gardé son esprit vif, son sens de l’enquête, son flair, son empathie et son amour de la justice. Un excellent cru de maître Connelly.

Mais quel premier polar de Michael Connely paru en 1992 déjà !

J'ai découvert le personnage du flic Harry Bosch il y a déjà quelques années, j'avais donc envie de le découvrir à ses débuts.



Les égouts de Los Angeles est donc le premier roman écrit par Connely. On y decouvre Harry Bosch, un inspecteur réputé de la LAPD qui après avoir "foiré" une affaire se retrouve affecté au commissariat de Hollywood.

L'inspecteur au caractère bien trempé est appelé pour un cadavre découvert dans un égout. Ce cadavre n'est autre qu'un ancien marine ayant combattu au Vietnam avec Bosch.



L'enquête avance doucement mais on ne s'ennuie pas. L'intrigue est bien ficelée et nous surprend régulièrement. Bosch se retrouve à collaborer avec une agent du FBI. La relation qui se construit entre ces 2 personnages est complexe et bien réfléchie.



Bref, un tres bon Connely qui va lancer une longue série autour de Harry Bosch.

Un pharmacien et son fils tués dans le cadre d'un trafic de médicaments, un tueur-violeur qui attend depuis des années dans le couloir de la mort mais qui pourrait être innocent ... Harry Bosch enquête dans la première affaire et son intégrité est mise en cause dans la deuxième mais il parvient à tout mener de front et se permet même de s'occuper d'une femme droguée et d'une ancienne enquête non résolue ... un roman rythmé et bien mené.

Adepte de Michael Connelly depuis longtemps, je vais juste vous dire pourquoi j'aime lire ces séries de romans policiers américains.

Ses personnages récurrents:

- Harry Bosch (SVP, dans vos critiques ou commentaires, n'écorchez pas son nom), le flic taciturne du LAPD.

-Mickey Haller, l'avocat de la défense.

-Jack Mc Evoy, le journaliste.

Des figures féminines à ne pas oublier.

Eleanor Wish, Rachel Walling, Kiz Rider..

Et des romans indépendants.Dont "Créance de sang" adapté par Clint Eastwood au cinéma.



Si j'écris ce commentaire général sur

"Les égouts de Los Angeles",

le premier de l'oeuvre, c'est pour vous donner l'envie de découvrir cet écrivain américain, ancien journaliste.



Mon conseil est de tout lire! Et dans l'ordre de parution.

Au fil des romans, on suit la vie de ces héros de papier.

C'est important pour comprendre leur vie et leur métier.

Passionnants, addictifs, et imprévisibles quant au dénouement, ces polars méritent une grande attention.



J'ajoute juste que "Les égouts de Los Angeles" a reçu le prix

Edgar-Allan-Poe en 1993! (Meilleur premier roman ) .

Cela date mais c'est un classique du genre.



Et quel intérêt de vous raconter un bout de l'histoire?

Bonne lecture.